COVID long, un mythe sanitaire
COVID des enfants : des symptômes légers de six jours à huit semaines
Une étude publiée dans le journal The Lancet Child & Adolescent Health (Illness duration and symptom profile in symptomatic UK school-aged children tested for SARS-CoV-2) en date du 1er octobre 2021 et rapportée sur le site sur King’s College of London nous éclaire sur la réalité du danger que représente le COVID-19 pour les enfants de 5 à 17 ans.
L’étude réalisée entre mars 2020 à février 2021 par des chercheurs du King’s College of London [1] a porté initialement sur 250 000 enfants appartenant à la tranche d’âge 5-17 ans. Selon les auteurs, seuls 7 000, soit 2,8 % ont présenté une forme symptomatique. La durée moyenne de la maladie était de cinq à six jours. Parmi ces enfants, 95,6 % étaient totalement guéris en moins de quatre semaines, et 98,2 % d’entre eux l’ont été en moins de huit semaines.
L’un des enseignements de cette étude est par ailleurs que les COVID dits « longs », considérés par le Gouvernement comme un risque majeur auquel seraient exposés les enfants sont en réalité une complication de la maladie qui ne se présente que chez des individus ayant expérimenté une forme symptomatique du COVID. Autrement dit, il n’existe pas de COVID longs faisant suite à une forme asymptomatique du COVID ou à un simple test PCR positif sans tableau clinique associé.
Des symptômes grippaux assez classiques
Des symptômes courants des maladies hivernales tels que la fatigue, de la fièvre, des maux de tête et des maux de gorge, parfois accompagnés d’anosmie (perte d’odorat) ou d’agneusie (perte de goût) ont été recensés lors de ces épisodes, mais aucun symptôme neurologique grave n’a été relevé.
Les conclusions de cette recherche montrent que dans leur grande majorité, les enfants ne développent aucun signe clinique de la maladie. Seul un petit nombre d’entre eux (1,8 %) présentent des symptômes au-delà de 8 semaines et se rétablissent généralement très bien dans le temps.
Les auteurs soulignent enfin que « d’autres maladies, telles que le rhume et la grippe, peuvent également s’accompagner de symptômes prolongés chez les enfants et il est important d’en tenir compte lors de la planification des services de santé pédiatrique pendant la pandémie et au-delà ».
Les enfants au centre d’une politique de la peur
Alors qu’un certain nombre d’acteurs de la santé, à l’instar du Pr Gilbert Deray (néphrologue en consultation privée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière) font aujourd’hui l’objet d’un signalement auprès de la justice pour avoir incité à la vaccination des enfants en dramatisant ses conséquences et notamment en brandissant des statistiques ou en relatant des situations imaginaires (par exemple des scanners cérébraux similaires à ceux observés dans le cas d’une maladie d’Alzheimer), sa pertinence est aujourd’hui largement contestée.
Une étude tout à fait rassurante
À la lecture de cette étude, les parents légitimement apeurés à l’idée de voir leur enfant tomber malade en cas d’infection par le virus du SARS-CoV-2 seront sans doute rassurés de voir la crainte de conséquences aussi dramatiques pour leur progéniture définitivement s’éloigner, comme le précisent les auteurs dans leur conclusion :
« Nous savons par d’autres études que de nombreux enfants qui attrapent le coronavirus ne présentent aucun symptôme ; et il sera rassurant pour les familles de savoir qu’il est peu probable que les enfants qui tombent malades du COVID-19 souffrent d’effets prolongés. Cependant, nos recherches confirment qu’un petit nombre d’entre eux ont une longue durée de maladie avec le COVID-19, bien que ces enfants se rétablissent aussi généralement avec le temps. Nous espérons que nos résultats seront utiles aux médecins, aux parents et aux écoles qui s’occupent de ces enfants – et bien sûr aux enfants eux-mêmes. Il est également important que nous nous souvenions qu’il existe d’autres maladies infectieuses qui peuvent rendre les enfants malades pendant plusieurs semaines, et ces enfants ne doivent pas être négligés. »
Emma Duncan, professeure d’endocrinologie clinique à la School of Life Course Sciences
Il convient donc d’interroger aujourd’hui M. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, qui six mois après cette publication, fait encore quotidiennement la promotion de la vaccination des enfants contre la COVID-19 en prenant soin d’amalgamer systématiquementles hospitalisations d’enfants pour et avec COVID, en soins standard et soins critiques, faisant l’objet de court, moyen et long séjours…
La balance bénéfice-risque de la vaccination plaide-t-elle réellement en sa faveur ?
