Étude historique
Les injections d’ARNm induisent une perturbation génétique grave et durable
Une nouvelle étude publiée en preprint démontre que les injections à ARN messager utilisées contre le COVID modifient durablement le génome des personnes vaccinées, entraînant un risque de cancer et de maladies chroniques.
L’étude[1] a été publiée ce 25 juillet. Elle n’a pas encore été revue par les pairs mais elle est cosignée par Kevin McKernan, le premier expert mondial en génomique qui est à l’origine de la découverte de la contamination ADN des vaccins Pfizer et Moderna et de l’utilisation par Pfizer de séquences de SV40 oncogène.
Elle détaille les résultats d’une analyse d’échantillons de sang issus de personnes vaccinées, réalisée conjointement par les scientifiques du laboratoire de recherche biomoléculaire Neo7Bioscience et des chercheurs de l’Université du Nord-Texas. Ces résultats ont fait l’objet d’une discussion avec l’épidémiologiste Nicolas Hulscher en mai dernier, que nous avions mentionnée dans l’article « Les vaccins ARNm anti-COVID peuvent induire le cancer de 17 manières distinctes selon plus de 100 études ».
Les chercheurs ont découvert que les injections à ARNm Pfizer et Moderna, déployées depuis 2020 pour lutter contre le COVID-19, perturbent gravement l’expression de milliers de gènes, déclenchant une défaillance mitochondriale, une reprogrammation immunitaire et une activation oncogène à l’origine de l’apparition, de la réactivation ou de l’aggravation de cancers, qui peuvent persister pendant des mois, voire des années, après l’injection.
Nous reproduisons ici le commentaire de l’étude publié par Nicolas Huscher sur son compte X.
Objectif
Les vaccins ARNm ont été utilisés pour la première fois sur des personnes en bonne santé à l’occasion de la pandémie de COVID-19. Une série d’effets indésirables ont été identifiés, notamment la myocardite, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux, l’amyloïdogénèse, l’arthralgie, les troubles menstruels, des problèmes de reproduction et des tumeurs malignes d’apparition récente[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8]. Ces événements ont suscité un nouvel examen des mécanismes moléculaires déclenchés par ces ARNm synthétiques et de leur devenir intracellulaire[9],[10].
Des études indépendantes ont fait état de la transcription inverse de l’ARNm vaccinal dans l’ADN par l’intermédiaire d’éléments LINE-1 endogènes, ce qui met en évidence les problèmes d’intégration génomique et d’expression persistante[11],[12],[13]. Des analyses récentes de flacons de vaccin Pfizer ont révélé la présence d’ADN plasmidique résiduel, y compris des gènes de renforcement du SV40 et de résistance aux antibiotiques, ce qui soulève des inquiétudes quant au risque oncogène lié à une exposition génomique involontaire[14],[15],[16],[17],[18].
En outre, des recherches récentes ont montré que la protéine spike traduite à partir de vaccins à ARNm peut persister dans la circulation pendant de longues périodes, bien au-delà des attentes pharmacocinétiques initiales, ce qui pourrait entretenir la signalisation inflammatoire et l’activation immunitaire[19],[20],[21]. Enfin, certaines études suggèrent que le SARS-CoV-2 porte des signatures moléculaires compatibles avec l’assemblage d’un génome synthétique, ce qui soulève d’autres inquiétudes concernant les plateformes d’ARN artificiels et leurs conséquences biologiques imprévues[22].
L’objectif de l’étude était de vérifier si l’ARNm vaccinal s’intègre dans le génome des personnes vaccinées et le cas échéant, de déterminer si cette intégration peut être à l’origine des différentes pathologies liées à la vaccination.
Méthode
Pour évaluer cette hypothèse, les auteurs ont utilisé un séquençage d’ARN à haute résolution sur des échantillons de sang total provenant de patients (18-70 ans) présentant des effets indésirables d’apparition récente (groupe 1, n = 3) et de patients présentant des cancers d’apparition récente (groupe 2, n = 7) à la suite d’une injection d’ARNm Pfizer ou Moderna, ainsi que sur des échantillons sanguins issus de témoins en bonne santé (groupe 3, n = 803).
Une analyse de l’expression génomique différentielle ainsi qu’une analyse d’enrichissement de l’ensemble des gènes (GSEA) ont été effectuées afin d’identifier les voies moléculaires perturbées dans chaque groupe de patients.
La comparaison entre les deux groupes visait à mettre en évidence les perturbations transcriptomiques potentielles associées à la vaccination et à explorer si des caractéristiques moléculaires distinctes ou partagées peuvent être à l’origine des différentes pathologies liées à la vaccination.
Résultats
Les chercheurs ont comparé les résultats des deux groupes de patients lésés avec ceux des patients du groupe témoin. Ils ont utilisé 1 000 permutations d’ensembles de gènes pour estimer la signification statistique de ces résultats.
