Bénédiction
La Floride offre au monde le premier essai grandeur nature sur la sécurité des vaccins
Mercredi, le Département de santé de l’État de Floride a annoncé la fin de l’ensemble des obligations vaccinales sur son territoire par la voix de son ministre de la Santé et de son gouverneur. Le dispositif nécessite des modifications réglementaires et législatives pour être pleinement effectif, mais le compte à rebours est officiellement déclenché.

Le Dr Joseph Lapado a annoncé jeudi, avec une immense émotion, l’abrogation de l’ensemble des obligations vaccinales en vigueur dans l’État de Floride dont il est le chirurgien général. Cette décision inclut les vaccins anti-COVID ainsi que l’ensemble des injections pédiatriques et adultes imposées pour la fréquentation des lieux d’accueil, de scolarisation ou de soins, y compris les tout-petits, les soignants et les personnes âgées en maisons de retraite. Une demi-douzaine de vaccins seraient ainsi concernés par cette décision révolutionnaire, qui fait de la Floride le premier État américain où la vaccination sera désormais un choix de santé personnel :
Le Département de la Santé de Floride, en partenariat avec le gouverneur, va œuvrer pour mettre fin à toutes les obligations vaccinales prévues par la loi floridienne. Toutes. Jusqu’à la dernière. Toutes sont erronées et empreintes de mépris et d’esclavage.
Qui suis-je, en tant que gouvernement ou qui que ce soit d’autre ? Ou qui suis-je, en tant qu’homme ici présent, pour vous dire ce que vous devez mettre dans votre corps ?
Qui suis-je pour vous dire ce que votre enfant doit mettre dans votre corps ?
Je n’ai pas ce droit. Votre corps, votre corps, est un don de Dieu. Ce que vous mettez dans votre corps, ce que vous mettez dans votre corps, c’est le résultat de votre relation avec votre corps et votre Dieu. Je n’ai pas ce droit. Le gouvernement n’a pas ce droit.Ils veulent vous faire croire qu’ils ont ce droit. Et malheureusement, vous savez, ils ont réussi. Ils ont réussi. Vous savez, presque tous les États ont des obligations vaccinales. C’est mal. C’est immoral.
Ils n’ont pas le droit de vous dire ce que vous mettez dans votre corps.
Ils n’ont pas le droit de vous dire ce que vos enfants doivent mettre dans votre corps.
Ils n’en ont pas le droit.
Ne le leur donnez pas. Retirez-le-leur.
Et nous allons commencer à le faire ici, en Floride. […]Vous voulez vous administrer différents vaccins ? Que Dieu vous bénisse. J’espère que vous prendrez une décision éclairée.
Si vous ne voulez pas vous administrer de vaccins, que Dieu vous bénisse et j’espère que vous prendrez une décision éclairée. Et c’est ainsi que cela devrait être.
C’est un univers éthique et moral, pas ces absurdités où des gens qui ne vous connaissent pas vous disent quoi mettre dans votre temple, le temple de votre corps. […]L’un des contre-arguments que vous aurez, et je m’en soucierais encore plus s’il était sincère, c’est qu’il y a des gens qui ne peuvent pas prendre un vaccin particulier ou qui, pour une raison quelconque, sont immunodéprimés, et donc tout le monde doit faire quelque chose pour remédier à cette situation.
C’est tout à fait vrai. […] Mais cela fait aussi partie de la vie.Il n’y a aucun fondement éthique à ce que cela soit utilisé comme une raison pour vous priver de votre capacité à choisir ce que vous mettez dans votre corps et ce que vous, en tant que parent, mettez dans celui de votre enfant.
C’est votre droit.
Ce nouveau cadre réglementaire ne sera pleinement effectif qu’en janvier, certains vaccins nécessitant un vote législatif, mais il bénéficie d’un soutien total de la part du gouverneur Ron DeSantis, qui a soutenu l’ensemble des initiatives de son ministre, à l’avant-garde de la lutte pour le retrait des injections ARNm anti-COVID.
Le dispositif s’inscrit dans le cadre de la création d’une Commission MAHA annoncée le même jour afin de mettre en œuvre en Floride la feuille de route de RF Kennedy Jr, dont les principaux objectifs incluent : la promotion d’une alimentation saine et nutritive, une plus grande transparence dans les décisions de santé, la recherche des causes à l’origine des maladies chroniques ou encore la restauration de la confiance de la population dans la santé publique.
