Échec vaccinal
Surmortalité mondiale, le cas de la Nouvelle-Zélande
Dans tous les pays qui ont massivement vacciné leur population contre le COVID, le déploiement des injections a coïncidé à une explosion des contaminations et des décès. Cette hausse a été particulièrement spectaculaire en Nouvelle-Zélande où les « décès COVID » ont été multipliés par 132, avec pour conséquence une surmortalité de 17 % en septembre 2023, en hausse de 70 % par rapport à l’année 2022. Celle-ci n’a commencé à décroître avec la fin des obligations vaccinales.
Durant la pandémie de COVID-19, la Nouvelle-Zélande fut l’un des pays où les confinements et la vaccination ont été imposés avec le plus de violence aux citoyens. La campagne d’inoculation a débuté officiellement le 14 février 2021 alors que le pays ne dénombrait que 2 000 cas de COVID et une vingtaine de décès attribués au virus. En décembre 2022, la barre des 2 millions de cas a été franchie dans l’île, qui compte désormais 2,4 millions de cas et 5 813 décès. En août 2021, le pays s’était pourtant arrêté de vivre pendant plus de trois mois pour un cas de COVID découvert à Auckland. La vaccination fut imposée à des millions de travailleurs en novembre 2021, sur la base de 10 000 cas de COVID et 42 décès. Puis tout a dérapé.
Les cas et les décès attribuables au COVID ont explosé après le début de la campagne de vaccination
Le base de données Our World in Data fournit des statistiques détaillées par pays sur le nombre de cas, de décès, de décès excessifs (surmortalité), d’hospitalisations et de doses injectées. Elle indique les valeurs suivantes pour la Nouvelle-Zélande :
- février 2021, avant la 1re injection anti-COVID : 2 000 cas de COVID, 26 décès COVID ;
- fin novembre 2021, avant le déploiement des premiers boosters : 10 400 cas de COVID (+ 420 %) et 42 décès COVID (+ 62 %) ;
- décembre 2022, un an plus tard et malgré des variants toujours moins létaux : 2 millions de cas et environ 2 200 décès, soit + 19 131 % de cas et + 5 2740 % de décès depuis les boosters ;
- novembre 2023, deux ans et demi après la première injection : 2,4 millions de cas et 3 445 décès, soit + 119 541 % de cas depuis le début de la vaccination (+ 22 980 % depuis les boosters) et + 13 150 % de personnes décédées depuis le déploiement des injections à ARN messager (+ 8 102 % depuis l’introduction des boosters).
Ni les vaccins ni les boosters ARNm n’ont donc changé la donne, mais surtout les courbes des décès et des contaminations sont étroitement corrélées à celle du nombre de doses administrées.
Une surmortalité historique qui n’a commencé qu’après le déploiement des boosters
Le site Mortality Watch recense les données mondiales de mortalité détaillées par pays. Il permet ainsi, pour chacun, de connaître le nombre de décès ainsi que le volume et le taux de décès excédentaires par rapport à la moyenne prépandémique.
L’onglet Heatmap présente les taux trimestriels de surmortalité de chaque pays depuis 2020. L’onglet Ranking détaille, par ordre décroissant, les taux de surmortalité globale ainsi que les taux annuels de surmortalité retrouvés sur l’ensemble de la période pandémique (2020-2022). En cliquant sur le nom d’un pays, on accède à l’ensemble des données le concernant. Pour la Nouvelle-Zélande, la mortalité observée pendant la pandémie est la suivante.
Mortalité globale
Le nombre de décès enregistrés depuis 2020 s’élève à 134 389, ce qui représente une mortalité moyenne de 33 600 décès annuels, légèrement supérieure à celle observée en 2017 et 2018. Le problème n’est donc pas le volume, mais leur temporalité et leur répartition sur les trois années pandémiques :
- plus de 75 % de ces décès (101 650) sont survenus après le début des injections. Or celles-ci n’ont commencé à être administrées qu’après la première année de pandémie, traditionnellement la plus meurtrière en raison de « l’effet moisson » ;
- contrairement à ce qui était attendu, la mortalité n’a cessé d’augmenter depuis le début de la pandémie : 32 739 en 2020, 34 911 en 2021 (+ 7 %), 38 552 en 2022 (+ 10 %), 28 187 en 2023, mais l’année n’est pas encore terminée.
