Alerte
Leucémies fulgurantes et reprogrammation de la moelle osseuse quelques semaines après l’injection ARNm Pfizer
Une étude a analysé le métabolisme de patients ayant développé une leucémie quelques semaines après une injection à ARNm anti-COVID Pfizer. Leur moelle osseuse présentait des altérations métaboliques associées au cancer qui n’ont pas été retrouvées chez les sujets non vaccinés, y compris ceux atteints d’une leucémie.

L’étude[1], réalisée par des chercheurs de l’université Hacettepe d’Ankara, en Turquie, a été publiée en ligne le 3 juin après révision par les pairs. Son objectif était de comprendre les changements métaboliques qui pourraient être associés à la vaccination contre le COVID-19, en l’occurrence l’injection à ARN messager (ARNm) de Pfizer, chez des patients ayant contracté une leucémie à l’issue de leur vaccination.
Méthode
Les chercheurs ont analysé des échantillons de moelle osseuse de trois groupes de patients : patients leucémiques vaccinés (groupe « ASL », n = 7), patients leucémiques non vaccinés et n’ayant pas d’antécédents de COVID-19 (groupe « LO », n = 2), personnes saines non vaccinées, sans antécédents de COVID ni de tumeur maligne (groupe « C », n = 7). Ils ont utilisé une technique (métabolique non ciblée) permettant d’analyser l’activité cellulaire en temps réel.
Fait notable concernant les patients du premier groupe, le délai séparant l’injection ARNm Pfizer et l’apparition d’une leucémie variait entre 15 à 63 jours. Tous les patients, dont une femme de 22 ans sans antécédents avaient reçu deux à trois injections.
Résultats
L’étude, analysée par l’épidémiologiste N. Hulscher met en avant plusieurs résultats (tableau 2, p. 6).
Les deux groupes de patients atteints de leucémie ont présenté des profils métaboliques différents de celui de leurs homologues « sains », caractéristiques des patients atteints d’un cancer. Bien que ces changements soient logiquement attendus, le fait qu’ils aient été observés en l’espace de seulement quelques semaines après l’administration d’une deuxième ou d’une troisième injection soulève des interrogations.
Plusieurs différences choquantes ont en revanche été observées entre les patients leucémiques vaccinés et non vaccinés, les patients vaccinés présentant tous des altérations métaboliques supplémentaires par rapport à leurs homologues non vaccinés :
- Augmentation de l’acide tétrahydrofolique (tryptophane), un acide aminé qui joue un rôle clé dans la régulation des réponses immunitaires[2], observée uniquement chez les patients vaccinés ayant développé une leucémie.
- Augmentation de la phosphorylcholine, un marqueur lié à la progression tumorale qui joue un rôle central dans la résistance au traitement du cancer[3]. Cette hausse a été observée uniquement chez les patients vaccinés, les chercheurs ayant retrouvé une diminution de ce marqueur chez les patients non vaccinés.
- Augmentation significative de l’acide N-formyl-L-glutamique (NAAG)/acide N-acétyl-L-aspartique, un neurotransmetteur connu pour être plus abondant dans les cancers de grade élevé, et pour servir de réserve en glutamate à certaines cellules cancéreuses[4]. Aucune hausse n’a été observée chez les patients non vaccinés.
- Augmentation du Delta 8.14-stérol, un lipide qui intervient dans la synthèse du cholestérol. La demande accrue en cholestérol pour soutenir la prolifération rapide des cellules cancéreuses peut entraîner son accumulation, souvent observée dans certains cancers comme la leucémie, le cancer du sein ou de la prostate. Cette augmentation n’a été observée que chez les patients vaccinés atteints de leucémie.
Conclusion
- Les chercheurs ont observé une reprogrammation métabolique dans la moelle osseuse des sept patients vaccinés qui suggère que le vaccin pourrait créer un environnement favorable aux tumeurs en favorisant une prolifération cellulaire rapide.
- L’étude a également révélé des preuves d’une activation de certaines voies oncogènes entraînant une croissance cellulaire incontrôlée, et des indices d’une instabilité génomique, avec des perturbations dans mécanismes de réparation de l’ADN qui pourraient déclencher des mutations cancérigènes.
- Plus alarmant encore, le vaccin semble saboter l’immunité antitumorale, potentiellement par une augmentation des anticorps IgG4 qui favorisent la tolérance immunitaire, permettant aux cellules malignes de passer à travers les défenses de l’organisme.
- Les résultats suggèrent également une interférence avec le gène suppresseur de tumeurs P53, également appelé « gardien du génome », un protecteur essentiel contre le développement du cancer.
Implications
Bien que l’étude soit réalisée sur un minuscule échantillon et que sa méthode ne permette pas, entre autres, d’établir de relation de cause à effet entre la vaccination et les changements métaboliques observés, elle pourrait constituer un élément clé dans la compréhension des turbo cancers, dont l’existence était farouchement contestée il y a encore quelques mois par les oncologues ayant promu agressivement la vaccination généralisée de la population, en particulier des patients atteints de cancer.
Ils s’accordent tous aujourd’hui pour convenir d’une explosion récente des cas de cancer observée sur l’ensemble de la planète, notamment chez les jeunes, et pour affirmer que les turbo cancers ont toujours existé, mais ils continuent d’exclure le vaccin de leurs hypothèses.
Le seul événement objectif absolument commun à l’ensemble de ces pays étant la vaccination contre le COVID-19, pourquoi refuser de procéder à l’évaluation des risques cancérigènes de ces injections. Celle-ci n’a jamais été réalisée en amont, alors que la technologie à ARNm était connue pour son potentiel oncogène, et que les scientifiques ont identifié a minima 11 voies potentielles d’acquisition, de prolifération ou de « réveil » d’un cancer après l’administration d’une injection à ARNm ?
Références
[1] Erdoğdu B, Kaplan O, Fidan BB, Çelebier M, Malkan ÜY, Haznedaroglu IC. Metabolomic profiling of leukemic hematopoiesis: effects of BNT162b2 mRNA COVID-19 vaccine administration. Curr Mol Med. 2025 Jun 3. http://dx.doi.org/10.2174/0115665240361878250601074746.
[2] Yan J, Chen D, Ye Z, Zhu X, Li X, Jiao H, et al. Molecular mechanisms and therapeutic significance of tryptophan metabolism and signaling in cancer. Mol Cancer 2024; 23(1): 241. http://dx.doi.org/10.1186/s12943-024-02164-y.
[3] Saito RF, Andrade LNS, Bustos SO, Chammas R. Phosphatidylcholine-derived lipid mediators: The crosstalk between cancer cells and immune cells. Front Immunol. 2022 Feb 15;13:768606. https://doi.org/10.3389/fimmu.2022.768606.
[4] Nguyen T, Kirsch BJ, Asaka R, Nabi K, Quinones A, Tan J, et al. Uncovering the role of N-Acetyl-aspartyl-glutamate as a glutamate reservoir in cancer. Cell Rep. 2019 Apr 9;27(2):491-501.e6. https://doi.org/10.1016/j.celrep.2019.03.036.