Étude

Équipe Le Point Critique | 14 octobre 2024

Nouvelle preuve de la cancérogénicité des injections anti-COVID Pfizer

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine confirme que le promoteur SV40 utilisé frauduleusement par Pfizer dans la formule commerciale de son injection anti-COVID, qui n’a jamais été homologuée, provoque bien le cancer. Un patient sur 10 serait potentiellement concerné.

Cellule sanguine leucémique
© iStock/Dr_Microbe

L’information est rapportée par Sasha Latypova, ancienne cadre de l’industrie pharmaceutique connue pour avoir divulgué les contrats conclus entre le Pentagone et les laboratoires Pfizer et Moderna, choisis pour commercialiser les injections d’ARN modifié anti-COVID et diffuser à grande échelle cette arme biologique, telle qu’ils sont définis par l’auteur de la loi américaine sur les armes biologiques.

Elle signale aujourd’hui une étude[1] parue récemment dans le New England Journal of Medicine, qui confirme que le promoteur de virus de singe (SV40) utilisé par Pfizer pour produire son vaccin anti-COVID provoque le cancer. Nous avons écrit une série d’articles sur l’utilisation frauduleuse de ce matériel génétique, qui a fait l’objet d’une alerte adressée au Premier ministre australien, mais dont le ministère de la Santé français conteste l’existence. Cette nouvelle publication est essentiellement basée sur la traduction de l’article de Sasha Latypova.

L’étude du NEJM rapporte qu’une thérapie génique (Skysona) produite par la société de BlueBird Bio (eli-cel) et approuvée en 2022 par la FDA a provoqué un cancer du sang ou de la moelle osseuse chez environ 10 % des patients lors des essais cliniques. L’étude n’est accessible qu’au personnel institutionnel mais ce résultat a été relayé dans MedPage Today :

Nous avons réalisé des analyses sur le site d’intégration, des études génétiques, la cytométrie en flux et des études morphologiques sur des échantillons de sang périphérique et de moelle osseuse de patients ayant reçu un traitement par éli-cel dans deux études de phase 2-3 terminées…

… Le cancer hématologique s’est développé chez 7 des 67 patients après avoir reçu eli-cel…

Conclusion

Le cancer hématologique s’est développé dans un sous-groupe de patients traités par eli-cel ; les cas sont associés à des insertions de vecteurs clonaux au sein des oncogènes et à une évolution clonale avec l’acquisition de défauts génétiques somatiques.

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2405541

La thérapie eli-cel a été développée pour le traitement d’une maladie neurodégénérative rare, l’adrénoleucodystrophie cérébrale (CALD), qui provoque des déficits comportementaux, cognitifs et neurologiques principalement chez les garçons. Lors des essais cliniques, les deux formes de cancer observées étaient une leucémie aiguë myéloïde (LAM) et un syndrome myélodysplasique (SMD). L’article de MedPage rapporte le témoignage de l’auteur principal de l’étude du NEMJ, Cynthia Dunbar, hématologiste au National Heart, Lung and Blood Institute du NIH, qui estime que d’autres cas pourraient apparaître au fil du temps. Dans un autre article, elle précise :

Cependant, l’oncogenèse insertionnelle est un risque continu associé à l’intégration des vecteurs viraux.

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2400442

Ce risque de cancer était pourtant connu avant l’approbation du médicament, il a même failli causer la faillite de la biotech. En août 2021, BlueBird Bio avait dû interrompre les essais de son médicament après l’apparition d’un cas de SMD chez un participant. Elle avait également suspendu deux études cliniques de sa thérapie génique pour la drépanocytose, basée sur l’utilisation des mêmes vecteurs géniques, et cofinancée par la fondation Bill et Melinda Gates.

