Les langues se délient
Un quotidien anglais mainstream brise le tabou de la mortalité vaccinale
Une étude publiée dans le quotidien britannique The Telegraph sonne l’alarme sur la persistance d’une surmortalité, dans les pays occidentaux, depuis la pandémie de COVID-19. Les confinements et les vaccins sont pointés du doigt par les auteurs. Cette publication intervient au lendemain de l’audition d’A. Fauci qui a reconnu sous serment que les mesures anti-COVID ne reposaient sur aucune donnée scientifique.
L’article publié le 5 juin 2024 dans The Telegraph détaille les conclusions d’une étude du British Medical Journal (BMJ) menée par une équipe de chercheurs néerlandais [1] sur l’évolution de la surmortalité en Occident pendant la période 2020-2022. Il formule ouvertement l’hypothèse : les vaccins contre le COVID ont peut-être contribué à alimenter l’augmentation des décès excessifs.
Une tendance qui s’inscrit dans la durée
L’étude a porté sur les données de 47 pays occidentaux, incluant l’Europe, les États-Unis et l’Australie (seuls Andorre et Gibraltar ont été exclus). Un peu plus de 3 millions de décès (3 098 456) toutes causes confondues ont été enregistrés depuis le début de la pandémie, dont un tiers la première année. Tous les pays ont été confrontés à une surmortalité durant cette période, à l’exception du Groenland : 87 % ont subi un excédent de décès en 2020, mais de manière plus inquiétante, 89 % et 91 % des pays occidentaux ont été confrontés au même fléau en 2021 et en 2022.
L’année 2021 a été la plus meurtrière dans 46 % des pays (vs 28 % en 2020 et 26 % en 2022), avec une hausse du nombre de décès excédentaires de +22 % (1 256 942) et une surmortalité qui s’établit à près de 14 %. Elle n’était que de 11,4 % en 2020, où seuls 4 pays présentaient un taux de surmortalité supérieur à 20 %. En 2021, ce sont 16 pays qui affichent une surmortalité de plus de 20 %, avec des pics dépassant les 30 % dans 8 pays et les 40 % dans 2 pays.
Les confinements, imposés dans certains pays jusqu’à la fin 2021, et le déploiement intensif des vaccins n’auront donc pas réussi à enrayer la surmortalité observée la première année de la pandémie. Les multiples rappels non plus, puisqu’on recense 808 392 décès excédentaires en 2022 (données préliminaires), soit une surmortalité de 8,8 % et une surmortalité cumulée de 22 % sur deux ans, alors qu’un effet moisson aurait dû provoquer un effondrement des décès.
Les auteurs évoquent des chiffres « sans précédent » qui soulèvent « de sérieuses préoccupations », et appellent les dirigeants gouvernementaux à « mener des enquêtes approfondies sur les causes sous-jacentes de la surmortalité persistante ». Le Dr Campell, qui commente l’actualité relative au COVID depuis quatre ans a décortiqué cette étude. Il pose à son tour la question : « Combien de temps encore le gouvernement pourra-t-il échouer à enquêter correctement sur le lien potentiel entre les vaccinations contre le COVID et la surmortalité ? » L’ancien ministre en charge du Brexit, Davis David a réagi dans des termes similaires, sur son compte X, à la publication de cette étude :
C’est un rapport sérieux, publié par des gens sérieux. Le lien potentiel entre les vaccins COVID et la surmortalité doit être correctement étudié, dans l’intérêt de la santé publique et pour déterminer la meilleure stratégie vaccinale pour les futures pandémies.
https://x.com/DavidDavisMP/status/1798031815745368229
Une manipulation du consentement à la vaccination et aux confinements ?
