Audition

Mathilde Debord | 15 août 2023

Audition de Pfizer en Australie : risque de myocardites et thérapie génique (2/3)

Comment Pfizer a-t-il pu évaluer la sécurité des injections en deux mois ? Quand a-t-il compris qu’elles entraînaient un nombre anormalement élevé de myocardites ? A-t-il cherché à dissimuler cette information ? Pourquoi refuse-t-il de publier les résultats de son essai clinique sur les myocardites ? L’audition du laboratoire au Sénat australien est l’occasion de faire le point sur ces questions.

Remplissage d'une seringue de vaccin Comirnaty-Pfizer
© Mat Napo

Lors de son audition par les parlementaires australiens, le 3 août dernier, les médecins représentant le laboratoire Pfizer ont accumulé les mensonges et les contradictions. La première partie de l’audition portait sur la capacité du vaccin à bloquer la transmission. La seconde concernait le risque de déclarer une myocardite ou une péricardite à la suite d’une injection et, plus généralement, la façon dont la sécurité du vaccin a été évaluée lors des essais cliniques, sachant que près de 50 % des employés australiens ont été contraints de recevoir au moins deux injections. Une seconde question a été posée au laboratoire : le vaccin est-il un produit de thérapie génique ? Deux réponses, deux mensonges.

Pfizer affirme ignorer le mécanisme des myocardites vaccinales et conteste leur incidence

Pour rappel, dans la première partie de l’audition, le Dr Thiriu (Pfizer) s’est perdu dans ses propres contradictions en soutenant que le laboratoire avait démontré lors des essais cliniques que le vaccin conservait une efficacité élevée à six mois.

Question 1 : Comment Pfizer a-t-il pu évaluer l’efficacité à six mois alors que les études sur les animaux se sont limitées à cinq semaines et les essais sur les humains à seulement deux mois ?

Réponse de Pfizer : la durée d’efficacité est complexe à évaluer, mais le mécanisme vaccinal permet de l’affirmer.

Question 2 : Comment les médecins de Pfizer expliquent-ils le mécanisme par lequel le vaccin crée des myocardites ?

La séquence durera plusieurs minutes interminables où, là encore, la seule réponse consistera à régurgiter la communication marketing de Pfizer : les myocardites vaccinales sont très rares, bénignes et réversibles contrairement à celles acquises à la suite d’une infection par le SARS-CoV-2.

Cette ligne de défense est celle qu’avait adoptée le PDG Moderna devant le sénateur R. Paul aux États-Unis. Elle est inaudible aujourd’hui compte tenu des données de la littérature.

Pfizer peut-il affirmer que les myocardites sont rares et qu’il ignore la réalité de cet effet secondaire reconnu ?

  • Dans son formulaire de consentement à destination des participants à l’essai clinique sur les myocardites (p. 20), le laboratoire estime que l’incidence des myocardites/péricardites se situe entre 1 cas/1 000 et 1 cas/10 000.
  • Dans un document daté du 26 octobre 2021, Pfizer lui-même reconnaît l’existence d’un risque de myopéricardite (p. 11) et explique avoir besoin d’un délai de cinq ans pour évaluer leurs éventuelles séquelles. La fin de l’essai initialement fixée au 5 mai 2026 a pourtant été ramenée il y a de quatre mois, pour une raison inconnue, au 14 juin 2024. Quel jour sommes-nous ?
  • En 2021, un scientifique travaillant au sein du laboratoire Pfizer, Chris Croce, confiait aux journalistes de Project Veritas les inquiétudes de Pfizer concernant un éventuel lien entre leur vaccin COVID et la myocardite. Il explique dans la vidéo que le laboratoire a retrouvé des niveaux élevés de troponine dans 3 000 échantillons sanguins et qu’il cherche à déterminer si cette anomalie est imputable au vaccin. Il précise :

« C’est quelque chose qui pourrait entraîner un retrait du marché. »

  • Un rapport interne au laboratoire (en anglais) daté du 11 février 2022 (Myocardites/péricardites après administration d’un vaccin COVID ARNm : mécanismes potentiels et actions futures recommandées), divulgué le 15 mars 2023 par Project Veritas confirme que Pfizer était pleinement conscient de ce risque :