La courbe des décès trimestriels montre par ailleurs que la mortalité a progressé de manière continue depuis l’introduction des boosters, fin novembre 2021. Elle a commencé à reculer après le troisième trimestre 2022 pour réaugmenter au deuxième trimestre 2023.
Comment expliquer une telle situation ?
- Le gouvernement néo-zélandais a réduit en janvier 2022 de six à quatre mois le délai séparant la deuxième et la troisième dose.
- La vaccination a été ouverte aux nourrissons et aux enfants à risque (6 mois-4 ans) en février 2023.
Ces deux évolutions de la stratégie vaccinale sont-elles susceptibles d’avoir influencé la courbe des décès ?
Surmortalité
Le nombre de décès excédentaires s’élève à 3 613 depuis le début de la vaccination (2021-2023), dont 2 899 en 2022 (8,1 %) et 879 en 2023. Au total, 96 % de ces décès excédentaires se sont donc produits après l’introduction des boosters. A contrario, la Nouvelle-Zélande n’avait enregistré que 248 décès excédentaires en 2019, mais surtout, elle n’en a connu aucun en 2020 puisque la surmortalité s’est élevée à – 1 760 décès. Autrement dit, il y a eu 1 760 morts de moins qu’attendu l’année de la pandémie (– 5,1 %), par rapport à la moyenne historique. L’introduction des vaccins coïncide ainsi à une hausse de la surmortalité de 13,1 % entre 2020 et 2022.
Décès excédentaires enregistrés en Nouvelle-Zélande, par an, entre 2019 et 2023
Lorsqu’on observe l’évolution de la surmortalité toutes causes confondues, ce taux atteint 10,1 % en 2022, ce qui correspond à une hausse de 15 % sur l’ensemble de la période pandémique. Fait inquiétant, le dernier recensement de l’OCDE fait état d’une surmortalité de 17 %.
Taux brut de surmortalité enregistré en Nouvelle-Zélande entre 2019 et 2022 par rapport à la moyenne prépandémique (en %)
Fait particulièrement inquiétant, cette surmortalité s’observe sans exception dans l’ensemble des tranches d’âge.
Taux brut de surmortalité enregistré en Nouvelle-Zélande entre 2020 et 2022 par tranche d’âge (en milliers pour 100 000 hab.)
L’évolution des décès excédentaires par trimestre entre 2019 et 2023 montre que les Néo-Zélandais n’ont été confrontés qu’en 2022 à une épidémie de surmortalité, alors que l’Afrique, vaccinée à 26 %, tournait discrètement la page du COVID. Ce dernier graphe est donc remarquable au sens où c’est exactement au phénomène inverse que l’on aurait dû assister : explosion puis baisse drastique de la surmortalité après la diffusion massive d’injections sûres, efficaces et répétées.
Décès excédentaires enregistrés en Nouvelle-Zélande, par trimestre, entre 2019 et 2023
Les données de l’OCDE confirment l’explosion de la surmortalité en Nouvelle-Zéalnde en 2023
La Nouvelle-Zélande a mis fin aux obligations vaccinales en septembre 2022, mais cette mesure n’a visiblement pas suffi à endiguer la surmortalité apparue en 2022. Selon les données de l’OCDE, entre le 21 août et le 24 septembre 2023 (semaines 34 à 38), le pays a enregistré 577 décès excédentaires, avec des pics de surmortalité à 21 % en semaines 34 et 36. Sur la même période en 2022, le nombre de décès excédentaires s’élevait à 338, pour une surmortalité inférieure à 10 %, ce qui représente une hausse de 70 % des décès inexpliqués sur la même période et un doublement de la surmortalité la 3e semaine d’août (semaine 34).
Ainsi, en 2022, le taux de surmortalité a dépassé 21 fois le seuil de 20 % et 3 fois le seuil de 30 %. En 2023, la barre des 20 % n’a été franchie que 10 fois, mais celle des 30 % l’a été également 3 fois également en l’espace de neuf mois.
Une tendance similaire observée sur tous les continents
Ces données montrent qu’en Nouvelle-Zélande, la vaccination n’a pas permis de réduire les contaminations, mais qu’elle semble avoir au contraire agi comme un booster d’épidémie, comme elle l’a fait en Australie ou en Japon et dans l’ensemble des pays fortement vaccinés.
