Preuve par l'exemple
L’assassinat de Charlie Kirk met à nu la folie de l’idéologie woke
L’Amérique a rendu hier un dernier hommage à Charlie Kirk, assassiné sur scène le 10 septembre, lors d’un meeting. En France, les journalistes du service public et les principaux leaders de la gauche brossent le portrait, violemment réfuté par la communauté afro-américaine, d’un influenceur raciste et homophobe. La haine a franchi un cap ce dimanche avec l’assimilation de Charlie Kirk à un héritier de la pensée raciale d’Adolf Hitler.

Plus de 60 000 Américains étaient réunis hier soir au State Farm Stadium de Glendale (Arizona) en présence de Donald Trump, pour rendre un dernier hommage à l’étoile montante de la droite conservatrice américaine, assassinée il y a dix jours lors d’un meeting par un activiste qui voulait laver l’honneur de la communauté transgenre.
Son assassinat a provoqué une pluie de réactions d’une violence inouïe aux États-Unis, où des milliers de militants issus de la communauté démocrate ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux en appelant, pour certains, à éliminer également sa femme et ses enfants. Aucune manifestation de violence n’a pourtant été observée parmi ses supporters, qui ont répondu à l’annonce de sa mort par la prière et le recueillement. Celle de George Floyd avait mis l’Amérique à feu et à sang, avant que cette vague de violence ne se propage sur plusieurs continents.
L’importation de la haine en France par les médias et le centre gauche
Ces torrents de haine ont déferlé en Europe le jour même du drame, alimentés en partie par la classe politique et médiatique. Des propos attribués à Charlie Kirk ont été rapportés sans vérification de leur authenticité par plusieurs figures de la majorité présidentielle (Valérie Hayer, Nathalie Loiseau), par des journalistes du service public ou certaines figures médiatiques. Tous relaient la même liste de citations présumées et de qualificatifs injurieux supposés définir qui « était réellement » Charlie Kirk : suprémaciste, complotiste, raciste, misogyne.
Charlie Kirk prônait-il la lapidation à mort des Noirs, comme l’a affirmé le Dr Barrière ? Il a effectivement prononcé ces mots lors d’un podcast en 2024, dans lequel il réagit à la vidéo postée par une créatrice de contenu pour enfants, qui avait invoqué les valeurs chrétiennes d’amour pour justifier son soutien à la communauté LGBT. Charlie Kirk l’avait accusée de manipuler le christianisme, qui condamne sans réserve l’homosexualité, en rappelant que certains passages de l’Ancien Testament mentionnent la lapidation comme châtiment pour certaines pratiques. On trouve au contraire sur les réseaux sociaux un échange avec un militant anti-gay auquel il avait répondu :
Je crois que le mariage, c’est un homme et une femme. Les homosexuels devraient également être les bienvenus dans le mouvement conservateur. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à aimer tout le monde. Je m’opposerai toujours à ceux qui souhaitent établir leurs propres valeurs personnelles comme raison pour expulser les autres de notre mouvement.
https://x.com/charliekirk11/status/1197979402472046593
La chaîne YouTube Sunrise a présenté il y a quelques jours un démenti des cinq mensonges les plus caricaturaux colportés par les opposants politiques de Charlie Kirk, qui haïssaient plus que tout sa passion du débat. Un influenceur noir, Amir Odon, propose également un décryptage de ces mensonges que leurs auteurs n’ont jamais pris la peine de rectifier. Il peut être visionné en français, pour qui souhaite se forger sa propre opinion.
Le service public et l’extrême gauche en roue libre
La journaliste Ivanne Trippenbac, ancienne cheffe du service politique du Monde, a écumé les médias dès le lendemain du drame pour présenter l’« abomination » qu’incarnait le corpus idéologique de Charlie Kirk. Six jours après sa mort, sur France Inter, elle continuait à marteler qu’il considérait les femmes noires comme des êtres inférieurs, en se basant sur des propos tronqués, ce qu’elle a fini par concéder : « On peut citer in extenso ses propos, mais c’était pour aller plus vite et pour expliquer le fond de son positionnement politique » – en l’occurrence, sa critique de la discrimination positive.
