Mister Mengele
Fauci savait depuis 2019 qu’une fuite de laboratoire s’était produite à Wuhan
De nouveaux éléments confirment qu’Anthony Fauci avait été informé dès 2019 d’une fuite au sein du laboratoire P4 de Wuhan, à proximité immédiate du marché où serait apparu le premier cas de COVID.

L’enquête du Congrès américain sur les origines de la pandémie a établi qu’Anthony Fauci avait financé des expériences de gain de fonction sur des coronavirus de chauve-souris à l’institut de virologie de Wuhan.
Ces expériences, qui consistent à modifier génétiquement un virus pour le rendre hautement pathogène, ont été conduites par Peter Daszack dans le cadre d’un partenariat entre le NIH et EcoHealth Alliance (EHA). EHA a publié en 2018, en réponse à un appel d’offres de la DARPA, sous tutelle du Pentagone, un dossier dans lequel figurait le modèle du SARS-CoV-2.
Sur ce principe, on suppose que le NIH a financé les travaux ayant conduit à l’émergence de la pandémie de COVID-19, bien qu’on ne sache pas pour l’instant si le SARS-CoV-2 s’est échappé du laboratoire de Wuhan ou s’il a été conçu aux États-Unis, en partenariat avec le laboratoire P4 de Wuhan, puis exporté en Chine à l’occasion des Jeux mondiaux militaires de 2019 organisés à Wuhan. Une expérience conduite par Ralph Baric, proche collaborateur de Peter Dazack et d’Anthony Fauci, plaide pour une origine américaine de la pandémie, mais cette question n’a pas été officiellement tranchée à ce jour.
Les efforts d’Anthony Fauci pour dissimuler la nature des recherches financées sous sa direction et pour invalider l’hypothèse d’une origine artificielle du virus, en lien avec les services de renseignement américains et anglais, ne laissent que peu de place au doute quant à son implication dans la fabrication de la pandémie. S’agissait-il d’une banale fuite accidentelle, qui n’aurait entraîné aucune conséquence judiciaire pour Anthony Fauci, ou d’une libération volontaire ?
Son intéressement personnel dans la vaccination a été officiellement divulgué lors de l’audition au Congrès américain du PDG de Moderna en 2023. Stéphane Bancel a confirmé à cette occasion que le NIH détenait les droits sur son vaccin, dont le brevet, publié en 2017, soit près de trois ans avant la découverte du premier cas de COVID-19, contient une séquence originale du SARS-CoV-2.
La journaliste d’investigation Emily Kopp, à qui l’on doit une large partie des révélations sur les origines du COVID-19, rapporte aujourd’hui de nouvelles preuves sur la culpabilité d’Anthony Fauci. Selon ses informations, le directeur du NIH qui a édicté les règles les plus tyranniques, les plus inefficaces et les plus perverses (confinement, distanciation sociale, port du masque) en les présentant comme des recommandations fondées sur la science et en les imposant au monde entier, avait été informé dès 2019 par les services de renseignement américains que le COVID-19 provenait des expériences conduites sous sa responsabilité à Wuhan, et qu’il a décidé de cacher cette information au président Trump et au public.
Selon l’ancien directeur des CDC, Robert Redfield, débarqué au début de la pandémie lorsqu’il a commencé à émettre des réserves sur les origines du COVID, Fauci aurait pourtant assisté à 16 réunions à la Maison-Blanche au début de l’année 2020 sans jamais évoquer le laboratoire de Wuhan, même lorsque les preuves s’accumulaient :
J’ai le sentiment que Fauci savait depuis le début que la source la plus probable de l’épidémie était le laboratoire de Wuhan. On m’a traité de complotiste. Le véritable complot était la décision de cacher cette information au public américain.
Anthony Fauci sera-t-il jugé un jour pour ses crimes et ses nombreux parjures, dont le plus mémorable reste son audition du 23 novembre 2022, où il a répété sous serment à 212 reprises « Je ne me souviens pas » (« I don’t recall », « I don’t remember ») ?
La directrice du Renseignement intérieur, Tutsi Gabbard, a confirmé il y a deux semaines qu’il faisait officiellement l’objet d’une enquête pour parjure et pour son rôle dans le financement des expériences de gain de fonction conduites clandestinement au laboratoire de Wuhan.
Quelques minutes avant la fin du mandat Joe Biden, une grâce présidentielle a été accordée à plusieurs membres de son administration et de son entourage, dont son propre fils, Hunter, et Anthony Fauci. Cette grâce couvre l’ensemble des crimes et délits susceptibles d’avoir été commis depuis 2014, soit l’année où le Pentagone a financé des recherches dans des laboratoires biologiques ukrainiens sur des coronavirus de chauve-souris impliquant EcoHealth Alliance et Metabiota, la société cofondée par Hunter Biden.
Or ces grâces ont été signées à l’aide d’un stylo automatique, appelé autopen, dont Donald Trump estime qu’il leur ôte toute valeur légale.
Le sénateur Rand Paul, qui a interrogé à plusieurs reprises Anthony Fauci au Congrès, menace de le poursuivre pour ce motif depuis mai 2021, après des échanges tendus lors d’une audition au Sénat américain, où l’ancien directeur du NIH contestait avoir financé des recherches sur le gain de fonction à l’Institut de virologie de Wuhan. Ces accusations se sont intensifiées avec le temps, notamment en juillet 2023, lorsque des courriels et des documents internes ont été divulgués, confirmant que Fauci avait menti sur la véritable nature de ces expériences.
Le sénateur estime aujourd’hui que la polémique autour de la validité de la grâce dont Anthony Fauci a bénéficié en janvier dernier est suffisamment consistante pour que le ministère de la Justice poursuivre enfin l’ancien directeur du NIH.
La corde semble donc se resserrer autour du cou de l’homme qui a littéralement empoisonné le monde pendant cinq ans en le transformant en un laboratoire à ciel ouvert d’expérimentations pseudomédicales, soumission et de contrôle.