Épidémie

Équipe Le Point Critique | 24 août 2025

Les injections d’ARNm contre le COVID ont provoqué une épidémie de cancers mortels, selon des chercheurs russes

Une équipe de chercheurs russes confirme que les injections à ARN messager contre le COVID ont déclenché une flambée mondiale de cancers. Elles seraient notamment à l'origine d'une hausse de 143 300 % des cancers de l'ovaire. 

Tumeur maligne de l’ovaire
© iStock/Alioui Mohammed Elamine

Une étude publiée récemment dans une revue russophone confirme un lien entre la campagne de vaccination utilisant la technologie à ARN messager et une augmentation massive des cas et des décès par cancer à l’échelle mondiale. L’étude (Vaccins à ARN : Résultats intermédiaires de leur utilisation) a été réalisée par deux chercheurs de l’Université médicale d’État de l’Oural, Angelina Alekseevna Seliverstova et le Pr Oleg Germanovich Makeev. Elle propose une évaluation intermédiaire de la technologie ARNm, quatre ans après son déploiement sans évaluation préalable, dans un domaine d’application totalement inédit :

Depuis 2006, le nombre de publications consacrées à l’ARN, considéré comme un moyen thérapeutique prometteur, augmente progressivement. […]
Cependant, une signification totalement nouvelle a été donnée à cette direction depuis le début de 2020 en lien avec la nécessité de créer des vaccins efficaces pour la prophylaxie et la thérapie des patients pendant la pandémie de COVID-19. […]
Les vaccins contre le COVID-19 ont été testés selon un protocole accéléré, ce qui a permis d’organiser leur production de masse dès la fin 2020. Par conséquent, les questions de sécurité de l’utilisation des vaccins à ARN restent en partie non résolues et nécessitent une analyse approfondie.

Les chercheurs ont examiné les données de pharmacovigilance et les mécanismes physiopathologiques associés à la plateforme ARNm décrits dans la littérature.

L’étude met en évidence quatre résultats :

  • les données officielles des CDC révèlent une augmentation alarmante du nombre de cas de cancer avec issue fatale chez les Américains ayant reçu des injections de vaccins contre le COVID-19 ;
  • l’augmentation de l’incidence du cancer est corrélée à la propagation généralisée des injections contre le COVID-19 ;
  • la vaccination contre le COVID-19 est associée à une hausse de 143 300 % (x 1 433) du risque de développement d’un cancer de l’ovaire selon les données du VAERS, en particulier chez les personnes ayant reçu deux doses de vaccin.

Ainsi, sur un an et huit mois, un total de 2 579 effets indésirables liés au développement de pathologies oncologiques a été enregistré. Cela signifie que le risque de développement de maladies oncologiques après vaccination contre le COVID-19 est considérablement plus élevé que le risque de fond.

Les données d’incidence sont extraites d’un article publié en 2023 qui n’est pas une étude revue par les pairs, mais qui constitue l’hypothèse évaluée par les chercheurs à partir des mécanismes physiopathologiques décrits dans la littérature (nous en avons identifié 17 susceptibles d’expliquer la hausse massive de l’incidence du cancer depuis la vaccination ARNm contre le COVID), notamment :

  • les vaccins à ARNm entraînent la production de protéine Spike dans le noyau des cellules du patient pendant une durée d’au moins 60 jours (on sait aujourd’hui que cette durée est de plusieurs mois ou années, mais on soupçonne que cette production n’est interrompue par aucun mécanisme, voire qu’elle augmente avec le temps)[1],[2],[3],[4] ;
  • la protéine Spike altère le mécanisme de réparation de l’ADN, ce qui conduit à l’accumulation de mutations et la formation de cellules cancéreuses. En ce sens, elle peut être est définie comme un protéine pro-oncogénique ;
  • les vaccins contre le COVID-19 présentent une toxicité générale, résumée sous le terme « spikopathie[5] ». Cette toxicité est à l’origine d’une inflammation – un des facteurs clés de développement du cancer –, de la formation de lésions tissulaires et d’une dérégulation, probablement liée aux prions, qui sont aujourd’hui considérés comme « un facteur important de progression du cancer dans différents types de tumeurs solides »[6] ;
  • la protéine S virale ou vaccinale favorise la libération de facteurs de coagulation, la sécrétion de facteurs inflammatoires et la formation d’agrégats leucocytaires-plaquettaires[7] ;
  • l’administration répétée du vaccin à ARNm contre le COVID-19 peut entraîner un niveau excessivement élevé d’anticorps IgG, impliqué dans l’apparition de maladies auto-immunes, de myocardites auto-immunes et la croissance du cancer[8],[9] ;
  • les nanoparticules lipidiques utilisées dans les vaccins contre le COVID-19 induisent une sécrétion significative de cytokines et de protéines inflammatoires, entraînant la mort cellulaire[10].

Les chercheurs émettent également une hypothèse permettant d’expliquer spécifiquement l’incidence des cancers ovariens. Ainsi, les gènes suppresseurs de tumeurs BRCA1 et p53, qui jouent un rôle essentiel dans la prévention du développement de cancers, pourraient être altérés par la présence continue de protéines de pointe induites par le vaccin :

Une explication de la spécificité de l’organe cible – les ovaires – a également été trouvée. Ainsi, la sous-unité S2 de la protéine Spike interagit spécifiquement avec les protéines p53 et BRCA1 [. L’inhibition de la fonction des protéines BRCA via les systèmes de réparation des dommages à l’ADN assure la transformation oncogénique d’abord des cellules ovariennes, puis des cellules mammaires et prostatiques. La dynamique de manifestation de leurs symptômes cliniques s’inscrit dans des cadres temporels prévisibles.

