Traitements précoces
Ivermectine et COVD-19 : 100 % de survie chez les patients en hypoxie
Une étude revue par les pairs confirme que des protocoles de traitement à base d’ivermectine ont permis une récupération rapide chez des patients atteints d’une forme grave de COVID-19 aux États-Unis, au Zimbabwe et au Nigeria. Aucun décès n’a été observé chez les patients traités au plus fort de l’épidémie.

La revue japonaise The Japanese Journal of Antibiotics publie une étude en deux parties[1],[2] produite par la fondation McCullough démontrant que les traitements à base d’ivermectine sont associés à une survie de 100 % chez les patients hypoxémiques atteints de la COVID-19.
Les chercheurs ont analysé trois séries de cas de patients traités contre le COVID-19 en 2020 et 2021 avec un protocole associant de l’ivermectine, administrée selon différentes posologies, et plusieurs autres molécules. L’étude a porté sur un total de 119 patients suivis aux États-Unis (Hazan et al.)[3], au Zimbabwe (Stone et al.)[4] et au Nigeria (Babalola et al.)[5]. Les trois protocoles utilisés ont été publiés
Le protocole américain (Hazan) consistait en un traitement de 10 jours à base d’ivermectine, de doxycycline, de zinc, de vitamine C et de vitamine D, prescrit par télémédecine.
Le protocole utilisé au Zimbabwe (Stone/Gill) est un protocole multimédicamenteux plus agressif, d’une durée de 10 jours, qui consistait à nébuliser du nanoargent, de l’ivermectine, de la doxycycline, du zinc, de la vitamine C et de la vitamine D, et à ajouter des corticostéroïdes et des anticoagulants en fonction des résultats de l’analyse sanguine.
Le protocole utilisé au Nigeria (Babalola), moins agressif, consistait en un traitement de 5 jours à base d’ivermectine, de zinc et de vitamine C, avec une utilisation complémentaire d’hydroxychloroquine à faible dose et d’azithromycine pour certains patients.
La première partie détaille les preuves étayant l’efficacité de ces combinaisons thérapeutiques. La deuxième partie évalue ces résultats à partir d’une relation de cause à effet entre le traitement et la réduction du nombre d’hospitalisations et de la mortalité.
Résultats de l’étude (première partie)
Ces protocoles ont tous montré des résultats similaires.
Récupération rapide
Une amélioration de la saturation en oxygène (SpO₂) a été observée dans les 24 à 48 heures suivant le début du traitement. Les séries de cas de l’étude de Hazan et de Stone ont montré le modèle de récupération le plus rapide, avec une tendance à une normalisation de la saturation statistiquement significative dans les 24 heures.
Mortalité nulle
Aucun décès n’a été signalé parmi les 119 patients traités (tableau 3 de l’étude), dont 61 présentait initialement une saturation inférieure à 90 %, soit un niveau de gravité nécessitant généralement une hospitalisation.


