Étude explosive

Équipe Le Point Critique | 16 mai 2025

Les vaccins COVID-19 altéreraient la fertilité chez le rat, selon une nouvelle étude

Une nouvelle étude conduite sur des rats suggère que les injections COVID-19 à ARN messager provoqueraient une altération de la fertilité. Extrapolés chez l’Homme, ces résultats auraient des conséquences d’une ampleur biblique compte tenu du nombre de femmes ayant reçu ces produits.

Anatomie de l'appareil reproducteur féminin
© Mohammed Haneefa Nizamudeen

Une équipe de scientifiques turcs (Karaman et al.) a cherché à évaluer les risques de stérilité associés aux vaccins COVID-19 en analysant leurs effets sur la réserve ovarienne d’une population de rats.

Méthode

L’étude[1] a été publiée fin mars dans la revue Vaccines, après un processus de révision par les pairs. Elle a porté sur une population de 30 rats, qui ont été suivis sur une période de 28 jours, correspondant à 5 ou 6 cycles d’ovulation, soit l’équivalent de 5 à 6 mois chez la femme. Les chercheurs ont comparé la toxicité des vaccins à ARN messager (ARNm) et des vaccins à virus inactivé sur les capacités reproductives des rats, répartis aléatoirement en trois groupes : deux groupes vaccinés et un groupe témoin.

Résultats

La recherche révèle que les rats ayant reçu une injection de deux doses d’ARNm équivalentes à celles administrées à l’homme ont subi une perte massive de follicules ovariens, les structures renfermant les cellules sexuelles produites par la femme, notamment des follicules « primordiaux », qui sont au fondement de la fertilité.

Ces derniers sont constitués durant la période fœtale et déterminent la réserve ovarienne. Celle-ci ne se renouvelle théoriquement pas : elle est constituée une fois pour toutes et décroît avec l’âge, à chaque cycle menstruel. Il s’agit donc d’une perte irréversible.

L’étude montre que les vaccins à ARNm se concentrent dans les ovaires où ils produisent massivement de la protéine Spike toxique et provoquent une inflammation locale conduisant à la mort cellulaire. L’impact sur la réserve ovarienne, c’est-à-dire la quantité de tissu ovarien fonctionnel restant dans la vie reproductive d’une femme se concrétise par quatre résultats alarmants.

  1. La destruction de plus de 60 % des follicules primordiaux. À titre de comparaison, la diminution n’était que de 35 % chez les rats injectés avec un vaccin inactivé. Cette destruction s’est accompagnée d’une réduction de 20 % et 10 % des follicules terminaux ou antraux, dont le comptage (Antral Follicle Count, ou AFC) est l’unité de mesure de la réserve ovarienne.
  2. Une chute « significative » des niveaux d’AMH (anti-müllerian hormone), une hormone produite par les testicules et les ovaires, qui joue un rôle clé dans le développement et la maturation des follicules chez la femme. Son dosage est pratiqué de manière standard pour diagnostiquer les troubles de l’ovulation et évaluer la réserve ovarienne des patientes. Une diminution de l’expression de l’AMH a été observée dans les trois groupes, mais les taux sériques retrouvés à la fin de l’étude étaient similaires entre le groupe témoin et le groupe injecté avec un vaccin inactivé.
  3. Une augmentation du nombre de follicules « mourants » ou atrétiques, massive après l’inoculation de l’ARNm vaccinal (x 1,9) en comparaison avec l’augmentation observée dans le groupe ayant reçu un vaccin inactivé, où elle n’était que de 23 %. Cela représente donc une augmentation 4 fois plus importante dans le groupe vacciné à l’ARNm.
  4. Une augmentation des marqueurs d’inflammation et de mort cellulaire (TGF-β1, VEGF, caspase-3), principalement dans le groupe vacciné à l’ARNm : l’expression du TGF-β1, qui a pour fonction d’inhiber l’activation des follicules primordiaux (et donc de les préserver) et d’induire la mort des ovocytes (apoptose) était « nettement plus élevée dans toutes les régions par rapport aux groupes vaccinaux témoins et inactivés ». L’expression de ce marqueur était également associée au remodelage du tissu ovarien. De même, l’expression du VEGF – qui joue un rôle essentiel dans le développement ou la mort folliculaire –, et dans une moindre mesure celle de la caspase-3 – l’enzyme clé du processus conduisant à la mort folliculaire – étaient plus élevées dans le groupe vacciné à l’ARNm par rapport aux deux autres groupes.

