I have a dream
Make America Healthy Again, le pari fou de Robert F Kennedy Jr
Donald Trump a confirmé son intention de nommer l’avocat Robert F. Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé. Cette nomination s’ajoute à celle de deux autres poids lourds du futur gouvernement résolus à faire la lumière sur les origines du COVID et à interdire la mise en place d’une obligation vaccinale en cas de nouvelle pandémie.
La nomination de l’avocat Robert F. Kennedy Jr (RFK) à la direction de la Santé des États-Unis, le 14 novembre dernier, n’a pas encore été validée par le Sénat, mais elle a d’ores et déjà provoqué un séisme dans le secteur pharmaceutique dont l’avocat en droit de l’environnement dénonce les crimes et délits depuis 45 ans. Le site ViolationTracker recense 105 condamnations en 24 ans pour Pfizer, et 51 pour le laboratoire GSK, représentant un volume de pénalités de 23 milliards de dollars. Au total, ce sont 35 milliards de dollars que les 4 laboratoires (Pfizer, GSK, Merck et Sanofi) qui produisent l’ensemble des vaccins pédiatriques utilisés aux États-Unis ont été condamnés à verser au cours des dix dernières années.
L’annonce de cette nomination a fait plonger brutalement le cours de bourse des principaux fabricants de vaccins (Pfizer, Moderna, GSK, Sanofi, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Eli Lill), RFK ayant promis de supprimer l’immunité judiciaire dont elles bénéficient depuis 1986 en cas de dommages corporels. Le projet est déjà sur la table. RFK parviendra-t-il pour autant briser l’emprise du cartel pharmaceutique sur les agences censées les réguler et dont 75 % du budget est alimenté par l’industrie ?
Diplômé de Harvard, l’un de ses faits d’armes les plus remarquables de RFK est la victoire historique obtenue en 2018 contre la firme Monsanto, condamnée à une amende de 289 millions de dollars et qui n’a pas survécu à ce énième scandale sanitaire. Il est donc probablement la personne la plus qualifiée pour réorganiser le fonctionnement de la santé publique américaine. Doit-on s’inquiéter ou se réjouir qu’il y parvienne ?
Rendre la santé aux Américains : la feuille de route de RFK Jr
Considéré jusqu’en 2020 comme un « héros pour la planète » pressenti pour rejoindre l’administration Obama en 2008, Wikipédia le présente aujourd’hui – à l’image de l’ensemble de la presse internationale qui le traîne dans la boue depuis un an – comme l’un des militants anti-vaccination ayant le plus massivement contribué à la désinformation à propos de la pandémie de COVID-19. L’article cite en appui une étude produite par le Center for Countering Digital Hate, une ONG d’une opacité extrême dont même la commission judiciaire de la Chambre américaine des représentants ne parvient pas à obtenir qui en est le bailleur de fonds. Aucun de ses détracteurs ne l’a toutefois jamais affronté sur le fond de ses propos ni sur les propositions qu’il porte aujourd’hui. L’histoire lui a pourtant donné raison sur la vaccination contre le COVID, dont il avait prédit en août 2020 le fiasco avec une précision visionnaire :
Quel est donc réellement le programme du de RKF et est-il honnête de réduire sa nomination à une vengeance de Donald Trump contre Pfizer et la Food & Dug Administration (FDA), accusée en 2020 par le nouveau président d’avoir retenu l’homologation du vaccin Pfizer jusqu’à l’élection présidentielle ? RFK a détaillé au lendemain de l’élection présidentielle la feuille de route qui lui a été confiée par Donald Trump :
- Éliminer la corruption au sein des agences gouvernementales de santé.
- Produire des directives de santé basées sur des recherches fondées sur des preuves.
- Mettre fin à l’épidémie de maladies chroniques qui sévit chez les enfants et les adultes afin de rendre à nouveau en bonne santé l’Amérique, où l’espérance de vie est la plus basse de tous les pays développés (un Américain vit 10 ans de moins qu’un Suisse ou un Japonais) malgré des dépenses de santé par habitant les plus élevées au monde.
Ce programme s’articule concrètement sur une série d’engagements, touchant aux deux volets réglementaires de la FDA et qui réaffirment les mêmes principes fondamentaux : la liberté de choix, la transparence et l’intégrité.
Volet alimentaire
RFK souhaite faire de la lutte contre l’obésité une urgence de santé publique en donnant accès à chaque citoyen américain accès une alimentation et une eau saines. Son programme :
- Éliminer les produits chimiques toxiques actuellement présents dans la nourriture et l’eau (conservateurs, additifs, perturbateurs endocriniens, pesticides), notamment le fluor dont l’impact sur la diminution du quotient intellectuel est aujourd’hui établi.
- Suspendre les subventions accordées aux entreprises des Big Food et les réinvestir dans des programmes alimentaires vertueux.
- Mettre fin aux incitations financières visant à promouvoir les produits ultra-consommés et bon marché.