Skysona avait pourtant obtenu en juillet 2021 le précieux sésame de la Commission européenne bien que le Résumé des caratéristiques produit (RCP) de Skysona précise : « Aucune étude conventionnelle de mutagénicité, de cancérogénicité et de toxicité de la reproduction et du développement n’a été menée ». La demande d’AMM a finalement été retirée en novembre 2021 à l’initiative de BlueBird, mais la thérapie eli-cel a été « miraculeusement » approuvée par la FDA en 2022, dans le cadre d’une procédure accélérée[2]. Bien que l’Agence ait inclus un avertissement « Boîte noire »[3] (le niveau d’alerte le plus élevé pour un médicament) en raison du risque de cancer, le Comité consultatif sur les thérapies géniques (CTGTAC) a estimé à l’unanimité des voix (15) que ses bénéfices l’emportaient sur les risques.

Confirmation de la présence de SV40 dans la thérapie génique Skynosa

L’adrénoleucodystrophie cérébrale est supposée être liée à la mutation d’un gène (ABCD1). Le mécanisme d’action de Skysona repose ainsi sur l’utilisation d’un lentivirus pour « insérer une forme fonctionnelle du gène ABCD1 ». Les auteurs de l’étude NEJM ont émis l’hypothèse que les cas de cancer observés lors des essais cliniques pouvaient être dus à la conception de ce vecteur lentiviral, basée sur l’utilisation d’un promoteur viral qui serait associé, selon l’auteur principal de l’article, à un risque d’oncogenèse, c’est-à-dire de cancer.

L’alerte de la communauté internationale autour de l’utilisation par Pfizer de SV40 non réglementaire, que le laboratoire aurait dissimulé aux agences de régulation, a minima l’Agence canadienne, a poussé Sasha Latypova à enquêter sur ce promoteur.

Dans la présentation de sa pipeline de thérapies géniques la FDA, en juin 2022, la société BlueBird explique utiliser le promoteur MNDU3 pour élaborer le vecteur génique de Skysona (p. 10). Or la carte plasmidique, c’est-à-dire la représentation du matériel génétique utilisé par ce promoteur contient la séquence SV40 utilisée frauduleusement par Pfizer.

Carte plasmidique du promoteur MNDU3 utilisé pour la conception du vecteur lentoviral de Skysona (source : addgene)
Source : https://www.addgene.org/81071/

Une étude de 2020[4] explique par ailleurs :

La plupart des méthodes actuelles de production de vecteurs lentiviraux (LV) impliquent la cotransfection de cellules de préférence de HEK293T, car la présence de l’antigène SV40 T dans les cellules productrices les rend plus efficaces pour la production de vecteurs.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7693937

Sasha Latypova précise :

Les auteurs de l’article du NEJM ont confirmé que le promoteur MNDU3, qui comprend le SV40, est bien l’agent causal du cancer :

« Nous sommes relativement sûrs que ce promoteur, dans la conception du vecteur, est à l’origine du cancer », a-t-elle déclaré. « La question qui se pose alors, à mon avis, est de savoir s’il est le seul moteur ou si d’autres facteurs interviennent. »

https://substack.com/home/post/p-150141092

Aucun risque de cancer selon les CDC, la FDA et l’EMA

Selon les CDC, 10 à 30 % des vaccins antipoliomyélitiques administrés aux États-Unis entre 1955 et 1963 étaient contaminés par du SV40 issu de cultures de cellules rénales de singe. Par chance, aucun lien causal entre la présence de ce virus et l’apparition de cancers n’aurait pu être établi :

En raison des recherches menées sur le SV40 dans des modèles animaux, on s’est inquiété du fait que le virus puisse provoquer des cancers chez l’homme. Toutefois, la plupart des études portant sur la relation entre le SV40 et les cancers sont rassurantes, ne trouvant aucun lien de cause à effet entre la réception d’un vaccin antipoliomyélitique contaminé par le SV40 et le développement d’un cancer.

CDC. Historical Vaccine Concerns: Simian Virus 40 (SV40): 1955 – 1963. 2024 Jul 31. https://www.cdc.gov/vaccine-safety/historical-concerns/index.html

L’agence ajoute qu’« aucun vaccin utilisé aujourd’hui ne contient de virus SV40 », ce qui est contredit par la carte plasmidique du vaccin Pfizer établie par le Dr McKernan, à l’origine de la révélation de cette fraude.

