Dépêche
Vaccination Gardasil : mise en examen d’un médecin après le décès d’un adolescent
Un médecin a été mis en examen ce 5 mars après le décès d’un adolescent en octobre 2023 après avoir reçu le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV). Cette décision intervient un mois après un arrêt de la Cour de justice européenne rappelant la responsabilité individuelle des médecins ayant vacciné contre le COVID.

Les faits remontent au 19 octobre 2023, quelques jours après le lancement de la campagne de vaccination généralisée contre le HPV organisée en France dans les collèges auprès des élèves de 5e. Un adolescent de 12 ans présente des signes de malaise immédiatement après avoir reçu une injection de Gardasil. Installé sur une chaise par le personnel soignant, il fera une chute fatale. L’autopsie conclura à un traumatisme crânien.
L’affaire en bref
L’agence régionale de santé a immédiatement exclu la responsabilité du vaccin, imputant le malaise à un probable « stress post-vaccination ». Selon France Bleu, les enquêteurs ont cherché à comprendre pourquoi les consignes de sécurité impliquant d’allonger le patient n’avaient pas été respectées. Le juge d’instruction a estimé qu’une faute médicale avait été commise par le médecin lors de la prise en charge du malaise, entraînant sa mise en examen pour homicide involontaire. Trois autres personnes ont été placées en garde à vue.
Le contexte de la campagne de vaccination de 2023
Officiellement, le vaccin n’est donc pas en cause à ce stade. Nous alertions pourtant il y a un an, lorsque la campagne de vaccination a démarré, sur les effets indésirables graves mentionnés dans la documentation du Gardasil, incluant le décès et un risque de stérilité, notoirement associé à trois composants (polysorbate 80, sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe et borax) :
- Encéphalomyélite aiguë disséminée
- Syndrome de Guillain-Barré (incidence évaluée à 1-2 cas pour 100 000 femmes)
- Syncope
- Maladie de Charcot (SLA)
- Myélite transverse
- Pancréatite
- Embolie pulmonaire
- Mort
- Maladies auto-immunes (sclérose en plaques, diabète, arthrite, syndrome de Stevens-Johnson, hyper/hypothyroïdie, névrite, lupus, etc.), à un taux estimé à 2,3 %.
Nous relevions également le contexte inédit dans lequel s’est déroulée la campagne de vaccination, promue personnellement par le président de la République alors que le produit faisait déjà l’objet d’un nombre historique de procès.
Nous n’avions en revanche pas mentionné les liens d’intérêts entre Amélie Oudéa-Castéra, l’éphémère ministre de l’Éducation nationale, et le laboratoire Sanofi qui commercialise le Gardasil, dont le président est par ailleurs le mari de la ministre. Elle a été nommée à ce poste en janvier 2024, soit trois mois après le décès du collégien.
Un vaccin ni sûr ni efficace
Ce décès remet-il en cause la sécurité de la campagne de vaccination généralisée, reconduite en 2024 ?
En août 2022, l’avocat Robert Kennedy Jr, aujourd’hui ministre américain de la Santé, lançait un appel aux victimes présumées de ces injections pour qu’elles se joignent aux actions en cours contre le laboratoire Merck, qui commercialise le vaccin aux États-Unis. Il alerte depuis plus de dix ans sur l’extrême toxicité du Gardasil, dont il estimait à l’époque :
C’est probablement le pire vaccin de masse que nous ayons jamais vu. Les taux de mortalité dans les « essais » étaient 37 fois supérieurs à ceux du cancer du col de l’utérus.
https://x.com/CalamyJane/status/1897334205547483392
Deux nouvelles informations accablantes lui donnent aujourd’hui raison.
Début février, des courriels internes déclassifiés dans le cadre d’un procès en cours contre Merck révèlent que le laboratoire savait que le Gardasil était contaminé par des fragments d’ADN du HPV et qu’il a fait pression sur les régulateurs pour contourner les exigences de test. La présence de ces fragments, issus de l’ADN plasmidique utilisé lors de la phase de production, démontre un défaut de purification de la solution commercialisée, conférant au vaccin un potentiel cancérigène majeur. C’est problématique pour un produit supposé prévenir le cancer du col de l’utérus.
Au cours du procès, qui doit s’achever en septembre prochain, un expert a également révélé que Merck a induit le public en erreur sur l’utilité d’une campagne de masse. Selon son rapport, « Il n’y a aucune preuve concluante que Gardasil ait empêché un seul cas de cancer du col de l’utérus au cours des 18 dernières années ».
Le Dr Maryanne Demasi précise :
Aucun essai randomisé contrôlé (RCT) – l’étalon-or pour l’évaluation de l’efficacité – n’a jamais démontré que Gardasil prévient le cancer du col de l’utérus. Au lieu de cela, Merck s’est appuyé sur des marqueurs de substitution de pré-cancers, tels que la néoplasie intraépithéliale cervicale (CIN2/3) pour affirmer l’efficacité. Il s’agit d’un niveau de preuve nettement inférieur, qui a été utilisé pour accélérer l’approbation de l’Office des forêts.
Ces dernières informations sont récentes, mais les doutes sur l’efficacité et la sécurité du Gardasil sont anciens et largement documentés. Suffisamment pour engager la responsabilité des médecins vaccinateurs français ?
Quelles conséquences pour les médecins ?
Fin janvier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt (affaire C 586/23) dans lequel elle confirme que les médecins qui ont vacciné contre le COVID-19 n’étaient pas tenus d’injecter ces produits s’ils estimaient qu’ils n’étaient pas sûrs ou qu’ils n’étaient pas compatibles avec l’état de santé de leurs patients (le Jugement est à retrouver ici).
Selon la CJUE, le fait que ces « vaccins » aient été homologués et déclarés sûrs et efficaces par l’Agence européenne des médicaments (EMA) ne constituait donc pas un blanc-seing pour les médecins qui ont accepté d’injecter ces produits expérimentaux et qui pourront donc demain voir leur responsabilité pénale engagée en cas de blessure ou de décès de leurs patients. Cet arrêt fait donc voler en éclats, comme on pouvait s’y attendre, les pseudogaranties fournies par Olivier Véran, l’EMA ayant déjà il y a un an que la vaccination contre le COVID devait être décidée au cas par cas.
Les médecins qui ont injecté le Gardasil dans le cadre de la campagne de vaccination nationale ont-ils bénéficié des mêmes garanties ? Si tel est le cas, la mise en examen prononcée ce 5 mars devrait leur rappeler que le seul bouclier pénal derrière lequel un médecin peut se réfugier est sa loyauté envers le serment d’Hippocrate.