Échec vaccinal

Équipe Le Point Critique | 25 novembre 2023

Sept fois plus d’hospitalisations pour COVID parmi les vaccinés

Une nouvelle étude démontre que les personnes vaccinées ont un risque plus élevé de contracter le COVID-19 et d'être hospitalisé pour une forme grave.

Salle d’hôpital avec respirateurs
© Plyushkin/iStock

En mai 2022, Emmanuel Macron avait motivé son refus de réintégrer les soignants qu’il avait lui-même exclus « au nom de la science » et de la « déontologie médicale », en invoquant cet argument : « Si on veut améliorer et réduire la charge sur le système de soins, il y a deux réponses, entre autres, la prévention et la vaccination. »

C’est le même raisonnement qui a été mobilisé par le ministre de la Santé pour justifier « l’obligation vaccinale déguisée » [sic] imposée à l’ensemble de la population en décembre 2021 :

On savait à cette date que les personnes vaccinées étaient plus susceptibles d’être contaminées, et qu’en cas de réinfection [1], elles risquaient de faire des formes plus graves que si elles n’avaient pas été vaccinées [2],[3],[4].

On savait également que l’immunité naturelle était infiniment plus puissante que celle conférée par la vaccination (en octobre 2021, le Brownstone Institute recensait plus de 160 études attestant de cette supériorité) et que les effets secondaires associés à ces injections représentaient potentiellement une charge supplémentaire pour le système de soins.

La prestigieuse revue Nature [5] publie aujourd’hui une étude basée sur les données du système national de santé estonien (397 244 patients), qui vient compléter la liste vertigineuse des publications contredisant le chef de l’État. Cette étude démontre en effet que :

  • les personnes « vaccinées » présentaient un risque d’infection 5 fois plus élevé que celles présentant une immunité naturelle pendant la période où le variant Delta était dominant. Ce surrisque était de + 13 % pendant la période dite « Omicron » ;
  • elles étaient 7 fois plus susceptibles d’être hospitalisées pour une forme grave de COVID lorsque la souche dominante était le variant Delta, 2 fois plus lorsqu’Omicron était le variant dominant ;
  • le risque d’hospitalisation pour COVID-19 était plus faible chez les femmes ;
  • ce risque augmentait avec l’âge et le nombre de comorbidités.

Ces résultats confirment ceux mis en avant par les chercheurs de la clinique Cleveland qui ont démontré en 2022 que le risque de contamination augmentait proportionnellement en fonction du nombre de doses injectées [6]. Ces conclusions ont été confirmées en juin 2023 dans une seconde étude réalisée par les mêmes auteurs, qui évaluent à + 33 % le risque d’être contaminé pour les personnes ayant un schéma vaccinal à jour [7], ce risque étant multiplié par 3,6 pour les personnes ayant reçu un booster bivalent.

Cette efficacité négative est également retrouvée dans une étude publiée en septembre dernier dans la revue Cureus [8], qui a comparé le taux d’infection des personnes vaccinées avec celui des personnes non vaccinées. Les personnes ayant reçu un booster bivalent avaient à + 18,5 % de risque d’être contaminées que celles n’ayant reçu aucune injection. Mais surtout, cette efficacité négative a été établie par les propres données de Moderna lors de l’évaluation de son booster bivalent, puisque l’ensemble des souris sur lesquelles il a été testé ont contracté le COVID-19 lors de l’essai :

Toutes ces données, qui pénètrent lentement dans le domaine public, font suite aux dernières découvertes selon lesquelles les vaccins de rappel augmentent en fait le risque d’être infecté par 3,6 fois. C’est ce que révèle une étude approfondie publiée par la Cleveland Clinic, l’une des plus grandes organisations de soins de santé au monde, qui a surveillé son personnel ainsi que ses patients.

Ça s’empire. Les partisans de cette technologie ont affirmé qu’elle pouvait être adaptée pour chasser de nouvelles variantes. Mais ce n’est pas possible. Les résultats des vaccins bivalents (avec des composants contre au moins deux variantes) aboutissent au même résultat. Les auteurs de l’étude de Cleveland affirment qu’« aucune étude n’a montré que le vaccin bivalent COVID-19 protège contre les maladies graves ou la mort causées par les lignées XBB de la variante Omicron ». Au moins une étude antérieure n’a pas réussi à trouver un effet protecteur du vaccin bivalent contre les lignées XBB du SRAS-CoV-2.

Dans une étude, toutes les souris vaccinées bivalentes et infectées par le COVID sont tombées malades.