Carte plasmidique du vaccin Pfizer séquencé par le Dr McKernan

L’affirmation des CDC concernant l’innocuité du SV40 est par ailleurs démentie par d’autres données de la littérature, notamment une étude de 2004[5] selon laquelle il serait associé à un excès de risque significatif de cancer du cerveau, des os, de mésothéliome malin et de lymphome non hodgkinien.

Comparaison avec la mortalité associée aux vaccins antipolio

Un lanceur d’alerte américain (un ancien officier du renseignement reconverti dans la lutte anticorruption), analyse depuis trois ans les statistiques de surmortalité par cancer aux États-Unis issues de la base de données des CDC. Il publie le fruit de ses recherches sous le pseudonyme d’Ethical Skeptic. Il estime que la recrudescence actuelle des cancers qui a débuté fin 2021 est « bien pire que l’inflexion et l’apparition de la contamination par le SV40 des vaccins contre la polio » dans les années 1960, dans la mesure où le pic de mortalité par cancer est apparu 27 ans après cette contamination.

Mortalité par cancer malin aux États-Unis, 1950-2020

Or il estimait en mars 2024 à + 14,8 % la hausse des dépenses en traitements anticancer aux États-Unis depuis la semaine 14 de 2021 (5-11 avril 2021), où les cancers ont commencé à exploser, et à + 12,7 % celle de la mortalité par cancer malin à la fin de l’année 2023 par rapport à cette période charnière (jusqu’à 28,5 % chez les 0-54 ans) des estimations corroborées par l’ancien trader de BlackRock, Edward Dowd[5].

Combien de temps les agences continueront-elles à couvrir l’utilisation frauduleuse de SV40 par Pfizer et à nier ses conséquences potentielles dramatiques pour les personnes qui ont été contraintes de se vacciner alors qu’elles n’en avaient pour l’immense majorité pas besoin ? Une victoire historique vient d’être remportée en Australie occidentale, où le Conseil de la ville de Port Hedland vient de voter majoritairement pour l’interdiction des vaccins à ARNm en raison des quantités massives d’ADN contaminant retrouvé dans les injections Pfizer et Moderna.

Nous avons publié il y a quelques jours une traduction de la lettre adressée au Premier ministre australien par un groupe de 52 scientifiques, alertant sur les conséquences génomiques et sur le risque majeur de cancer associés à la présence de ces contaminants, notamment de SV40. Il semble qu’ils aient enfin été entendus.


Références

[1] Duncan CN, Bledsoe JR, Grzywacz B, Beckman A, Bonner M, Eichler FS, et al. Hematologic cancer after gene therapy for cerebral adrenoleukodystrophy. N Engl J Med. 2024 Oct 10;391(14):1287-1301. https://doi.org/10.1056/nejmoa2405541.

[2] FDA. Approval Letter: SKYSONA. 2022 Sept 16. https://www.fda.gov/media/161665/download?attachment.
Dossier d’évaluation : https://www.fda.gov/vaccines-blood-biologics/skysona.

[3] FDA. Package Insert : SKYSONA. https://www.fda.gov/media/161640/download?attachment.

[4] Martínez-Molina E, Chocarro-Wrona C, Martínez-Moreno D, Marchal JA, Boulaiz H. Large-scale production of lentiviral vectors: Current perspectives and challenges. Pharmaceutics. 2020 Nov 3;12(11):1051. https://doi.org/10.3390/pharmaceutics12111051.

[5] Vilchez RA, Butel JS.  Emergent human pathogen simian virus 40 and its role in cancer. Clin Microbiol Rev. 2004 Jul;17(3):495-508. https://doi.org/10.1128/CMR.17.3.495-508.2004.

[6] Alegria C, Wiseman DM, Nunes Y. US -Death Trends for Neoplasms ICD codes: C00-D48, Ages 15-44. Research Gate. 2024 March. https://doi.org/10.13140/RG.2.2.16068.64645.

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