Faillite morale

Équipe Le Point Critique | 27 mai 2025

Un rapport sénatorial américain expose le mensonge sur les vaccins COVID

Le Sénat américain a publié mardi dernier un rapport intermédiaire sur les effets indésirables des vaccins contre le COVID-19. Il révèle comment l’administration démocrate a trompé la population américaine en dissimulant l’ampleur et la gravité des effets indésirables des injections. Une audition était organisée le même jour par la Commission d'enquête.

Capitole, Washington.
© Mikhail Makarov

Le Sénat américain enquête depuis février 2020 sur les défaillances de la réponse fédérale à la pandémie de COVID-19. Ces travaux sont menés par la Commission de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales (Homeland Security and Governmental Affairs Committee – HSGAC), présidée depuis janvier par sénateur Ron Johnson (R, Wisc.). Le 21 mai dernier, la Commission a publié un rapport intermédiaire accablant, intitulé Défaut d’avertissement : comment les agences fédérales de santé ont minimisé le risque de myocardite et d’autres effets indésirables à la suite de la vaccination par le COVID-19[1]. Elle a organisé en parallèle une audition de plus de trois heures[2], qui étrille la corruption de la science et des agences fédérales de santé.

L’enquête s’est appuyée sur plus de 20 auditions publiques et sur la demande d’accès à des milliers de documents dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information (requêtes FOIA). Plus de 70 lettres de réquisition ont été adressées à l’administration Biden par le sénateur Johnson pour tenter d’obtenir des informations sur la surveillance et la sécurité des vaccins COVID-19 et sur les communications du gouvernement concernant les risques potentiels de ces injections pour la santé.

Une grande partie de ces documents n’a jamais été publiée ou l’a été de manière partielle, après censure des informations sensibles. La nomination du nouveau ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr n’a permis pour l’instant de ne libérer que 2 473 pages censurées par la précédente administration, mais les informations collectées par la Commission démontrent sans la moindre ambiguïté que l’administration Biden a tout fait pour minimiser et retarder l’avertissement sur les risques d’effets indésirables cardiovasculaires associés aux injections à ARNm, tels que la myocardite.

Nous proposons ici une traduction partielle du rapport, complétée par nos commentaires. Nous n’avons pas reproduit les notes qui peuvent être retrouvées dans la version orginale.

Les CDC ont été alertés du risque de myocardite deux mois après le lancement de la campagne d’inoculation

Fin février 2021, le ministère israélien de la santé informe les responsables du CDC de l’existence de « nombreux cas de myocardite, en particulier chez les jeunes, à la suite de l’administration du vaccin Pfizer ». Le compte rendu de la réunion précise :

Il y a eu 19 536 rapports VAERS (Moderna : 7 092, PfizerBioNTech : 12 444), dont 1 287 rapports de maladie COVID-19 après vaccination et 980 rapports de décès au VAERS. Parmi les rapports de décès, 470 provenaient d’établissements de soins de longue durée. Lorsqu’elle était connue, la cause du décès était souvent cardiovasculaire.

Le 12 avril 2021, une consultante du Pentagone alerte les CDC sur les limites des systèmes de surveillance de la sécurité des vaccins pour détecter les rapports d’événements indésirables cardiovasculaires. L’application V-Safe, lancée en décembre 2020 pour surveiller la sécurité des vaccins COVID-19, est notamment pointée du doigt. Plusieurs rapports publics datant de la fin de l’année 2022 ont confirmé par la suite que les enquêtes V-safe, qui devaient permettre aux utilisateurs de signaler facilement les événements indésirables des vaccins étaient trop étroites pour identifier correctement la myocardite.

Mi-avril 2021, les responsables du CDC commencent à débattre de l’existence d’un signal de sécurité concernant la myocardite sur la base des données du Pentagone et d’Israël, mais ils ne prendront aucune mesure pour avertir le public. Le 19 avril, un fonctionnaire des CDC envoie un e-mail au Dr Tom Shimabukuro, l’un des principaux responsables de la surveillance de la sécurité des vaccins au CDC, et à d’autres personnes pour leur demander s’il y avait eu un signal concernant la péricardite. De manière accablante, le Dr Shimabukuro répond :

Nous ne disposons d’aucune preuve suggérant un signal ou un problème de sécurité pour la myocardite ou la péricardite avec les vaccins à ARNm d’après la surveillance VAERS et VSD [Vaccine Safety Datalink], et la FDA et le VA [Department of Veterans Affairs] n’ont pas détecté de signaux dans leur surveillance.

Dans un article de 2015[3], Shimabukuro dénonçait pourtant la sous-notification des événements indésirables dans le VAERS et d’impossibilité « de calculer et de comparer les taux d’événements indésirables chez les personnes vaccinées et non vaccinées et de déterminer si la vaccination est associée à un risque accru d’effet indésirable ».

