Guerre d'attrition

Équipe Le Point Critique | 07 août 2025

Kennedy met un terme au financement des vaccins à ARNm, mais omet le plus dangereux

Le secrétaire du département américain de la Santé et des Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr a annoncé mardi avoir annulé 500 millions de dollars de subventions et de contrats portant sur le développement de nouveaux vaccins à ARN messager. Le très controversé vaccin à ARNm autoamplifié ne figure paradoxalement pas sur la liste.

Travailleurs manipulant des substances toxiques dans un laboratoire de biotechnologie
© iStock/SeventyFour

Mardi, dans une vidéo postée mardi sur compte X, le ministre américain de la Santé, Robert F. Kennedy Jr, a annoncé l’arrêt des financements de nouveaux vaccins à ARN messager. Cette décision ne concerne toutefois que les vaccins ciblant des maladies respiratoires, soit principalement le COVID, la grippe aviaire et la grippe porcine.

En mai dernier, il avait rompu un contrat de 600 millions de dollars avec le laboratoire Moderna pour le développement d’un vaccin contre la grippe aviaire H5N1. Il avait également mis un terme au financement de l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (Global Alliance for Vaccines and Immunization – GAVI) dont Bill Gates est le premier donateur.

Un immense coup dur pour l’industrie pharmaceutique

L’annonce du 5 août concerne 22 contrats gérés par la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), l’agence fédérale en charge de l’acquisition et du développement des mesures de ripostes contre le bioterrorisme, les menaces pandémiques et les maladies émergentes. Elle inclut la réorientation des travaux liés à la technologie ARNm ou la révocation de contrats existants, l’annulation de plusieurs d’offres préalables à l’attribution de marchés, et la restructuration des collaborations entre le Pentagone et plusieurs laboratoires, dont AstraZeneca. Pfizer, Sanofi Pasteur et CSL Seqirus, le leader sur le marché de la grippe aviaire sont directement touchés par cette révision de la politique sanitaire américaine.

La décision épargne en revanche les contrats portant sur des vaccins dont le stade de développement est avancé, qui seront autorisés à aller à leur terme afin d’honorer les investissements effectués par les contribuables. Elle n’annule pas, sur ce principe, le financement de 928 563 $ accordé à la société Arcturus Therapeutics en novembre 2024 pour le développement de son vaccin à ARNm autoamplifiant contre la grippe H5N1 (ARCT-2304), bien que cette technologie soit considérée par de nombreux scientifiques comme infiniment plus délétère, puisqu’elle décuple la toxicité des vaccins ARNm déployés durant la pandémie.

Robert F. Kennedy a justifié ce changement historique de cap par la défaillance de la technologie ARNm en termes d’efficacité et de sécurité :

Nous avons examiné la science, écouté les experts et agi. La BARDA met fin à 22 investissements dans le développement de vaccins à ADNm parce que les données montrent que ces vaccins ne parviennent pas à protéger efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures telles que la COVID et la grippe. Nous déplaçons ce financement vers des plates-formes de vaccins plus sûres et plus larges qui restent efficaces alors même que les virus mutent.

Une décision scientifiquement motivée

Il a expliqué pourquoi les vaccins à ARN messager ne peuvent, par conception, pas protéger efficacement contre une infection des voies respiratoires. Il est allé plus loin dans sa critique en affirmant, comme le soutiennent de nombreux scientifiques que les vaccins COVID auraient pu provoquer les mutations et l’apparition de variants, et ainsi prolonger artificiellement la pandémie.

Les vaccins à ARNm ne sont pas efficaces contre les virus qui infectent les voies respiratoires supérieures. L’ARNm ne code que pour une petite partie des protéines virales, généralement un seul antigène. Une seule mutation et le vaccin devient inefficace. La [plateforme] vaccinale [ARNm] encourage paradoxalement de nouvelles mutations et peut en fait prolonger les pandémies. Comme le virus mute constamment pour échapper aux effets protecteurs du vaccin, des millions de personnes, peut-être même vous ou quelqu’un que vous connaissez, ont attrapé la variante Omicron bien qu’elles aient été vaccinées. En effet, une seule mutation peut rendre les vaccins à ARNm inefficaces.

Peu de gens s’en souviennent, mais Emmanuel Macron avait lui mis en garde contre ce risque à propos du vaccin anti-COVID chinois :

Cela signifie qu’à moyen et long terme, il est presque sûr que si ce vaccin n’est pas approprié, il facilitera l’émergence de nouveaux variants ; il ne va absolument pas arranger la situation des pays. […] Gérer le virus par le vaccin exige, pour être sûr, que nous ayons la vaccination appropriée, que le vaccin est clairement le plus pertinent contre les différents variants.