L’étude rappelle que la plupart des gouvernements occidentaux ont confiné les populations (à l’exception de la Suède, où la mortalité a été l’une des plus faibles d’Europe) malgré un taux de mortalité global par infection de 0,23 %, soit un taux de survie sans vaccin de 99,77 % [2]. Il oscille entre 0,0003 % pour les 0 à 19 ans et 0,011 % entre 30 et 39 ans dans sa dernière méta-analyse [3], mais on sait aujourd’hui que de nombreux décès ont été attribués de manière « erronée » au COVID, comme le soulignent les auteurs. C’est aussi sur cette base qu’une vaccination de masse a été imposée de façon aveugle, malgré des données de pharmacovigilance absolument dramatiques auxquelles la seule réponse fut le déni, la censure et le piétinement des études, dont plus de 3 500 à ce jour remettent en cause le dogme des vaccins « sûrs et efficaces » :
- 13 millions d’événements indésirables recensés dans le monde par l’OMS (VigiAcess), dont 1,7 aux États-Unis (VAERS), soit deux fois le nombre de cas enregistrés entre 1990 et 2021, tous vaccins confondus (811 375). Leur nombre réel pourrait être 100 fois plus élevé selon le VAERS ;
- 5,7 millions de personnes impactées sur l’ensemble de la planète, majoritairement des jeunes de moins de 45 ans (45 %). Vertigineux !
Les auteurs rappellent les données profondément choquantes sur la base desquelles des millions de citoyens ont été « incités » à s’injecter un produit factuellement expérimental, dont les laboratoires eux-mêmes ignoraient tout des effets à moyen et long terme : + 36 % de risque d’événements indésirables graves dans le groupe vaccin pour Pfizer par rapport au groupe placebo, 6 % pour Moderna selon l’analyse secondaire des essais cliniques de phase III [4]. Ils citent également plusieurs types d’événements indésirables aujourd’hui abondamment documentés : maladies cardiovasculaires (myocardite/péricardite, infarctus aigu du myocarde, embolie pulmonaire, hémorragie cérébrale, encéphalite…), maladies auto-immunes, troubles de la coagulation, événements gastro-intestinaux… On pourrait compléter cette liste presque à l’infini compte tenu du nombre d’organes touchés et de maladies recensées dans la littérature.
Des données alarmantes qui exigent des réponses
Peut-on imputer aux vaccins cette surmortalité ? Les auteurs conviennent que la différenciation entre les causes possibles de ces décès est difficile à établir (infection COVID, effets indirects des confinements, effets indésirables des vaccins), mais ils soulignent l’apparition d’une surmortalité en Allemagne, en avril 2021, concomitante avec le déploiement des injections [5] dont ils estiment qu’elle « fournit un signal de sécurité justifiant une étude plus approfondie ». De même, l’identification d’une toxicité accrue, non aléatoire, de certains lots par des chercheurs danois pourrait constituer un sujet d’intérêt pour les gouvernements [6].
Ils précisent également que cette surmortalité pourrait être sous-évaluée dans leur étude (notamment pour l’année 2022 qui se base sur des données provisoires), en raison de la sous-notification des décès, de la mauvaise codification de leur cause et de la rareté des autopsies pratiquées. On peut ajouter à cette liste deux autres facteurs : le délai de survenue des décès et les « erreurs de codage » du statut vaccinal.
Cette étude n’est pas la première à poser la question d’une surmortalité vaccinale et à s’étonner du peu d’intérêt que suscitent ces signaux de sécurité. On dispose déjà des données anglaises de l’Office national des statistiques (ONS), qui démontrent que les taux de décès sont étroitement corrélés au nombre d’injections reçues, de celles de l’OCDE ou des sites Euromomo et Mortality Watch, auxquelles s’ajoutent une série d’études inquiétantes. Celle de Rancourt et al. évalue à 17 millions le nombre de personnes décédées des suites d’une injection dans l’hémisphère Nord [7]. Mais le fait qu’un quotidien britannique grand public pose ouvertement cette question et qu’il la mette en perspective avec le contexte dans lequel les injections ont été déployées est suffisamment rare pour être signalé.
Le semi-aveu d’A. Fauci
L’autre fait remarquable est la concomitance de cette publication avec l’audition publique du Dr Anthony Fauci dans le cadre de l’enquête parlementaire sur la pandémie de COVID, qui avait lieu le 3 juin 2024 aux États-Unis.
Concernant la violence sociale infligée à ses concitoyens, il n’a désavoué aucune des mesures dites « d’atténuation » qu’il a imposées à des millions d’Américains (fermetures d’entreprises, d’écoles, d’églises, port du masque, confinement, distance sociale), mais en invoquant pour seul et unique argument le nombre de morts recensés quotidiennement au tout début de la pandémie, et en attribuant la paternité de certaines de ces mesures au CDC.
