Tyrannie des minorités
Royaume-Uni : une législation anti-Blancs entre en vigueur mardi
Le Royaume-Uni s’apprête à basculer, mardi prochain, dans une forme inédite d’apartheid judiciaire avec l’entrée en vigueur d’une directive, contestée par l’ensemble de la classe politique. Elle permettra aux délinquants appartenant à une minorité ethnique, culturelle, confessionnelle ou sexuelle de bénéficier de circonstances atténuantes.

La nouvelle directive qui doit entrer en vigueur ce mardi au Royaume-Uni va-t-elle être le point de rupture de la société britannique, secouée depuis l’été dernier par des émeutes les plus violentes qu’ait connu le pays depuis quinze ans, en réaction à l’attaque au couteau commise par un jeune homme d’origine rwandaise ? Présentée comme une mesure anti-Blancs et antichrétiens en raison de la différence de traitement qu’elle instaure en faveur des minorités ethniques et religieuses, elle a le profil idéal pour jouer ce rôle d’étincelle.
Le contenu de la nouvelle directive
Début mars, le Conseil de détermination des peines (Sentencing Council), l’organisme chargé de définir des orientations contraignantes pour les juridictions pénales d’Angleterre et du pays de Galles, a publié de nouvelles directives demandant aux juges et aux magistrats de « réfléchir très attentivement aux options non privatives de liberté » lorsqu’ils rendent une condamnation. Ces lignes directrices ont été élaborées à la suite d’une consultation publique créée en novembre dernier afin de procéder à une réévaluation complète du cadre de détermination de la peine en Angleterre et au pays de Galles.
L’objectif de la nouvelle directive révisée est de « s’assurer que les tribunaux disposent des informations les plus complètes possibles sur la situation de l’auteur et les circonstances de l’infraction », afin d’imposer la peine la plus adaptée au délinquant. La directive met ainsi l’accent sur le rôle essentiel des rapports présentenciels (Pre-sentence reports, § 3 de la directive) dans les décisions de condamnation.
Un rapport présentenciel peut être essentiel pour aider le tribunal à décider s’il convient d’imposer une mesure privative de liberté ou une mesure d’intérêt général et, le cas échéant, quelles exigences particulières ou quelle combinaison d’exigences sont les plus appropriées pour un délinquant individuel soumis à une mesure d’intérêt général ou à une peine privative de liberté avec sursis.
Les rapports présentenciels sont nécessaires dans toutes les affaires qui bénéficieraient d’une évaluation d’un ou plusieurs des éléments suivants : la dangerosité du délinquant et le risque de préjudice, la nature et les causes du comportement du délinquant, la situation personnelle du délinquant et tous les facteurs qui pourraient aider le tribunal à déterminer si le délinquant est apte à purger différentes peines ou à répondre à différentes exigences.
Ainsi, un rapport présentenciel sera désormais « normalement considéré comme nécessaire » pour les auteurs d’une infraction pénale issus d’une minorité ethnique, culturelle et/ou confessionnelle. Sont également concernées différentes catégories sociales (jeunes adultes, femmes enceintes ou venant d’accoucher, toxicomanes, personnes ayant un parent à charge…), ainsi que les personnes qui « divilgureaient le fait d’être transgenres ».
Ces rapports présententiels ont pour objet de fournir aux tribunaux des informations leur permettant de se prononcer en faveur d’une peine avec sursis ou de son aménagement en une peine dite « communautaire », purgée à domicile, plutôt qu’à une peine d’emprisonnement, dans un contexte de surpopulation carcérale.
Or, et c’est tout le problème de cette nouvelle directive, ces rapports ne sont pas exigés pour les citoyens n’appartenant pas à une minorité ethnique, culturelle, confessionnelle ou sexuelle, en l’occurrence transgenre, hors les catégories sociales protégées.
Le sursaut tardif du gouvernement travailliste
Plusieurs voix se sont élevées, au sein du gouvernement et de l’opposition, pour dénoncer une justice à deux vitesses fondée sur la couleur de peau, la religion ou l’identité de genre, et s’apparentant de fait à une politique anti-Blancs et anti-chrétiens, Shabana Mahmood, la secrétaire d’État à la Justice, estime que ces directives actualisées ne représentent ni ses vues ni celles du gouvernement, en particulier celles du Premier ministre, qui se dit prêt à aller jusqu’à supprimer le Conseil après son refus de retirer ses directives : « Toutes les options sont sur la table », a déclaré Keir Starmer il y a deux jours, sans donner pour autant communiqué de calendrier pour une future loi.