Laissez-moi vous dire ce que nous allons faire. Nous allons modifier les subventions afin que tout le monde puisse s’offrir des aliments sains et sûrs. Nous allons retirer l’argent de l’industrie du gouvernement afin que les consommateurs et les médecins puissent à nouveau faire confiance à nos agences. Nous allons faire en sorte que les repas scolaires soient à nouveau nutritifs. Nous allons bannir les produits chimiques nocifs de l’approvisionnement alimentaire. Nous n’allons pas forcer, contraindre ou faire honte à qui que ce soit. Nous allons réduire les coûts et les obstacles, nous débarrasser des incitations perverses et faire le ménage dans les produits chimiques afin que les Américains ne soient plus obligés de nager à contre-courant dans une soupe de substances toxiques, simplement pour être en bonne santé.
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On a fait plus complotiste, mais surtout, il est surprenant que les démocrates, qui sont la famille d’origine de RFK, n’aient pas été sensibles à un tel discours empathique, lucide et concret, qui devrait profiter d’abord aux plus pauvres. La réponse à ce paradoxe tient probablement en trois mots : Follow the money. Deux poids lourds figurent parmi les généreux donateurs de Kamala Harris : Bill Gates et Pfizer. Le premier, dont l’empire inclut les principales entreprises des Big Food, a fourni un soutien de 50 millions de dollars à la candidate démocrate. Le second, dont l’égérie, Lady Gaga, est une fervente supportrice de la candidate démocrate, a investi sur une nouvelle molécule (PF-07976016) visant à combattre l’obésité.
Volet sanitaire
Le bras de fer qui oppose RFK à l’industrie pharmaceutique via l’association Children Health Defense lui a valu d’être caricaturé comme un militant anti-vaccination. Il était principalement connu jusqu’en 2020 pour sa critique de la législation qui confère une impunité totale aux fabricants de vaccins (Vaccine Act de 1986) et pour son combat en faveur de la reconnaissance du rôle des adjuvants vaccinaux dans l’explosition de l’incidence de l’autisme aux États-Unis. Puis il y a eu le COVID qui a fait voler en éclats les principes fondamentaux de la médecine et le cadre éthique sur lequel elle reposait depuis 80 ans, en instaurant la vaccination obligatoire des adultes avec un produit non encore évalué comme une nouvelle normalité. C’est ce cadre que RFK souhaite aujourd’hui restaurer à travers quatre mesures majeures :
- Supprimer le bouclier pénal qui protège les fabricants de vaccins et empêche de les poursuivre en cas de dommages corporels, et dont l’instauration a été suivie d’une explosion du nombre d’injections obligatoires, des maladies chroniques et de la prévalence de l’autisme (+ 2 700 % des cas entre 1995 et 2020).
- Interdire les spots publicitaires de l’industrie pharmaceutique diffusés à la télévision, notamment dans les dessins animés ou les émissions pour enfants.
- Supprimer l’obligation vaccinale pour l’ensemble des injections, dont il explique qu’aucune n’a jamais été évalué avant sa mise sur le marché. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, et cosignée par celui qui est considéré comme le « père de la sécurité des vaccins » l’a confirmé en juillet dernier :
« Dans 234 études sur divers vaccins et effets sur la santé, menées entre 1991 et 2012, il n’a pas été trouvé de preuves insuffisantes pour prouver ou réfuter la causalité dans 179 (76 %) des relations qu’elle a explorées, illustrant la nécessité d’une science plus rigoureuse. » - Maintenir l’accès aux vaccins pour toute personne souhaitant en bénéficier, mais sur la base d’un consentement libre et éclairé, fondé sur des études indépendantes :
« Je ne veux pas retirer les vaccins aux gens. Si les vaccins fonctionnent pour vous, vous devriez pouvoir les prendre. Mais le choix doit être éclairé, fondé sur des preuves scientifiques solides et transparentes concernant les coûts et les avantages de chaque vaccin. »
Ce dernier point est crucial pour comprendre la nature de la révolution que RKJ veut appliquer dans la santé publique, qui vise concrètement ces deux objectifs : restaurer la confiance des citoyens dans l’establishment médical et la science, et les protéger de la prédation et de la cupidité de l’industrie. Il s’en est expliqué à plusieurs reprises, ce qui doit conduire tout citoyen à s’interroger rétrospectivement sur la duplicité des médias dans la gestion de la pandémie de COVID :
Le journal Le Monde a commenté hier ce programme qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est que la réaffirmation des droits fondamentaux des patients consignés dans le Code de la santé publique, et qui ont été piétinés durant la pandémie sans pour autant être effacés du droit : « Sa grande idée est que “les gens devraient avoir le choix”, comme si la santé publique pouvait reposer sur des choix individuels. » Les vaccins ne font pas exception à cette règle, a fortiori quand ils n’en sont pas, qu’ils n’ont pas été testés correctement (jamais en réalité puisque la formule homologuée n’est pas celle qui a été injectée) et qu’ils blessent ceux qui ont été forcés de les prendre comme aucune autre susbtance ne l’avait fait jusqu’à présent. La journaliste Corine Lesnes est-elle aussi mal informée ?
