Le problème Zelensky
Multiplication des appels à la démission de Zelensky
L’altercation entre Trump et Zelensky le 28 février a démontré que le président ukrainien était un obstacle à la paix probablement insurmontable. Les appels à sa démission se multiplient depuis cette date, y compris en Ukraine où un blogueur publie un état des lieux accablant de la situation politique intérieure du pays.

Au lendemain du clash historique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, suivi de l’expulsion de la délégation ukrainienne de la Maison-Blanche, les appels à la démission du président ukrainien se sont multipliés dans la presse et sur les réseaux sociaux. La chaîne Fox News a déjà établi une liste de candidats potentiels à sa succession.
Les néoconservateurs américains ont commencé à lâcher Zelensky
Aux États-Unis, le sénateur républicain Lindsey Graham a également appelé à sa démission, quelques heures après la rencontre avortée dans le bureau Ovale. Défenseur acharné du soutien de l’effort de guerre des États-Unis à l’Ukraine, c’est lui qui est à l’origine de l’accord sur les minerais que Zelensky était venu signer à Washington, mais dont il a récusé le principe devant les caméras.
The Hill rapporte qu’il avait rencontré le président ukrainien en amont de sa réunion avec l’équipe Trump pour s’assurer qu’il ne commette pas d’impair. Il avait deux consignes : exprimer sa reconnaissance et ne pas aborder la question des garanties de sécurité. Zelensky a finalement placé cette question au centre de la discussion et a exprimé avec insistance sa gratitude envers les Européens en relativisant le soutien apporté par les États-Unis.
Le journaliste Tucker Carlson a commenté sur son compte X la réaction de Lindsay Graham. Selon son analyse, la chape qui recouvre l’Ukraine et la manière dont elle a utilisé les milliards de dollars d’aide occidentale ne sauraient tarder à être levée, Elon Musk ayant confirmé le jour même l’ouverture officielle d’une enquête concernant l’usage de ces fonds :
L’une des choses les plus frappantes de la conférence de presse de Zelensky d’hier a été la réaction de Lindsey Graham. Les deux sont de vieux amis, mais Graham l’a désavoué dans l’heure qui a suivi.
https://twitter.com/TuckerCarlson/status/1895883813223354871
Il ne s’agissait pas d’une simple déloyauté transactionnelle. Il s’agissait d’un bouc émissaire.
Lindsey Graham sait ce qui va se passer.
Au cours des trois dernières années, avec le soutien tacite de ses mécènes occidentaux, le gouvernement ukrainien a commis un nombre remarquable de crimes graves.
Les Ukrainiens ont vendu d’énormes quantités d’armes américaines sur le marché noir international à vingt centimes d’euro. Ces armes sont maintenant entre les mains de groupes armés du monde entier, dont le Hamas, les cartels de la drogue mexicains et les forces qui contrôlent aujourd’hui la Syrie.
Dieu sait ce que les Ukrainiens ont fait des agents pathogènes contenus dans les laboratoires biologiques américains de leur pays. Même les agences de renseignement américaines n’en sont pas sûres.
Les Ukrainiens ont également assassiné un certain nombre de personnes dans divers pays lors d’assassinats politiques et ont tenté d’en assassiner d’autres, notamment des journalistes américains et un chef d’État européen.
Tout cela est vrai, et tout cela va être révélé à un moment donné. Il vaut mieux commencer à rejeter la faute sur Zelensky dès maintenant.
Des voix commencent à s’élever en Ukraine
Lundi dernier, le parlement ukrainien avait refusé de soutenir la prolongation des pouvoirs de Zelensky, dont le mandat a échu en mai dernier. Un second vote, intervenu le lendemain, a sauvé miraculeusement la tête du président ukrainien. Quelques heures après l’altercation avec Trump, le député Oleksandr Dubinsky a réclamé sur son compte X la tenue d’une session parlementaire d’urgence afin de destituer Zelensky, qu’il accuse d’avoir échoué dans la gestion de la guerre et d’avoir supprimé les libertés individuelles dans son pays.
Ces accusations sont reprises aujourd’hui par un blogueur ukrainien, qui appelle à son tour à la démission de Zelensky :
Je suis Ukrainien et je demande, j’implore et j’exige que Zelensky démissionne volontairement.
Qu’il n’entraîne pas mon Ukraine bien-aimée dans sa chute. Qu’il nous laisse partir et qu’il s’en aille.Je demande qu’il accepte la proposition d’Elon Musk et qu’il s’exile en bénéficiant d’une amnistie.
En six ans de pouvoir, il a pillé notre pays de milliards de dollars. Il a commencé à piller les entreprises des autres, à voler dans la construction des routes, dans les fonds du COVID, dans les armes. Il a même pillé des tombes en profitant de pots-de-vin sur la construction d’un cimetière militaire.
En six ans, il a pris le contrôle de tous les médias du pays.
En six ans, il a arrêté ou intimidé toutes les figures de l’opposition.En Ukraine, nous sommes les otages d’un terroriste. Les députés ont même peur d’annoncer sa destitution, car ils seraient immédiatement qualifiés de traîtres et arrêtés. Comme vous pouvez le constater, seul un député sur 450 a osé le faire – Oleksandr Dubinsky – et il est déjà en prison depuis un an, torturé.