Macron déplore le manque de transparence autour du vaccin chinois contre le COVID-19. L’Obs. 2021 Feb 4. www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210204.OBS39795/macron-deplore-le-manque-de-transparence-autour-du-vaccin-chinois-contre-le-covid-19.html.

Consternation et colère de la presse

Le New York Times déplore la fermeture brutale du robinet des aides fédérales et relaie la consternation de nombreux scientifiques qui soutiennent que « les vaccins à ARNm sont la meilleure option pour protéger les Américains en cas de pandémie ». Même déception dans les pages du Figaro qui évoque un « incontestable succès scientifique » et un « rôle décisif » joué lors de la pandémie « en permettant le développement à grande vitesse de vaccins efficaces ». Les vaccins anti-COVID auraient même prévenu une pandémie mortelle de grippe aviaire, selon la directrice du Pandemic Center de l’école de santé publique de l’université Brown citée par le NYT.

L’article reprend les arguments marketing mis en avant par les laboratoires et par le World Economic Forum. En janvier 2023, au Forum de Davos, il lançait le défi de produire des vaccins en 100 jours pour la prochaine pandémie, de la découverte de la maladie à la première injection : développement éclair, pas de tests d’innocuité à long terme, modification de la formule au pied levée.

La pandémie a confirmé l’illusion sur laquelle repose une telle promesse, puisqu’aucune des formules injectées à la population, y compris la première, n’était adaptée à la souche en circulation en raison de la vitesse de mutation du virus et des délais incompressibles de fabrication.

Est-il décent de prétendre que les vaccins ARNm ont protégé efficacement les Américains ? On dénombre à ce jour sept études démontrant que leur efficacité est négative (huit si l’on ajoute l’étude européenne multipays réalisée par le réseau VEBIS-EHR), et qu’ils favorisent donc les contaminations au lieu de les prévenir Les laboratoires eux-mêmes parviennent à la même conclusion au terme des essais cliniques, qui se sont achevés il y a quelques mois, après que 7 milliards d’être humains ont reçu une ou plusieurs injections, selon une formule qui n’avait jamais été testée. Il n’existe donc en réalité aucun essai clinique sur lequel s’appuyer pour revendiquer la moindre donnée d’efficacité et de sécurité.

Pour rappel, Our World in Data recensait 1,95 millions de morts au 1er janvier 2021, à l’issue de la première année de la pandémie, logiquement réputée la plus mortelle, où le monde ne disposait pas de vaccins et où les systèmes immunitaires des citoyens n’étaient pas entraînés à affronter un nouveau virus. La base en recense 7,10 millions au 20 juillet 2025, soit 4 fois plus qu’au début de l’année 2021. La courbe ne s’est jamais infléchie en quatre ans, comme on aurait dû l’observer si le vaccin avait été efficace.

Le bilan était de 5,48 millions de morts au 1er janvier 2022 (+ 3,53 millions), soit près du double de l’année sans vaccins. Ce nombre a atteint 6,73 millions au 1er janvier 2023, ce qui représente une augmentation de la mortalité 139 % (+ 4,78 millions en deux ans). Cette mortalité n’inclut pas les décès que l’injection aurait pu provoquer, et pour lesquelles dans la plupart des cas, aucune autopsie n’a été réalisée. Les gouvernements n’ont par ailleurs pas souhaité communiquer sur le statut vaccinal des personnes décédées, hormis le Royaume-Uni, dont les propres données démontrent une augmentation des décès toutes causes, proportionnelle au nombre de doses, et une hausse de 600 % de la mortalité chez les personnes vaccinées vs non vaccinées entre 2021 et 2023.

Un échec aussi magistral ponctué d’une liste vertigineuse de fraudes (dissimulation d’ingrédients cancérigènes, falsifications des données cliniques, contamination des injections par de l’ADN, lots de toxicité variables, mensonge sur la qualification du « vaccin »…) dépasse l’entendement, mais il faut croire que les leviers de cette escroquerie sont puissants.

Le site lepointcritique.fr ne se fixe pour mission que d’informer le public. Il n’a donc en aucun cas vocation à se substituer ni à un avis ni à un diagnostic médical, encore moins à conseiller ses lecteurs sur l'usage ou le non-usage d'un médicament.

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