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Équipe Le Point Critique | 29 juin 2025

Pfizer repousse à 2030 la fin de l’essai sur les myocardites post-vaccin COVID chez les moins de 21 ans

Cinquième report en un an par Pfizer de l’essai visant à évaluer les séquelles des myocardites induites par son injection anti-COVID. Que cache le laboratoire que nous ne sachions déjà ?

Affiche Pfizer dans une rue de New York
© Massimo Giachetti

La FDA a autorisé l’injection anti-COVID Comirnaty de Pfizer/BioNTech pour les adultes âgés de 16 ans et plus le 23 août 2021. L’homologation était assortie d’un engagement du fabricant à conduire une série d’essais cliniques visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de son produit. La liste comportait, en plus des études postcommercialisation, 9 essais cliniques différés en raison du contexte pandémique, dont 6 visant à évaluer le risque de myocardite ou de péricardite.

L’un de ces essais (C4591036) est une étude de cohorte prospective avec au moins cinq ans de suivi visant à évaluer les séquelles potentielles à long terme de la myocardite après la vaccination (en collaboration avec le Pediatric Heart Network) spécifiquement chez les moins de 21 ans. La lettre de la FDA précise :

Nous prenons acte du calendrier que vous avez soumis le 21 août 2021, qui indique que vous mènerez cette étude selon le calendrier suivant.
Soumission du protocole final : 30 novembre 2021
Achèvement de l’étude : 31 décembre 2026
Soumission du rapport final : 31 mai 2027

La date de fin de l’essai a été repoussée cinq fois depuis le début de l’année. Elle est désormais estimée au 21 novembre 2030, soit près de quatre ans après la date d’achèvement initialement fixée par Pfizer. Officiellement, le laboratoire continue de recruter alors que l’effectif ne comporte que 300 participants. A-t-il découvert quelque chose d’inavouable ?

Les CDC avaient annoncé à leur tour le 23 septembre 2022 le lancement d’une enquête sur d’éventuelles séquelles à long terme après avoir régulièrement soutenu que la plupart des patients étaient rétablis trois mois après l’apparition des symptômes. La page a été actualisée en janvier 2025 et annonce que les résultats à long terme, soit un an selon leurs critères, « sont en attente et devraient être disponibles prochainement ».

Ils avaient toutefois prévenu en novembre 2022 qu’ils ne rendraient pas publiques les données de l’étude en invoquant la loi fédérale sur les services publics (Public Health Service Act), qui stipule que « les rapports sur les lésions liées aux vaccins et les autres informations susceptibles d’identifier une personne ne doivent être mis à la disposition de personne, à l’exception de celui qui a reçu le vaccin ou de son représentant légal ».

Ces atermoiements ne sont pas une première. L’essai concernant la vaccination des femmes enceintes a été réalisé sur un effectif réduit ne permettant pas d’obtenir de données fiables, faute de participantes puisque les femmes ont été massivement injectées avant le début des essais, sans aucune mise en garde ni proposition d’inclusion alors que le laboratoire s’était engagé dès 2021 à réaliser cette étude.

L’essai sur la stérilité masculine a quant à lui disparu des radars. La dernière mise à jour remonte au 2 mars 2021 pour une date de fin estimée au 1er mai 2021. Il est répertorié sur le site ClincalTrials.gov avec le statut « inconnu ». Pfizer attendait pourtant beaucoup de cette étude si l’on croit sa description puisqu’il était censé faire taire les rumeurs selon lesquelles l’injection était susceptible d’induire une stérilité chez l’homme :

Des affirmations infondées dans les médias populaires ont établi un lien entre le vaccin contre le COVID-19 et l’infertilité potentielle féminine et masculine. Actuellement. il n’existe pas dans la littérature médicale qui a examiné les paramètres d’analyse du sperme après le vaccin COVD-19.
Dans cette étude, les chercheurs exploreront l’effet du vaccin COVID-19 BNT162b2 sur les paramètres d’analyse du sperme parmi 75 hommes fertiles. […] Les chercheurs examineront les propriétés macroscopiques et microscopiques des échantillons de sperme et les compareront à la plage de référence de l’OMS pour l’analyse du sperme afin de déterminer si le vaccin influence les paramètres du sperme.

Les milliards d’humains qui ont choisi de faire confiance à la science et à un gouvernement d’une perversité inouïe, en renonçant à leurs droits fondamentaux et en faisant fi de leur bon sens mesurent-ils la gravité de la manipulation dont ils ont été victimes ?

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