Le journaliste de France Info, Julien Pain, qui s’est illustré comme l’un des relayeurs de fausses informations les plus agressifs durant la pandémie de COVID-19, lui consacre aujourd’hui un épisode de son émission Vrai ou Faux. Annoncé comme un nécessaire moment de clarification, le documentaire surfe sur les mêmes mensonges que sa consœur du Monde pour bâtir le portrait d’un homme suprémaciste, manipulateur, complotiste et raciste. Il précise : « Mais c’est dans ses diatribes contre les Afro-Américains qu’il allait le plus loin. »
La journaliste de Libération, Judith Pérignon, a franchi un cap dimanche soir sur le plateau de l’émission C politique, en comparant la cérémonie d’adieu à Charlie Kirk à « ces rassemblements nazis qu’il y avait dans les années trente aux États-Unis ». L’influenceur transgenre Troublante acide l’avait devancée il y a quelques jours en posant cette question sur sa chaîne YouTube :
Le nazi avec le sourire le plus dégueulasse de l’histoire s’est pris une balle dans la gorge et en est mort, est-ce que c’est bien fait pour sa gueule ?
https://x.com/jon_delorraine/status/1969088593030197301
Le propos de Judith Pérignon est sans doute moins grossier dans sa forme, mais bien plus violent sur le fond compte tenu de la figure d’autorité qu’elle prétend incarner. Dans cette séquence, elle soutient ouvertement l’existence d’une filiation idéologique entre le suprémacisme blanc, dont la droite conservatrice incarnée par Donald Trump et Charlie Kirk serait l’héritière, et la pensée raciale d’Hitler :
Le suprémacisme blanc américain est complètement connecté à la pensée raciale d’Hitler […] Ces images-là me renvoient à ces rassemblements des années trente […] La connexion est toujours là.
https://x.com/LeSommierRgis/status/1970067596172009598
C’est sur ce constat que s’est basé la discussion autour de la « bascule autoritaire des États-Unis » qui hante aujourd’hui l’ensemble du service public. L’historien Frédéric Saillée a expliqué pourquoi la quasi-canonisation de Charlie Kirk autorisait à comparer le trumpisme à un nouveau fascisme, le ciblage de l’extrême gauche par le président américain s’apparentant selon lui à la « fabrication de ce martyr » fondateur de l’idéologie nazie. Elle s’est prolongée sur X, avec la publication, par le Dr Jérôme Marty, d’un montage photo juxtaposant les images de l’hommage à Charlie Kirk et celles d’un meeting d’Adolf Hitler.
Lundi, France 24 a donné la parole à un chercheur suisse qui a présenté à son tour Charlie Kirk comme la figure de ce « martyr officiel » autour de laquelle se cristallisent les « régimes autoritaires », et dont rêvait le président américain, accusé de vouloir « criminaliser la pensée et l’opposition ». Doit-on voir la même signification dans le titre de héros de l’Ukraine accordé par Volodymyr Zelensky à Denis Prokopenko, fondateur du régiment nazi Azov ?
Dimanche soir, l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filipetti, aujourd’hui directrice des affaires culturelles de la ville de Paris, est sortie du bois pour la circonstance. Elle a utilisé les mêmes éléments de langage pour commenter la cérémonie funéraire :
Ça m’inspire du dégoût et de la crainte. Dégoût d’abord parce que tous les mouvements fascistes, fascistoïdes, ont comme caractéristique de se victimiser et d’instrumentaliser leurs prétendus héros morts au « combat » pour amplifier ce mouvent de victimisation qui est leur marque de fabrique.
La crainte ? Elle évoque un « déchaînement religieux, messianique, idéologique […] porté par des gens qui sont en eux-mêmes très violents » et estime que c’est cette violence, semée par Charlie Kirk, qui s’est retournée contre lui, reprenant à son compte la justification du tireur : « J’en ai eu assez de sa haine. » La veuve de Charlie Kirk lui avait pourtant déjà répondu :
Mon mari, Charlie, voulait sauver de jeunes hommes comme celui qui a pris la vie. […] Cet homme, ce jeune homme, je lui pardonne.
https://x.com/abbeamar/status/1970057040237404592
Aujourd’hui, c’est la députée Mathilde Panot qui a franchi les dernières limites de l’indécence en postant une vidéo dans laquelle elle estime qu’il est « sidérant » d’avoir une pensée pour la famille de Charlie Kirk et dénonce « l’unanimisme pour expliquer qu’il faudrait louer Charlie Kirk » :
Il est sidérant qu’on essaye de nous arracher de l’empathie pour quelqu’un qui, de manière très claire, appelle à la haine, appelle à la violence, et appelle à faire un suprémacisme blanc à la fois aux États-Unis, mais dans le monde entier.
https://x.com/BVoltaire/status/1970122802201063516
La réhabilitation de Charlie Kirk par la communauté noire
Pouvait-on se méprendre sur les valeurs que défendait Charlie Kirk ? La liste des citations supposées résumer son « idéologie » inclut notamment cette phrase extraite de l’un de ses discours : « Je ne peux pas supporter le mot empathie. » La citation se prolonge en réalité ainsi : « Sympathie est un mot plus adapté, car l’empathie signifie essayer de ressentir la douleur d’autrui ; or personne ne peut ressentir ce que ressent autrui. »
De nombreux Afro-Américains qui l’ont côtoyé personnellement se manifestent aujourd’hui sur les réseaux sociaux pour expliquer qu’il a changé le cours de leur existence et qu’il se battait pour leur cause.
