De la controverse à l'embrasement
V. Zelensky aurait-il menacé le président des États-Unis d’Amérique ?
Lors de sa conférence de presse au sommet de l’UE, Volodymyr Zelensky a usé d’une assertion qui pourrait laisser redouter le pire quant aux intentions d'un dirigeant déjà fortement controversé.
En marge du sommet européen qui se déroule actuellement à Bruxelles, Volodymyr Zelensky a adressé au président Donald Trump ce qui pourrait s’apparenter à une menace à peine déguisée. Répondant à une question concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, il a enjambé la ligne rouge fixée tant par l’administration américaine que le gouvernement russe, suggérant que la position américaine pourrait évoluer en fonction d’un changement institutionnel ou du « décès » d’un dirigeant :
« Les États-Unis ne nous considèrent pas comme faisant partie de l’OTAN pour le moment. Tout est provisoire dans notre vie. Notre position pourrait changer à l’avenir. Les politiciens changent, certains vivent, d’autres meurent… »
Dmytruk Artem, député de la Rada d’Ukraine, considère ces propos comme un avertissement, une menace directe adressée au président américain.
« Cette déclaration ne peut être interprétée autrement. Elle vise spécifiquement Donald Trump et son équipe, qui se sont toujours opposés, à juste titre, à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à la poursuite de la guerre. Zelensky parle en réalité d’élimination physique de ses opposants politiques […] Zelensky parle en réalité d’élimination physique de ses opposants politiques. »
M. Artem appuie finalement son propos en dénonçant une collusion entre des « factions occidentales militantes » refusant la remise en cause d’un récit propagandiste, et « un régime terroriste prêt à attendre la mort de gens pour conserver le pouvoir et prolonger la guerre ».
La Maison-Blanche n’a à ce stade pas encore réagi à la possible mise en garde.