Confession
Le régulateur australien savait dès juillet 2021 que les injections Pfizer étaient contaminées par de l’ADN
De nouveaux documents déclassifiés révèlent que les autorités australiennes savaient, dès le 7 juillet 2021, que les injections COVID de Pfizer/BioNTech étaient massivement contaminées par de l’ADN exogène.

La Therapeutic Goods Administration (TGA) – le régulateur australien –, a publié fin 2024 la justification de sa réponse à une demande d’accès à l’information (FOI 2389) concernant le process de fabrication de l’injection COVID-19 de Pfizer/BioNTech, partiellement censuré lors de la déclassification de ces documents en 2021. Elle n’explique pas pourquoi ces informations étaient trop sensibles pour être divulguées à la population, mais plusieurs éléments permettent de conclure qu’elle savait dès juillet 2021 que les injections étaient massivement contaminées par de l’ADN.
La formule commerciale de l’injection Pfizer n’est pas celle qui a été utilisée lors des essais cliniques
Lors du développement de son vaccin contre le COVID-19, Pfizer/BioNTech a utilisé deux méthodes de fabrication différentes. La formule initiale (processus 1) été modifiée en octobre 2020 à la demande du laboratoire, afin de permettre une fabrication du vaccin à plus grande échelle (processus 2). L’essai clinique a donc été réalisé essentiellement avec de l’ARNm basé sur le processus 1 (3 000 participants vs 250). En contrepartie, Pfizer s’est engagé (p. 174 et 182 du protocole) à fournir des données de comparaison, pour confirmer la sécurité de la formule finale.
La substance qui a été injectée à la population n’est donc pas celle qui a été homologuée, du moins qui a servi à générer les données cliniques. Or on sait aujourd’hui que la comparaison des processus 1 et 2 n’a jamais été réalisée[1], bien que des taux d’effets indésirables plus élevés aient été observés parmi les participants ayant reçu la formule commerciale (processus 2), produite à partir de plasmides d’ADN.
La biostaticienne Christine Cotton a révélé cette information il y a plus de deux ans, mais elle n’a été médiatisée qu’en juillet 2023, lorsque le Dr Kevin McKernan a séquencé les injections Pfizer et Moderna à partir d’échantillons commerciaux. Il a découvert à cette occasion que :
- l’ensemble des « vaccins » Pfizer et Moderna, pédiatriques et adultes, étaient massivement contaminés par de l’ADN plasmidique, issu de la matrice ayant servi à produire l’ARN injecté, lui conférant un potentiel cancérogène et une toxicité majeurs ;
- l’ARN des vaccins Pfizer intègre plusieurs séquences génétiques d’un virus de singe oncogène (SV40)[2],[3], qui décuplent le risque d’intégration de l’ARN vaccinal, et donc le potentiel cancérigène du vaccin.
La présence d’ADN résiduel a été confirmée à ce jour par huit équipes de chercheurs[4] dans le monde, à des niveaux de concentration atteignant pour certain près de 500 fois la limite réglementaire (145 fois dans le rapport Speicher[5], 354 dans le laboratoire du Pr Köning, 470 dans celui de la FDA[6]).
La TGA nie toute contamination ADN des vaccins Pfizer et Moderna
En réponse, la TGA a mis en ligne le 18 octobre dernier, une semaine après le vote historique du Conseil de la ville de Port Hedland (Australie occidentale) demandant la suspension immédiate des vaccins ARN, un document dans lesquels elle récuse catégoriquement la réalité de cette contamination au motif que : 1) les tests réalisés par les chercheurs indépentants ne respecteraient pas les protocoles approuvés ; 2) chaque lot de vaccin serait systématiquement testé par les laboratoires avant d’être libéré sur le marché.
Elle assure également dans ce document avoir elle-même réalisé des tests indépendants sur 27 lots de vaccins COVID-19, mais on ne sait pas comment ces tests ont été réalisés, le protocole publié fin septembre sous requête FOI (FOI 5286) étant presque entièrement caviardé (voir notre précédent article concernant le laboratoire Moderna[7]).
On ne sait pas non plus quels ont été les résultats de ces analyses :
- le rapport concernant le vaccin Pfizer, déclassifié en octobre 2023 (FOI 4558)[8], est noirci dans sa totalité (74 pages sur 74, du jamais vu), la TGA évoquant des informations « commercialement sensibles » ; et
- les quantités d’ADN résiduel mesurées sur trois lots sont systématiquement masquées dans le document publié en mai 2024 (FOI 4878), mais aucune explication n’est fournie par le régulateur.
