Avancée scientifique

Équipe Le Point Critique | 24 août 2025

Les « turbo cancers » induits par les injections ARNm sont désormais une réalité scientifique

La première étude revue par les pairs définissant la notion de « turbo cancer » a été publiée mi-août. Elle explique comment les injections à ARNm anti-COVID provoquent cette nouvelle catégorie de cancers, atypiques par leur fulgurance, leur agressivité et le nombre de sites et de types où ils se développent simultanément chez un même patient.

Cellules cancéreuses malignes
© iStock/Wildpixel

La communauté scientifique alerte depuis près de quatre ans sur une nouvelle forme de cancers d’une agressivité totalement inédite, apparus depuis le déploiement des injections basées sur la technologie à ARN messager. Le terme de « turbo cancer » a été proposé puis repris par de nombreux scientifiques pour décrire ce phénomène.

Bien que les mêmes schémas aient été observés de manière indépendante par des oncologistes et des pathologistes issus de différents pays, et bien que de nombreux scientifiques aient alerté dès 2020 sur le risque de cancer associé aux vaccins anti-COVID, la communauté médicale ayant promu la vaccination malgré l’absence d’évaluation du potentiel cancérigène des injections persiste à contester lce terme :

Certains ont-ils pu parler de « turbo cancers » (de manière impropre, car ce terme n’est pas médical et n’est jamais utilisé), c’est-à-dire de cas de cancers très agressifs ou « fulgurants », survenant juste au décours d’une vaccination. De manière très ferme, nous contestons formellement ces informations qui ne sont basées sur aucune publication, sur aucune donnée épidémiologique française ou internationale, malheureusement relayées sans modération par certains grands médias ou sur les réseaux sociaux.

Barrière et al. Liens entre vaccins anti-Covid et cancer : « Nous, cancérologues, réfutons cette théorie ». 2023 Mar 18. https://www.lexpress.fr/sciences-sante/liens-entre-vaccins-anti-covid-et-cancer-nous-cancerologues-refutons-cette-theorie-ZQYVN7RDFZGOTCAEVDL7F3447M

Une étude[1] coproduite par le Pr Paul E. Marik, médecin spécialisé en soins intensifs et critiques, et le Dr Julius R. Hope, tous deux membres de l’Alliance médicale indépendante (ex-FLCCC) vient d’être publiée dans la revue Journal of Independence Medecine à comité de lecture. Elle définit la notion de « turbo cancer » qui peut donc désormais être utilisée par l’ensemble des scientifiques ou des médecins dont les patients auraient contracté un cancer atypique depuis leur vaccination ou seraient confrontés à une récidive inattendue d’un cancer en rémission.

Origines du concept

Le terme de « turbo-cancer » a été utilisé pour la première fois en octobre 2021 lors de la Conférence des pathologistes de Reutlingen pour qualifier des tumeurs atypiques, à croissance extrêmement rapide. L’hypothèse d’un lien entre la vaccination et leur apparition a été immédiatement réfutée par deux institutions majeures, la Société allemande de pathologie et l’Institut Paul Ehrlich (IPE).

Le terme a ensuite été repris par le Dr Ryan Cole, pathologiste, et le Dr Ute Krüger, médecin anatomopathologiste suédoise, membre du conseil d’administration de l’Association suédoise des pathologistes, spécialisée dans le diagnostic du cancer du sein. Elle a présenté les résultats des prélèvements de cellules ou de tissus qu’elle a effectués depuis le début de la campagne de vaccination, lors d’une interview réalisée en juillet 2022 dont la chercheuse Ethana Hecht a publié une retranscription.

Dès l’automne 2021, le Dr Ute Krüger relate plusieurs changements majeurs dans les échantillons qui lui sont adressés :

  • abaissement de l’âge des patients (30-50 ans) ;
  • taille des tumeurs augmentée, se développant plus agressivement, plus rapidement et de manière hétérogène ;
  • tumeurs multiples chez un même patient ;
  • accélération du développement des tumeurs bénignes ;
  • augmentation des récidives de cancers.

Les mêmes observations ont été relayées par plusieurs scientifiques, dont le Pr Harvey Risch, professeur émérite d’épidémiologie à l’université de Yale, le Dr Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’Université Saint-George’s de Londres[2], le Dr James Royle, chirurgien britannique, le Dr Makis, oncologue canadien, le Dr Peter McCullough, cofondateur de la Société américaine cardiorénale ou encore le Dr Patrick Soon-Shiong, oncologue sud-africain. Le média Vigilant Fox a publié en septembre 2023 un dossier regroupant plusieurs de ces témoignages.