La FDA élargit trois mois plus tard la recommandation vaccinale sans alerter la population sur ses risques létaux

Mai 2021, les responsables du CDC discutent enfin de l’opportunité de publier un bulletin d’information sur la myocardite (Health Alert Network – HAN), soulignant que les professionnels de la santé du pays ne sont peut-être pas conscients de ce risque. Ils notent que de nombreux cas peuvent ne pas être déclarés en raison de ce défaut de sensibilisation.

C’est dans ce contexte que la FDA va autoriser le vaccin COVID-19 de Pfizer pour une utilisation d’urgence chez les adolescents de 12 à 15 ans. L’annonce publique du 10 mai 2021 affirme que « les avantages connus et potentiels de ce vaccin chez les personnes âgées de 12 ans et plus l’emportent sur les risques connus et potentiels », sans mentionner le risque de myocardite.

En off, les responsables du CDC admettent pourtant qu’ils n’ont aucune idée de l’ampleur de ces risques. Une notification interne révèle que l’EMA a demandé des données supplémentaires à Pfizer et Moderna.

Le 24 mai 2021 est l’une des dates les plus accablantes. Dans des projets de notes concernant une réunion sur la sécurité des vaccins (VaST) est consigné cet échange entre des responsables américains de la santé publique :

Le VAERS signale-t-il maintenant la myopéricardite ?
Réponse : « Pour les groupes d’âge 16-17 ans et 18-24 ans, oui. »

Des mails échangés la veille en interne montrent que les responsables du CDC pensaient que le bulletin sur la myocardite serait rendu public d’ici le 25 ou le 26 mai 2021. Sa publication sera finalement annulée suite à une intervention de la FDA et à un échange entre la responsable du groupe de travail sur les vaccins contre la COVID-19, le Dr Sara Oliver, et un employé de Moderna. Le message d’alerte sera remplacé par la publication, sur le site web des CDC, de simples « considérations cliniques ». L’une des versions de ce texte contenait la recommandation suivante :

En raison des risques d’accidents cardiaques soudains pendant que le cœur se rétablit, il faut envisager d’interdire aux patients atteints de myocardite toute activité rigoureuse, comme les sports de compétition, pendant au moins trois mois, jusqu’à ce qu’un professionnel de la santé leur donne le feu vert.

Cet élément d’information essentiel, qui était encore inclus dans une version préliminaire du HAN datée du 26 mai 2021, a finalement été omis dans les « considérations cliniques » publiées le 28 mai 2021.

Fait accablant, d’autres documents révèlent que des employés de Pfizer et de Moderna ont été informés le 27 mai 2021, de la décision finale du CDC de ne pas publier de message d’alerte officiel. En particulier, des e-mails adressés par le Dr Sara Oliver montrent que le projet de texte sur la myocardite, qui ne sera publié que le 28 mai, a été transmis en amont à Pfizer et Moderna. Ce sont donc les laboratoires, soutenus par la FDA, qui se sont opposés à la diffusion d’une alerte concernant les myopéricardites et à la publication d’un message de prévention crucial, qui aurait probablement sauvé de nombreuses vies, notamment chez les sportifs et les adolescents.

En mars 2021, les CDC exprimaient un « intérêt particulier pour les décès signalés après la vaccination »

Le 15 mars 2021, une responsable du CDC envoie un e-mail à un représentant du ministère israélien de la Santé pour lui demander de présenter des données concernant les décès observés en Israël, lors d’une réunion de travail :

Il est particulièrement intéressant d’entendre parler des décès signalés après la vaccination. Sur la base de la population cible pour le déploiement initial du vaccin aux États-Unis, le nombre de décès est nettement inférieur au nombre attendu. Néanmoins, nous aimerions connaître l’expérience d’autres pays.

Cette demande a été formulée une seconde fois le 24 mars 2021. Le rapport précise que la commission sénatoriale avait demandé l’accès à ces e-mails via une requête adressée dans le cadre de la loi pour l’accès à l’information (FOIA). Bien que ces e-mails aient été échangés entre des fonctionnaires d’État, l’administration Biden a censuré l’intégralité du contenu dans sa réponse, retardant la divulgation de cette information.

Les données transmises par le ministère israélien de la Santé suggéraient en effet que quelque chose ne se passait pas comme prévu. Au 31 mars 2021, soit trois mois après le lancement de la campagne d’immunisation, les données sanitaires israéliennes indiquaient que « 48 personnes sont décédées à proximité de la vaccination (jusqu’à 30 jours après la vaccination) », dont 42 (87,5 %) dans les 10 jours suivant la vaccination, et dont 14 (30 %) avaient moins de 60 ans.

Le rapport sénatorial rappelle les efforts du sénateur Johnson depuis 2021 pour tenter d’alerter sur les événements indésirables provoqués par le vaccin COVID-19. L’historique de cette action révèle une chronologie macabre, ponctuée par la lettre adressée le 22 août 2021 par le sénateur Johnson au NIH, au CDC et à la FDA :

En date du 20 août 2021, le VAERS signale 12 791 décès dans le monde associés aux trois vaccins COVID-19 disponibles dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) délivrée par la FDA. Parmi ces décès, 4 632 sont survenus au jour 0, 1 ou 2 suivant la vaccination. Comme le CDC et la FDA s’empressent de le souligner, les rapports VAERS ne prouvent pas le lien de causalité. Mais ce nombre de décès, en particulier les 36,2 % survenus dans les deux jours suivant la vaccination, devrait susciter de vives inquiétudes.