Conclusion

La conclusion des auteurs est prudente, mais elle soulève de profondes inquiétudes compte tenu du nombre de femmes, de fillettes et d’adolescentes qui ont été injectées alors qu’elles n’auraient jamais dû l’être. Ils estiment que ces résultats sont suffisamment préoccupants pour justifier des recherches ciblées permettant d’évaluer dans quelle mesure les injections ont pu altérer la fécondité mondiale :

Cette étude est la première à évaluer les effets de l’ARNm et des vaccins inactivés contre le COVID-19 sur les follicules ovariens et la réserve ovarienne dans un modèle de rat. Les résultats démontrent que les deux vaccins, en particulier le vaccin ARNm, sont associés à une réduction de la réserve ovarienne. […] Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec prudence, car les modèles précliniques ne peuvent pas être directement extrapolés à la santé génésique humaine. D’autres études longitudinales dans les populations humaines, y compris des évaluations des taux d’AMH et des numérations folliculaires antrales, sont nécessaires pour valider ces observations et déterminer leur signification clinique.

L’équipe de Children Health Defense (CHD) fournit un éclairage complémentaire, qui permet de comprendre pourquoi cette étude est potentiellement explosive :

Projections chez la femme

Peut-on pour autant extrapoler ces résultats chez l’humain ? CHD cite ici le Dr. Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’université St. George’s (Londres) pour qui les études de ce type sur les rats sont « un modèle standard et très fiable pour évaluer les questions de fertilité » chez l’homme. C’est d’ailleurs sur eux que Pfizer a réalisé ses études précliniques, qui avaient donné lieu à des résultats accablants. Ils ont été confirmés par la suite dans le monde réel, qu’il s’agisse des observations émanant des gynécologues obstétriciens (James Thorp et al., qui ont recensé 37 complications graves des injections COVID-19 chez les femmes enceintes)[2] ou des propres données cliniques Pfizer, analysées dans le livre The Pfizer Papers : Pfizer’s Crimes Against Humanity.

Pour rappel, l’étude de pharmacocinétique du vaccin Comirnaty® réalisée sur des rats[3] a montré que les nanoparticules lipidiques contenant l’ARNm vaccinal se retrouvaient dans 4 organes sur les 28 examinés, dont les ovaires, 48 heures après l’administration d’une seule dose (tableau 2.6.5.5B, p. 13).

Selon un collectif de médecins qui a commenté cette étude, il est donc probable qu’une partie du nombre fixe d’ovules sera perdue pour les femmes ayant reçu une ou plusieurs injections. « Donné à une fille, cela limiterait probablement sa future période de fertilité. »

Ce n’est pas la première étude à s’intéresser à l’impact des injections anti-COVID sur la réserve ovarienne : une étude tchèque de 2022 (Kolatorova et al.) estime qu’elles n’affectent pas la fertilité des femmes contrairement à l’infection par le SARS-CoV-2, une méta-analyse iranienne de 2024 (Ghaemi et al.) et une étude brésilienne publiée en février dernier (Oliveira et al.) concernant le vaccin AstraZeneca parviennent à la même conclusion.

D’autres études sont néanmoins beaucoup plus alarmistes. Une étude tchèque publiée en preprint il y a quelques jours (Manniche et al.)[4] et en cours de révision par les pairs montre que les femmes tchèques vaccinées contre la COVID (environ 1,3 million de femmes âgées entre 18 et 39 ans), principalement avec les injections Pfizer et Moderna (96 % des doses administrées) ont eu environ 33 % de grossesses réussies en moins que les femmes non vaccinées. Les auteurs rappellent que :

Les effets indésirables des vaccins COVID-19 sur les caractéristiques menstruelles sont bien documentés, ce qui suggère que la vaccination COVID-19 peut influencer la fécondabilité, en particulier le vaccin Comirnaty (Pfizer-BioNTech) dont les effets directs sur le follicule ovarien ont été récemment signalés.