Cette inefficacité des rappels, et plus particulièrement des boosters est désormais chiffrée par plusieurs études. Des chercheurs de la Cleveland Clinic avaient démontré en 2022 que les doses de rappel augmentaient le risque d’infection [1] ; ils estiment aujourd’hui que les personnes ayant reçu un booster bivalent ont 3,6 fois plus de risque d’être contaminées qu’une personne n’ayant pas un schéma vaccinal à jour [2]. Cette efficacité négative est également retrouvée dans une étude publiée en septembre dans la revue Cureus [3], qui a comparé le risque de contamination entre des personnes boostées et non vaccinées et qui l’évalue à + 18,5 %.
Les données néo-zélandaises et australiennes montrent de manière plus inquiétante que la vaccination n’a pas non plus permis de réduire le nombre de décès. Ces deux pays qui ont en commun d’avoir adopté une stratégie « zéro COVID » sont parmi les rares à avoir eu moins de morts qu’attendu durant la première année de la pandémie, mais on observe aujourd’hui la même explosion de la mortalité partout où les gouvernements ont massivement vacciné leur population.
Les données de l’OCDE montrent que l’on meurt plus dans les pays vaccinés
Selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), détaillées dans un rapport publié début octobre, 1,2 million de décès excédentaires ont été recensés en 2022 parmi les 38 pays membres de l’organisation, dont la population totale s’élève à 1,2 milliard d’habitants. Sur ces 1,2 million de décès, 200 000 ont été attribués au COVID, ce qui représente 1 million de morts excédentaires attribuables à une autre cause. « Cela s’étend probablement à quelques millions de personnes dans le monde, soit à peu près le même nombre de décès annuels pendant la Première Guerre mondiale », précise le rapport. Mais surtout, les données de l’OCDE montrent une corrélation puissante entre les taux de vaccination et de surmortalité :
- les pays ayant les taux de vaccination les plus élevés (Portugal, Chili, Canada, Islande, Nouvelle-Zélande, Espagne, Australie…), soit 91 % en moyenne, ont une mortalité d’environ 12 % en 2023 ;
- a contrario, les pays ayant les taux de vaccination les plus faibles (Slovaquie, Slovénie, Pologne, Estonie, République tchèque, Hongrie, Suisse), soit en moyenne 63 %, ont un taux de surmortalité d’environ 0 %.
Les statistiques de la Commission européenne confirment cette tendance
En Europe, deux sites institutionnels fournissent également des statistiques détaillées par pays. Le site Euromomo permet de visualiser l’évolution de la surmortalité par tranche d’âge dans 27 pays d’Europe depuis 2017. Les « anomalies statistiques » qu’il révèle depuis trois ans ont été largement commentées par la communauté scientifique. Un article publié en septembre 2022 permet ainsi de dater le moment où la question d’une « surmortalité vaccinale » s’est posée de manière criante.
Le site Eurostat édité par la Commission européenne publie depuis décembre 2020 un tableau de bord statistique européen incluant un indicateur mensuel de la surmortalité toutes causes confondues. Il a commenté ces taux en septembre 2022 :
La surmortalité dans l’UE a grimpé à + 16 % en juillet 2022, contre + 7 % en juin et mai. Il s’agit du chiffre le plus élevé jamais enregistré jusqu’à présent en 2022, s’élevant à environ 53 000 décès supplémentaires par rapport aux moyennes mensuelles de 2016-2019.
Eurostat. Excess mortality hits +16%, highest 2022 value so far. 2022 Sept 16. https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-eurostat-news/-/ddn-20220916-1
Il s’agit d’une valeur inhabituellement élevée pour ce mois-ci. Le taux de surmortalité était de + 3 % en juillet 2020 (10 000 décès en excès) et de + 6 % en juillet 2021 (21 000 décès en excès). […]
La surmortalité a continué de varier selon les États membres de l’UE, huit États membres enregistrant des valeurs supérieures à la moyenne de l’UE. Les taux les plus élevés en juillet 2022, soit plus du double de la moyenne de l’UE, ont été enregistrés en Espagne (+ 37 %) et à Chypre (+ 33 %). La Grèce suit avec + 31 %. Pendant ce temps, seule la Lettonie (-0,5 %) n’a enregistré aucun décès supplémentaire, restant en dessous des moyennes mensuelles de 2016-2019.