Selon The Telegraph, cette bronca est « le plus grand affrontement entre l’État et le système judiciaire depuis le Brexit ». Comment le Royaume-Uni a-t-il pu en arriver là ?
Selon le secrétaire d’État à la Justice du gouvernement d’opposition, Robert Jenrick, la réaction du Premier ministre n’est qu’une tentative désespérée pour éteindre un incendie que le gouvernement a laissé prospérer : « Les travaillistes sont restés les bras croisés et ont permis une justice à deux vitesses. C’est une honte. Tout ce qu’ils feront à partir de maintenant sera trop peu, trop tard. »
Ce procès d’intention est soutenu par plusieurs affaires récentes, notamment l’affaire des gangs pédophiles pakistanais accusés d’avoir exploité sexuellement des milliers de jeunes filles, pour la plupart blanches et issues de la classe ouvrière, dans une quarantaine de villes anglaises, entre la fin des années 1980 et 2010. Keir Starmer, à la tête des Services des poursuites judiciaires de la Couronne entre 2008 et 2013, a été récemment accusé d’avoir protégé les auteurs de ces crimes en refusant de les poursuivre, pour ne pas porter préjudice à la communauté pakistanaise.
De même, la condamnation récente d’une femme de 53 ans à quinze mois de prison pour un message posté sur le réseau Facebook social, dans lequel elle souhaitait que des mosquées explosent lors des émeutes provoquées par le meurtre de trois jeunes filles le 29 juin dernier a choqué le Royaume-Uni.
Une infiltration du gouvernement anglais ?
Sur le fond, la contestation de la nouvelle directive s’appuie sur la légèreté des arguments invoqués par le Conseil. Dans son analyse des données de la justice pénale, l’organisme ne tient pas compte du type et de la gravité des crimes commis par les différentes ethniques. Il va même jusqu’à reconnaître qu’un « écart légèrement croissant » dans la proportion de Noirs et de Blancs condamnés à des peines communautaires ne constituait pas une « preuve de disparité dans les résultats » entre ces deux catégories de la population.
Plus généralement, selon The Telegraph, l’analyse sur laquelle repose la nécessité supposée d’un recours accru à des rapports présentenciels « n’a trouvé “aucune preuve solide” d’un impact différentiel sur les groupes démographiques » en lien avec leur sous-utilisation actuelle. Cette recommandation s’appuie sur un rapport de 2017, produit par l’actuel ministre des Affaires étrangères, David Lammy (The Lammy Review), qui dénonce une discrimination raciale généralisée dans le système de justice pénale.
On retrouve le nom de David Lammy sur la liste des participants de la réunion annuelle du groupe Bilderberg de 2023 et 2022. Plus dérangeants peut-être, ses liens avec l’empire Soros et son réseau de fondations, l’Open Society Foundations (OSF), sont largement documentés : Alexander Soros, aujourd’hui à la tête de la pieuvre du même nom, le présente sur le réseau Instagram comme « son bon ami » dans un message de félicitation pour sa nomination en juillet dernier à la tête du ministère des Affaires étrangères. Cette proximité s’expose sans complexe sur X, où ils s’affichent régulièrement ensemble.
L’OSF est mentionnée dans le registre des liens d’intérêts de David Lammy dont l’organisation aurait financé un déplacement aux États-Unis en septembre 2017 pour la participation à une conférence (Transatlantic Minority Political Leaders Conference).
La justice anglaise s’est-elle fait infiltrer par le réseau Soros dont l’ingérence dans les gouvernements est un principe d’action documenté pour faire progresser l’agenda woke ? Quelle que soit la réponse à cette question, cette tentative d’effraction des principes d’égalité de droit ne fait que confirmer une tendance puissante au Royaume-Uni, où pas moins de 85 tribunaux de la charia, appliquant des règles illégales selon le corpus juridique anglais, opéraient fin décembre dans l’ensemble du pays. La rupture semble donc déjà consommée.