Scène de crime
L’Australie s’apprête à détruire les données d’un essai en cours sur la sécurité des vaccins COVID
Une banque de données biologiques d'intérêt mondial, collectées dans le cadre d’un vaste essai clinique sur la sécurité et l’efficacité des vaccins COVID, devrait être détruite en Australie deux ans après son lancement.

L’État du Queensland (Australie) a lancé en août 2021 une vaste étude pilote destinée à évaluer la sécurité et l’efficacité des injections COVID. L’étude Queensland COVID-19 Vaccination (QoVAX) Safety and Efficacy Trial Pilot Study (QoVAX SET Staywide study) était programmée pour une durée de cinq ans. Mise à l’arrêt il y a deux ans, elle s’apprête à être définitivement démantelée, entraînant la perte de millions de données d’une valeur scientifique et clinique inestimable.
Objectifs de l’étude
Les objectifs de la recherche concernaient prioritairement l’efficacité des vaccins contre l’infection et les formes graves du COVID, à un et trois mois, notamment chez les personnes à risque (maladie auto-immune, cancer, immunodéficience). Un suivi à long terme est également annoncé sur la page de présentation de l’étude, pilotée par l’État du Queensland et par plusieurs organismes de recherche fédérés au sein du consortium Health Translation Queensland.
Le second objectif était de collecter des données biologiques afin de constituer une biobanque interconnectée, gérée par deux entités partenaires (Health Translation Queensland et Metro North Health) et consultable en libre accès, afin de permettre à l’ensemble de la communauté scientifique d’y accéder.
La cohorte a inclus 10 000 participants adultes vaccinés et non vaccinés à des fins de comparaison, et a permis de collecter plus de 100 000 échantillons de tissus biologiques et de générer plus de 11 millions de points de données.
Bien que conduite localement, l’étude promettait d’être une mine d’informations pour les chercheurs du monde entier et une vitrine de la recherche clinique australienne :
Le Queensland offre une occasion sans précédent en Australie et dans le monde, grâce à l’étude QoVAX SET à l’échelle de l’État, de suivre les expériences et les résultats de la vaccination à court et à long terme.
Le déploiement du vaccin contre la COVID-19 a été le plus grand programme de vaccination coordonné de l’histoire du Queensland. Les chercheurs du Queensland veulent enregistrer et évaluer la réponse immunitaire et l’expérience vaccinale des résidents de l’État âgés de 18 ans et plus. […]
Les chercheurs utiliseront ces informations pour améliorer la compréhension de la façon dont le vaccin pourrait avoir besoin d’évoluer pour lutter contre les nouvelles variantes et qui pourrait avoir besoin de plus de soins de santé pour rester bien avec la COVID-19. Ces informations aideront les prestataires de soins de santé et les décideurs à planifier les futurs événements sanitaires.
https://healthtranslationqld.org.au/news-events/queensland-covid-19-vaccination-safety-and-efficacy-statewide-study
Des millions de données sur le point d’être détruites
Rien ne s’est passé comme prévu, si ce n’est la collecte des premiers échantillons. La journaliste indépendante Rebekah Barnett raconte comment les autorités sanitaires australiennes ont méthodiquement démantelé l’essai moins de deux ans après son lancement.
En juin 2023, le gouvernement australien a brutalement définancé l’étude sans fournir d’explication. Plusieurs documents de recherche sur le point d’être publiés, et pour certains déjà soumis au processus de révision par les pairs, ne verront donc jamais le jour. Qu’ont découvert les chercheurs à l’issue des 18 premiers mois ?
La responsable scientifique de l’étude, le professeur Janet Davies a été démise de ses fonctions. Elle a été réaffectée au district de santé Metro North Queensland qui pilotait le projet de biobank, également démantelé : arrêt de la collecte d’échantillons, archivage des données recueillies et suppression des pages web permettant d’accéder à ces ressources inestimables.
Mi avril, les participants à l’essai ont reçu un courrier de la part du sponsor, les informant que le projet QoVAX était définitivement arrêté et que les données étaient sur le point d’être détruites. Malgré la mobilisation de plusieurs figures médiatiques, notamment le professeur Kerryn Phelps, ancienne présidente de l’Association médicale australienne aujourd’hui invalidée par les effets secondaires des injections, et le sénateur Gerard Rennick, qui fut l’un des plus ardents défenseurs des victimes, le Gouvernement du Queensland semble déterminé à détruire les échantillons contenus dans la base QoVAX.
Que deviendront ces données, recueillies avec le consentement des participants, mais sur la base d’une promesse rompue ? Des millions d’Australiens ont été contraints de se vacciner pour conserver leur travail, l’accès à leurs comptes bancaires ou à leur logement. Il n’est pas entendable de les priver aujourd’hui du droit de connaître le niveau de toxicité de ces produits et de savoir comment ils affectent ou affecteront demain leur santé.
Quelle raison peut justifier la destruction de ces données si ce n’est le fait qu’elles sont probablement accablantes et qu’elles pourraient demain être utilisées contre les autorités sanitaires et les laboratoires ? L’argument financier est inaudible compte tenu du coût dérisoire du projet (20 millions de dollars) comparé au budget de fonctionnement du consortium Queensland Health (26,7 milliards de dollars pour 2024-2025), au montant des dépenses de santé fédérales (4 milliards par an) et aux sommes vertigineuses déboursées par le Queensland pour les achats de vaccins (10 milliards).
Début d’un bras de fer juridique
On ne peut comprendre cette affaire sans la mettre en parallèle avec la découverte, par au moins dix équipes de chercheurs dans le monde, de quantités massives d’ADN, notoirement oncogènes, dans les vaccins Pfizer et Moderna, et avec la couverture active de cette fraude par le gouvernement australien.
Le chercheur Julian Gillespie, qui a cosigné l’appel de 52 scientifiques à suspendre les injections ARNm en raison des risques sanitaires majeurs soulevés par cette contamination, dénonce une tentative des autorités sanitaires d’effacer toute trace de ce crime. Dans un entretien avec le journaliste Topher Field, il explique avoir signalé aux gestionnaires de la banque de données QoVAX que ces échantillons étaient cités dans des procédures en cours ou à venir. Or selon le Code pénal en vigueur dans le Queensland, ces données doivent être impérativement protégées dès lors qu’elles sont susceptibles d’être utilisées comme pièces à conviction :
Si vous informez une autre partie qu’elle détient du matériel qui sera utilisé comme preuve dans une procédure judiciaire future, cette partie n’est pas autorisée à détruire ce matériel, quel qu’il soit. En l’occurrence, il s’agit d’échantillons biologiques. […] Une fois qu’une partie est informée qu’elle détient du matériel qui sera utilisé dans une procédure judiciaire, si elle procède à la destruction de ce matériel, elle est passible d’une peine de sept ans d’emprisonnement et de sanctions financières.
https://youtu.be/8obKre7TNoY?t=614
Le gouvernement australien ne pouvait donc pas donner meilleure preuve qu’il est pleinement conscient d’avoir empoisonné des millions de citoyens, en les forçant à s’injecter un produit qu’il savait potentiellement létal. Sa réponse relève basiquement de ce que les Anglo-Saxons appellent le damage control.
La contamination des injections Pfizer et Moderna a été confirmée aux quatre coins du globe. Les risques sanitaires auxquels sont confrontés les Australiens sont donc communs à l’ensemble des pays de la planète, hormis ceux qui n’ont pas utilisé les vaccins ARNm Pfizer et Moderna ou qui n’ont pas forcé leurs populations à se faire injecter, soit la Russie, la Chine et le continent africain.