Faire la lumière sur la gestion de la pandémie de COVID-19
RFK l’a confirmé, il souhaite que chaque effet indésirable grave rapporté après une injection anti-COVID soit évalué afin de déterminer s’il a été causé par le vaccin. Il va même beaucoup plus loin, puisqu’il invite chaque personne susceptible d’avoir été blessée par l’injection à se manifester :
Il faut mener une enquête sur les blessés afin que nous puissions trouver des solutions. Même l’une des responsables du groupe de travail COVID, le Dr Deborah Birx, se joint à cet appel à l’action. C’est pourquoi nous avons besoin que toutes les personnes qui ont eu des réactions se manifestent, car je ne suis pas sûre qu’elles aient toutes été signalées. Les groupes scientifiques publics, le NIH, la FDA, le CDC ont perdu beaucoup de crédibilité parce que je pense qu’il y a eu un manque de transparence.
Si le bouclier pénal des laboratoires devait être remis en question, il est donc probable qu’ils ne survivraient pas à la mandature de RFK, qui devrait inclure dans son équipe une infirmière blessée par l’injection anti-COVID. Or même s’ils bénéficient d’une immunité spéciale, qui leur a été accordée par le Pentagone, elle ne couvre pas les mensonges de leur dirigeant, qui ont affirmé publiquement que l’injection protégeait de la transmission alors que celle-ci n’a jamais été testée pour cette indication.
RFK s’est par ailleurs engagé à poursuivre l’ancien directeur du NIH, Anthony Fauci, pour l’ineptie des mesures qu’il a imposées durant la pandémie et pour ses mensonges concernant l’origine du virus, qui ont connu il y a quelques jours un énième rebondissement, avec la confirmation formelle du parjure de l’ancien parrain de la santé devant le Congrès américain.
Il devrait pouvoir s’appuyer sur le futur ministre de la Justice, Matt Gaetz, qui a promis de rendre illégal l’ensemble des mandats vaccinaux ou les obligations de port du masque, et sur le nouveau directeur de la CIA, John Ratcliffe, à la tête du renseignement intérieur en 2020. Entendu en 2023 dans l’enquête de la Commission spéciale sur les origines du COVID, il avait à l’époque déclaré sous serment que le COVID-19 avait très probablement été créé dans le laboratoire de Wuhan, financé par le Dr Anthony Fauci :
D’autres nominations sont particuièrement redoutées par l’administration démocrate et par les médias qui ont couvert sa gestion de la pandémie :
- celle du Dr Joseph Lapado, actuellement ministre de la Santé de l’État de Floride, et que le sénateur R. DeSantis a proposé comme secrétaire d’État à la Santé de la future administration. Ses faits d’armes : avoir fait de la Floride le premier État à ne pas recommander les injections anti-COVID et avoir médiatisé le problème de la contamination des injections Pfizer et Moderna par de l’ADN non réglementaire, ce qui sera très propablement l’ultime scandale sanitaire associé à la vaccination COVID ;
- celle du Dr Aseem Malhotra, cardiologue, qui a promu la vaccination contre le COVID à ses débuts avant de perdre son père, de se pencher sur la composition des injections et de prendre la mesure de leur extrême toxicité cardiaque, notamment chez les jeunes. Il serait en pourparlers pour un poste de conseiller sur la lutte contre les maladies cardiaques ;
- celle du Pr Jay Bhattacharya, médecin et économiste de l’université de Stanford, pressenti pour remplacer le Dr Monica M. Bertagnolli à la tête du NIH. Le premier avait dénoncé l’ineptie des mesures COVID en 2020 dans une lettre ouverte signée par des milliers de scientifiques (Great Barrington Declaration). La seconde a été nommée malgré un conflit d’intérêts béant avec le laboratoire Pfizer, dénoncé en 2023 par RFK (116 subventions perçues entre 2015 et 2021 pour un montant de 290,8 millions de dollars) ;
- celle de la transfuge démocrate, Tulsi Gabbard, à la tête de la CIA. Elle vient de confirmer l’existence de 25 laboratoires biologiques américains sur le sol ukrainien (une information déjà confirmée en 2022 par la sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques, Victoria Nuland, mais qui n’a suscité aucune réaction), dont elle exige la fermeture immédiate ainsi que la destruction de l’ensemble des pathogènes qu’ils abritent.
Une armée en ordre de marche
Ce n’est donc pas un homme, mais une armée que Donald Trump a alignée pour protéger la santé des Américains et nettoyer enfin les écuries d’Augias que sont devenues les agences de régulation. Le plus étonnant est qu’elle ose s’attaquer à des alliés traditionnels des Républicains et qu’elle soit portée par des Démocrates d’un autre temps, qui avaient soutenu il y a quatre ans le président Biden au nom d’une certaine idée de la science. Si elle atteint son but, elle produira un véritable cataclysme au sein de l’industrie pharmaceutique et de la santé publique mondiale, avec le probable désengagement des États-Unis de l’OMS que Donald Trump qualifiait en octobre 2023 d’« escroquerie mondialiste corrompue, financée par les États-Unis, mais détenue et contrôlée par la Chine ».
L’actuelle administration est-elle prête à déclencher une guerre d’ici le 20 janvier prochain pour empêcher à cette armée d’accomplir la mission qu’elle s’est fixée ?