Crise de la transparence

Équipe Le Point Critique | 02 mai 2025

Des séquences de VIH découvertes dans le vaccin anti-COVID de Moderna

Une nouvelle contamination des vaccins COVID vient d’être mise à jour par le Dr Kevin McKernan. Il s’agit cette fois de la présence de fragments de virus du sida (VIH), retrouvés fortuitement dans des souris vaccinées avec le vaccin Moderna.

Risques biologiques, vaccin COVID
© Guido Hofmann

L’information est rapportée par la journaliste scientifique Maryanne Demasi. Dans un article publié le 16 avril dans la revue Nature[1], des chercheurs polonais ont analysé comment le vaccin COVID-19 de Moderna se comporte à l’intérieur des cellules immunitaires après l’injection. L’étude, réalisée sur des souris vaccinées, propose un séquençage « à longue lecture de l’ARN » pour suivre la façon dont l’ARNm vaccinal de Moderna est modifié une fois qu’il a pénétré dans l’organisme.

L’expert en génomique Kevin McKernan, à l’origine de la découverte de la contamination ADN des vaccins Pfizer et Moderna, a téléchargé les données brutes de séquençage et les a analysées. Il a alors repéré une anomalie profondément troublante : parmi les séquences génétiques retrouvées chez les souris vaccinées figuraient celles de la protéine Spike, logiquement présentes, mais également des fragments correspondant à la gp145, un gène utilisé dans le programme expérimental de vaccination ARNm contre le VIH de Moderna.

Principes de la contamination des vaccins ARN par de l’ADN plasmidique

Les séquences retrouvées sont plus précisément des séquences d’ARN dites « chimériques » résultant de la fusion de séquences de protéines Spike et de virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus à l’origine du sida. Comment des séquences de VIH ont-elles pu se retrouver dans le vaccin contre le SRAS-CoV-2 commercialisé par Moderna ? Kevin McKernan élabore plusieurs hypothèses sur son blog.

Pour rappel, dans le développement de son candidat vaccin contre la COVID-19, Pfizer/BioNTech a utilisé deux méthodes de fabrication distinctes, appelées « Processus 1 » (P1) et « Processus 2 » (P2). La première est celle utilisée majoritairement dans les essais, la seconde est celle utilisée dans la production en série des vaccins à destination de la population générale.

Dans P1, le modèle d’ADN pour la transcription de l’ARNm a été produit par amplification PCR ; P2 utilise de l’ADN plasmidique cultivé dans des bactéries E. coli. L’ADN résiduel doit ensuite être éliminé par purification de la solution finale. C’est la défaillance de cette étape qui est aujourd’hui invoquée pour justifier que la contamination ADN des vaccins n’a pas été observée lors des essais cliniques.

Les vaccins Moderna, où une contamination ADN a également été retrouvée par plusieurs équipes de chercheurs (8 à ce jour), utilisent un processus similaire au P2 de Pfizer :

L’ARNm non capsulé est transcrit à partir de l’ADN linéaire au moyen d’une réaction de transcription in vitro (IVT), suivie d’étapes de purification et de filtration. Ensuite, l’ARNm est coiffé par voie enzymatique, puis soumis à d’autres étapes de purification et de filtration. Enfin, l’ARNm CX-214414 est filtré, distribué et stocké.

Hypothèses permettant d’expliquer la présence d’une chimère COVID-VIH

Moderna développe par ailleurs deux vaccins à ARNm contre le VIH, utilisant deux ARN différents (mRNA-1644 et mRNA-1574), dont les essais cliniques sont actuellement en phase 1.

La séquence problématique retrouvée dans l’étude polonaise provenant d’un des brevets utilisés par Moderna (US (PCT/US2020/022710)-A 13-MAR-2020), déposé le 13 mars 2020, sa présence dans les vaccins COVID pourrait s’expliquer par l’utilisation d’un plasmide ayant servi à générer l’ARNm d’un des vaccins contre le VIH et permettant de créer une chimère à partir de deux cibles vaccinales :

Il y a deux explications plausibles à la façon dont un fragment d’un vaccin contre le VIH pourrait se retrouver dans le vaccin COVID-19 de Moderna.

Le premier est le changement de modèle, un problème connu dans la fabrication de l’ARNm. […] L’enzyme utilisée pour transcrire l’ARN à partir de l’ADN peut parfois passer d’un modèle à l’autre s’il y en a plusieurs. Le résultat est un brin d’ARN unique qui fusionne deux séquences génétiques différentes.

La seconde est la contamination croisée. Moderna a plusieurs produits à base d’ARNm, y compris des vaccins contre le VIH, le VRS et la grippe. Si l’ADN plasmidique d’un lot n’est pas complètement éliminé avant que la production ne se déplace vers un autre, les fragments peuvent se répercuter sur le produit final.

https://blog.maryannedemasi.com/p/why-are-there-hiv-sequences-in-modernas

Est-ce la raison pour laquelle le profil du système immunitaire des patients multiinjectés est similaire à ceux des patients ayant le sida ? Cet effet secondaire des injections est aujourd’hui largement documenté sous l’acronyme VAIDS (vaccine-induced acquired immune deficiency syndrome, ou syndrome d’immunodéficience acquise induit par la vaccination).