« Il existe des preuves qui suggèrent que les patients qui reçoivent un vaccin COVID-19 courent un risque accru de myocardite. Le début était généralement quelques jours après la vaccination par l’ARNm COVID-19 (de Pfizer ou Moderna), et les cas se sont produits plus souvent après la deuxième dose qu’après la première dose [p. 19]

Le schéma des cas est conforme, selon l’étiquette, au schéma des cas de myocardite survenant chez la majorité des jeunes hommes de moins de 29 ans au cours des deux premières semaines suivant la vaccination… [p. 19]

Depuis avril 2021, une augmentation des cas de myocardite et de péricardite a été signalée aux États-Unis après la vaccination par ARNm COVID-19 (Pfizer-BioNTech et Moderna), en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes (CDC, 2021) [p. 18]. »

Pfizer peut-il affirmer que les myocardites provoquées par son vaccin sont bénignes et réversibles ?

  • La FDA a reconnu le 17 septembre 2021, dans son rapport d’évaluation du booster Pfizer, « des risques graves de myocardite et de péricardite », avec de possibles séquelles à long terme (p. 7). Pfizer en a donc été informé.
  • Le Dr Nicola Klein, responsable de l’analyse des données de sécurité en temps réel des vaccins COVID-19 pour les CDC, a confirmé en janvier 2023 l’ampleur de ce problème :

« La myocardite, c’est un signal extrêmement fort que vous pouvez voir sans aucune statistique. »

FDA. 178th Meeting of Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee. 2023/26/1: https://www.youtube.com/watch?v=ZjULNuSYfd0 (à 1 h 44’ 26’’).
  • L’agence avait émis une alerte de sécurité le 25 juin 2021, mais le rapport d’évaluation du booster Pfizer indique que ce risque est connu dès mars 2021, 38 décès ayant été recensés lors des essais après la dose 1 avec un diagnostic de myocardite, dont 55 % dans le groupe vacciné.
    Pour cette raison, la FDA avait conditionné l’homologation des vaccins pédiatriques Pfizer et Moderna, en 2021, à la réalisation d’une série d’essais pour évaluer la fréquence des myocardites/péricardites, leur gravité, leur mécanisme d’apparition et éventuelles séquelles.
  • Cinq essais ont été exigés par le régulateur américain (p. 6-7), avec des échéances prévues entre le 31 décembre 2022 et le 31 mai 2027. Concernant la cinquième étude (C4591031), la date finale de transmission des résultats, initialement fixée au 31 décembre 2022, a été repoussée au 30 puis au 8 juin 2023 par le laboratoire, sans explication. La FDA annonce aujourd’hui que la publication des résultats est « retardée », mais que l’étude est bien terminée.
  • Un sixième essai clinique (C4591036) est également en cours depuis le 21 novembre 2022 pour évaluer les séquelles cardiaques et non cardiaques à long terme des myocardites/péricardites contractées après l’administration du vaccin Pfizer. Sa date de fin est fixée au 19 novembre 2028, soit dans cinq ans.
  • Les CDC ont annoncé à leur tour le 23 septembre 2022 le lancement d’une enquête sur d’éventuelles séquelles à long terme. Ils ont toutefois prévenu qu’ils ne rendront pas publiques les données de l’étude (The Epoch Times). De quoi ont-ils peur ?

Fait accablant, l’audition intervenait quelques jours après la publication d’une étude alarmante réalisée en Suisse portant sur le risque de myocardite après une 3e dose [1] :

  • 1 patient sur 35 a développé une myocardite après voir reçu une 3e dose ;
  • cette incidence était 800 fois plus élevée que celle observée habituellement dans cet hôpital ;
  • le délai d’apparition de la maladie était de 3 jours après l’injection.

Pfizer ne peut pas ignorer les résultats de cette étude qui avaient été diffusés en août dernier lors du congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC), mais qui n’ont été confirmés par des pairs que tout récemment. Le vaccin administré dans l’étude est le vaccin Moderna, mais c’est bien la technologie ARNm qui est pointée du doigt.

Pour rappel, une étude thaïlandaise de pharmacovigilance active d’août 2022 avait en effet retrouvé, chez des adolescents (13-18 ans) une fréquence de 1 myocardite toutes les 92 injections après 2 doses de vaccin Pfizer, avec des séquelles possibles dans 1 cas sur 28 à 40 [2].

