Contrôle des dommages

Équipe Le Point Critique | 24 mai 2025

L’Australie arrête de recommander la vaccination contre le COVID pour les mineurs en bonne santé

La vaccination des enfants et des adolescents contre le COVID-19 n’est plus recommandée en Australie depuis le 2 mai dernier. Cette mise à jour intervient alors que le Premier ministre a refusé de suspendre les injections à la demande de la communauté scientifique après la découverte d’une contamination massive des vaccins Pfizer et Moderna par de l’ADN non réglementaire.

Container à déchets médicaux plein de seringues
© EyeEm Mobile GmbH

Le ministère australien de la Santé a actualisé le 2 mai ses recommandations vaccinales. Il ne recommande plus le vaccin COVID-19 pour les nourrissons, les enfants et les adolescents en bonne santé ne présentant pas de risques de forme grave de la malade. La mise à jour précise que les avantages de la vaccination « ne sont pas considérés comme l’emportant sur les inconvénients potentiels », le risque de maladie grave ayant été « extrêmement faible dans cette cohorte au cours de la pandémie ». Les injections anti-COVID ne sont officiellement plus sûres et efficaces quels que soient l’âge et l’état de santé.

Un revirement extrêmement tardif

La recommandation s’appuie sur deux sources, mais le régulateur australien ne donne pas leurs références. Comment faut-il comprendre cette nouvelle recommandation ?

L’absence de risque de maladie grave pour cette population est connu de longue date. La dernière méta-analyse du Pr John Ioannidis[1] (2022) portant sur 31 études et impliquant 29 pays, évalue le risque de décès avant la vaccination à 0,000 3 % pour les 0-19 ans.

En France, deux rapports de Santé publique France ont démontré de manière précoce que les enfants n’étaient pas touchés par la maladie.

Le rapport de novembre 2021 concernant les 5-11 ans et les 12-17 ans évoque de « très faibles nombres de cas graves hospitalisés en soins critiques dans les deux classes d’âges » (respectivement 0,2 % et 0,4 % de l’ensemble des cas graves), et de « très rares décès d’enfants pour lesquels le lien avec le SARS-COV-2 est possible ou établi ».

Le rapport d’août 2022 indique qu’aucune surmortalité n’a été observé en 2020, 2021 et début 2022 chez les moins de 15 ans ; 84 % des enfants dont le décès était en lien avec le COVID avaient en revanche des facteurs de risques. Parmi les enfants de moins de 18 ans hospitalisés en services de soins critiques entre le 30 août 2021 et le 21 août 2022, 72 % présentaient une ou plusieurs comorbidités.

Fallait-il vacciner les enfants alors qu’on ne disposait d’aucun recul sur la sécurité des injections, mais qu’on savait au contraire qu’ils sont à haut risque de myocardite ou de péricardite induite par le vaccin ?

L’Australie fait partie des tout premiers pays où les données officielles d’incidence ont établi que les enfants ne transmettaient pas le COVID[2]. L’argument selon lequel ils seraient hautement vulnérables au risque de développer un COVID long a elle aussi été battue en brèche il y a plus de trois ans.

Une métanalyse danoise[3] de 2022 portant sur 37 000 enfants a démontré que le « COVID long » est rare et de courte durée pas chez les enfants où il se résout spontanément chez 99,2 % des patients en moins de quatre semaines. Ces données confirment les résultats d’une série d’études anglaises et italiennes, qui ont établi dès l’été 2021 que :

  • le COVID n’entraîne chez l’immense majorité des enfants qu’une forme légère, d’une durée moyenne de six jours, avec un risque de décès évalué à 2 cas sur 1 million (1/481 000)[4] ;
  • le risque de développer un problème cardiaque après la 2e dose est 6 fois supérieur à celui d’une hospitalisation liée au COVID [5] ;
  • le mythe des enfants super contaminateurs a été démenti en juin 2021 grâce à une étude de cohorte portant sur 7 millions d’enfants[6].

A contrario, une analyse stratifiée des avantages et des risques publiée en novembre 2022[7] a montré que :

  • la vaccination complète (2 doses) n’était favorable que chez les filles non immunisées présentant une comorbidité pendant la période Delta ;
  • chez les garçons ayant déjà été infectés et sans comorbidités, même une dose comportait plus de risques que de bénéfices selon les estimations internationales ;
  • durant la période Omicron, une dose pouvait sembler protectrice chez les enfants non immunisés, mais la deuxième dose ne semblait pas conférer de bénéfice supplémentaire, quels que soient le sexe ou les antécédents.