La TGA savait dès juillet 2021 que la formule commerciale des injections Pfizer était d’une toxicité exceptionnelle
Une lettre publiée fin 2024 suggère pourtant que la TGA était au courant de cette contamination depuis 2021, soit trois ans avant l’approbation complète des vaccins Pfizer et Moderna. Ce document, daté du 7 juillet 2021, est l’avis de décision de la TGA à une demande d’accès à l’information (FOI 2389) portant sur l’ensemble des documents (composition, données de sécurité et d’efficacité) ayant servi à homologuer le vaccin COVID-19 de Pfizer.
Les documents requis ont été déclassifiés le 15 juillet 2021 moyennant l’exclusion d’une partie de leur contenu, mais sans justification de la part du régulateur. Ce n’est qu’en septembre dernier, dans le cadre d’une seconde requête (FOI 5225) que la TGA a motivé son refus de divulguer, en juillet 2021, certaines informations relatives à la formulation et la fabrication du vaccin, jugées sensibles par le régulateur.
Cette exemption porte essentiellement sur le dossier présenté par Pfizer lors de la réunion de présoumission de son vaccin, le 18 septembre 2020 (document 3-1). Le laboratoire y décrit les deux processus de fabrication ainsi que la méthode qu’il envisage d’utiliser pour purifier sa solution vaccinale, et donc garantir la sécurité de la formule commerciale. L’avis de décision de la TGA est donc crucial, car il explique pourquoi le régulateur a choisi de censurer une partie de ces informations :
Si nous devions rendre public le document 3 dans son intégralité, il existe un risque réel que les deux promoteurs actuels bénéficiant d’une autorisation provisoire ne soient plus intéressés par le marché australien et que d’autres promoteurs ne considèrent pas le marché australien pour l’enregistrement provisoire du vaccin COVID-19.
Résumé :
1. Tout bien considéré, je suis d’avis que les informations contenues dans les documents 2 et 3 et les documents 5 et 6 ont une valeur commerciale dont on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elle soit détruite ou diminuée si elles étaient divulguées.
Autrement dit, le régulateur australien estimait le 7 juillet 2021 que les informations concernant la méthode de fabrication des vaccins ARNm étaient à ce point explosives qu’aucun citoyen n’aurait accepté de se faire vacciner s’il en avait eu connaissance.
https://www.health.gov.au/sites/default/files/2024-09/foi-5225-foi-2389-decision-letters.pdf#page=9
La TGA a antidaté des documents réglementaires pour dissimuler la contamination ADN
La TGA savait-elle pour autant dès juillet 2021 que les injections étaient contaminées par de l’ADN plasmidique, issu du processus de fabrication 2 ?
La version du document 3.1 actuellement en ligne suggère que la TGA a communiqué de manière plus ou moins transparente en juillet 2021 – ce qui est sa ligne de défense actuelle –, sur les implications du processus 2 en matière de sécurité. Celui-ci est en effet abondamment décrit dans le document en ligne, mais la consultation de ses précédentes versions, réalisée à partir du site WayBackMachine, montre que la quasi-totalité des informations relatives à la chimie, à la fabrication et aux contrôles (CMC, section 7) ont été « démasquées » entre juillet 2022 et le 21 septembre 2023, probablement après la découverte de Kevin McKernan.
En particulier, la description des deux processus de fabrication qui aurait permis de mettre en évidence dès juillet 2021 la contamination ADN des injections, est entièrement caviardée dans la version de 2021.





Sont également expurgées de la version de 2021 deux informations cruciales :
- Pfizer explique à la page 26 que « d’autres changements dans le processus de fabrication de la substance médicamenteuse ARNm sont prévus ». Le processus 2 n’était donc pas stabilisé lorsque le laboratoire a sollicité la modification du protocole d’essai.
- Pfizer précise à la page 38 que les tests visant à contrôler le processus de purification seront effectués lorsque leur méthode aura été entièrement validée. Le processus 2 a donc été choisi par le laboratoire alors qu’il ne savait pas s’il pourrait garantir l’absence d’ADN résiduel dans la formule finale :
Des méthodes de test des impuretés organiques spécifiques au produit et d’autres méthodes de libération et de stabilité sont en cours de développement conjoint chez Avanti et Pfizer. […] La liste des méthodes d’essai et des spécifications préliminaires sera incluse dans la demande et sera affinée au fur et à mesure de la disponibilité des données.
Briefing Document, p. 38
Or on sait aujourd’hui que les régulateurs européen et suisse avaient conscience dès 2021 des risques associés à un défaut de purification des injections Pfizer et Moderna. On peut donc supposer que c’était le cas de la TGA en juillet 2021. On sait également aujourd’hui, d’après l’enquête de la journaliste Rebekah Barnett, que la TGA ne dispose d’aucun test pour vérifier si l’ARNm vaccinal peut on non s’intégrer dans le génome, et donc pour évaluer la génotoxicité et la cancérogénicité des injections contaminées par de l’ADN exogène. Elle savait donc qu’en validant à l’aveugle le changement de processus, elle faisait courir à la population australienne des risques inacceptables.
