Haute trahison
Complot contre Trump, de nouvelles preuves officielles accablent Barack Obama
Un rapport publié il y a deux jours par le renseignement américain démontre l’existence d’un complot fomenté par Barack Obama, visant à accuser Donald Trump d’avoir bénéficié du soutien de la Russie lors de l’élection de 2016.
Une enquête diligentée par le renseignement américain a été ouverte en janvier dernier à l’encontre de la précédente administration. Ordonnée par la Maison-Blanche, elle vise à déterminer la responsabilité du président Obama et de ses collaborateurs dans les rumeurs d’ingérence de la Russie dans l’élection de 2016 opposant Hillary Clinton à Donald Trump. Ce scandale a été utilisé par le clan démocrate lors de la campagne de Joe Biden pour porter au pouvoir l’ancien colistier d’Obama, soupçonné aujourd’hui d’avoir exercé illégalement son mandat dont il n’a signé de sa main aucun des textes officiels en quatre ans.
Un premier rapport, publié en 2019, n’était pas parvenu à apporter la preuve formelle d’une collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et les services de renseignement russes, sans pour autant l’exclure. En août 2020, un second rapport établi par la commission bipartisane du renseignement du Sénat avait en revanche désigné un proche du directeur de campagne de Donald Trump comme un « agent du renseignement russe ». Le président américain avait alors évité de justesse la destitution.
La directrice du Renseignement national (DNI), Tulsi Gabbard, vient de publier ce 17 juillet des preuves accablantes à l’encontre de l’ancien président et de plusieurs membres du Conseil de sécurité nationale (NSC). Ces éléments incluent un document de 114 pages contenant des e-mails déclassifiés et un rapport produit par le Département de la sécurité du territoire (DHS), la CIA, le FBI, l’Agence nationale de la sécurité (NSA) et l’Agence du renseignement de la Défense (DIA) ainsi qu’un mémo de l’actuelle Direction nationale du renseignement.
Ils révèlent comment les agences ont organisé au lendemain de l’élection de 2016, sur ordre de Barack Obama, la suppression des preuves établissant que le vote des Américains n’avait pas été manipulé par la Russie qui n’avait selon elles ni l’intention ni la capacité de le faire.
Selon le communiqué de presse publié par le Bureau du DNI, ces nouveaux éléments prouvent que le clan démocrate a « fabriqué et politisé les renseignements pour jeter les bases de ce qui était essentiellement un coup d’État de plusieurs années contre le président Trump ». Le communiqué cite plusieurs faits saillants.
- La Communauté du renseignement avait établi plusieurs mois avant l’élection de novembre 2016 que la Russie n’essayait « probablement pas d’influencer l’élection en utilisant des moyens cybernétiques ».
- Cette conclusion a été confirmée et transmise à l’ancien directeur du renseignement, James R. Clapper, le 7 décembre 2016. Elle précise que « les adversaires étrangers n’ont pas utilisé de cyberattaques sur l’infrastructure électorale pour modifier le résultat de l’élection présidentielle américaine ».
- Le 9 décembre 2016, la Maison-Blanche a réuni les principaux responsables du NSC, dont James Clapper, pour évoquer le cas de la Russie.
- À l’issue de la réunion, l’assistant de James Clapper a adressé un e-mail aux agences de renseignement pour leur demander de produire une nouvelle évaluation « à la demande du président » Obama, détaillant les « outils utilisés par Moscou et les actions qu’elle aurait entreprises pour influencer l’élection de 2016 ».
- Des fonctionnaires de la Maison-Blanche ont transmis de fausses déclarations aux médias, dont le Washington Post, affirmant que « la Russie a tenté, par des moyens cybernétiques, d’interférer, voire d’influencer activement, le résultat d’une élection ».
- Une nouvelle évaluation a été publiée par les services de renseignement, le 6 janvier 2017, qui contredit directement leurs précédentes conclusions.
Selon Tulsi Gabbard, cette opération organisée au plus haut sommet de l’État américain constitue un acte de haute trahison qui concerne l’ensemble des Américains et non pas uniquement les électeurs de Donald Trump :
Les informations que nous publions aujourd’hui montrent clairement qu’il y a eu un complot de trahison en 2016, commis par des fonctionnaires au plus haut niveau de notre gouvernement. Leur objectif était de renverser la volonté du peuple américain et de mettre en œuvre ce qui était essentiellement un coup d’État de plusieurs années dans le but d’empêcher le président de remplir le mandat qui lui a été confié par le peuple américain.
Elle assure dans ce communiqué que l’ensemble des personnes impliquées dans cette conspiration, « quelle que soit leur puissance » devront faire l’objet d’une enquête et être poursuivies « avec toute la rigueur de la loi ».
Ce message s’adresse donc en premier lieu à Barack Obama, dont la présidence était déjà entachée par des soupçons concernant l’authenticité de son acte de naissance et son appartenance aux renseignements américain et étranger (CIA et Mossad, entre autres).
Rappelons que la haute trahison est l’un des crimes fédéraux les plus durement réprimés en droit américain, qui la définit comme le fait de « faire la guerre contre les États-Unis ou à apporter aide et assistance à leurs ennemis ».
Était-ce l’objet de cette opération, qui visait à écarter du pouvoir un candidat dont le programme était la défense de la souveraineté des États-Unis, et est-ce à ce projet avorté que se rattachent les tentatives d’assassinat dont Donald Trump a fait l’objet durant la dernière campagne présidentielle ?
Si tel est le cas, l’ancien président américain serait alors passible de la peine capitale.