Il convient également de noter que les 12 791 décès liés aux vaccins COVID-19 rapportés par le VAERS sur une période de huit mois sont à comparer aux 8 966 décès liés à tous les autres vaccins rapportés par le VAERS depuis la création du VAERS, soit une période de 31 ans. […]

Au-delà des décès, le VAERS signale également 16 044 incapacités permanentes, 51 242 hospitalisations et 571 831 événements indésirables totaux liés aux vaccins COVID-19. Je reçois un nombre croissant de lettres de médecins et d’infirmières détaillant les lésions vaccinales dont ils sont témoins et qu’ils traitent, ainsi que la suppression et la censure de ces informations.

Le compteur n’a fait que s’envoler par la suite, sans que le taux de décès survenus dans les 48 heures suivant la vaccination s’infléchisse, malgré l’ouverture de la vaccination à une population jeune et en parfaite santé :

  • 5 octobre 2021 : 15 386 décès, plus de 725 000 événements indésirables ;
  • 15 octobre 2021 : 16 310 décès, 778 685 événements indésirables ;
  • 17 décembre 2021 : 20 622 décès, 938 758 événements indésirables vs 2 078 décès et 200 264 événements indésirables survenus en 31 ans pour l’ensemble des autres vaccins, ce qui représente un taux 298 fois plus élevé de décès et 140 fois plus élevé d’événements indésirables pour les vaccins COVID.

Où en est-on aujourd’hui ?

Au 25 avril 2025, le VAERS a signalé 38 607 décès et 1 663 348 événements indésirables dans le monde entier associés à l’administration d’injections COVID-19, contre 2 663 décès associés au vaccin contre la grippe enregistrés sur une période de 35 ans. Sur les 38 607 décès, 9 228 (25 %) sont survenus le jour 0, 1 ou 2 après l’injection. Le sénateur Johnson précise : « Aucun taux d’effets indésirables associés à un autre médicament ou vaccin ne s’approche de ces statistiques », et pourtant, les vaccins anti-COVID sont les seuls à avoir été imposés à la population depuis le Code de Nuremberg, et ce alors qu’ils n’avaient pas été encore évalués.

À titre de comparaison, le nombre de décès à partir duquel les autorités de santé estiment habituellement qu’un vaccin fait courir un risque inacceptable à la population et procèdent à son retrait du marché oscillait avant le COVID entre 10 et 50. Ce fut le cas du vaccin contre la poliomyélite, retiré en 1955 après 10 décès, ou du vaccin contre le rotavirus, retiré du marché en 1999 après 10 à 15 cas d’occlusion intestinale.

Un autre élément choquant du rapport est la liste des événements indésirables d’intérêt particulier surveillés par les CDC dans le cadre de la vaccination contre le COVID, publiée à la page 43. Elle comporte 16 items, dont la mort. Pourtant, le document établi par Pfizer à l’issue des 90 jours suivant le déploiement des injections[4] » en dénombre 1 291, que nous avions recensés en juin 2022.

Comment passe-t-on de 16 types d’événements indésirables attendus par les autorités de régulation à près de 1 300 projetés par le fabriquant ? Quatre ans plus tard, l’absence de réponse à cette question reste problématique.

https://youtu.be/Wb0kOsKYjXA

Références

[1] U.S. Senate Permanent Subcommittee on Investigations. Failure to Warn: How Federal Health Agencies Downplayed the Risk of Myocarditis and Other Adverse Events Following COVID-19 Vaccination. Majority Staff Interim Report. 2025 May 21. https://www.hsgac.senate.gov/wp-content/uploads/2025.05.21-PSI-Majority-Staff-Interim-Report-Failure-to-Warn.pdf.
Lien vers les documents cités dans le rapport : https://www.hsgac.senate.gov/library/.

[2] HSGAC. Permanent Subcommittee on Investigations. The Corruption of Science and Federal Health Agencies: How Health Officials Downplayed and Hid Myocarditis and Other Adverse Events Associated with the COVID-19 Vaccines. 2025 May 21. https://www.hsgac.senate.gov/subcommittees/investigations/hearings/the-corruption-of-science-and-federal-health-agencies-how-health-officials-downplayed-and-hid-myocarditis-and-other-adverse-events-associated-with-the-covid-19-vaccines/.
Version sous-titrée : https://youtu.be/Wb0kOsKYjXA.

[3] Shimabukuro TT, Nguyen M, Martin D, DeStefano F. Safety monitoring in the Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Vaccine. 2015 Aug 26;33(36):4398-405. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2015.07.035.

[4] Pfier. 5.3.6 Cumulative analysis of post-authorization adverse event reports of PF-07302048 (BNT162B2) received through 28-Feb-2021. 2021 Apr 30. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/11/5.3.6-postmarketing-experience.pdf.

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