Anomalies observées
L’analyse de l’expression différentielle des gènes a révélé un « chaos transcriptomique généralisé », dans les deux groupes de patients lésés, se concrétisant par les anomalies suivantes :
- défaillance mitochondriale : dégradation du complexe I, stress oxydatif, effondrement énergétique ;
- reprogrammation immunitaire : inflammation chronique, suppression de l’ACE2, hyperactivation du TLR ;
- activation oncogène : MYC en hausse, p53/KRAS en baisse, suppression de la réparation de l’ADN ;
- stress cellulaire : surcharge ribosomique, accumulation de protéines mal repliées, activation du protéasome ;
- remodelage épigénétique : déplacements de la chromatine, changements de méthylation, déplacement des nucléosomes ;
- transcription inverse suggérée : modèles compatibles avec l’activité LINE-1 et l’ADN plasmidique persistant, soulevant des inquiétudes quant à une éventuelle intégration génomique ou à une expression soutenue de gènes étrangers.
Ils précisent :
Dans les deux groupes, un changement transcriptomique clair est observé, avec des centaines de gènes montrant une dysrégulation significative.
Pour les groupes 1 et 2, nous avons noté un enrichissement dans les signatures des gènes de signalisation proliférative et de contrôle supprimé de la tumeur.
Seul le groupe 2 a présenté des enrichissements liés à l’instabilité génomique et au déplacement épigénétique. Les principales voies enrichies montrent une régulation aberrante de la modification des histones, de l’empaquetage de l’ADN et du silençage épigénétique, qui sont couramment observés dans les événements oncogéniques. Parallèlement, l’enrichissement de la voie de signalisation cGAS-STING indique que le système immunitaire inné reconnaît des fragments d’ADN cytoplasmique, un marqueur bien établi de lésions de l’ADN et d’instabilité chromosomique. Cette voie peut être liée à l’inflammation et à l’édition immunitaire qui favorisent les tumeurs.

Éclairage complémentaire
Les mitochondries sont présentes dans l’ensemble des cellules du corps humain. Elles produisent l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme grâce au processus de respiration cellulaire et sont également impliquées dans le processus de mort cellulaire programmée, qui permet d’éviter la survenue de maladies graves. Leur dysfonctionnement est associé à une grande diversité de pathologies, incluant sans s’y limiter :
- troubles cognitifs (Alzheimer, Parkinson, dépression, TDAH…) ;
- troubles oculaires (cataracte, DMLA, glaucome…) ;
- atteintes cardiovasculaires (cardiomyopathies, détresse respiratoire…) ;
- diabète ;
- fibromyalgie ;
- syndrome de fatigue chronique ;
- infertilité ;
- cancer.
Le lien potentiel entre ces différents troubles et les injections ARNm est aujourd’hui documenté par de multiples études, mais aucun n’a été confirmé par les autorités sanitaires, à l’exception des myocardites.
Le gène MYC est un proto-oncogène, impliqué dans la pathogenèse de la plupart des types de tumeurs humaines. Son activation dans une cellule normale empêche de provoquer une tumorigenèse par de multiples mécanismes (arrêt de la prolifération, apoptose cellulaire, sénescence cellulaire). Lorsqu’il est activé pathologiquement, il contourne ces mécanismes et favorise la croissance tumorale.
Conclusion
L’étude démontre une perturbation génétique à long terme chez les personnes affectées par les injections anti-COVID, dont elle confirme le potentiel cancérigène :
Cette étude fournit des preuves transcriptomiques de perturbations moléculaires dans deux populations de patients – ceux qui présentent des effets indésirables non malins d’apparition récente et ceux dont le cancer a été diagnostiqué récemment – quelques mois ou quelques années après la vaccination par l’ARNm COVID-19. […]
L’expression persistante de la protéine spike, l’activité synthétique prolongée de l’ARNm et les modifications de l’ARN telles que la N1-méthylpseudouridine semblent contribuer à une activité ribosomale aberrante durable, au stress protéostasique et à l’activation immunitaire. Nos résultats mettent également en évidence des signaux transcriptionnels indiquant des conditions favorisant les tumeurs, notamment des réseaux p53 supprimés, des cibles MYC activées et une signalisation interféron altérée, en particulier dans le contexte d’une dysrégulation épigénétique dans la cohorte cancéreuse. Ces observations suggèrent que la reprogrammation transcriptomique induite par les vaccins peut affecter différemment les individus, génétiquement ou immunologiquement, sur une longue période de temps après la vaccination.
Selon Nicolas Hulscher, cette étude historique est un signal d’alerte grave qui indique qu’il est temps de retirer immédiatement du marché les thérapies géniques que sont les injections ARNm anti-COVID.
Références
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