Il suffit de tendre l’oreille pour comprendre qu’il le faisait en réalité avec un arsenal conceptuel rejetant les totems de la gauche, qu’il considérait comme des pièges ou des armes à double tranchant. On le voit notamment débattre sur un campus, ici, là ou là, et expliquer à des étudiants que les races n’existent pas, mais qu’elles sont une construction politique visant à diviser la société. Peut-on être raciste et militer contre le concept de « race » ?
Dans une autre séquence, il critique le projet de réduire la part des joueurs de couleur au sein de la ligue de basket-ball parce qu’il n’y aurait pas assez de blancs, en expliquant que la NBA deviendrait alors l’ombre d’elle-même. La discrimination positive, qui est un concept raciste, est-elle toujours vertueuse lorsqu’elle vise à exclure les personnes de couleur ?
Les témoignages pullulent aujourd’hui sur les réseaux sociaux, ici, là, là, là ou là.
Pourquoi une telle croisade de l’extrême gauche contre Charlie Kirk, aussi coordonnée et massive ? L’outrance de la manipulation concernant « ce qu’il était » et les valeurs qu’il défendait a provoqué une prise de conscience dans la communauté noire américaine, qui est allée écouter ce qu’il disait réellement et qui a entendu son message. Elle relaie désormais les paroles de Charlie Kirk sur les réseaux sociaux et s’interroge à voix haute sur la manipulation dont elle a été victime de la part de l’administration démocrate :
Tu m’as fait regarder Charlie Kirk. Tu as dit qu’il était raciste. Je voulais voir à quel point il était raciste. Il n’était pas raciste, putain !
Je cherche des clips où il est raciste. Je cherche des clips où il est misogyne, et vous savez ce que j’ai réalisé ? C’est qu’il y a une bande de connards qui prêchent des conneries sur des choses auxquelles ils ne connaissent rien.
Plus je regarde les vidéos de Charlie Kirk, plus je suis dégoûté par la nation. Plus je suis dégoûté par le camp qui applaudit sa mort.
Quelqu’un a assassiné un homme bien, et tous ces putains d’attardés ont applaudi – il était tellement plus intelligent.
https://x.com/WallStreetApes/status/1970339417471832444
Ceux qui cautionnent son assassinat ont donc non seulement raté leur cible, mais se sont définitivement discrédités, aux États-Unis comme en France, où il aurait suffi de relater cette séquence sans chercher à la justifier à défaut de demander pardon. On ne peut pas prétendre porter une idéologie universelle et s’exonérer de toute responsabilité quand quelqu’un tue en son nom, sous prétexte que ce crime est commis à des milliers de kilomètres.
L’idéologie woke mise à nu
Dans une démocratie saine, l’exécution d’un homme politique – ce qu’était Charlie Kirk – devrait être un événement suffisamment grave pour tuer dans l’œuf tout débat idéologique. Le fait que cette trêve n’a jamais eu lieu s’explique probablement par l’impossibilité de questionner publiquement ce paradoxe : comment un individu en arrive-t-il à tuer son prochain au nom d’une idéologie qui prône l’inclusion et la tolérance ?
La réponse est malheureusement d’une simplicité biblique : le wokisme dont Charlie Kirk dénonçait l’imposture, et dont les intellectuels de pacotille qui s’expriment aujourd’hui sont ceux qui cherchent à l’ériger en programme politique, est une idéologie fondée sur la haine et la division. La mort de Charlie Kirk et l’acharnement à salir sa mémoire ont permis de le démontrer de manière tragiquement limpide.
Le plus ironique pour ceux qui dansent sur son cadavre serait que le scénario de son assassinat ne soit pas celui qui nous est raconté aujourd’hui, comme le pensent certains. Nous aurons alors assisté à un appel à de futurs meurtres et non pas simplement au cautionnement de l’exécution d’un adversaire politique, dont le principal crime est probablement d’être un chrétien prêchant l’unité et des valeurs humanistes.
La déclaration faite sur LCI le 22 septembre, par la journaliste franco-iranienne Abnousse Shalmani, lors de la cérémonie d’adieu à Charlie Kirk confirme que c’est bien sa foi et sa revendication de valeurs chrétiennes qui lui vaut aujourd’hui une telle haine :
C’était une messe évangéliste d’illuminés, et je pèse mes mots. Tout cela n’avait rien à envier aux Talibans avant le lancement d’une croisade. Tout était imbibé d’une atmosphère de violence et de croisade à peine contenue.
https://x.com/24hPujadas/status/1970186614241366430