Le Pr Joel S. Hirschhorn (professeur de génétique au Boston Children’s Hospital et à la Harvard Medical School) parvenait déjà aux mêmes conclusions en juin 2022 :
Depuis le 1er juin 2022, lorsque la variante Ba.5 a pris le contrôle de toute l’Europe, les boosters sont en train de promouvoir le nombre de décès dus à la COVID. Contrairement à avant, les rappels ne « préviennent pas les formes sévères ». En fait, depuis cet été, les boosters produisent des formes plus sévères.
Hirschhorn JS. Data from Europe shows COVID boosters now killing people. Trial Site News. 2022 July 30.
Le Pr Jay Bhattacharya* (Stanford) tirait également la sonnette d’alarme en août 2022 face à l’explosion de la surmortalité en Angleterre et au Pays de Galles, estimant que « Le seuil critique à partir duquel une enquête doit être déclenchée [venait] d’être atteint ». Cette déclaration faisait notamment écho à l’alerte donnée par le quotidien The Telegraph : « La crise silencieuse de la surmortalité qui frappe la Grande-Bretagne n’est que la pointe de l’iceberg. » Le journal incriminait à l’époque les conséquences sanitaires et économiques des confinements. Dix-huit mois plus tard, il concède un énorme mea culpa et prévient :
Le véritable scandale du vaccin COVID émerge enfin. Les jeunes et en bonne santé, qui couraient un risque minime de COVID, n’auraient pas dû se voir imposer l’obligation de se faire vacciner.
Pearson A. The real Covid jab scandal is finally emerging. The Telegraph. 2023 Nov 9.
Cette tendance se retrouve aujourd’hui dans toutes les tranches d’âge et sur tous les continents, notamment en Allemagne et en Asie :
Jusqu’à 7 000 fois plus de décès COVID dans les pays qui ont vacciné leur population
Cette hausse généralisée de la surmortalité dans les pays qui ont massivement vacciné leur population peut-elle néanmoins être attribuée à la virulence de la pandémie et/ou aux mesures adoptées avant l’arrivée des vaccins ? Peut-on le cas échéant estimer que la situation aurait été pire sans les injections ?
La lanceuse d’alerte Felicittina (pseudonyme) a comparé la surmortalité entre les pays les plus vaccinés et ceux qui n’ont pas eu recours à la technologie ARNm, dès que le compteur des décès a commencé à s’affoler un peu partout dans le monde après le déploiement des injections. Elle a calculé ce ratio durant toute la pandémie en utilisant les données officielles de mortalité éditées par Our World in Data [4]. La valeur indiquée en bleu s’interprète de la manière suivante : fin juillet 2023, les 35 pays les plus vaccinés contre le COVID-19 (1,22 milliard d’habitants) ont enregistré 6 866 fois plus de décès « récents », c’est-à-dire survenus dans les 15 jours précédents, que les 42 pays les moins vaccinés (1,24 milliard d’habitants).
Elle a expliqué sa méthodologie il y a un an, lorsqu’elle a entamé cette démarche, chacun peut donc s’y référer et contrôler l’intégrité de ses calculs. En se basant sur d’autres bases de données (OCDE ou Human Mortality Watch, qui inclut les pays asiatiques), la surmortalité observée depuis le déploiement des injections dans les pays fortement ou moyennement vaccinés est tout aussi vertigineuse.
Les deux premiers graphes montrent l’augmentation du nombre de décès excédentaires (exprimés en milliers) dans les pays complètement vaccinés à plus de 70 %, sur la période pandémique (2020-2022) et depuis 2018. Le troisième graphe montre l’évolution de cette surmortalité dans les pays vaccinés à moins de 70 %, depuis 2018 :
Le site Mortality Watch qui a récemment commenté ces données, estime de son côté que la surmortalité dans les 20 pays hautement développés les plus vaccinés a presque triplé depuis le déploiement des injections (+ 149 %) :
Seuls trois pays [Portugal, Espagne, Italie] ont vu une amélioration de la surmortalité, 17 ont vu leur surmortalité augmenter. Combien de pays ont atteint des niveaux de surmortalité normaux (< 1 %) grâce à la vaccination ? Aucun pays n’a connu de retour à des niveaux de surmortalité négatifs ou proches de zéro.
Ben. Excess mortality in the 20 most vaccinated highly developed countries almost triples! US Mortality. 2023 Nov 6.
Les confinements ne suffisent donc pas à expliquer l’explosion de la mortalité et des cas en Nouvelle-Zélande.
