Portrait

Équipe Le Point Critique | 16 novembre 2025

Emmanuel Macron offre une tribune à un médecin généraliste condamné pour propos haineux

Le Dr Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l’UFML-Syndicat, est intervenu mercredi lors d’un « débat citoyen » entre le chef de l’État et la presse. Il a réclamé des mesures exemplaires contre les lanceurs d’alerte qui auraient diffusé de fausses informations médicales durant la pandémie. Nous revenons ici sur ses principales déclarations durant les années COVID.

Jérôme Marty, émission Les Grandes Gueules, 5 janvier 2023

Le Dr Marty s’est fait connaître au début de l’année 2020 en relayant les conclusions du Pr Raoult sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le SARS-CoV-2. Il a présenté à l’époque le directeur de l’IHU de Marseille comme l’un des plus grands scientifiques français, ce qui a été confirmé il y a quelques jours par la publication du classement mondial Research, où il est consacré premier microbiologiste au monde pour l’année 2025.

Puis tout a dérapé, jusqu’à la séquence folle de mercredi dernier où l’ex-star des plateaux TV a estimé que les scientifiques ayant relayé les études sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine (dont le premier promoteur fut paradoxalement le laboratoire Pfizer) et les risques associés aux injections anti-COVID devaient le « payer très cher ».

En janvier 2022, déjà, le Dr Marty appelait à « mettre en taule » les lanceurs d’alerte qui affirmaient en 2020 que les vaccins anti-COVID étaient toujours en cours d’évaluation, et qui ont diffusé par la suite les études concernant les effets indésirables de ces injections, dont le nombre s’élève aujourd’hui à plus de 3 750 (React19.org).

Pourtant, quelques jours après la validation du passe sanitaire par le Conseil constitutionnel, la Commission européenne a confirmé que la campagne de vaccination était assimilable à un essai clinique. En octobre 2023, elle a rappelé que les injections n’avaient été homologuées, et ce de manière conditionnelle, que pour la protection contre les formes graves, la transmission du virus chez les vaccinés n’ayant jamais été évaluée par les laboratoires. Elles n’auraient dû sur ce principe n’être prescrites qu’au cas par cas. En septembre dernier, la Commission a finalement admis que les vaccins avaient été homologués sans données de sécurité suffisantes.

La base de pharmacovigilance de l’Organisation mondiale de la santé (VigiAccess) recense aujourd’hui plus de 13 millions d’événements indésirables, impliquant près de 6 millions de patients vaccinés, du jamais vu dans l’histoire de la médecine. À titre de comparaison, le VAERS n’avait recensé en 31 ans que 800 000 événements avant la pandémie de COVID-19. Il en dénombre aujourd’hui près de 3 millions, dont 1,7 million associé aux injections anti-COVID.

En novembre 2022, le Dr Marty s’est opposé à la réintégration des soignants suspendus au motif que leur non-vaccination mettait en danger les patients. Il était pourtant acquis à l’époque qu’il n’y a jamais eu aucune raison de penser que le vaccin protégeait de la transmission et que les injections présentaient une efficacité négative, autrement dit qu’elles favorisaient les contaminations. Une étude parue en novembre 2023 dans la revue Nature (Uusküla et al.) a démontré depuis que la vaccination multipliait par 5 le risque d’infection et par 7 celui d’être hospitalisé pour une forme grave de COVID.

En juillet 2021, soit dix-huit mois après le début de leur développement, Jérôme Marty expliquait pourtant sans complexe dans les médias :

On n’a jamais eu autant de recul sur un vaccin que sur celui-là […] Il y a trois milliards de personnes vaccinées sur terre, ce qui donne un recul extrêmement important sur les effets secondaires éventuels de ce vaccin.

Quid des effets à moyen et long terme ? Selon une étude (Downing et al.) parue en 2017 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), le délai moyen d’apparition d’un événement de sécurité est de 4,2 ans après la mise sur le marché du médicament. On rappellera également à Jérôme Marty la raison pour laquelle le Dr Anthony Fauci a toujours estimé qu’un vaccin contre le sida serait « trop dangereux à tester » :

Vous le prenez, et puis une année passe et tout le monde va bien. Alors vous dites « OK, c’est bon. Maintenant nous allons le donner à 500 personnes. Et puis une année passe et tout va bien. Vous dites : « Bon, alors maintenant, donnons-le à des milliers de personnes. Et alors vous découvrez qu’il faut 12 ans pour que l’enfer se déchaîne. Et alors, qu’avez-vous fait ?

Jérôme Marty dénonce aujourd’hui les attaques qu’il aurait subies durant la pandémie, en se présentant comme la victime d’une campagne de calomnie menée sur les réseaux sociaux. En avril 2021, pourtant, il publiait un tweet en faveur de la vaccination AstraZeneca qui aurait dû le clouer définitivement au silence :

Jeudi prochain, comme tous les jeudis, je vaccinerai mes patients avec AstraZeneca dont le bénéfice, il faut le rappeler, est sans commune mesure en faveur de la vaccination ?

https://x.com/verity_france/status/1730588436837359925?s=20

Pour mémoire, la France a suspendu temporairement, le 11 mars 2021, l’utilisation du vaccin Astra Zeneca en raison d’événements graves thromboemboliques et hémorragiques survenus chez des personnes injectées. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a rendu un avis contrasté sept jours plus tard dans lequel elle estime que « la possibilité d’un lien entre le vaccin, et des cas de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) ne peut pas être écarté à ce jour ». Il sera confirmé moins de quinze jours plus tard par l’Agence.

Jérôme Marty est aujourd’hui visé, ainsi que huit de ses confrères, par une plainte émanant du Syndicat Liberté Santé et ciblant les « bonimenteurs de plateau TV » qui ont menti pendant quatre ans aux Français et milité en faveur des « mesures sanitaires » les plus radicales (confinement, fermeture des écoles, port du masque). Il a été sanctionné par son ordre en 2023 et 2024, pour les propos haineux tenus à l’encontre de plusieurs personnalités publiques en violation de la déontologie médicale.

Il pourrait l’être demain cette fois-ci sur le plan pénal, ce qui justifie probablement son actuelle panique. Pour rappel, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu en janvier dernier un arrêt (affaire C 586/23) dans lequel elle confirme que les médecins qui ont vacciné contre le COVID-19 n’étaient pas tenus d’injecter ces produits s’ils estimaient qu’ils n’étaient pas sûrs ou qu’ils n’étaient pas compatibles avec l’état de santé de leurs patients.

Le porte-parole de l’association Verity, Marc Doyer, affirme aujourd’hui avoir adressé au Dr Marty un exemplaire des contrats d’achats de vaccins, dans lesquels est écrit noir sur blanc :

L’État membre participant reconnaît que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas connus à l’heure actuelle et qu’il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont pas connus à l’heure actuelle.

https://x.com/Marc_Doyer/status/1988835401029538241?s=20

Il demande à cette occasion au président de la République de bien vouloir échanger avec lui sur le contenu des contrats.

Nous savons pertinemment que ce débat n’aura jamais lieu, la mise en scène organisée par le chef de l’État l’a confirmé hier. Emmanuel Macron est prêt à faire interdire les réseaux sociaux pour maintenir les Français dans l’ignorance des risques auxquels il les a exposés en connaissance de cause en les forçant à s’injecter un produit non testé.

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