En conclusion, les chercheurs appellent à renoncer à l’utilisation des vaccins à ARNm au profit des vaccins à adénovirus, qu’ils estiment infiniment moins toxiques.

Est-il légitime de penser qu’ils aient pu produire une étude à charge contre une technologie concurrente de celle utilisée par le vaccin russe anti-COVID, basé sur deux adénovirus humains ? Nous disposons de peu d’informations sur les effets indésirables du vaccin Gam-COVID-Vac (Sputnik), développé par la Fédération de Russie, et qui fut le premier vaccin au monde contre le COVID-19. L’Europe n’en n’a pas voulu, elle a choisi d’attendre que les prototypes Pfizer et Moderna voient le jour alors que rien ne permettait de penser qu’ils puissent être sûrs et efficaces.

Une étude publiée en 2023[11] confirme les conclusions des chercheurs russes, puisqu’elle mentionne deux types d’effets indésirables neurologiques associés au vaccin Sputnik (céphalées et sclérose en plaques) là où elle en dénombre 20 pour le vaccin Pfizer.


Références

[1] Bhattacharjee B, Lu P, Monteiro VS, Tabachnikova A, Wang K, Hooper WB, et al. Immunological and antigenic signatures associated with chronic illnesses after1 COVID-19 vaccination. MedRxiv (preprint). 2025 Feb 25. https://doi.org/10.1101/2025.02.18.25322379 — Détection de la protéine Spike dans le plasma sanguin 709 jours après la dernière vaccination.

[2] Patterson BK, Yogendra R, Francisco EB, Guevara-Coto J, Long E, Pise A, et al. Detection of S1 spike protein in CD16+ monocytes up to 245 days in SARS-CoV-2-negative post-COVID-19 vaccine syndrome (PCVS) individuals. Hum Vaccin Immunother. 2025 Dec;21(1):2494934. https://doi.org/10.1080/21645515.2025.2494934. — Détection de la protéine Spike dans des monocytes 245 jours après la dernière vaccination.

[3] Alghamdi A, Hussain SD, Wani K, Sabico S, Alnaami AM, Amer OE, et al. Altered circulating cytokine profile among mRNA-vaccinated young adults: A year-long follow-up study. Immun Inflamm Dis. 2025 Apr;13(4):e70194. https://doi.org/10.1002/iid3.70194. — Détection de la protéine Spike dans le sang 12 mois après la dernière vaccination

[4] Ota N, Itani M, Aoki T, Sakurai A, Fujisawa T, Okada Y, et al. Expression of SARS-CoV-2 spike protein in cerebral Arteries: Implications for hemorrhagic stroke post-mRNA vaccination. J Clin Neurosci. 2025 Jun;136:111223. https://doi.org/10.1016/j.jocn.2025.111223. — Détection de la protéine Spike dans plusieurs organes, notamment les artères cérébrales 17 mois après la dernière vaccination

[5] Parry PI, Lefringhausen A, Turni C, Neil CJ, Cosford R, Hudson NJ, Gillespie J. ‘Spikeopathy’: COVID-19 Spike protein is pathogenic, from both virus and vaccine mRNA. Biomedicines. 2023 Aug 17;11(8):2287. https://doi.org/10.3390/biomedicines11082287.

[6] Mouillet-Richard S, Ghazi A, Laurent-Puig P. The cellular prion protein and the hallmarks of cancer. Cancers (Basel). 2021 Oct 8;13(19):5032. https://doi.org/10.3390/cancers13195032.

[7] Kuhn CC, Basnet N, Bodakuntla S, Alvarez-Brecht  P, Nichols S, Martinez-Sanchez A, et al. Direct Cryo-ET observation of platelet deformation induced by SARS-CoV-2 spike protein. Nat Commun. 2023 Feb 4;14(1):620. https://doi.org/10.1038/s41467-023-36279-5.

[8] Boretti A. mRNA vaccine boosters and impaired immune system response in immune compromised individuals: a narrative review. Clin Exp Med. 2024 Jan 27;24(1):23. https://doi.org/10.1007/s10238-023-01264-1.

[9] Rodríguez Y, Rojas M, Beltrán S, Polo F, Camacho-Domínguez L, Morales SD, et al. Autoimmune and autoinflammatory conditions after COVID-19 vaccination. New case reports and updated literature review. J Autoimmun. 2022 Oct;132:102898. https://doi.org/10.1016/j.jaut.2022.102898.

[10] Ndeupen S, Qin Z, Jacobsen S, Bouteau A, Estanbouli H, Igyártó BZ. The mRNA-LNP platform’s lipid nanoparticle component used in preclinical vaccine studies is highly inflammatory. iScience. 2021 Dec 17;24(12):103479. https://doi.org/10.1016/j.isci.2021.103479.

[11] Hosseini R, Askari N. A review of neurological side effects of COVID-19 vaccination. Eur J Med Res. 2023 Feb 25;28(1):102. https://doi.org/10.1186/s40001-023-00992-0.

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