Les personnes vaccinées sont celles qui meurent le plus, quel que soit le nombre de doses reçues
Ces données sont extrêmement perturbantes dans la mesure où elles sont issues des bases gérées par les autorités sanitaires qui ont donc imposé à des personnes en parfaite santé des injections dont l’inefficacité était criante. Peut-on estimer, comme The Guardian en 2021, que cette situation était prévisible avec un « vaccin » efficace à 95 % et attribuer cette hausse de la mortalité au « profil de risque » des personnes vaccinées ?
Cela peut sembler inquiétant que la majorité des personnes mourant en Angleterre avec la variante Delta (B.1.617.2), désormais dominante, aient été vaccinées. Cela signifie-t-il que les vaccins sont inefficaces ? Loin de là, c’est ce que l’on attend d’un vaccin efficace, mais imparfait, un profil de risque qui varie énormément selon l’âge et la manière dont les vaccins ont été déployés.
Spiegelhalter D, Masters A. Pourquoi la plupart des personnes qui meurent actuellement de COVID en Angleterre ont été vaccinées ? The Guardian. 2021 Jun 27.
Considérez un monde hypothétique où absolument tout le monde aurait reçu un vaccin loin d’être parfait. Même si le taux de mortalité était faible, toutes les personnes décédées auraient été entièrement vaccinées.
L’analyse des données de mortalité par tranche d’âge et par statut vaccinal démontre au contraire qu’au Royaume-Uni, ce sont les personnes vaccinées qui connaissent les plus forts taux de décès depuis le début de la campagne de vaccination :
- 95 % des décès dus au COVID-19 enregistrés entre le 1er juin 2022 et le 31 mai 2023 concernaient des personnes vaccinées, l’écrasante majorité d’entre eux (94 %) figurant parmi la population triplement ou quadruplement vaccinée (The Expose) ;
- les taux de décès toutes causes confondues observés en 2022 étaient systématiquement plus élevés au sein de la population vaccinée, quel que soit le nombre de doses reçues.
Les dernières données anglaises de santé publique confirment que depuis le début de la campagne de vaccination, les personnes vaccinées meurent globalement plus que les personnes non vaccinées, quels que soient la tranche d’âge et le nombre de doses reçues. Or, selon le statisticien Pierre Chaillot, auteur du livre Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels :
Si on a une épidémie mortelle et que le vaccin protège, alors on aura, toutes causes confondues et en standardisant par âge, c’est-à-dire en corrigeant des effets de l’âge, on aura nécessairement plus de mortalité chez les non-vaccinés que chez les vaccinés. C’est une condition nécessaire.
Chaillot P. Conseil scientifique indépendant. 2022 Aug 11 (minute 7’50’’-10’40’’)
Les trois graphes ci-dessous comparent, pour la population anglaise âgée de 18 à 39 ans :
- la part que représentent les personnes vaccinées ayant reçu au moins une dose (graphe 1), deux doses (graphe 2) ou trois doses (graphe 3) parmi les personnes décédées, toutes causes confondues (1re courbe en haut) vs la part qu’elles représentent au sein de cette tranche d’âge (2e courbe en haut)
- la part des personnes non vaccinées parmi les décès observés dans cette tranche d’âge (courbe la plus basse) vs la part qu’elles représentent au sein de cette tranche d’âge, c’est-à-dire le taux de non-vaccination (2e courbe en partant du bas).
Dans une interview réalisée fin septembre par le média Tocsin, Pierre Chaillot explique (à partir de 2′ 13 ») comment lire et interpréter ces courbes : le taux de décès parmi les personnes vaccinées 1 dose âgées entre 18 et 39 ans est de 83 % pour un taux de vaccination de 70 % (graphe 1). Autrement dit, au sein de cette tranche d’âge, les personnes vaccinées ayant reçu au moins 1 dose représentent 70 % de la population mais 83 % des décès alors que ce taux devrait être inférieur à 70 % si le vaccin était efficace. Elles sont donc surreprésentées parmi les décès. Inversement, les non-vaccinés de 18 à 39 ans ne représentent que 17 % du total des décès observés dans cette tranche d’âge alors qu’ils représentent 30 % de la population totale du même âge.
Un autre lanceur d’alerte a également étudié ces données. Il publie une série de graphiques démontrant que le taux de surmortalité est supérieur chez les personnes vaccinées, autrement dit que les personnes vaccinées meurent plus que les personnes non vaccinées, dans toutes les tranches d’âge et quel que soit le nombre de doses.