La déclassification récente (FOI 25-0058) d’un e-mail échangé le 15 octobre par des employés de la TGA, trois jours avant la publication de son démenti, confirme a minima qu’elle avait conscience à cette date que l’ADN exogène « peut potentiellement être incorporé » dans le génome, conférant aux vaccins un potentiel cancérigène majeur :
Il est possible que l’intégration de l’ADN entraîne une activité anormale d’autres gènes. Dans la plupart des cas, cet effet n’aura aucune conséquence sur la santé. Cependant, dans certains cas, l’activité anormale d’un gène peut causer des dommages imprévisibles tels que le développement d’un cancer.
FDA. Long term follow-up after administration of human gene therapy products guidance for industry. 2020 Jan. p. 25. https://www.fda.gov/media/113768/download
À combien d’années-lumière sommes-nous du consentement éclairé et de son corrollaire, Primum non nocere ? Pour rappel, la TGA tire 95 % de ses ressources de l’industrie pharmaceutique, ce qui en fait l’agence la plus enchaînée au monde à des intérêts privés. Durant la pandémie, elle a reçu plus de 45 millions de dollars de la part des fabricants de vaccins contre le COVID, selon le sénateur australien Malcolm Roberts.
Références
[1] OpenVaet, Syed KA, Guetzkow J, Cobalt J, Kunadhasan J, Jackson B. Pfizer/BioNTech C4591001 Trial – Audit Report – v1 (2024-05-31) Reanalysis of the data and anomalies inventoried. 2024 May 31. https://openvaet.substack.com/p/pfizerbiontech-c4591001-trial-audit?open=false#%C2%A7evidence-the-planned-comparison-of-processes-and-was-never-conducted
[2] Kämmerer U, Schulz V, Steger K. BioNTech RNA-Based COVID-19 Injections Contain Large Amounts of Residual DNA including an SV40 Promoter/Enhancer Sequence. Public Health Policy Law. 2024 Mar 12. https://publichealthpolicyjournal.com/biontech-rna-based-covid-19-injections-contain-large-amounts-of-residual-dna-including-an-sv40-promoter-enhancer-sequence/
[3] McKernan K. Pfizer and Moderna bivalent vaccines contain 20-35% expression vector and are transformation competent in E. coli. 2023. https://anandamide.substack.com/p/pfizer-and-moderna-bivalent-vaccines.
[4] McKernan K (Medicinal Genomics, US), Nitta T (Tokyo Univ, Japan), Buckhaults PJ (University of South Carolina, US), König B et Kirchner JO (MMD Indep Lab, Magdeburg, Germany), Speicher DJ (University of Guelph, Canada) et McKernan K (Medicinal Genomics, US), Speicher DJ (University of Guelph, Canada), Raoult D (IHU Marseille, France), Kämmerer U (Univ. Hospital of Würzburg, Germany), Wang TJ, Kim A et Kim K, (FDA scientists, Centreville High School, US, executed at FDA White Oak Campus). Résultats dans : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1gJj3GSrM-UJR9c6Lrcn1k8_buQkQznuUVSKuMR8_2lU/edit?gid=0#gid=0
[5] Speicher DJ. Full Detailed Report. 2024 Sept 9. https://russellbroadbent.com.au/wp-content/uploads/David-Speicher-Report-2.pdf
[6] Wang TJ, Kim A, Kim K. A rapid detection method of replication-competent plasmid DNA from COVID-19 mRNA vaccines for quality control. J High School Sc. 2024;8(4):427-39. https://jhss.scholasticahq.com/article/127890-a-rapid-detection-method-of-replication-competent-plasmid-dna-from-covid-19-mrna-vaccines-for-quality-control
[7] Therapeutic Goods Administration. Residual DNA Quantitation in Moderna mRNA Vaccines by qPCR. 2023 Oct 17. https://www.tga.gov.au/sites/default/files/2024-09/FOI%205286.PDF.
[8] https://www.tga.gov.au/resources/publication/publications/documents-released-under-section-11c-freedom-information-act-1982-jul-2023-jun-2024
En savoir plus
- Les enjeux du débat :
Säippä A. Contamination des injections Covid-19 à base d’ARNm modifié ? : Aperçu du débat sur le sujet. 2025 Jan 31. https://anttisaippa-substack-com.translate.goog/p/contamination-of-the-modified-mrna?_x_tr_sl=ru&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true - Un résumé des affirmations fallacieuses de la TGA :
https://x.com/VacSafety/status/1887543155249103147 - L’appel de 52 scientifiques à suspendre les injections Pfizer et Moderna :
https://lepointcritique.fr/2024/09/28/lappel-52-scientifiques-suspendre-injections-pfizer-moderna-contaminees-adn/