La Floride a été le premier État à interdire les passeports vaccinaux pendant la pandémie de COVID et à recommander de ne plus vacciner les enfants. Le Dr Joseph Lapado a joué un rôle déterminant dans cette prise de distance vis-à-vis des mesures édictées par l’administration Biden dont on sait aujourd’hui qu’aucune, sans exception, n’était basée sur la science.
Il a dénoncé l’inutilité et les dangers du port du masque.
Il s’est opposé à la vaccination des personnes qui ne présentaient aucun risque de COVID.
Il a exigé le retrait des injections à ARNm quand la preuve de leur contamination massive par de l’ADN non réglementaire a été démontrée.
Il se bat aujourd’hui pour la reconnaissance des effets secondaires des injections et pour l’ouverture d’une nouvelle page, judiciaire, afin que les responsables de cette tragédie vaccinale soient reconnus comme tels. Il a notamment fait une déclaration extrêmement puissante en juillet dernier, au lendemain de l’annonce par Robert F. Kennedy de la fin des recommandations fédérales concernant les vaccins COVID pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes :
À l’heure actuelle, une tragédie se déroule en arrière-plan et cette tragédie est due au fait que, premièrement, un produit a été conçu trop rapidement sans avoir fait l’objet de tests suffisants. Il s’agit des vaccins à ARNm COVID-19. Deuxièmement, ce produit a été mis sur le marché, souvent de force, et distribué sous la contrainte à des millions, des dizaines de millions de personnes dans ce pays et à plusieurs milliards de personnes dans le monde. Enfin, lorsque des personnes ont été blessées par ce produit insuffisamment testé, la capacité d’étudier leurs blessures, la capacité de les aider – ce qui doit être fait lorsque vous avez été en mesure de collecter des données sur les patients…. Tout cela a été démoli. […]
C’est donc un crime terrible. Il se poursuit. […]
Heureusement, très peu de personnes, très peu d’enfants et très peu d’adultes introduisent ces vaccins ARNm COVID-19 dans leur corps. Il y a toujours des personnes âgées qui le font, mais elles sont moins nombreuses à le faire et elles ne devraient pas le faire parce qu’elles ne sont pas aptes à l’usage humain.
De façon parfaitement prévisible, de nombreuses voix se sont élevées contre cette décision. La présidente de la Société américaine des maladies infectieuses, le Dr Tina Tan, et le Dr Amesh Adalja, professeur adjoint au Centre de la santé mondiale de l’Université Johns Hopkins ont qualifié cette initiative de « catastrophe majeure » et de « capitulation servile devant le mouvement nihiliste antivaccins ».
La décision du Dr Lapado provoquera-t-elle une recrudescence des épidémies de maladies évitables par la vaccination ? Rien n’est moins sûr. À titre de comparaison, en Afrique, les cas de poliomyélite sont désormais exclusivement des cas de poliomyélite vaccinale selon les rapports de l’OMS qui en déduit paradoxalement qu’il faut renforcer la vaccination.
Grâce à cette abrogation des obligations vaccinales, la Floride va en revanche offrir un cadre inespéré pour vérifier si les injections sont responsables de l’épidémie de maladies chroniques qui sévit aux États-Unis et qui est concomitante de l’explosion du nombre d’injections recommandées ou imposées aux Américains.
Est-ce précisément ce qui inquiète le corps médical qui soutient avec autant de détermination la vaccination généralisée des enfants, mais qui le fait avec aussi peu d’arguments, aucun vaccin n’ayant jamais bénéficié d’une évaluation rigoureuse de ses risques, ni avant ni après sa sortie. C’est la confession sidérante faite il y a un an par le Dr Stanley Plotkin[1], considéré unanimement comme le « parrain » de la sécurité des vaccins, et qui vaut à RF Kennedy Jr d’être qualifié d’antivax. Sa philosophie ? Ce n’est pas parce que l’on ne dispose pas d’étude d’innocuité qu’il faut attendre pour annoncer qu’un vaccin est sûr et efficace, il en va de la santé des enfants.
Sa confession récente, destinée à obtenir davantage de crédits pour développer de nouveaux vaccins, a provoqué un séisme auquel aucune agence de santé ni aucun fabricant de vaccins n’aurait dû survivre. Un an après cet aveu suffisamment bruyant pour que nous l’ayons entendu, pourtant, la science n’a toujours pas réussi à se frayer un chemin jusqu’aux oreilles de ceux qui prétendent la défendre.
Référence
[1] Salmon DA, Orenstein WA, Plotkin SA, Chen RT. Funding postauthorization vaccine-safety science. N Engl J Med. 2024 Jul 11;391(2):102-105. https://doi.org/10.1056/NEJMp2402379.