Concernant la vaccination, Fauci a confirmé que les autorités sanitaires ont compris « très tôt » que les injections ne prévenaient ni la transmission ni l’infection, tout en répétant qu’elles ont sauvé des millions de vies, mais sans expliquer comment elles l’on fait, ni pourquoi des obligations vaccinales ont été maintenues en dépit de leur échec. Il l’avait pourtant annoncé publiquement le 28 juillet 2021, soit quinze jours après l’annonce de la vaccination obligatoire des soignants et de la mise en place du pass sanitaire en France, par Emmanuel Macron. Le rapport final de l’essai clinique Pfizer, clôturé il y a quelques mois, conclut finalement à une efficacité de – 30 % [8].
Pour rappel, le 23 novembre 2022, Fauci avait répété 212 fois qu’il ne se souvenait pas (« I don’t recall », « I don’t remember »…) lors d’une audition sous serment, où il était sommé d’expliquer sur quelles bases scientifiques se fondaient ces recommandations. En janvier 2024, lors d’une nouvelle audition, il a affirmé que les mesures de distanciation sociale promues par le gouvernement n’étaient « probablement basées sur aucune donnée ». Il fallait comprendre : le choix de la distance (6 pieds au lieu de 10) ne reposait sur aucun essai clinique randomisé et partait du principe que la transmission du virus « se faisait principalement par des gouttelettes et non par des aérosols ».
Il lui a été également demandé d’expliquer les propos relatés dans une interview :
Les institutions devraient rendre difficile la vie des gens afin qu’ils se sentent obligés de se faire vacciner. […] Il a été prouvé que lorsque vous compliquez la vie des gens, ils abandonnent leur idéologie et se font vacciner. (2 h 45’)
Traduction : Fauci avait lui aussi très envie d’« emmerder » les non-vaccinés. À quel prix ?
Un crime contre l’humanité d’ampleur biblique
Le député anglais Andrew Bridgen a récemment déclaré lors d’un rassemblement qu’il craignait que le bilan humain de la vaccination dépasse celui de l’Holocauste. L’étude du BMJ confirme que ce délire sectaire a probablement coûté de nombreuses vies, dont les effets secondaires attribuables aux injections ne sont qu’une partie. Concernant l’explosion du nombre de cas de cancers à laquelle on assiste depuis la pandémie, par exemple, le fait qu’elle puisse être due à des retards de diagnostic plutôt qu’à une possible cancérogicité des injections n’est plus un argument audible.
Deux autres documents jettent encore un peu plus le trouble sur la malveillance des mesures qui ont été adoptées durant le COVID.
Le premier est un e-mail obtenu sur requête FOIA qui indique qu’Anthony Fauci a été informé le 16 mars 2020 de l’existence de plusieurs publications chinoises attestant de l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Comment accorder sur ce principe le moindre crédit à sa ligne de défense qui soutient qu’il fallait tout tenter, y compris des mesures dont les scientifiques savaient qu’elles étaient délétères, inutiles ou ineptes, parce que « chaque vie comptait » ? Comment comprendre cet échange avec le Pr Delfraissy dans lequel il explique, le 25 mars 2020, soit neuf jours plus tard, subir d’importantes pressions médiatiques depuis la revendication de l’efficacité de l’hydroxychloqune par le Pr Raoult : « Pour l’insiste, je résiste » ?
A-t-on choisi de laisser mourir les citoyens en ne les soignant pas et de les confiner parce qu’ils ne se vaccinaient pas suffisamment ?
Le second est une interview donnée le 4 juin 2024 par le Dr. Robert Redfield, l’ancien directeur des CDC, débarqué au début de la pandémie. En voici un extrait :
Il y a eu une décision de ne rien faire qui donnait l’impression que le vaccin ne fonctionnait pas.
Les deux tiers des personnes infectées que je vois dans le Maryland ont été vaccinés.
La protéine Spike est immunotoxique. Vous êtes infecté, elle est immunotoxique. Mais lorsque vous administrez le vaccin, nous produisons la protéine Spike.
Quand je vous donne un vaccin à ARNm… Je ne sais pas combien de protéines de pointe vous produisez parce que je vous donne de l’ARNm et ensuite votre corps le produit… Vous pouvez le produire pendant une semaine… Vous pouvez fais-le pendant un mois.