Ces résultats sont d’autant plus problématiques que la vaccination a été imposée à des personnes dont le risque de décéder du COVID était inexistant [3], alors que les myocardites sont associées à un taux de survie de seulement 50 % à 5 ans (Cleaveland Clinic).

Question 3 : Comment Pfizer a-t-il démontré que la vaccination n’avait entraîné aucun événement indésirable grave durant les essais cliniques ?

Le sénateur Antic a rappelé notamment une autre étude [4] portant sur la réévaluation indépendante des propres données de Pfizer collectées au cours des essais cliniques. L’étude, réalisée par une équipe de 7 chercheurs, dont un ancien expert de la FDA, révèle au contraire :

  • un risque accru d’événements indésirables graves de + 36 % entre le groupe vacciné et le groupe placebo. Selon des critères élargis, incluant les événements indésirables graves dits « d’intérêt particulier », il est de + 57 % dans le groupe vacciné ;
  • une fréquence de survenue de 1 événement indésirable grave sur 662, la fréquence observée habituellement étant de 1 ou 2 cas par million, avec un retrait obtenu pour le vaccin contre la grippe, selon l’un des sénateurs, pour une fréquence de 1/100 000 ;
  • les événements cardiovasculaires (troubles de la coagulation) sont les plus représentés ;
  • 97 % des événements indésirables graves correspondent à des complications du COVID ;
  • un risque excédentaire d’AESI grave dans le groupe vacciné (10,1) supérieur à la réduction du risque d’hospitalisation pour COVID-19 (2,3).

Question des sénateurs : Pfizer peut-il ignorer une étude partagée 43 129 fois sur les réseaux sociaux qui remet en question de manière aussi radicale l’intégrité de ses essais cliniques ?

Réponse de Pfizer : 38 agences sanitaires ont estimé que le vaccin présentait un très bon profil de sécurité pour toutes les tranches d’âges, y compris parmi la population la plus jeune.

Le sénateur Rennick réussira finalement par faire admettre au régulateur australien que les myocardites attribuées au vaccin sont causées par une réaction auto-immune. Il a commenté cette réponse sur son compte Twitter :

Le TGA admet enfin que la myocardite est une réponse auto-immune, ce qui signifie que le vaccin provoque des problèmes auto-immuns. Étant donné que les études de biodistribution ont montré que les lipides du vaccin pénétraient dans tous les organes du corps, cela signifie que tous les organes sont à risque de réponses auto-immunes.
Pas étonnant que Pfizer n’ait pas testé les réponses auto-immunes dans ses essais !
Est-ce juste moi ou est-ce que d’autres ont du mal à se souvenir de toute mention de COVID provoquant une myocardite avant le déploiement du vaccin ?
Il me semble me rappeler que l’hystérie initiale était autour de COVID, provoquant des tempêtes de cytokines et des problèmes respiratoires avec de nombreuses photos de personnes (des jeunes en plus) allongées dans leur lit avec un ventilateur qui luttait pour respirer. Pas des images de personnes serrant leur cœur.
De plus, et je suis ennuyé de ne pas avoir posé cette question, comment les autorités sanitaires savent-elles que les personnes atteintes de COVID n’ont pas réellement contracté de myocardite à cause du vaccin étant donné que la plupart de la population adulte a été vaccinée ?
Il est tout à fait commode de blâmer la myocardite consécutive au COVID, mais les autorités n’ont jamais testé la distribution et la dégradation de la protéine de pointe du vaccin, alors comment peuvent-elles exclure que le vaccin ait causé une myocardite pour ceux qui ont attrapé COVID ?

La documentation de Pfizer confirme que les injections sont des produits de thérapie génique

Les équipes juridiques ont-elles envisagé l’hypothèse que les nanoparticules lipidiques dans lequel est encapsulé l’ARNm puissent correspondre à la définition d’« organismes génétiquement modifiés » (OGM) relevant de la législation sur les OGM ?

Réponse de Pfizer : les vaccins utilisant une technologie basée sur l’ARN messager ne sont pas des produits de thérapie génique (GTP), les injections ne peuvent en aucun cas interférer avec le génome. Le laboratoire a également assuré avoir consulté le régulateur en matière OGM qui aurait confirmé cette réponse.

Plusieurs études ont pourtant établi que l’ARNm du vaccin Pfizer peut être rétrotranscript en ADN. Une étude récente, réalisée sur des souris, a confirmé qu’une seule injection de nanoparticules chargées d’ARNm était suffisante pour induire une modification génétique [5].