A. Dalgleish. Les « vaccins » à ARNm doivent être interdits une fois pour toutes. The Conservative Woman. 29/09/2023. https://www-conservativewoman-co-uk.translate.goog/mrna-vaccines-must-be-banned-once-and-for-all/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wap

Ces données relancent donc la question : comment la vaccination contre le COVID a-t-elle pu réduire la charge de l’épidémie sur le système de santé ? A-t-elle au contraire contribué à sa détérioration ?

Plus généralement, est-il éthique d’avoir forcé des millions de Français à subir une injection inutile pour l’écrasante majorité d’entre eux dans la mesure où elle a été homologuée exclusivement pour la prévention individuelle des formes graves ? Peut-on estimer que cette homologation était pertinente compte tenu des résultats de cette étude ?

Enfin, était-il scientifiquement fondé d’imposer cette injection à une population qui était probablement la moins à risque d’être contaminée et de transmettre le virus, sachant que seul un quart des soignants a plus de 50 ans et que cette population professionnelle est à composante majoritairement féminine ? À titre d’exemple, au 1er janvier 2021, l’âge moyen des infirmiers en France était de 45,7 ans, et 86,6 % seraient des femmes (Hospimedia).

Le Gouvernement peut-il invoquer qu’il ne savait pas ? Sans doute aurait-il pu s’il avait expliqué aux Français que non seulement il ne savait pas, mais que les laboratoires avaient exigé que soit mentionné explicitement dans les contrats (p. 21) que ni l’efficacité ni les risques n’étaient connus avant la première injection, et qu’ils ne le sont toujours pas à cette date, la dernière mise à jour du Résumé des caractéristiques produit du vaccin Pfizer (Comirnaty) précisant que « la durée de protection n’est [toujours] pas connue »… trois ans après son homologation.


Références

[1] Gazit S, Shlezinger R, Perez G, Lotan R, Peretz A, Ben-Tov A, et al. Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) naturally acquired immunity versus vaccine-induced immunity, reinfections versus breakthrough infections: A retrospective cohort study. Clin Infect Dis. 2022 Aug 24;75(1):e545-e551. DOI: https://doi.org/10.1093/cid/ciac262.

Cette étude a été publiée en preprint le 24/08/2021 : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.24.21262415v1. Elle démontre que les personnes non vaccinées ont 27 fois moins de risques d’être réinfectés que les vaccinées et 9 fois moins de risque d’être hospitalisées.

[2] Banoun H. Measles and antibody-dependent enhancement (ADE): History and mechanisms. Explor Res Hypothesis Med. 2022;7(4):246-52. DOI: https://doi.org/10.14218/ERHM.2022.00018.

[3] Sawant J, Patil A, Kurle S. A Review: Understanding molecular mechanisms of Antibody-Dependent Enhancement in viral infections. Vaccines (Basel). 2023 Jul 14;11(7):1240. DOI: https://doi.org/10.3390/vaccines11071240.

[4] Thomas S, Smatti MK, Ouhtit A, Cyprian FS, Almaslamani MA, Thani AA, et al. Antibody-Dependent Enhancement (ADE) and the role of complement system in disease pathogenesis. Mol Immunol. 2022 Dec;152:172-182. DOI: https://doi.org/10.1016/j.molimm.2022.11.010.

[5] Uusküla A, Pisarev H, Tisler A, Meister T, Suija K, Huik K, et al. Risk of SARS-CoV-2 infection and hospitalization in individuals with natural, vaccine-induced and hybrid immunity: a retrospective population-based cohort study from Estonia. Sci Rep. 2023 Nov 21;13(1):20347. DOI: https://doi.org/10.1038/s41598-023-47043-6.

[6] Shrestha NK, et al. Effectiveness of the coronavirus disease 2019 bivalent vaccine. Open Forum Infect Dis. 2023 Apr 19;10(6):ofad209. DOI: https://doi.org/10.1093/ofid/ofad209.

[7] Shrestha NK, Burke PC, Nowacki AS, Gordon SM. Risk of coronavirus disease 2019 (COVID-19) among those up-to-date and not up-to-date on COVID-19 vaccination. Medvrix. 2023 June 12. https://doi.org/10.1101/2023.06.09.23290893.

Version actualisée le 14 septembre 2023: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.09.23290893v2.full.pdf.

[8] Ko L, Malet G, Chang LL, Nguyen H, Mayes R. COVID-19 infection rates in vaccinated and unvaccinated inmates: a retrospective cohort study. Cureus. 2023 Sep 4;15(9):e44684. DOI: https://doi.org/10.7759/cureus.44684.

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