Nous en profitons pour rappeler ici quelques éléments essentiels, à destination des parents, qui leur permettront d’apprécier de manière plus précise la balance bénéfice-risque réelle de cet acte qui peut être lourd de conséquences.
Interrogé sur la pertinence qu’il y aurait à vacciner les enfants dont l’insensibilité à la gravité de la maladie constitue une chance selon de nombreux scientifiques, le Pr Peyromaure dénonçait le 21 décembre 2021, à l’antenne d’Europe 1, une hérésie. Le Pr Claverie et le Pr La Scola mettent eux aussi en garde contre l’absence de recul dont nous disposons aujourd’hui concernant les risques vaccinaux, notamment d’apparition de pathologies cancéreuses ou dégénératives à moyen et long terme, non justifiés par le risque COVID chez les enfants. Ils rappellent sur ce point que l’étude clinique sur laquelle a été évaluée le vaccin ne comportait que 1 000 enfants qui n’ont de surcroît été suivis sur une période de seulement deux mois.
Que dit la littérature scientifique qui permettrait de relativiser ces risques ?
- Les hospitalisations chez les enfants de 5-11 ans et de 12-17 ans représentent respectivement 0,3 % et 0,5 % de l’ensemble des hospitalisations (Santé publique France), soit 3/1 000 personnes hospitalisées.
- Le mythe des enfants supercontaminateurs a été battu en brèche il y a six mois par une étude italienne conduite sur plus de 7 millions d’enfants [2].
- On sait aujourd’hui pourquoi de nombreux enfants sont « naturellement » immunisés contre le COVID et peuvent être considérés comme déjà vaccinés [3] et combien l’immunité naturelle est infiniment plus puissante que l’immunité vaccinale, le Brownstone Institute ayant dénombré 150 études attestant de son immense robuste.
On dispose par ailleurs d’une série d’études britanniques (dont celle de l’University College London, plus grande étude mondiale réalisée sur les enfants), qui ont chiffré les différents risques liés au COVID chez les enfants et les adolescents :
- Forme symptomatique (durée moyenne de 5 à 7 jours) : 2,8 % [1].
- Forme grave : entre 1/38 911 et 1/47 903 [4].
- Décès : 2 sur 1 million (1/481 000) [4].
A contrario, la littérature fait état de risques associés au vaccins suffisamment documentés chez les adolescents (12-17 ans) pour relativiser l’urgence ou simplement la nécessité de leur imposer ces injections. Mais là encore, il est important que les parents puissent décider en conscience au vu des données de la littérature :
- Le risque de développer un problème cardiaque (avec séquelles non évaluées) serait multiplié par 6 avec le vaccin après la 2e dose par rapport à un risque d’hospitalisation COVID [5].
- Une étude preprint parue le 27 décembre 2021 basée sur une analyse systématique menée sur les patients d’un réseau de soin américain (Kaiser Permanente) a évalué plus précisément le risque de myocardite ou de péricardite postvaccinale observé après une injection avec un vaccin ARNm (Moderna et Pfizer confondus) et évalue ce risque à : 1/2 700 pour les garçons de la tranche d’âge 12-17 ans et de 1/1 860 pour les hommes de 18-24 ans.
- Ce risque a été confirmé par la FDA dans son rapport d’évaluation de la demande d’autorisation du booster Comirnaty (Pfizer), p. 7, le laboratoire ayant indiqué qu’un délai de cinq ans était nécessaire pour qu’il puisse évaluer les éventuelles séquelles des myocardites et des péricardites postvaccinales induites par son produit chez les 5-12 ans.
- La FDA a exigé, en appui de l’homologation du vaccin Pfizer, que le laboratoire réalise des études complémentaires pour clarifier ce risque. Pas moins de six essais cliniques sont à ce titre en cours aux États-Unis pour déterminer le mécanisme à l’origine de ces myocardites et de ces péricardites, leur incidence exacte et leur gravité.
- Ce risque est par ailleurs supérieur au taux d’hospitalisation COVID-19 sur 120 jours [7] après la deuxième dose chez les enfants de 12 à 17 ans.