Plus embarrassant pour le laboratoire, nous avons démontré dans un précédent article que non seulement Pfizer définit lui-même son vaccin comme un produit de thérapie génique, mais qu’il a modifié son procédé de fabrication après l’homologation de son vaccin. Un mini essai clinique (250 personnes) a été réalisé sur la version du produit commercialisé (processus de fabrication 2), dans lequel a été introduit du matériel génique identifié dans la littérature comme une stratégie permettant de « hacker » le noyau cellulaire de l’hôte dans lequel il est injecté.

Précisons également trois choses :

  • Pfizer a identifié dès mars 2021, dans le rapport d’évaluation portant sur les trois premiers mois suivant le déploiement du vaccin en vie réelle (p. 30) une anomalie chromosomique (syndrome de délétion 1p36), comme effet secondaire potentiel (AESI) des injections. Or on sait que le laboratoire a vacciné des femmes enceintes durant cette période et que le tableau clinique de ce syndrome est compatible avec les malformations retrouvées dans ses études précliniques ;
  • un médecin a déposé une plainte contre le laboratoire devant la Cour fédérale d’Australie en raison de la présence de deux composants relevant de la législation OGM dans les vaccins monovalents et bivalents. Selon le Dr Julian Fidge, Pfizer ne pouvait pas se prévaloir d’une simple autorisation du régulateur australien (TGA), mais aurait dû demander une autorisation de l’OGTR, l’organisme en charge de la régulation des produits géniques.
  • le PDG de Bayer, Stefan Oelrich, s’était félicité lors du World Health Summit 2021 de la performance qui a consisté à faire accepter des injections géniques à l’ensemble de la population mondiale en 2021 : « Si nous avions demandé aux gens s’ils voulaient se faire injecter dans le corps un produit de thérapie génique ou cellulaire, nous aurions obtenu 99,5 % de refus » (8’45“).

Les gouvernements et les médecins savaient-ils ce qu’ils faisaient ou ont-ils été manipulés par les laboratoires ?

Accéder à la première et la troisième partie de l’audition.

INCIDENCE ET GRAVITÉ DES MYOCARDITES

L’incidence des myocardites n’a augmenté qu’après le déploiement des vaccins [6].

Le COVID n’est pas une maladie à haut risque de myocardite [7].

Le vaccin ne diminue pas le risque de myocardites virales [8].

Les personnes non vaccinées n’ont connu aucune hausse du nombre de myocardites [9].

Les myocardites ne sont ni légères ni réversibles :
• un tiers des patients conservent une santé dégradée [10] trois mois après un épisode de myocardite ;
• 63 à 69 % des adolescents conservent des symptômes ou des signes de lésion cardiaque huit mois après l’injection [11] ;
• 58 % conservent des séquelles à un an [12].

Le rapport publié par la FDA sur la base des données V-Safe collectées par les CDC entre le 7 mars 2020 et le 31 mars 2022 révèle une explosion des myocardites dans les sept jours suivant une 2e ou une 3e dose entre 12 et 29 ans :
• 12-15 ans : 76 fois plus de myocardites après la 2e dose ;
• 16-17 ans : 70 fois après le 2e dose, 100 fois après la 3e dose ;
• 18-29 ans : 40 fois plus de myocardites après la 2e dose, 24 fois après la 3e dose ;

La FDA évalue ce risque chez les hommes à 1 cas/5 600 injections chez les 12-15 ans et 1 cas/5 000 chez les 16-17 ans (source OMPTUM Health).

Le Pr P. McCullough évoquait en janvier 2022 plus de 200 études concernant le risque de myocardite associé aux vaccins anti-COVID. Une revue de la littérature publiée fin juillet 2022 en a retrouvé 389 à la date du 10 mars 2022 [13].

Accéder à la première et la troisième partie de l’audition.


Références

[1] Buergin N, Lopez-Ayala P, Hirsiger JR, et al. Sex-specific differences in myocardial injury incidence after COVID-19 mRNA-1273 booster vaccination. Eur J Heart Fail. 2023 Jul 20. DOI: https://doi.org/10.1002/ejhf.2978.

Mueller C. Myocardial inflammation/myocarditis after COVID-19 mRNA booster vaccination. ESC Congress 2022. Barcelona, 26-29 August 2022. https://esc365.escardio.org/presentation/255414#aboutEvent.

