Aveu d'État
Vaccins COVID-19, le ministère de la Santé britannique ne publiera pas les données de mortalité pour ne pas « choquer les parents endeuillés »
Le régulateur britannique estime que la publication des données de mortalité par statut vaccinal relatives à la pandémie de COVID-19 pourrait provoquer la « détresse ou la colère » des parents endeuillés. C'est la raison qu'elle a officiellement invoquée pour ne pas divulguer ces informations.
The Telegraph est l’un des rares médias à avoir osé formuler, en juin 2024, l’hypothèse d’un lien entre les injections anti-COVID et la persistance d’une surmortalité au Royaume-Uni. Le quotidien révèle aujourd’hui que l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) ne publiera pas les données de mortalité par statut vaccinal qui permettraient de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse afin de ne pas choquer les parents endeuillés.
En mars 2024, des députés britanniques avaient alerté la ministre de la Santé, Victoria Atkins, sur les « préoccupations croissantes du public et des professionnels » face à l’augmentation du taux de décès excédentaires enregistrés au Royaume-Uni depuis 2020. Le gouvernement avait attribué cette hausse à un retard accumulé dans la publication des statistiques en raison de la pandémie, en assurant qu’il n’existe « aucune preuve » d’un lien entre cette surmortalité et les vaccins contre le COVID-19, mais en refusant de publier les données de mortalité par statut vaccinal qui permettraient de l’affirmer.
L’ONG UsForThem, un groupe de défense des droits des enfants et des jeunes, fondé en mai 2020, avait alors assigné l’UKHSA au titre de la loi sur la liberté de l’information. Le 25 août 2023, l’Office britannique des statistiques nationales (ONS) avait en effet cessé subitement de publier ces données que le Royaume-Uni était jusqu’à cette date le seul pays à diffuser et qui démontraient que les personnes vaccinées ont une mortalité toutes causes confondues supérieure à celle des personnes non vaccinées, quelle que soit la tranche d’âge, cette surmortalité étant proportionnelle au nombre de doses injectées.
L’Agence avait néanmoins refusé d’accéder à la demande d’UsForThem en invoquant un risque d’identification des individus et d’utilisation malveillante des données à des fins de désinformation, qui pourrait avoir « un impact négatif sur l’adoption du vaccin ». L’autre argument évoqué par l’UKHSA est d’un cynisme qui dépasse l’entendement :
L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a fait valoir que la publication des données conduirait à la « détresse ou à la colère » de parents endeuillés si un lien devait être découvert.
Les responsables de la santé publique ont également fait valoir que la publication des données risquait d’endommager le bien-être et la santé mentale des familles et des amis des personnes décédées.
Le Commissaire britannique à l’information vient de statuer en faveur de l’UKHSA au terme d’une bataille juridique de deux ans. Elle ne publiera donc pas ces données, dont l’article du Telegraph souligne qu’elles ont pourtant été transmises aux laboratoires, sans préciser à quelle date.
Lisez cette réponse à voix haute, relisez-là, et réfléchissez à ce qu’elle implique.
L’UKHSA ne parle pas des potentiels secondaires des « vaccins COVID », il parle d’enfants décédés à cause d’une injection qui ne leur était pas destinée dans la mesure où ils n’étaient pas concernés par le COVID, du moins dans leur écrasante majorité, et qu’ils ne représentaient aucun danger pour la collectivité. Cette information avait été révélée en juin 2021 par une étude italienne, mais on savait depuis septembre 2020 et la première métanalyse de Ioannidis que les enfants ne meurent pas du COVID :
Bien sûr, une différence majeure entre la grippe et la COVID-19 est que cette dernière ne cause généralement pas de décès chez les enfants en bonne santé, contrairement à la grippe.
Le Pr Ioannidis a établi en 2023 le taux de létalité du COVID à 0,0003 % dans la tranche 0-19 ans, 0,002 % dans la tranche 20-29 ans et 0,011 % dans la tranche 30-39 ans. Sa dernière étude, publiée en octobre 2025, estime à 5 497 526 le nombre de personnes qu’il fallait vacciner en 2024 contre le COVID-19 pour prévenir un seul décès. Enfin, ce sont les chercheurs des plus prestigieuses universités britanniques qui avaient démontré en 2021 que les enfants ne font pas de forme grave du COVID, plus de 92 % d’entre eux ne développant aucun signe clinique de la maladie.
La journaliste Sonia Elijah, qui a démissionné de la BBC aux débuts de la pandémie lorsqu’elle a découvert l’étendue et la criminalité de la censure autour du COVID, revient aujourd’hui sur cette chronologie macabre :
Les gouvernements et les médias grand public du monde entier ont imposé un « voile de silence » sur la question des décès excessifs, en particulier après le déploiement de vaccins COVID à la mi-2021 – en contraste frappant avec leur obsession antérieure pour les décomptes quotidiens des décès provoqués par le COVID.
https://www.soniaelijah.com/p/covid-cover-ups-excess-deaths-vaccine
La justification de l’Agence de santé britannique pour s’affranchir de ses obligations de transparence, en particulier le fait qu’elle invoque aujourd’hui une menace pour la confiance dans les vaccins, est simplement vertigineuse.
Le premier crime fut d’administrer aux enfants un produit qui n’avait jamais été homologué pour empêcher la transmission au nom du danger, au demeurant imaginaire, qu’ils étaient supposés représenter pour leurs grands-parents. Ce fut l’argument utilisé par le PDG de Pfizer, Albert Bourla, pour accroître les profits de son entreprise. L’article du Telegraph confirme qu’il savait que ce mensonge était littéralement mortel.
Le second crime fut de ne pas informer les parents du risque avéré de myopéricardite, qui a détruit le cœur d’un nombre incalculable d’enfants, et de censurer les études alertant sur des centaines d’autres effets indésirables. Sur ce point en particulier, Pfizer était au courant dès 2021.
Le troisième, enfin, fut de persister à vouloir vacciner les enfants en sachant que l’injection était potentiellement mortelle. Les autorités et les médias auraient pu se saisir de l’excuse qu’« on ne savait pas », au début de la pandémie, pour modifier leurs recommandations. Ils n’ont ni ralenti ni fait machine arrière, ils ont accéléré en s’enfermant dans leurs mensonges.
Pour rappel, la ministre de la Santé néerlandaise a avoué en novembre 2024 que la pandémie de COVID-19 était une opération militaire pilotée par l’OTAN, ce qui explique que la Suède soit la seule à ne pas avoir confiné sa population et que la France ait géré la réponse pandémique, y compris la vaccination, dans le cadre de conseils de défense.