Flagrant délit
Un professeur d’oncologie affirme que les vaccins COVID ne peuvent pas provoquer le cancer, sans préciser ses liens avec Pfizer
Le chef du service d'oncologie de la Pitié Salpêtrière a publiquement réfuté il y a quelques jours la possibilité d'un lien entre l'explosion planétaire des cancers depuis la campagne d'immunisation contre le COVID et les multiples rappels vaccinaux. Or la déclaration des revenus qu'il admet avoir perçus de l'industrie pharmaceutique révèle un lien d'intérêt majeur avec le laboratoire Pfizer, qu'il a omis de déclarer lors de cette interview, comme la loi l'y oblige.

Fin septembre, sur l’antenne d’Europe 1, la journaliste Christine Kelly a interviewé le Pr Jean-Philippe Sano, chef du service d’oncologie médicale de la Pitié Salpêtrière, pour tenter de comprendre les causes de l’explosion des cancers dans le monde, en particulier en France et chez les jeunes ou les très jeunes adultes. Ce fait totalement inédit, incompatible avec la durée d’incubation traditionnelle des cancers semble être apparu il y a quelques mois. Le Pr Kayat, fondateur de l’Institut national du cancer, l’a relaté à plusieurs occasions dans les médias. Il évoquait il y a quelques mois une « augmentation foudroyante » de l’incidence du cancer du pancréas et de celui du poumon, notamment chez les femmes non fumeuses :
L’explication résiderait selon le Pr Sano dans les facteurs environnementaux traditionnels, soit les virus, le tabac et l’alcool, dont il a néanmoins convenu que la consommation était en baisse. Il évoque également la pollution, l’alimentation ou l’augmentation de l’espérance de vie en soulignant que les cancers sont une pathologie liée à l’avancée en âge. Interrogé sur la possibilité d’un lien avec les injections à ARN messager anti-COVID, il a exclu catégoriquement une telle hypothèse :
Je vais vous poser la question qui tue, Jean-Philippe Spano, ne m’en voulez pas, mais on voit sur les réseaux sociaux beaucoup de personnes se disent que c’est à cause du vaccin, que cette recrudescence des cancers…
Non.
Vous dites « non » alors que je n’ai même pas fini de poser ma question… […] dites-nous, là, devant les auditeurs d’Europe 1 qui sont en train de se demander « est-ce qu’il n’y a aussi, pas que, mais aussi un lien avec les effets secondaires du vaccin ? »
Vous voulez parler de quel vaccin ?
Le vaccin contre le COVID bien sûr.
Non, non. Aujourd’hui, aucun lien n’est établi. Les seuls liens qui soient établis, ce sont ceux dont je viens de vous parler.
https://www.europe1.fr/emissions/christine-kelly-et-vous/pourquoi-y-a-t-il-tant-de-cancers-aujourdhui-774498
Ce que dit la littérature scientifique
Nous avons publié une trentaine d’articles qui documentent ce lien, dont une revue de la littérature dans laquelle nous citons plus de 100 études décrivant 17 mécanismes par lesquels les injections anti-COVID peuvent provoquer l’apparition de nouveaux cancers ou la récidive de cancers en rémission. Le Pr Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’université Saint-Georges de Londres en dénombre quant à lui 13.
Plus récemment, nous avons analysé deux études d’incidence, italienne et sud-coréenne (la dernière date d’il y a quelques jours), qui rapportent une augmentation statistiquement significative des taux de cancer (30 à 125 %) chez les personnes ayant reçu le vaccin contre le COVID-19 par rapport aux personnes non vaccinées. Une nouvelle publication émanant de chercheurs japonais, dans laquelle ils expliquent avoir retrouvé de la protéine Spike exprimée dans les métastases d’un cancer du sein apparu après l’administration de la sixième dose du vaccin COVID de Pfizer, confirme aujourd’hui les inquiétudes des scientifiques.
Enfin, une dizaine d’équipes de chercheurs ont confirmé que les injections Pfizer et Moderna étaient massivement contaminées par de l’ADN résiduel, compétent pour son intégration dans le génome et donc pour le déclenchement d’un cancer, les injections Pfizer contenant par ailleurs du matériel génétique non déclaré issu d’un virus de singe oncogène (SV40). Celui-ci ayant déjà été retrouvé dans des biopsies de tumeurs de patients vaccinés, l’hypothèse d’une intégration génomique du vaccin ne peut plus décemment être écartée par les oncologues.