[2] Mansanguan S, Charunwatthana P, Piyaphanee W, et al. Cardiovascular manifestation of the BNT162b2 mRNA COVID-19 vaccine in adolescents. Trop Med Infect Dis. 2022 Aug;7(8):196. DOI: https://doi.org/10.3390/tropicalmed7080196. Traduction : https://www-mdpi-com.translate.goog/2414-6366/7/8/196?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp.

[3] Selon la toute dernière méta-analyse cosignée par le Pr John Ioannidis, l’épidémiologiste le plus publié au monde, la létalité du COVID parmi les personnes non vaccinées oscillerait entre 0,0003 % pour les 0 à 19 ans, 0,011 % entre 30 et 39 ans et 0,035 % pour les 0 à 59 ans. Pour les 0 à 69 ans, le taux de létalité en cas d’infection est évalué à 0,095 %.

PezzulloAM, Axfors C, Contopoulos-Ioannidis DG, Apostolatos A, Ioannidis JPA. Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly informed from pre-vaccination national seroprevalence studies. Environ Res. 2023 Jan 1;216(Pt 3):114655. DOI: https://doi.org/10.1016/j.envres.2022.114655. Publiée en preprint le 11 octobre 2022.

[4] Fraiman J, Erviti J, Jones M, Greenland S, Whelan P, Kaplan RM, Doshi P. Serious adverse events of special interest following mRNA vaccination in randomized trials. Vaccine. 2022 Aug 31 [in press]. DOI: https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2022.08.036.

[5] Breda L, Papp TE, Triebwasser MP, et al. In vivo hematopoietic stem cell modification by mRNA delivery. Science. 2023 Jul 28;381(6656):436-443. DOI: https://www.doi.org/10.1126/science.ade6967.

[6] Diaz GA, Parsons GT, Gering SK, et al. Myocarditis and pericarditis after vaccination for COVID-19. JAMA. 2021 Aug 4;326(12):1210-1212. DOI: https://doi.org/10.1001/jama.2021.13443.

[7] Almamlouk R, Kashour T, Obeidat S, et al. COVID-19–Associated cardiac pathology at the postmortem evaluation: a collaborative systematic review. Clin Microbiol Infect. 2022 Aug; 28(8):1066-75. DOI: https://doi.org/10.1016/j.cmi.2022.03.021. Publiée en ligne le 23 mars 2022.

[8] Stowe J, Miller E, Andrews N, Whitaker HJ.Risk of myocarditis and pericarditis after a COVID-19 mRNA vaccine booster and after COVID-19 in those with and without prior SARS-CoV-2 infection: A self-controlled case series analysis in England. PLoS Med. 2023 Jun 7;20(6):e1004245. DOI: https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1004245.

[9] Tuvali O, Tshori S, Derazne E, et al. The incidence of myocarditis and pericarditis in post COVID-19 unvaccinated patients—A large population-based study. J. Clin. Med. 2022 Apr 15;11(8):2219. DOI: https://doi.org/10.3390/jcm11082219.

[10]  Kracalik I, Oster ME, Broder KR, et al. Outcomes at least 90 days since onset of myocarditis after mRNA COVID-19 vaccination in adolescents and young adults in the USA: a follow-up surveillance study. Lancet Child Adolesc Health. 2022 Sept 21;6(11):788-98. DOI: https://doi.org/10.1016/S2352-4642(22)00244-9.

[11] Schauer J, Buddhe S, Gulhane A, et al. Persistent cardiac magnetic resonance imaging findings in a cohort of adolescents with post-coronavirus disease 2019 mRNA vaccine myopericarditis. J Pediatr. 2022 Jun;245:233-237. DOI: https://doi.org/10.1016/j.jpeds.2022.03.032.

[12] Yu CK, Tsao S, Ng CW, ET AL. Cardiovascular assessment up to one year after COVID-19 vaccine–associated myocarditis. Circulation. 2023 Aug;148(5):436-439. DOI: https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.123.064772.

[13] Keshavarz P, Yazdanpanah F, Emad M, et al. Myocarditis following COVID-19 vaccination: Cardiac imaging findings in 118 studies. Tomography. 2022 July;8(4):1959-73. DOI: https://doi.org/10.3390/tomography8040164.

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