Primum nocere

Équipe Le Point Critique | 10 août 2025

La vaccination contre le COVID favorise les infections grippales et l’absentéisme

Une étude suisse confirme que la vaccination contre le COVID-19 favorise les infections de type grippal et est à l’origine d’un absentéisme significatif.

Couloir d'hôpital vide
© iStock/Upixa

Nous avons invité récemment Amélie de Montchalin, François Bayrou, l’actuelle et l’ancienne ministres de la Santé, Catherine Vautrin et Agnès Buzyn, aujourd’hui conseillère à la Cour des comptes – d’où l’on suppose qu’elle s’exprime aujourd’hui pour stigmatiser les Français –, à enquêter sur les causes de l’explosion des arrêts-maladie dans le monde du travail.

Tous les quatre ont pointé dans les médias le manque de responsabilité des salariés et la complaisance des médecins à délivrer des arrêts maladie qui ne seraient pas justifiés, sans tenir compte de l’impact documenté de la vaccination sur l’état de santé de la population et sur la hausse des invalidités observée parmi les personnes injectées (voir notre précédent article).

Le COVID ne peut pas être une explication alternative puisque l’on sait aujourd’hui que la vaccination a favorisé les contaminations, ainsi que Pfizer l’a lui-même établi dans les données finales de l’essai clinique. Huit études ont établi l’efficacité négative du vaccin, mais 131 documentent le mécanisme de facilitation des contaminations connu sous le nom de « péché antigénique ».

Une étude[1] de cohorte suisse publiée le 9 août dans la revue Nature vient aujourd’hui compléter ce tableau.

Elle révèle que les vaccinations et les rappels contre la COVID-19 non seulement n’offrent pas de protection, mais augmentent significativement le risque de maladies respiratoires de type grippal et d’infections au COVID (+ 70 %), et qu’elles sont associées à un nombre de journées de travail perdues plus élevé par rapport aux personnes non vaccinées.

Méthode et résultats

Les chercheurs ont voulu déterminer si les rappels de vaccin contre le COVID étaient « toujours » nécessaires pour les populations à faible risque telles que les travailleurs de santé, alors que la pandémie de COVID-19 est officiellement terminée. Pour répondre à cette question, ils ont suivi 1 745 soignants sur la période allant de novembre 2023 à mai 2024, qui a constitué une période de circulation intense du virus, afin d’évaluer l’impact de leur statut vaccinal sur le risque d’apparition d’une maladie respiratoire de type grippal et sur ses conséquences en termes de perte de journées de travail.

Ils ont collecté de façon hebdomadaire des données relatives à un syndrome grippal (résultat 1) et au niveau d’absentéisme (résultat 2) des participants, répartis en quatre groupes : non vaccinés ; ayant reçu 1 ou 2 doses de vaccin ; ayant reçu 3 doses de vaccin ; ayant reçu 4 doses de vaccin correspondant la plupart du temps (85,2 %) au vaccin bivalent.

Précision importante, les personnes ayant reçu une dose de vaccin et subi une infection documentée ont été considérées comme complètement vaccinées.

Les résultats de leur investigation sont particulièrement édifiants :

  • le nombre de vaccinations contre le COVID-19 (contrairement à la vaccination contre la grippe) et d’infections COVID antérieures était positivement associé aux deux résultats ;
  • les personnes non vaccinées ont présenté un surrisque de syndrome grippal allant jusqu’à 70 % ;
  • l’association de ces résultats était plus forte avec une date de vaccination plus récente qu’avec le nombre absolu de doses de vaccin, ce qui suggère un effet temporel, ainsi que les données cliniques de Pfizer l’ont montré, la vaccination entraînant une immunosuppression durant les 7 jours suivant l’injection.

Conclusion

Les chercheurs indiquent en conclusion :

Avec plus d’un tiers des travailleurs de la santé souffrant de syndromes grippaux au cours de la période hivernale et une perte moyenne de deux jours de travail par employé, les infections respiratoires constituent un fardeau important dans notre cohorte. La vaccination contre le SRAS-CoV-2 n’a pas été associée à un effet protecteur contre les syndromes grippaux. Au contraire, nous avons observé un risque cliniquement pertinent de syndrome grippal, avec une augmentation allant jusqu’à 70 %.

Ces résultats sont conformes à ceux d’un certain nombre d’études publiées récemment et axées sur le risque de réinfection par le SARS-CoV-2[2],[3],[4],[5]. Elles ont fait état de rapports de risque compris entre 1,4 et 3,6 (+ 40 % et + 260 %) pour les personnes ayant reçu le vaccin contre le SRAS-CoV-2 par rapport à celles qui n’en avaient pas reçu (ou qui avaient reçu moins de doses)[6]. Dans nos données, cette association de risque était plus forte avec une vaccination plus récente qu’avec le nombre de doses reçues, ce qui suggère que l’association est temporaire et s’estompe avec le temps. de doses reçues, suggérant que l’association était temporaire et qu’elle s’atténuait au fil du temps.

Précisons que l’étude de Reynolds et al., citée par les chercheurs, est cosignée par 148 auteurs issus d’universités anglaises prestigieuses, dont l’Imperial College pour le premier auteur. Dans ce contexte, le projet de porter à 7 le nombre de journées de carence relève tout simplement du cynisme et de l’indécence les plus crasses.

Mise à jour du 11/08/2025

Une seconde étude publiée le 6 août dans la revue Vaccine confirme que les effets indésirables des injections anti-COVID ont été à l’origine d’un absentéisme important parmi le personnel de santé suédois, dans des proportions qui n’avaient jamais été observés après un vaccin.