Nous avons montré en juillet 2023 combien la balance bénéfices/risques de la vaccination était déséquilibrée chez les enfants en raison notamment du risque de myocardite vaccinale. Le régulateur australien a été alerté sur cette question le 3 août 2023 lors de l’audition sénatoriale du laboratoire Pfizer. Les sénateurs ont notamment interpellé le laboratoire sur une étude[8] dirigée par un ancien expert de la FDA qui a réévalué les données des essais cliniques et a retrouvé jusqu’à + 57 % d’événements indésirables graves dans le groupe vacciné.

Réponse du laboratoire : « 38 agences sanitaires ont estimé que le vaccin présentait un très bon profil de sécurité pour toutes les tranches d’âges, y compris parmi la population la plus jeune»

L’aveu d’une toxicité alarmante ?

Le nombre d’alertes ignorées par les autorités sanitaires suggère qu’elles disposent probablement de données profondément inquiétantes. Plusieurs éléments confirment cette hypothèse.

Cette recommandation intervient alors que le Premier ministre australien a été officiellement informé en septembre dernier d’une contamination massive des injections Pfizer et Moderna par de l’ADN étranger exposant les receveurs des vaccins à des risques majeurs de cancer, de maladie auto-immune et d’altération génomique.

Le régulateur australien a couvert cette contamination pour le vaccin Moderna en refusant de publier les résultats des analyses des lots de vaccins, mais on ignore depuis quand il était informé de cette contamination. Un document déclassifié permet en revanche d’établir qu’il savait depuis le 7 juillet 2021 que les vaccins Pfizer étaient impropres à la consommation. Est-ce la réponse du gouvernement australien à l’injonction adressée par 52 scientifiques de suspendre les injections Pfizer et Moderna ?

En décembre 2024, deux infirmières d’un hôpital australien (Ulladulla, Galles du Sud) ont signalé l’apparition de 18 cas de cancer parmi le personnel soignant depuis la campagne de vaccination. Tous les patients issus de ce cluster auraient reçu un vaccin provenant du même lot Pfizer (FN0565), qui correspond à celui où les quantités les plus massives d’ADN ont été retrouvées.

Dernier élément en date, on apprend que l’Australie a mis brutalement fin au plus grand essai en population générale conduit sur son territoire et qu’elle s’apprête à détruire une gigantesque base de données biologiques visant à évaluer l’efficacité et la sécurité des injections anti-COVID.

Le gouvernement australien essaie-t-il d’éteindre l’incendie qu’il a lui-même allumé ?


Références

[1] PezzulloAM, Axfors C, Contopoulos-Ioannidis DG, Apostolatos A, Ioannidis JPA. Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly informed from pre-vaccination national seroprevalence studies. Environ Res. 2023 Jan 1;216(Pt 3):114655. https://doi.org/10.1016/j.envres.2022.114655. Publiée en preprint le 11 octobre 2022.

[2] National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS). COVID-19 in educational settings. 2022 Feb 18. https://ncirs.org.au/covid-19-in-schools.

[3] Behnood SA, Shafran R, Bennett SD, Zhang AXD, O’Mahoney LL, Stephenson TJ, et al. Persistent symptoms following SARS-CoV-2 infection amongst children and young people: A meta-analysis of controlled and uncontrolled studies. J Infect. 2022 Feb;84(2):158-170. https://doi.org/10.1016/j.jinf.2021.11.011.

[4] Ward JL, Harwood R, Smith C, et al. Risk factors for intensive care admission and death amongst children and young people admitted to hospital with COVID-19 and PIMS-TS in England during the first pandemic year. Nat Med. 2022 Jan;28(1):193-200. https://doi.org/10.1038/s41591-021-01627-9.

[5] Stephenson T, Pereira SP, Shafran R, et al. Long COVID – the physical and mental health of children and non-hospitalised young people 3 months after SARS-CoV-2 infection; a national matched cohort study (The CLoCk) Study. 2021 Aug 1. Research Square. UK’s National Institute for Health Research (NIHR), UK Research and Innovation (UKRI). https://doi.org/10.21203/rs.3.rs-798316/v1.

[6] Gandini S, Rainisio M, Iannuzzo ML, et al. A cross-sectional and prospective cohort study of the role of schools in the SARS-CoV-2 second wave in Italy. Lancet Reg Health Eur. 2021 Jun;5:100092. https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2021.100092.

[7] Krug A, Stevenson J, Høeg TB. BNT162b2 vaccine‐associated myo/pericarditis in adolescents: A stratified risk‐benefit analysis. Eur J Clin Invest. 2022 May; 52(5): e13759. https://doi.org/10.1111/eci.13759.

[8] Fraiman J, Erviti J, Jones M, Greenland S, Whelan P, Kaplan RM, Doshi P. Serious adverse events of special interest following mRNA vaccination in randomized trials. Vaccine. 2022 Sept 22;40(22):5798-805. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2022.08.036.

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