La publication mentionne trois études[5],[6], dont l’étude israélienne de Bar-Joseph et al.[7], que nous avons commentée en juillet dernier, qui retrouvait également in vitro une régulation à la baisse de l’AMH associée à une régulation massive à la hausse de l’inhibine B, un autre marqueur clé de la réserve ovarienne, dont l’expression inhibe la sécrétion d’une hormone cruciale pour la reproduction, la FSH :

Après 48 heures d’exposition à la 3e dose d’ARNm vaccinal, la dose de l’organe cible a entraîné une augmentation profonde (plus de 200 %) du taux d’ARNm d’inhibine B, associée à une régulation à la baisse du taux d’AMH aux deux doses.

Nous vous renvoyons ainsi à la lecture de cet article, dans lequel nous proposons une liste de 29 études qui soulève d’inquiétantes questions sur l’impact des injections sur la fécondité, notamment l’étude de Wang et al. publiée en 2018, sur les effets indésirables potentiels des nanoparticules sur le système reproducteur[8].

Effets indésirables des nanoparticules sur les organes et molécules des cellules reproductrices

Emmanuel Macron, qui a annoncé l’an dernier le lancement d’un grand plan de lutte contre l’infertilité et de réarmement démographique, n’a visiblement pas mis à jour ses connaissances. Sauf erreur de notre part, il n’a toujours pas proposé aux femmes qui ont été contraintes de s’injecter un accompagnement afin d’explorer l’origine de leurs éventuels troubles reproductifs. Son groupe, comme l’ensemble de ceux qui ont promu la vaccination en France, a en revanche voté d’une seule voix contre la création d’un fonds d’indemnisation européen des victimes de la « vaccination » contre le COVID-19.


Références

[1] Karaman E, Yavuz A, Karakas E, Balcioglu E, Karaca B, Doganay HN, et al. Impact of mRNA and inactivated COVID-19 vaccines on ovarian reserve. Vaccines (Basel). 2025 Mar 24;13(4):345. https://doi.org/10.3390/vaccines13040345.

[2] Thorp JA, Benavides A, Thorp MM, McDyer DC, Biss KO, Threet JA, McCullough PA. Are COVID-19 vaccines in pregnancy as safe and effective as the medical industrial complex claim? Part I. Science Public Health Policy Law. 2025 Feb 8; https://publichealthpolicyjournal.com/are-covid-19-vaccines-in-pregnancy-as-safe-and-effective-as-the-medical-industrial-complex-claim-part-i/#abstract

[3] SARS-CoV-2 mRNA Vaccine (BNT162, PF-0 7302048): 2.6.5.5B. Pharmacokinetics: organ distribution continued, report number: 185350, page 13. https://downloads.regulations.gov/CDC-2021-0034-1148/attachment1.pdf.

[4] Manniche V, Fürst T, Schmeling M, Gilthorpe JD, Hansen PR. Rates of successful conceptions according to COVID-19 vaccination status: Data from the Czech Republic. Preprint. 2025 Avr 29. https://www.preprints.org/manuscript/202504.2487/v1.

[5] Payne LA, Wise LA, Wesselink AK, Wang S, Missmer SA, Edelman A. Association between COVID-19 vaccination and menstruation: a state of the science review. BMJ Sex Reprod Health 2024; 50(3): 212-5. https://doi.org/10.1136/bmjsrh-2024-202274.

[6] Fernández-García S, Del Campo-Albendea L, Sambamoorthi D, Sheikh J, Lau K, Osei-Lah N, et al. PregCOV-19 Living Systematic Review Consortium. Effectiveness and safety of COVID-19 vaccines on maternal and perinatal outcomes: a systematic review and meta-analysis. BMJ Glob Health. 2024;9(4):e014247. https://doi.org/10.1136/bmjgh-2023-014247.

[7] Bar-Joseph H, Raz Y, Eldar-Boock A, Michaan N, Angel Y, Saiag E, et al. The direct effect of SARS-CoV-2 virus vaccination on human ovarian granulosa cells explains menstrual irregularities. NPJ Vaccines 2024; 9(1): Erratum in: NPJ Vaccines 2024;9(1):172. https://doi.org/10.1038/s41541-024-00911-2.

[8] Wang R, Song B, Wu J, Zhang Y, Chen A, Shao L. Potential adverse effects of nanoparticles on the reproductive system. Int J Nanomedicine. 2018 Dec 11;13:8487-8506. https://www.dovepress.com/potential-adverse-effects-of-nanoparticles-on-the-reproductive-system-peer-reviewed-fulltext-article-IJN

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