Ce qu’affirme le professeur Sano
La réponse du Pr Sano est donc profondément malhonnête sur le fond, mais également sur la forme :
- il réfute la possibilité d’un lien, et donc d’un risque potentiellement majeur pour les personnes présentant des antécédents personnels ou familiaux de cancer, en affirmant qu’il n’existe à ce jour aucune preuve d’un tel lien. Il surfe ainsi à nouveau sur le mensonge que le corps scientifique, médical et politique a exploité durant la campagne de vaccination contre le COVID, selon lequel un médicament devrait être considéré comme sûr tant que son implication dans un événement indésirable n’est pas formellement établie. Or la règle d’or de la pharmacovigilance est que la responsabilité d’un médicament ne peut être exclue que si une cause alternative est identifiée, ce qui, selon les propres mots du Pr Sano, n’est pas le cas pour les cancers apparus récemment ;
- il omet de préciser que les laboratoires n’ont produit aucune étude de cancérogénicité ni en amont ni en aval, bien qu’ils mentionnent dans leurs documents officiels le risque de cancer inhérent à leur plateforme vaccinale. Ainsi, il n’existe à ce jour aucune étude démontrant par quels mécanismes les injections anti-COVID ne peuvent pas induire de cancer. L’argument brandi par le corps médiatico-politique au début de la campagne de vaccination, où le risque de cancer a été soulevé avant les premières injections, a au contraire été battu en brèche puisqu’on sait aujourd’hui que le risque d’intégration du matériel génétique vaccinal dans le génome est non seulement réel, mais majeur ;
- enfin, le Pr Sano a manqué à ses obligations déontologiques en omettant de déclarer ses liens d’intérêts avec le monde pharmaceutique. La consultation de la base Transparence.sante.gouv recense 291 déclarations depuis 2013 pour un montant de 216 692 €, dont 38 concernant le laboratoire Pfizer (33 568 € depuis juillet 2020), 11 concernant le laboratoire Astra Zeneca (8 739 € depuis février 2020) et 39, le laboratoire Gilead (42 869 €, essentiellement depuis février 2020), qui produit le Remdevisir.
Ce qu’il a omis de préciser lors de son interview
Ces sommes peuvent paraître dérisoires, mais la profondeur d’un lien d’intérêt n’a aucun rapport avec le montant déclaré par son bénéficiaire. En revanche, le fait de produire une image aussi distordue de l’état des connaissances scientifiques entourant la sécurité des injections anti-COVID ne peut pas s’expliquer autrement que par l’existence d’un conflit d’intérêts majeur.
Précisons également que le Pr Sano a été choisi en mars 2020 par Emmanuel Macron pour rejoindre le Comité analyse, recherche et expertise (CARE) COVID-19 chargé de fournir un éclairage scientifique à Olivier Véran sur les essais de nouveaux traitements et les pistes vers un futur vaccin. Si le lien entre les injections anti-COVID et l’augmentation de la hausse de l’incidence des cancers est prouvée, sa responsabilité sera donc immense puisqu’il ne peut ignorer en tant qu’oncologue que les cancers sont un effet indésirable des produits géniques auxquels sont assimilables ces injections. A-t-il alerté sur l’absence d’étude de cancérogénicité ? A-t-il encouragé le gouvernement à faire le choix du Remdevisir et du Paxlovid pour lutter contre les formes graves du COVID ? Ses liens d’intérêts ont-ils été divulgués durant la pandémie ? Sont-ils connus des revues dans lesquelles il officie comme expert ou comme rédacteur en chef ?
Pour ceux qui souhaitent savoir à quoi ressemble un scientifique honnête, nous proposons le visionnage de l’une des dernières interviews du Dr Kevin McKernan, expert mondial en génomique formé au MIT qui fut le premier à établir la contamination des injections Pfizer et Moderna. Il estime aujourd’hui que « Nous assistons potentiellement à la plus grande exposition cancérigène de l’histoire de l’humanité » et rappelle que la formule des injections Pfizer qui ont été administrées à la population n’est pas celle qui a été homologuée.
L’introduction a posteriori de séquences génétiques qui font des injections anti-COVID une arme d’inoculation massive du cancer a-t-elle été faite à dessein ? Il est difficile de ne pas le penser lorsque l’on met en parallèle les investissements massifs de Pfizer dès 2023 dans les traitements anticancer, qui mobilisent aujourd’hui 40 % du budget recherche et développement du laboratoire répartis sur 50 programmes et plus de 80 essais cliniques dans le monde avec les réponses embarrassées et l’agressivité du Pr Sano.
Personne n’est dupe, à commencer par Christine Kelly, qui confiait il y a quelques mois que la seule question qu’elle n’avait pu aborder librement dans sa carrière professionnelle était celle des vaccins anti-COVID. Nous savons désormais pourquoi.