État profond

Équipe Le Point Critique | 14 juillet 2025

Nouveaux éléments à charge contre Joe Biden concernant la validité des documents signés sous son mandat

Le New York Times publie ce dimanche un entretien avec Joe Biden, dans lequel l’ancien président dément l’utilisation frauduleuse d’un stylo automatique durant son mandat. L’article renforce en fait l’hypothèse selon laquelle les États-Unis ont été dirigés pendant quatre ans par un homme ou un gouvernement de l’ombre que les Américains n’ont jamais élu.

Barack Obama et Joe Biden signant un décret, Bureau Ovale (image générée par IA)
© Grok3

Quelques minutes avant la fin de son mandat, le président Joe Biden a signé une série de grâces présidentielles, dont celle de son fils Hunter et de l’ancien directeur du NIH, Anthony Fauci. En mars 2025, Donald Trump avait critiqué la validité de ces documents en arguant du fait qu’ils avaient été signés par un tiers en utilisant un stylo automatique ou une machine à signer (autopen) imitant la signature du président américain.

D’autres décisions seraient potentiellement concernées, selon l’organisation d’investigation indépendante The Oversight Project. En mars dernier, elle affirmait que l’ensemble des documents officiels émis au cours de la présidence de Joe Biden a utilisé la même signature automatique, à l’exception de l’annonce de son retrait de la dernière élection. Le déclin cognitif de Joe Biden a été en effet confirmé par un enregistrement divulgué en mai dernier suggérant qu’il n’était plus en capacité, dès 2023, d’administrer la première puissance mondiale.

Les décisions attribuées à l’ancien président durant sa mandature ont-elles été prises par un tiers, dont l’identité a été dissimulée au peuple américain ?

C’est ce que devra démontrer l’enquête confiée en juin dernier par Donald Trump à l’avocate générale Pam Bondi et à l’avocat de la Maison-Blanche, afin qu’ils déterminent si l’ancien président a exercé de manière illégale ses fonctions et qu’ils se prononcent sur la validité administrative de ses décisions. Une seconde enquête a été ouverte en parallèle par le Congrès. Elle vise plus spécifiquement à établir si l’entourage de Joe Biden a dissimulé la dégradation de ses facultés mentales et si des documents officiels ont été signés de manière irrégulière pendant son mandat.

Le New York Times publie ce dimanche une interview de l’ancien locataire de la Maison-Blanche dans laquelle il affirme avoir accordé oralement toutes les grâces prises à la fin de son mandat et donné personnellement l’ordre à ses collaborateurs d’utiliser un autopen en raison du nombre élevé de documents. L’article précise que l’ancien médecin de Joe Biden a invoqué le 5e amendement lors de son audience par le Comité de surveillance de la Chambre des représentants républicains afin de pouvoir garder le silence durant son interrogatoire. Il explique par ailleurs qu’un déclin cognitif marqué par l’incapacité à se rappeler un nom ou à rester concentré lors d’une conversation n’implique pas nécessairement une incapacité à prendre des décisions raisonnées : « Le déclin cognitif lié à l’âge est un spectre ».

Malgré l’extrême complaisance des auteurs, l’article est en fait une pièce à charge puisqu’il explique entre les lignes qu’il n’existe aucune preuve que Joe Biden a effectivement validé chacune des décisions signées en son nom de manière automatique, hormis les déclarations de ses collaborateurs concernant la légalité de ce processus. Il aurait selon eux approuvé les critères mais pas les noms des personnes graciées.

Les mails de la Maison-Blanche montrent que l’utilisation de l’autopen s’est faite sur la base de comptes rendus écrits confirmant les instructions orales données oralement par Joe Biden en réunion. Or ces comptes rendus ont été rédigés par les assistants des conseillers qui étaient présents à ces réunions, mais dont leurs attachés étaient a contrario absents.

Les courriels consultés par le New York Times précisent également qu’une déclaration officielle, rédigée par le personnel de la Maison-Blanche suite à une annonce de Joe Biden a été modifiée après l’approbation de l’ancien président, pourtant supposée impérative selon le protocole. Un collaborateur a par ailleurs confirmé que la liste de noms supposée avoir été approuvée par Biden a été modifiée par le Bureau des prisons puis transmise à signature automatique, le personnel considérant qu’il s’agissait d’une simple « procédure de routine ».

Le Times précise qu’il n’a pas eu accès à l’ensemble des courriels, mais en l’état, la tâche des avocats de l’ancien président s’avère compliquée.

Si comme l’affirme The Oversight Project, l’ensemble des décisions prises sous le mandat de Joe Biden ont été paraphées par un tiers à l’aide d’un stylo automatique, la question à un million de dollars est donc la suivante : qui a dirigé l’Amérique pendant quatre ans ? Barack Obama, comme le pensent certains, ou un gouvernement de l’ombre également nommé « État profond » ou Deep State. Bien que son existence soit considérée comme une théorie du complot, Emmanuel Macron l’a revendiquée en 2019 pour la France :

Alors je sais, comme diraient certains théoriciens étrangers, nous avons, nous aussi, un État profond. Et donc, parfois, le président de la République dit des choses, se déplace et dit quelque chose, puis la tendance collective pourrait être de dire : « Il a dit ça… Enfin, nous, on connaît la vérité, on va continuer comme on l’a toujours fait. » Je ne saurais [trop] vous recommander de ne pas suivre cette voie.

https://www.philomag.com/articles/la-recherche-de-letat-profond

Lors de son départ de la Maison-Blanche, Barack Obama avait de son côté confirmé qu’il se verrait bien réaliser secrètement un troisième mandat :

Je disais souvent : « Tu sais quoi, si je pouvais m’arranger pour avoir un remplaçant, un homme ou une femme qui me remplace, avec une oreillette, et que je restais dans mon sous-sol, en survêtement, à parcourir les documents, et que je pouvais en quelque sorte livrer les répliques, mais que quelqu’un d’autre s’occupait de parler et de mener la cérémonie, ça me conviendrait parfaitement. »

Imaginons que l’oreillette soit en fait un stylo.

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