Réduction des hospitalisations et des décès
Des réductions significatives des hospitalisations et des décès ont été observées, en particulier dans les protocoles de Hazan et de Stone, où seul un patient a vu son état se détériorer. Il s’agissait en l’occurrence d’un patient de 66 ans, dont la saturation en oxygène est passée de 85 % initialement à 84 % en 24 heures et s’est maintenue à ce niveau jusqu’à 48 heures, nécessitant une hospitalisation de courte durée.
Efficacité de l’approche mutlimédicamenteuse
Les résultats confirment qu’une approche multimédicamenteuse, commune à ces trois protocoles, permet de cibler toutes les phases de la COVID-19 et ainsi de restaurer rapidement le niveau d’oxygène des patients :
- Action antivirale (ivermectine, doxycycline, nanoargent)
- Modulation immunitaire (vitamine D, ivermectine)
- Anticoagulation (aspirine, énoxaparine)
Démonstration de la causalité (deuxième partie)
Peut-on déduire de ces trois études que ces molécules, et en particulier l’ivermectine, sont efficaces contre le COVID ?
Pour répondre à cette question, la seconde partie de l’étude évalue la plausibilité de cette hypothèse en utilisant la liste des critères de Bradfod Hill, qui définit les conditions minimales devant être réunies pour établir une relation causale entre deux événements. Ils estiment que les résultats mis en évidence par l’étude répondent à 7 des 9 critères de Bradford Hill :
- la temporalité ;
- la force de l’association ;
- le gradient biologique ;
- la relation dose-effet ;
- la plausibilité biologique ;
- la cohérence ;
- la consistance ; et
- l’analogie.
Le Dr Peter McCullough avait démontré dès juin 2022 que l’ensemble de ces critères étaient remplis pour l’association causale entre les vaccins COVID-19 et les décès signalés dans les bases de pharmacovigilance. La même liste a été utilisée dans une étude, publiée en février 2023, pour évaluer la relation causale entre la vaccination COVID-19 et la surmortalité observée en Australie seulement après le déploiement des injections (voir en particulier le tableau 2, p. 13). Elle aboutit à la même conclusion :
La politique australienne en matière de santé a été fondée sur des informations erronées provenant de données COVID-19 erronées et sans fondement scientifique. Sur la base de données de mortalité fiables, la pandémie australienne de COVID-19 n’a pas commencé avant l’avènement des injections massives d’ARNm en 2021. Il est ironique que les injections massives, introduites pour atténuer une pandémie inexistante, aient créé une véritable pandémie iatrogène. Cette étude, étayée par une analyse de Bradford Hill, a montré que le fait d’administrer un plus grand nombre d’injections pour réduire la pandémie a eu l’effet inverse de provoquer une surmortalité qui a aggravé la pandémie.
Considérations éthiques
Les auteurs estiment les résultats mis en avant dans cette étude suffisent à satisfaire l’article 37 de la déclaration d’Helsinki de 2013 qui autorise l’utilisation d’un traitement non éprouvé avec un consentement éclairé lorsqu’il « offre l’espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou d’alléger les souffrances ».
Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait durant la pandémie ? Le calendrier établi par le site C19early.org concernant les études ayant démontré l’efficacité de certaines molécules contre le COVID-19 situe à mi-2020 l’établissement de celle de l’ivermectine par la littérature. Le site recense désormais 105 études,


La réponse est d’une simplicité désarmante : les vaccins COVID-19 n’auraient pas pu recevoir une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, et donc être administrés à un stade expérimental sur la base des seules garanties de sécurité et d’efficacité postulées par les laboratoires si des molécules anciennes et sûres potentiellement efficaces avaient existé.
Accessoirement, l’ivermectine est également la molécule présentant le meilleur rapport coût vs efficacité, avec un coût de 26 $ par vie sauvée, vs 2 400 867 $ pour le Molunipravir®, 1 558 440 $ pour le Remdévisir® et 881 260 $ pour le Paxlovid®, les molécules expérimentales plébiscitées par le Gouvernement alors qu’on savait déjà, lors de leur commande, qu’elles étaient inefficaces et délétères.
Les États retrouvent progressivement leur lucidité : dernier événement en date, l’adoption le 19 mars dernier, en Arkansas, d’une loi autorisant la commercialisation de l’ivermectine en vente libre, sans prescription médicale.
Bientôt chez nous ? La route est longue pour que la France en arrive à ce point.
Références
[1] Gkioulekas E, McCullough PA, Aldous C. Critical appraisal of multidrug therapy in the ambulatory management of patients with COVID-19 and hypoxemia Part I: Evidence supporting the strength of association. Jpn J Antibiotics. 2025 ;78(1) :2-34. https://doi.org/10.11553/antibiotics.78.1_2.
[2] Gkioulekas E, McCullough PA, Aldous C. Critical appraisal of multidrug therapy in the ambulatory management of patients with COVID-19 and hypoxemia. Part II: Causal inference using the Bradford Hill criteria. Jpn J Antibiotics. 2025 ;78(1) :35-68. https://doi.org/10.11553/antibiotics.78.1_35.
[3] Hazan S, Dave S, Gunaratne A, et al.: Effectiveness of ivermectin-based multidrug therapy in severely hypoxic, ambulatory COVID-19 patients. Future Microbiol. 2022; 17(5): 339–50.
[4] Stone J, Ndarukwa P, Scheim D, et al.: Changes in SpO2 on room air for 34 severe COVID-19 patients after ivermectin-based combination treatment: 62% normalization within 24 hours. Biologics. 2022; 2(3): 196–210.
[5] Babalola O, Ndanusa Y, Ajayi A, Ogedengbe J, Thairu Y, Omede O: A randomized controlled trial of ivermectin monotherapy versus hydroxychloroquine, ivermectin, and azithromycin combination therapy in COVID-19 patients in Nigeria. J Infect Dis Epidemiol. 2021; 7: 233.