Vertigineux

Équipe Le Point Critique | 21 septembre 2025

Les vaccins anti-COVID ont rapporté 260 milliards à l’industrie pharmaceutique

Une compilation des données financières des laboratoires ayant produit les vaccins anti-COVID révèle que les injections auraient rapporté à ce jour 260 milliards de dollars aux fabricants. Quelle somme a été utilisée pour mener les études de sécurité qui n’ont jamais été conduites ? Aucune.

Profits générés par les vaccins anti-COVID
© iStock/Marcus Millo

L’association Verity, fondée à l’initiative de trois familles endeuillées par la perte de leur enfant (Maxime, 23 ans, Sofia, 17 ans et Mélanie, 15 ans) survenue dans les heures qui ont suivi l’administration de l’injection anti-COVID de Pfizer publie aujourd’hui le détail des profits engrangés par l’industrie pharmaceutique mondiale grâce aux vaccins contre le COVID-19 depuis début 2020 jusqu’à aujourd’hui (19 septembre 2025).

Ces chiffres correspondent à agrégats globaux, compilés à partir des rapports financiers des principaux fabricants (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Novavax, Sinovac, Sinopharm et d’autres mineurs), de projections et d’analyses de marché. Il s’agit donc d’une simple estimation, mais elle est basée sur des données officielles.

Les revenus totaux cumulés depuis 2020 jusqu’à mi-2025 sont estimés à environ 260 milliards de dollars US, répartis de la manière suivante :

  • 2020 : 1,4 milliard, principalement à destination de Pfizer/BioNTech et Moderna ;
  • 2021 : 119 milliards, dont 59 milliards pour le vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech), 18,5 milliards pour le vaccin Spikevax (Moderna), 19 milliards pour le vaccin CoronaVac (Sinovac), 3,8 milliards pour le vaccin Vaxzevria (AstraZeneca) ;
  • 2022 : 87,5 milliards, dont 56 milliards pour Pfizer/BioNTech, 19,3 milliards pour Moderna, 2 milliards pour AstraZeneca, 2,2 milliards pour Johnson & Johnson, 1 milliard pour Sinovac ;
  • 2023 : 26,7 milliards, dont 15,3 pour Pfizer/BioNTech, 6,8 pour Moderna, 1,1 pour J&J, 1 pour Novavax ;
  • 2024 : 14,1 milliards, dont 8,8 pour Comirnaty, 3,2 pour Moderna, 0,7 pour Novavax ;
  • 2025 (jusqu’au 19 septembre, projection partielle) : 10 milliards (13,8 milliards projetés pour l’année complète) dont 3-4 milliards pour Comirnaty.

Malgré ses produits vertigineux, qui ont été rendus possibles grâce à l’octroi d’une autorisation de marché conditionnelle, c’est-à-dire délivrée sans données de sécurité, sur la base des allégations des laboratoires, ils n’ont jamais réalisé aucune étude complémentaire ni alloué aucun budget pour les autopsies que l’Union européenne déplorait ne pas avoir les moyens de financer.

Pour rappel, la promesse d’efficacité de Pfizer qui a encouragé l’Agence européenne des médicaments à autoriser son vaccin était la suivante :

Un vaccin efficace peut avoir un impact sur la pandémie en cette période critique, et un programme de vaccination contre la COVID-19 mis en œuvre rapidement pourrait permettre d’éviter de nouvelles vagues pandémiques et ainsi réduire considérablement la mortalité due à la maladie.

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

Le rapport est daté de février 2021, le monde n’avait donc connu tout au plus que deux vagues de COVID. On en dénombrait sept fin 2022, puis on a cessé de les compter pour éviter que la population ait le sentiment de s’être fait escroquer et d’avoir peut-être compromis sa santé ou la vie de ses proches en testant un produit qui n’a jamais été conçu pour les objectifs qu’il revendiquait. Santé publique France et les médias annoncent aujourd’hui une nouvelle reprise de l’épidémie. Le journal Le Parisien propose d’avancer la vaccination pour faire face à une situation à laquelle les laboratoires promettaient de mettre fin en 2021, grâce à une double injection, éventuellement une troisième, au cas où.

Au sommet de Davos 2023, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a été interrogé sur l’augmentation massive (plus de 50 %) des embolies pulmonaires détectée par la Food & Drug Administration (FDA), l’agence en charge de l’homologation des vaccins aux ÉtatsUnis, après l’administration de son vaccin chez les plus de 65 ans entre le 11 décembre 2020 et le 15 janvier 2022. Les résultats ont été publiés le 9 janvier 2023 dans la revue Vaccine :

Journaliste : Une enquête des CDC et de la FDA a été menée sur des problèmes de sécurité liés aux accidents vasculaires cérébraux chez les personnes âgées qui ont reçu le booster. Que savez-vous à ce sujet ?

Albert Bourla : Non, je pense que ce que les CDC ont dit, c’est qu’ils ont vu un signal de sécurité dans une petite base de données et qu’en conséquence ils ont déclenché un examen complet de toutes les bases de données existantes et ils n’ont rien découvert. Mais par souci de transparence la transparence, nous avons enquêté sur ce signal et nous avons testé. Nous n’avons rien trouvé. Nous avons été alertés par ce qu’ils ont trouvé, nous avons fait notre propre enquête dans toutes les bases de données en Europe, en Israël et aux États-Unis, et nous n’avons rien trouvé dans aucune d’entre elles.

Journaliste : Rien du tout… ?

Albert Bourla : Non, rien du tout.

Journaliste : Continuez-vous à vous intéresser à la sécurité ? Les gens se demandent si ça rend les gens plus vulnérables aux crises cardiaques. Vous avez vu des conspirations…

Albert Bourla : Sans rapport avec une conspiration ou non, nous avons une équipe qui s’en occupe constamment. Ils collaborent avec des grandes institutions scientifiques. Avec eux et de notre côté, nous creusons dans les bases de données. Nous examinons et analysons constamment les données. Pas un seul signal bien que nous ayons distribué des milliards de doses.

Le site de Pfizer précisait pourtant à la même époque que le laboratoire concentre ses recherches sur l’hésitation vaccinale et exclut d’investir dans des études relatives à la sécurité de son produit :

Actuellement, nous n’acceptons pas les demandes de recherche clinique qui étudient l’innocuité, l’immunogénicité et/ou l’efficacité du vaccin COVID-19 de Pfizer.

Les demandes suivantes seront prises en considérations :

Études mesurant l’impact des efforts visant à surmonter la réticence à la vaccination et à améliorer la couverture vaccinale, en particulier chez les enfants, les adolescents, les minorités et les populations défavorisées.

https://web.archive.org/web/20220117153905/https://www.pfizer.com/about/programs-policies/grants/covid-19-vaccine
Projets de recherche financés par Pfizer

La Commission européenne n’a jamais dissimulé le fait que la vaccination contre le COVID était un essai clinique en population générale, mais elle l’a dit à voix basse, en chuchotant. Il s’agissait en fait au mieux d’un essai à une phase, bouclé en quelques mois, suivi d’un déploiement de masse qui a permis de créer le plus vaste marché planétaire de malades.

Il s’agit donc à l’évidence de l’opération financière la plus juteuse de l’histoire de la médecine, puisque le placement du produit a été réalisé par les gouvernements et les médias et que les laboratoires n’ont pas eu à débourser le moindre centime pour rémunérer les participants aux essais cliniques ni pour les dédommager en cas d’effets secondaires, leur financement ayant été transféré aux États lors de la signature des contrats.

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