L’étude montre que, selon le type de vaccin, entre 12 % et 48 % des participants ont dû s’abstenir de travailler pendant un ou plusieurs jours en raison de symptômes post-vaccinaux dans la mesure où ils devaient s’abstenir de travailler le(s) jour(s) suivant(s).

Les effets indésirables cités incluaient principalement des nausées ou des vomissements, des vertiges, des hématomes et des engourdissements au point d’injection, ainsi qu’un large éventail de symptômes, notamment des troubles menstruels, des douleurs de sciatique, une sécheresse buccale et des symptômes cardiaques (accélération du pouls, palpitations, douleurs thoraciques) :

Basée sur une large cohorte d’agents de santé, notre étude confirme que les effets indésirables après la vaccination par le COVID-19 peuvent entraîner un nombre substantiel d’absences au travail, ce qui peut entraîner des perturbations au niveau de l’organisation en matière de dotation en personnel. Il existe des différences significatives dans la fréquence des effets indésirables en fonction du type de vaccin, de l’âge et du sexe, à des niveaux globaux qui n’ont pas été observés pour d’autres vaccins couramment utilisés chez les adultes.

Les auteurs mentionnent six autres études[7],[8],[9],[10],[11],[12] ayant documenté une quantité importante de changements de travail manqués en raison de la vaccination contre la COVID-19. La plus ancienne date de 2021, comment est-il possible que cinq ministres, dont le chef du Gouvernement, l’administratrice des comptes publics et celle qui conseille aujourd’hui la Cour des comptes après un exil forcé en Suisse, dans le temple de la vaccination, ignorent des données aussi cruciales ?


Références

[1] Dörr T, Lacy J, Ballouz T, Cusini A, Grässli F, Haile S, et al. Association of SARS-CoV-2 vaccination status with risk of influenza-like illness and loss of workdays in healthcare workers. Commun Med (Lond). 2025 Aug 9;5(1):347. https://doi.org/10.1038/s43856-025-01046-8.

[2] Chalupka A, Richter L, Chakeri A, El-Khatib Z, Theiler-Schwetz V, Trummer C, et al. Effectiveness of a fourth SARS-CoV-2 vaccine dose in previously infected individuals from Austria. Eur J Clin Invest. 2024 Mar;54(3):e14136. https://doi.org/10.1111/eci.14136.

[3] Chemaitelly H, Ayoub HH, Tang P, Coyle PV, Yassine HM, Al Thani AA, et al. History of primary-series and booster vaccination and protection against Omicron reinfection. Sci Adv. 2023 Oct 6;9(40):eadh0761. https://doi.org/10.1126/sciadv.adh0761.

[4] Eythorsson E., Runolfsdottir HL, Ingvarsson RF, Sigurdsson MI, Palsson R. Rate of SARS-CoV-2 reinfection during an Omicron wave in Iceland. JAMA Netw Open. 2022 Aug 1;5(8):e2225320. https://doi.org/10.1001/jamanetworkopen.2022.25320.

[5] Shrestha NK, Shrestha P, Burke PC, Nowacki AS, Terpeluk P, Gordon SM. Coronavirus disease 2019 vaccine boosting in previously infected or vaccinated individuals. Clin Infect Dis. 2022 Dec 19;75(12):2169-2177. https://doi.org/10.1093/cid/ciac327.

[6] Reynolds CJ, Pade C, Gibbons JM, Otter AD, Lin KM, Muñoz Sandoval D, et al. Immune boosting by B.1.1.529 (Omicron) depends on previous SARS-CoV-2 exposure. Science. 2022 Jul 15;377(6603):eabq1841. https://doi.org/10.1126/science.abq1841.

[7] Chrissian AA, Oyoyo UE, Patel P, Lawrence Beeson W, Loo LK, Tavakoli S, et al. Impact of COVID-19 vaccine-associated side effects on health care worker absenteeism and future booster vaccination. Vaccine. 2022 May 20;40(23):3174-3181. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2022.04.046.

[8] Bareiß A, Uzun G, Mikus M, Becker M, Althaus K, Schneiderhan-Marra N, et al. Vaccine side effects in health care workers after vaccination against SARS-CoV-2: data from TüSeRe:exact study. Viruses. 2022 Dec 25;15(1):65. https://doi.org/10.3390/v15010065.

[9] Cohen DA, Greenberg P, Formanowski B, Parikh PD. Are COVID-19 mRNA vaccine side effects severe enough to cause missed work? Cross-sectional study of health care-associated workers. Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18;101(7):e28839. https://doi.org/10.1097/MD.0000000000028839.

[10] Nachtigall I, Bonsignore M, Hohenstein S, Bollmann A, Günther R, Kodde C, et al. Effect of gender, age and vaccine on reactogenicity and incapacity to work after COVID-19 vaccination: a survey among health care workers. BMC Infect Dis. 2022 Mar 26;22(1):291. https://doi.org/10.1186/s12879-022-07284-8.

[11] Serbanescu-Kele Apor de Zalán C, Bouwman M, van Osch F, Damoiseaux J, Funnekotter-van der Snoek MA, Verduyn Lunel F, et al. Changes in local and systemic adverse effects following primary and booster immunisation against COVID-19 in an observational cohort of Dutch healthcare workers vaccinated with BNT162b2 (Comirnaty®). Vaccines (Basel). 2023 Dec 29;12(1):39. doi: 10.3390/vaccines12010039. https://doi.org/10.3390/vaccines12010039.

[12] Ziemann M, Görg S. Inability to work after Corona vaccination in medical staff. Dtsch Arztebl Int. 2021 Apr 30;118(17):298-299. https://doi.org/10.3238/arztebl.m2021.0205.

Dernièrement sur Le Point Critique

Aucun article actuellement disponible dans cette catégorie
Recevez gratuitement l’information du Point Critique, en continu sur vos écrans ! !