Cela ne signifie pas pour autant que les séquences de VIH retrouvées dans le vaccin induisent des symptômes cliniques ou des tests VIH faussement positifs, comme ce fut le cas en 2020 en Australie lors d’un essai de vaccin COVID, où une séquence de VIH (gp41) avait été délibérément incluse pour stabiliser la protéine Spike. D’autres mécanismes expliquant l’épuisement du système immunitaire des personnes vaccinées, notamment des personnes mutiinjectées, sont en effet documentés aujourd’hui.

L’ombre d’Anthony Fauci

La préoccupation soulevée par cette découverte concerne principalement la défaillance des autorités de régulation et la « crise de transparence » qui caractérise la vaccination contre le COVID-19, ces séquences de VIH découvertes fortuitement n’ayant ni été identifiées par les autorités de réglementation, ni signalées par le fabricant, ni incluses dans aucune documentation officielle. L’instrumentalisation du consentement de la population est dans ce contexte d’autant plus problématique.

L’autre source de préoccupation concerne le rôle joué par l’ancien directeur des instituts nationaux de la santé américains (NIH/NIAID), Anthony Fauci, dont le nom figure dans la liste des auteurs du brevet déposé en mars 2020 par Moderna.

Comme le rappelle le Dr McKernan, des séquences de VIH ont été découvertes dans la protéine Spike du SARS-CoV-2, début 2020, par un chercheur indien, le Dr Prashant Pradhan. Leur présence avait également été revendiquée par le Pr Montagnier. Peu après la publication de l’article relatant cette découverte, le Dr Prahan avait tenté d’alerter Anthony Fauci, dont l’implication dans les expériences de gain de fonction soupçonnées d’être à l’origine du SARS-CoV-2 est aujourd’hui avérée. Le Dr Prahan a par la suite été contraint de retirer son article. Quel rôle Anthony Fauci a-t-il joué dans cette rétractation ?

Les droits du vaccin COVID de Moderna sont par ailleurs détenus par le NIH/NIAID auquel le laboratoire a dû reverser 400 millions de dollars au titre des ventes de vaccins. Or ces ventes ont été artificiellement dopées par les mensonges d’Anthony Fauci sur l’efficacité et la sécurité des vaccins. On sait également que Moderna a signé le 12 décembre 2019 un accord de partage savec le NIH concernant leurs recherches d’un vaccin, avant le séquençage du virus et la découverte du premier cas (p. 105).

Le Dr Fauci, qui a bâti sa carrière sur le VIH, a-t-il tenté d’assouvir son fantasme en réalisant un vaccin contre le VIH et en profitant de la pandémie pour le tester à grande échelle, ou s’agit-il uniquement d’une nouvelle contamination des vaccins par de l’ADN non réglementaire ?

Nous n’en sommes pour l’instant qu’aux questions, mais elles sont vertigineuses. Quoi qu’il en soit, selon le Dr McKernan, l’article de Nature est le cinquième où des séquences d’ADN plasmidique ont été retrouvées chez des patients ou des souris après une injection de vaccin COVID[2],[3],[4],[5],[6], ces articles s’ajoutant à la liste des études documentant la contamination des flacons de vaccins.


Références

[1] Krawczyk PS, Mazur M, Orzeł W, Gewartowska O, Jeleń S, et al. Re-adenylation by TENT5A enhances efficacy of SARS-CoV-2 mRNA vaccines. Nature. 2025 Apr 16. https://doi.org/10.1038/s41586-025-08842-1.

[2] Chakraborty S. The bloodstream of mRNA vaccinated individuals (both Pfizer and Moderna) shows DNA expression vector contamination, including SV40 and kanamycin-resistant gene sequences. 2024 Apr 20. https://doi.org/10.31219/osf.io/hzyn3.

[3] Ryan FJ, Norton TS, McCafferty C, Blake SJ, Stevens NE, et al. A systems immunology study comparing innate and adaptive immune responses in adults to COVID-19 mRNA and adenovirus vectored vaccines. Cell Rep Med. 2023 Mar 21;4(3):100971. https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2023.100971.

[4] Odak I, Riemann L, Sandrock I, Cossmann A, Ramos GM, et al. Systems biology analysis reveals distinct molecular signatures associated with immune responsiveness to the BNT162b COVID-19 vaccine. EBioMedicine. 2024 Jan;99:104947. https://doi.org/10.1016/j.ebiom.2023.104947.

[5] Lee HK, Knabl L, Moliva JI, Knabl L Sr, Werner AP, et al. mRNA vaccination in octogenarians 15 and 20 months after recovery from COVID-19 elicits robust immune and antibody responses that include Omicron. Cell Rep. 2022 Apr 12;39(2):110680. https://doi.org/10.1016/j.celrep.2022.110680.

[6] Knabl L, Lee HK, Walter M, Furth PA, Hennighausen L. Immune transcriptome and antibody response in adult-onset Still’s disease with mild flare following administration of mRNA vaccine BNT162b2. Rheumatology (Oxford). 2022 Oct 6;61(10):e305-e307. https://doi.org/10.1093/rheumatology/keac281.

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