Une corrélation entre la surmortalité et le nombre de doses injectées est également confirmée au niveau mondial par les données issues de la base Our World in Data, commentées par un autre lanceur d’alerte. Comme le montre la superposition de ces deux courbes (surmortalité et nombre de doses administrées), tout se passe comme si chaque campagne de vaccination pour une nouvelle dose était mécaniquement suivie d’une hausse de la mortalité.
Précisons qu’une étude réalisée sur la population qatarie et publiée en janvier 2023 [5] a conclu que « les décès imputables à la vaccination contre le SRAS-CoV-2 [étaient] extrêmement rares et inférieurs au taux brut global de mortalité au Qatar », excluant le rôle des injections vaccin dans l’actuelle surmortalité. Or non seulement ses conclusions sont démenties par plusieurs études conduites sur des cohortes beaucoup plus larges [6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15], mais cette étude comporte des biais majeurs, comme l’absence d’autopsies réalisées pour déterminer les causes de décès et le délai de 30 jours retenu pour les rattacher ou non à la vaccination.
Et la France ?
D’autres agences de santé communiquent également des données par statut vaccinal et par âge (Canada, Australie, Allemagne…). Le gouvernement français a systématiquement adressé une fin de non-recevoir aux chercheurs et aux sénateurs qui réclament ces données afin de pouvoir vérifier si les injections sont effectivement sûres, en expliquant qu’il ne dispose pas de ces informations. Or cette réponse soulève deux questions :
- si le Gouvernement n’a pas accès à ces données, sur quelle base cette assurance a-t-elle été donnée aux Français qui ont été contraints ou incités à se faire vacciner au motif que chaque vie comptait ? A contrario, pourquoi refuse-t-il aujourd’hui d’enquêter sur l’origine de ces décès afin de comprendre les causes de la surmortalité observée depuis le déploiement des injections. Selon les données d’Eurostat, ce taux aurait dépassé à 6 reprises le seuil de 10 % depuis l’arrivée du variant Omicron en Hexagone (novembre 2021). Comment un virus dont les symptômes se résument à « des maux de tête, des maux de gorge, un écoulement nasal ou une fièvre » crée-t-il une telle épidémie de décès à l’échelle d’une population totalement vaccinée à plus de 90 %, et pour ces pics suivent-ils sytématiquement le lancement des campagnes de rappels vaccinaux ?
- dans le cas contraire, si le Gouvernement a accès à ces données et si elles confirment que les injections sont sûres, pourquoi refuse-t-il de les communiquer ? Peut-on sérieusement penser qu’il en soit ainsi ? Un logiciel open source (EMM) utilisant les données officielles du site Euromomo a été précisément développé pour tenter de répondre à cette question. Le site France Soir a présenté cet outil en janvier 2023 qui permet d’afficher simultanément le nombre de décès et de doses injectées de façon hebdomadaire depuis le début de la pandémie, mais également de « préciser quel type de dose a été injectée et à quel moment ».
Le mystère que cache ce secret de Polichinelle devrait donc être prochainement levé.
Conclusion
La surmortalité toutes causes confondues semble avoir amorcé une décrue en Europe, malgré des taux qui demeurent élevés dans certains pays : selon le site Eurostat, 4 pays n’ont enregistré aucun décès excédentaire entre janvier et mai 2023 (Lituanie, Bulgarie, Croatie, Roumanie), mais 18 États membres continuaient d’enregistrer une surmortalité en août 2023, dont l’Irlande (21,3 %) et Malte (16,9 %), vaccinés respectivement à 81 % et 88 %. Faut-il y voir la preuve du succès de la vaccination ou du tarissement naturel de l’épidémie, malgré les rappels vaccinaux et les mutations du virus ?
Le fait que cette baisse de la surmortalité s’observe principalement dans les pays les moins vaccinés, où elle a toujours été la plus faible, et qu’elle soit étroitement corrélée avec la fin des obligations vaccinales dans ceux où la couverture vaccinale est la plus élevée rend la première interprétation peu probable. Mais surtout, la nouvelle campagne de vaccination suggère qu’aucun des gouvernements ne croit en cette hypothèse.
L’explosion des décès excédentaires enregistrés dans le monde depuis le déploiement des injections reste toutefois un énorme tabou. Et pour cause :
1) Selon le CDC, les vaccins contre la COVID-19 offriraient une protection contre la mort allant jusqu’à 94 %. Cela aurait donc dû conduire à une réduction massive de la surmortalité globale, et non à une augmentation.
