Liste de 37 complications graves des injections COVID-19 chez les femmes enceintes

L’article^[1] présente les résultats d’une étude publiée le 8 février visant à mesurer les effets des injections COVID-19 sur l’issue de la grossesse. Elle a été réalisée à partir des données du Programme américain pour la sécurité des vaccins (Vaccine Adverse Event Reporting System – VAERS), afin d’évaluer si les injections anti-COVID ont été associées à une plus grande fréquence de problèmes médicaux en lien avec la grossesse que les autres vaccins, en particulier le vaccin contre la grippe.

Méthode

Les données ont été extraites du VAERS depuis la plateforme MedAlerts.org qui permet d’effectuer des recherches complexes par vaccin, par pathologie ou année de déclaration. L’étude a porté sur la période allant du 1^er janvier 1990 au 26 avril 2024, soit sur une durée de 412 mois pour tous les vaccins, à l’exception des vaccins COVID-19 qui ont commencé à être administrés à parti du 1^er décembre 2020 et n’ont donc été utilisés que pendant 40 mois durant cette période.

Les chercheurs ont établi des ratios de déclaration proportionnelle (PRR) afin de tenir compte de cette différence, en rapportant, pour chaque vaccin (grippe, COVID, tous vaccins confondus hors COVID), le nombre total d’EI recensés aux États-Unis à leur durée d’administration. Ces PPR s’obtiennent de la manière suivante : pour les fausses couches par exemple, le VAERS recense 3 494 événements post-vaccin COVID vs 315 post-vaccin antigrippal. Le PRR COVID vs grippe correspond au rapport entre (3 494/40) et (315/412), soit 87,35/0,76, soit 114,25, ce qui signifie que les vaccins anti-COVID ont été associés à 114 fois plus de fausses couches que les vaccins antigrippaux sur une durée de temps équivalente.

Résultats

La pharmacovigilance fait état de signaux de sécurité majeurs pour 37 effets indésirables affectant le nouveau-né ou la femme enceinte avant (27) ou après l’accouchement (10), notamment :

• les fausses couches ;
• les anomalies chromosomiques ;
• les malformations fœtales ;
• l’arythmie fœtale ;
• les hémorragies pendant la grossesse ;
• le travail ou l’accouchement prématuré ;
• la prééclampsie ;
• les anomalies placentaires ;
• le retard de croissance fœtale ;
• la mortinaissance ;
• l’asphyxie du nouveau-né ;
• le décès du nouveau-né.

Le tableau 1 indique le nombre total de cas recensés dans le VAERS pour chacun de ces 37 événements indésirables après un vaccin anti-COVID, un vaccin antigrippal et l’ensemble des autres vaccins. Le tableau 2 présente les PRR correspondants, qui peuvent être vérifiés à partir du tableau 1. Lorsque le PRR n’était pas applicable, les chercheurs ont calculé le score de Chi², qui est un indicateur de siginificativité des données, conformément aux directives des CDC et de la FDA. Ils précisent :

Les CDC/FDA considèrent qu’il y a un problème de sécurité si un PRR est ≥ 2 ou si un Chi² est ≥ 4.

Pour prendre la mesure de la gravité de ces violations, nous avons utilisé des tramés d’intensité différente pour signaler les événements indésirables où le PRR était < 50, < 100, < 200 et > 200. En moyenne, les effets indésirables sur la grossesse ont été signalés 69,2 fois plus souvent après la « vaccination » COVID-19 qu’après d’autres vaccins, certains effets étant presque 500 fois plus fréquents (PRR = 499) que pour un vaccin antigrippal.

Ainsi, les injections anti-COVID ont été associées par exemple à 241 fois plus d’hémorragies pendant la grossesse, 206 fois plus de malformations fœtales, 104 fois plus de dyspnées ou 108 fois plus d’arrêts cardiaques survenus chez le nouveau-né que les vaccins antigrippaux et, dans les deux derniers cas, que tous les autres vaccins réunis.

Tableau 1 : Volume brut d’événements indésirables par vaccin pour les 37 signaux de sécurité

Tableau 2 : Ratios de déclaration proportionnelle (PRR) pour les 37 signaux de sécurité

Les auteurs dénoncent des « violations inacceptables » des règles de sécurité en rappelant que la « règle d’or de la grossesse », partagée par l’ensemble de la communauté médicale et renforcée par plusieurs catastrophes sanitaires récentes (thalidomide, diéthylstilbestrol), est restée inchangée depuis des millénaires :

Les interventions médicales nouvelles et non testées introduites à n’importe quel stade de la grossesse sont évitées, en raison de leur potentiel élevé de causer des dommages à court et à long terme sur plusieurs générations, qui peuvent ne pas être découverts avant des années, voire des décennies.

Ils rappellent également comment le Conseil américain d’obstétrique et de gynécologie (American board of obstetrics and gynécologyque – ABOG) a censuré ces signaux de sécurité, en menaçant l’auteur principal de cette étude de lui retirer sa licence, et comment la FDA a homologué le vaccin Pfizer en affirmant qu’il était sûr et efficace, malgré des données cliniques préliminaires alarmantes^[2] :

• Taux de fausse couche : 81 % ;
• Taux de mortinatalité multiplié par 5 chez les femmes vaccinées ;
• Taux de mortalité néonatale multiplié par 8 ;
• Incidence des complications liées à l’allaitement : 13 %.

Sur la base de ces données, cohérentes avec leur propre pratique, les chercheurs estiment qu’« un moratoire mondial immédiat sur la vaccination par COVID-19 pendant la grossesse est justifié ».

Conclusion

Cet article est le premier volet d’une série en trois parties. La deuxième portera sur la façon dont les CDC et la FDA ont manipulé le VAERS et ont organisé son dénigrement afin qu’il soit remplcé par des systèmes de pharmacovigilance plus opaques. La troisième sera consacrée à l’examen critique de l’ensemble des études publiées concernant les vaccinations COVID-19 pendant la grossesse.

Références

[1] Thorp JA, Benavides A, Thorp MM, McDyer DC, Biss KO, Threet JA, McCullough PA. Are COVID-19 vaccines in pregnancy as safe and effective as the medical industrial complex claim? Part I. Science Public Health Policy Law. 2025 Feb 8; https://publichealthpolicyjournal.com/are-covid-19-vaccines-in-pregnancy-as-safe-and-effective-as-the-medical-industrial-complex-claim-part-i/#abstract

[2] BNT162b2 5.3.6 Cumulative Analysis of post-authorization Adverse Event Reports. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2022/04/reissue_5.3.6-postmarketing-experience.pdf