Trois ans après son refus d’arrêter la guerre pour conserver le pouvoir, la situation sur le front n’a fait qu’empirer. Nous avons perdu encore plus de villes, encore plus de gens, encore plus d’infrastructures. Mais en vrai dictateur, il assure au peuple qu’il faut continuer et que la victoire est devant nous ! Cela ne vous rappelle-t-il pas des précédents historiques célèbres au 20e siècle ?
Il a fermé les frontières à ses propres citoyens et a transformé le pays en prison.
Il a construit un mur et des barbelés à la frontière avec l’Union européenne pour que les gens ne puissent pas s’échapper !
Il capture dans la rue les Ukrainiens qui ne veulent pas aller au front, les jette dans des sous-sols, les torture et les tue.Il a volé l’argent des États-Unis et des Européens.
L’aide financière illimitée lui a permis, ainsi qu’à son équipe, de gérer le budget de l’Ukraine avec insouciance, au mépris de l’argent des contribuables ukrainiens. Il a même créé un nouveau ministère avec un grand nombre de fonctionnaires au lieu de réduire les dépenses, comme le fait Musk avec le DOGE. Et il s’agit d’un pays en guerre, qui demande de l’argent à tout le monde, mais qui ne fait pas la moindre réduction budgétaire !
Les ministres de Zelensky reçoivent des salaires de plusieurs millions de dollars par an.Pendant la guerre, en 2023, Zelensky a même alloué un million de dollars du budget à la production d’un talk-show de divertissement pour sa marraine, amie et partenaire commerciale de sa société Kvartal 95, Olena Kravets. Son amie a-t-elle besoin d’un million de dollars ? Qu’elle le prenne sur le budget ukrainien !
Dans le même temps, il a trompé et exploité des célébrités américaines bien connues, notamment Sean Penn et Ben Stiller, en les incitant à collecter des fonds et à faire don de leurs propres fonds à sa fondation United24.
Les Américains devraient procéder à un audit de ce fonds !Il veut poursuivre la guerre, même si toute personne raisonnable comprend que c’est du suicide.
Il déclare ouvertement qu’il ne permettra pas aux Américains et aux Ukrainiens d’organiser des élections où quelqu’un d’autre gagnerait à sa place.Les États-Unis prônent la paix, fondée sur la liberté de parole, la liberté d’expression, la liberté de religion et l’absence de peur.
L’Ukraine de Zelensky est à l’opposé des principes défendus par les États-Unis.
L’Ukraine de Zelensky est un monde construit sur la peur, la suppression de la liberté d’expression, la suppression de la religion et l’annulation des élections – le fondement même du monde libre.Zelensky ne partira pas.
C’est pourquoi les États-Unis doivent nous aider et imposer des sanctions personnelles non seulement contre Zelensky et son équipe, mais aussi contre les propagandistes qui travaillent pour le régime et diffusent actuellement de la propagande antiaméricaine en Ukraine et dans le monde entier, empoisonnant l’esprit des gens avec des « fake news » (fausses nouvelles). Il s’agit d’une ingérence directe des propagandistes ukrainiens, payés par Zelensky, qui s’attaquent à la démocratie américaine.Je suis prêt à fournir une liste complète de ces personnes.
https://twitter.com/oleshkomyroslav/status/1897255622581579819
Les aveux de Zelensky sur le véritable objectif du conflit russo-ukrainien
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, a suggéré de son côté le départ du président ukrainien et son remplacement par un dirigeant qui soit en capacité de travailler à une solution de paix avec les États-Unis et avec la Russie :
S’il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu’on a un vrai problème.
Zelensky a répondu le 5 mars à cette question dans une vidéo, où il appelle à poursuivre la résistance et à ne pas négocier avec la Russie. Dimanche, pourtant, il déclarait être prêt à signer à l’accord, ce que le président Trump a confirmé il y a vingt-quatre heures en évoquant une lettre adressée par son homologue. Il estime aujourd’hui que « Personne ne réussira » à faire plier l’Ukraine, tant qu’il sera aux commandes du pays et que les Occidentaux continueront à lui fournir les moyens militaires de poursuivre le conflit, sauf si, chose impensable aujourd’hui, l’Ukraine intègre l’OTAN.
Trump, et avant lui Biden s’y sont clairement opposés. Le nouveau secrétaire général de l’OTAN a également rappelé il y a quelques semaines que cette adhésion n’avait jamais été promise par l’Alliance dans le cadre d’un éventuel accord de paix, ce qui rend la démission du président ukrainien hautement improbable. Il s’est délecté ce 2 mars d’avoir réussi à prendre le monde en otage, en reconnaissant dans la même séquence que cette adhésion était la mission pour laquelle il a été placé aux manettes de l’Ukraine :
En ce qui concerne ma démission… Il ne sera pas facile de me remplacer, car il ne suffit pas d’organiser des élections… Il faudrait m’empêcher d’y participer, et ce serait un peu plus difficile. Il faudra donc négocier avec moi. Et j’ai dit que j’échangerai ma démission contre une adhésion à l’OTAN, et que ça signifierait que j’ai rempli ma mission.
https://x.com/alx/status/1896322430781751691
Le mot est donc lâché.