Il existe maintenant une autre raison d’arrêter tous les programmes de vaccination. En tant qu’oncologue praticien, je vois des personnes atteintes d’une maladie stable progresser rapidement après avoir été forcées d’avoir un rappel, généralement pour pouvoir voyager. Même au sein de mes propres contacts personnels, je vois une maladie à base de lymphocytes B après les rappels. […]

Je suis suffisamment expérimenté pour savoir que ce ne sont pas les anecdotes fortuites que beaucoup suggèrent, d’autant plus que le même schéma est observé en Allemagne, en Australie et aux États-Unis.

Dr Angus Dagleish, 26/11/2022

Le Dr Angus Dalgleish et le Dr Makis – à l’origine d’une revue de la littérature documentant 20 cas de turbo cancers apparus au décours d’une vaccination anti-COVID, et du premier protocole revu par les pairs basé sur l’utilisation conjointe d’ivermectine et de fenbendazole[3], cosigné par le Dr Marik –, ne cessent d’alerter depuis cette date.

D’autres voix se sont également récemment fait entendre, dont celle du Pr Ian Brighthope, signataire d’un appel émis par 52 scientifiques à mettre un terme à l’utilisation des vaccins ARNm.

La notion de « turbo Alzheimer[4] » ou « turbo SLA » a depuis été utilisée par les scientifiques pour décrire des formes inédites de maladie apparues après la vaccination anti-COVID à l’ARNm. Existe-t-il des raisons de penser qu’une telle fulgurance ne puisse pas être observée dans le cas des cancers, dont 17 mécanismes potentiels ont été identifiés dans la littérature (voir la présentation de N. Hulscher).

Définition proposée par Marik et Hope

L’analyse de Nicolas Hulscher

Le Dr Nicolas Hulscher a résumé l’étude sur son compte X. Il relève les principaux points d’intérêts de l’article.

  • Définition : des cancers primaires agressifs à progression rapide, ou des cancers en rémission présentant une rechute soudaine en rémission, et une apparition précoce chez les jeunes vaccinés.
  • Données : les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon enregistrent une augmentation des cas de cancer depuis 2021. Le Système américain de notification des événements indésirables vaccinaux signale des cas de cancer du sein, de cancer colorectal, du foie, de l’endomètre, etc.
  • Mécanismes : la protéine Spike perturbe les gènes p53 et BRCA1 suppresseurs de tumeurs, reprogramme le métabolisme, active les cellules souches cancéreuses et bloque les défenses immunitaires.
  • Profil de risque : les personnes à risque incluent les patients en rémission, les personnes âgées, personnes ayant reçu plusieurs doses de rappel ou les sujets présentant des antécédents familiaux importants.

Les mécanismes décrits dans l’étude

L’étude recense plus de 80 références, dont 18 revues de cas ou études d’incidence témoignant de l’augmentation des cas de cancer depuis la vaccination ARNm contre le COVID.

Les auteurs décrivent comment la protéine Spike du SARS-CoV-2 provoque la carcinogenèse via la perturbation des principales voies de ce processus, décrites depuis plus de vingt ans dans la littérature, et de certains mécanismes supplémentaires.

Ces mécanismes incluent :

  1. La reprogrammation métabolique par la protéine Spike (effet Warburg), une caractéristique fondamentale de toutes les cellules cancéreuses ;
  2. La propagation des cellules souches cancéreuses ;
  3. Une résistance à l’apoptose (mors cellulaire) des cellules cancéreuses ;
  4. La promotion de l’angiogenèse et du potentiel métastatique des cellules ;
  5. Une dysfonction immunitaire avec altération du microenvironnement tumoral ;
  6. La réactivation d’une infection virale, notamment par le virus d’Epstein-Barr, un virus oncogénique qui peut convertir des cellules normales en cellules cancéreuses ;
  7. La présence de séquences d’ADN du virus SV40, notoirement oncogénique ;
  8. L’utilisation de N1-méthyl-pseudouridine (m1ψ), dont il a été prouvé qu’elle pouvait promouvoir la croissance et la métastase du cancer ;
  9. L’utilisation de nanoparticules lipidiques (NPL), qui peuvent s’accumuler dans les tumeurs via l’effet de perméabilité et de rétention accrue (EPR) ;
  10. L’activation des rétrotransposons, contribuant à l’instabilité génomique ;
  11. Le mécanisme de transcription inverse et d’intégration génomique de l’ARN étranger, favorisant l’instabilité génomique ;
  12. L’optimisation des codons de l’ARNm utilisée dans les vaccins contre la COVID-19.