- L’incidence des effets indésirables graves recensés dans la base de l’ANSM chez les enfants est sans commune mesure avec celle habituellement tolérée pour un programme de vaccination selon le statisticien franco-israëlien Franklin Meimoun (1/23 000 vs 1/100 000 ou 1/150 000) (22’).
Ces données sont susceptibles d’évoluer, mais une chose est certaine, a fortiori depuis l’arrivée du variant Omicron : lorsqu’un individu ne présente pas de risque de décéder ou de pâtir d’une maladie, le risque auquel il s’expose en se faisant vacciner est par définition un risque inutile. Par conséquence, vouloir l’y soumettre relève uniquement d’une logique sacrificielle étrangère à un principe sacré en médecine : Primum non nocere (d’abord ne pas nuire).
Pour information, voici ce que le Dr P. McCullough, cofondateur et actuel président de la Cardiorenal American Society, explique concernant le risque de myocardite vaccinale et ses conséquences sur la santé des enfants :
Cette absence de bénéfices vaccinaux pour les enfants a ainsi poussé le Dr Malone, inventeur de la technologie ARNm, à faire récemment cette déclaration dans laquelle il expose les risques immenses qu’elle représente.
Enfin, il nous paraît fondamental que chaque parent prenne le temps de consulter le dossier d’évaluation de l’étude pédiatrique réalisée par Pfizer publié par l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) pour comprendre sur quelles bases les autorités sanitaires françaises s’appuient pour affirmer que ces injections sont sûres. Pour la première fois dans l’histoire, les scientifiques ont en effet découvert un document comportant de nombreuses pages dites « caviardées », c’est-à-dire où les effets indésirables sont dissimulés par un masque noir.
Comment le ministère de la Santé a-t-il pu valider les conclusions de l’EMA et comment expliquer qu’il n’ait été contredit ni par le Comité consultatif national d’éthique, autrement dit le Pr Delfraissy, ni par le président du Comité d’orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer ?
Rappelons enfin que les Britanniques, entre autres, ont fait le choix de ne pas recommander la vaccination des enfants et adolescents en considérant que la balance bénéfice-risque est déficitaire pour eux (hors facteurs de risques individuels). La Floride est de son côté le premier État recommander de ne pas vacciner les enfants, et donc à s’opposer à tout projet de vaccination obligatoire, invoquant « un risque élevé chez les jeunes garçons recevant le vaccin d’effets secondaires tels que la myocardite » :
« Le ministère de la Santé de Floride sera le premier État à recommander officiellement de ne pas utiliser les vaccins COVID 19 pour les enfants en bonne santé. »
Dr Joseph Lapado, ministre de la Santé de Floride (Reuters, 7 mars 2022)
Les juristes auront décidément beaucoup de travail tant la liste des questions concernant la stratégie vaccinale conduite sous la houlette d’Olivier Véran, d’Emmanuel Macron et du cabinet McKinsey, supposé piloter la stratégie vaccinale français, ne cesse de s’allonger de jour en jour.
Références
[1] King’s College. Long Covid uncommon in children, analysis finds. 2021 Aug 04. https://www.kcl.ac.uk/news/long-covid-uncommon-in-children.
[2] Gandini S, et al. A cross-sectional and prospective cohort study of the role of schools in the SARS-CoV-2 second wave in Italy. Lancet Reg Health Eur. 2021 Jun;5:100092. DOI: 10.1016/j.lanepe.2021.100092.
[3] Paul A. Biological and molecular evidence why children are effectively COVID immune and can be considered already vaccinated. 2021 Sept 20. https://trialsitenews.com/covid-injections-offer-children-no-opportunity-for-the-benefit-and-only-potential/.
[4] University of Bristol. Covid-19: Risks of severe illness in children shown to be very low in largest study yet. 09/07/2021. https://www.bristol.ac.uk/news/2021/july/ncmd-covidrisks.html.
[5] UCL. First findings from world’s largest study on long Covid in children. 2021 Sept 02. https://www.ucl.ac.uk/news/2021/sep/first-findings-worlds-largest-study-long-covid-children.
[6] Sharff KA, et al. Risk of myopericarditis following COVID-19 mRNA vaccination in a large integrated health system: A. 2021 Dec 27. DOI: 10.1101/2021.12.21.21268209.
[7] Høeg TB, Krug A, Stevenson J, Mandrola J. SARS-CoV-2 mRNA vaccination-associated myocarditis in children ages 12-17: A stratified national database analysis. 2021 Sept 08. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.30.21262866v1.