Si j’utilise un vaccin protéique, je sais exactement quelle quantité de protéine de pointe vous obtenez. Votre corps ne devient pas une usine de fabrication de [protéine de pointe].
Redfield R. Is the lab leak theory true? Ex-CDC Chief Dr. Robert Redfield Reveals COVID-19 Truths. The Chris Cuomo Project. 2024 June4. https://www.youtube.com/watch?v=oMlhvnMpRU0&feature=youtu.be
Plus de questions que de réponses ?
L’étude néerlandaise a-t-elle ouvert une brèche dans le silence médiatique concernant la létalité des injections anti-COVID ? Elle est aujourd’hui à la une du quotidien The Herald Sun, le plus diffusé en Australie, mais d’autres médias la relaient et la mettent en perspective avec le retrait récent du vaccin Astra Zeneca, quelques mois après la publication des résultats finaux des essais cliniques absolument catastrophiques : 1 effet indésirable grave toutes les 35 injections, 1 effet indésirable d’intérêt spécial toutes les 9 injections, 1 personne vaccinée sur 4 ayant requis des soins médicaux. Traduction par la presse française : le produit était devenu obsolète en raison de la baisse de la demande…
Selon The Telegraph, l’étude du BMJ soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, mais le contexte dans lequel elle est publiée aujourd’hui rend ce décalage accablant : ils savaient qu’ils ne savaient rien, mais ils ont voté des lois d’exception, censuré des traitements potentiellement efficaces, confiné et humilié l’humanité pour qu’elle s’injecte un produit expérimental. Peut-être le poison le plus toxique de l’histoire. L’article 12 de la loi du 10 mai 2024 sur les dérives sectaires (anciennement l’article 4), défini par O. Véran comme un « amendement anti-Raoult » compliquera demain la tâche des scientifiques et des lanceurs d’alerte – c’est là son objectif – si une nouvelle pandémie se déclare. On ne peut donc qu’être profondément inquiet si, comme le suggèrent les auditions américaines, le virus a été conçu par Fauci et consorts pour permettre la vaccination.
Références
[1] Mostert S, Hoogland M, Huibers M, Kaspers G. Excess mortality across countries in the Western World since the COVID-19 pandemic: ‘Our World in Data’ estimates of January 2020 to December 2022. BMJ Public Health. 2024 June 3;2:e000282. https://doi.org/10.1136/bmjph-2023-000282.
[2] Ioannidis JPA. Infection fatality rate of COVID-19 inferred from seroprevalence data. Bull World Health Organ 2021; 99:19-33F. https://doi.org/10.2471/blt.20.265892.
[3] Pezzullo AM, Axfors C, Contopoulos-Ioannidis DG, Apostolatos A, Ioannidis JPA. Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly population. Environ Res. 2023 Jan 1;216(Pt 3):114655. https://doi.org/10.1016/j.envres.2022.114655.
[4] Fraiman J, Erviti J, Jones M, Greenland S, Whelan P, Kaplan RM, et al. Serious adverse events of special interest following mRNA COVID-19 vaccination in randomized trials in adults. Vaccine. 2022 Sept22;40(40):5798-805. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2022.08.036.
[5] Kuhbandner C, Reitzner M. Estimation of excess mortality in Germany during 2020-2022. Cureus. 2023 May23;15(5):e39371. https://doi.org/10.7759/cureus.39371.
[6] Schmeling M, Manniche V, Hansen PR. Batch-dependent safety of the BNT162b2 mRNA COVID-19 vaccine. Eur J Clin Invest. 2023 Dec;53(12):e14102. https://doi.org/10.1111/eci.14102.
[7] Rancourt DG, Baudin M, Hickey J, Mercier J. COVID-19 vaccine-associated mortality in the Southern Hemisphere. Correlation Research in the Public Interest, Report. 2023 Sept17. https://correlation-canada.org/covid-19-vaccine-associated-mortality-in-the-Southern-Hemisphere/.
Voir la présentation vidéo de l’étude, qui compare les courbes de mortalité et celles du nombre de doses administrées : https://www.theepochtimes.com/epochtv/no-lives-were-saved-by-covid-19-vaccines-canadian-scientists-estimate-5505337.
[8] Les résultats préliminaires : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/.
Le rapport final : https://mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA. La courbe d’efficacité est représentée à la page 132 du fichier numéro 8.