Conclusion des auteurs

Les auteurs reviennent sur la polémique qui agite la communauté scientifique et sur le « corpus accablant de preuves » que persistent à nier les autorités de santé et les scientifiques ayant promu la vaccination, notamment chez les patients atteints d’un cancer. Pour rappel, ils ont été incités à subir de multiples rappels malgré l’échec des injections. L’un des exemples les plus accablants est fourni par le Dr Barrière, cosignataire de l’appel des oncologues français et activiste provaccinal acharné sur les réseaux sociaux. Il est pourtant le coauteur d’une étude[5] qui appelle à l’administration d’une troisième dose, mais dans laquelle près de la moitié des patients (18/43) n’avaient pas développé d’anticorps après la deuxième dose :

Le concept de « turbo cancer » induit par le vaccin contre la COVID-19 est considéré comme une théorie conspirationniste anti-vaccinale par la médecine conventionnelle ; cependant, le corpus accablant de preuves publiées cité ici suggère le contraire. En conséquence, les facteurs de risque de développer des cancers turbo n’ont pas été bien étudiés. Cependant, les patients avec un fort antécédent familial de cancer, ceux en rémission de malignités précédentes, les individus de plus de 75 ans et les patients ayant reçu au moins une dose de rappel semblent être à risque accru. […]

L’émergence de cancers turbo après la vaccination contre la COVID-19 – marquée par un comportement inhabituellement agressif, des rechutes dans les cas de rémission et une occurrence chez des individus plus jeunes – représente un modèle clinique préoccupant qui mérite une attention scientifique urgente. […]

Étant donné l’association temporelle cohérente et la plausibilité biologique, il est impératif d’enquêter sur ces phénomènes avec objectivité et rigueur scientifique.

Liens d’intérêts

Les auteurs ne mentionnent aucun conflit d’intérêts. Ils sont néanmoins tous les deux membres de l’Alliance médicale indépendante (Independent Medical Alliance), cofondée par le Dr Joseph Varon, également rédacteur en chef de la revue dans laquelle est publiée l’étude.

Chacun comprendra qu’au vu du contexte, cet élément, bien qu’il doive être relevé, reste un détail marginal compte tenu de l’impératif scientifique d’informer les patients et de forcer la communauté scientifique à sortir de son silence et admettre à quel point elle s’est fourvoyée.


Références

[1] Marik P, Hope J. COVID-19 mRNA-induced “Turbo Cancers”. J Indep Med. 2025 Aug 12;1(3):185-94. https://doi.org/10.71189/JIM/2025/V01N03A02.

[2] Le Dr Anglus Dalgleish est également membre du Collège royal des médecins du Royaume-Uni et d’Australie, du Collège royal des pathologistes, de l’Académie des sciences médicales et du Conseil du cancer de la Commission européenne : https://cancercentrelondon.co.uk/consultant/professor-angus-dalgleish/. Il est par ailleurs impliqué dans la recherche en virologie (VIH) et dans le développement des vaccins contre le cancer.

[3] Baghli I, Makis W, Marik PE, Gonzalez MJ, Grant WB, Hunninghake R, et al. Targeting the mitochondrial-stem cell connection in cancer treatment: A hybrid orthomolecular protocol. J Orthomol Med. 2024 Sept 19;39(3):1-16. https://isom.ca/wp-content/uploads/2024/09/Targeting-the-Mitochondrial-Stem-Cell-Connection-in-Cancer-Treatment-JOM-39.3.pdf.

[4] Larsson J, Hellstrand E, Hammarström P, Nyström S. SARS-CoV-2 Spike amyloid fibrils specifically and selectively accelerates amyloid fibril formation of human prion protein and the amyloid β peptide. 2023 Sept 1. bioRxiv. https://doi.org/10.1101/2023.09.01.555834.

Re D, Seitz-Polski B, Brglez V, Carles M, Graça D, Benzaken S, et al. Humoral and cellular responses after a third dose of SARS-CoV-2 BNT162b2 vaccine in patients with lymphoid malignancies. Nat Commun. 2022;13:864. https://doi.org/10.1038/s41467-022-28578-0.

Dernièrement sur Le Point Critique

Aucun article actuellement disponible dans cette catégorie
Recevez gratuitement l’information du Point Critique, en continu sur vos écrans ! !