2) Les estimations de taux de létalité (IFR) de 2020 de Ioannidis et al. ont déjà démontré un IFR modéré pour tous les groupes d’âge, de 0,23 % et 0,05 % pour les plus âgés de 70 ans.
3) Les variants du virus suivants ont diminué en mortalité/létalité, une chute de 79 % du taux de létalité du virus par rapport aux variants précédents a été rapportée pour le variant Omicron en 2022.
4) Les variantes précoces de 2020 entraînent de nombreux décès chez les plus vulnérables, d’où l’on peut s’attendre à un déficit temporaire de mortalité (effet moisson). […]
6) Dans de nombreux pays, une tendance à la baisse de la mortalité peut être observée avant la pandémie. Dans ce cas, la méthode moyenne utilisée pourrait même conduire à une sous-estimation de la surmortalité.
Compte tenu de ces raisons, il semble mathématiquement impossible avec un « vaccin hautement efficace » que la surmortalité ait augmenté les années suivant une épidémie provoquée par l’émergence d’un nouveau virus.
Ben. Excess mortality in the 20 most vaccinated highly developed countries almost triples! US Mortality. 2023 Nov 6.
La dernière étude du Pr Denis Rancourt évalue à 17 millions le nombre de décès associés aux vaccins ARNm anti-COVID dans l’hémisphère sud. Le Pr Peter Halligan, ancien responsable en chef de la politique scientifique du Pays de Galles, estimait en janvier 2023 à 20 millions de morts et 2 milliards d’effets indésirables le bilan provisoire de la campagne planétaire de vaccination, ce qui est approximativement 60 fois celui de l’épidémie. Ceci explique-t-il cela ?
La protection contre les formes graves et les décès fut pourtant l’ultime argument du Gouvernement pour tenter de convaincre les citoyens qui refusaient de se faire vacciner. Le Dr Patrick Pelloux avait notamment prédit en décembre 2021 une hécatombe parmi les Français non vaccinés. Pourquoi cette surmortalité n’est-elle donc pas brandie aujourd’hui par les apôtres de la vaccination si elle confirme cette prédiction et le slogan selon lequel le vaccin est sûr et efficace ?
Cette hécatombe ne s’est en réalité pas produite, comme l’explique le Pr Martin Zizi, médecin, biophysicien et épidémiologiste moléculaire, ancien conseiller de l’ONU, ancien directeur scientifique médical et président du Comité de bioéthique de la Défense belge, lors d’un entretien dans lequel il démontre que ce sont au contraire les personnes vaccinées qui meurent davantage au fil du temps. Dès lors, quel est l’objectif de la nouvelle campagne de vaccination ?
Références
[1] Shrestha NK, Burke PC, Nowacki AS, Simon JF, Hagen A, Gordon SM. Effectiveness of the coronavirus disease 2019 bivalent vaccine. Open Forum Infect Dis. 2023 Apr 19;10(6):ofad209. DOI: https://doi.org/10.1093/ofid/ofad209.
[2] Shrestha NK, Burke PC, Nowacki AS, Gordon SM. Risk of coronavirus disease 2019 (COVID-19) among those up-to-date and not up-to-date on COVID-19 vaccination. Medvrix. 2023 June 12. https://doi.org/10.1101/2023.06.09.23290893.
Version actualisée le 14 septembre 2023: https://www.medrxiv.org/content/10.1101./2023.06.09.23290893v2.full.pdf.
[3] Ko L, Malet G, Chang LL, Nguyen H, Mayes R. COVID-19 infection rates in vaccinated and unvaccinated inmates: a retrospective cohort study. Cureus. 2023 Sep 4;15(9):e44684. DOI: https://doi.org/10.7759/cureus.44684.
[4] Ce ratio a évolué de la manière suivante au fil du temps :
- 120 le 20/05/2022 : https://x.com/felicittina/status/1527662908095746049?s=20
- 200 le 25/05/2022 : https://x.com/felicittina/status/1529503851736313856?s=20/
- 340 le 20/10/2022 : https://x.com/felicittina/status/1583838016053063681?s=20
- 807 le 29 décembre 2022 : https://x.com/felicittina/status/1624057640417361920?s=20
- 2 210 le 10/02/2023 : https://x.com/felicittina/status/1624057640417361920?s=20
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