Censure
Nouvelles révélations sur les liens entre Facebook et l’administration Biden
Un nouveau document déclassifié révèle comment le réseau social Facebook a travaillé main dans la main avec les autorités sanitaires américaines durant la pandémie pour leur permettre de contourner le premier amendement de la Constitution.

Mark Zuckerberg, le PDG du groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp…) a été l’un des acteurs les plus zélés de l’opération de désinformation orchestrée par l’administration américaine autour de l’origine du COVID, de la pertinence des mesures pandémiques et des effets indésirables associés aux injections. Dans une vidéo datée de juillet 2020, il confiait pourtant à ses collaborateurs son scepticisme concernant l’efficacité et la sécurité des vaccins, quatre mois après avoir mis en œuvre la suppression systématique des messages relatant des événements indésirables potentiellement causés par les vaccins :
Je tiens à souligner que je suis prudent à propos de ce vaccin, car nous ne connaissons pas les effets secondaires à long terme de la modification de l’ADN et de l’ARN des personnes… ni la capacité à produire ces anticorps ni si cela entraîne d’autres mutations ou d’autres risques en aval. Il y a donc des travaux sur les deux voies de développement du vaccin.
https://www-projectveritas-com.translate.goog/news/facebook-ceo-mark-zuckerberg-takes-anti-vax-stance-in-violation-of-his-own?xtrsl=auto&xtrtl=fr&xtrhl=fr&xtrpto=wapp&xtrhist=true
La collusion des entreprises du secteur numérique avec le gouvernement fédéral durant la pandémie de COVID-19 avait été révélée en 2021 par la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki. Elle a ensuite été confirmée par la divulgation d’une série d’e-mails à l’origine de deux actions majeures : l’enquête conduite par la Commission judiciaire du Congrès américain, dont les conclusions préliminaires ont été publiées en mai 2024, et l’affaire Missouri v. Biden portée par les États du Missouri et de la Louisiane contre le président américain. Celle-ci s’est conclue en septembre 2023 par un arrêt de la Cour d’appel du 5e circuit qui estime que cette ingérence de la Maison-Blanche et du gouvernement fédéral constitue une violation du 1er amendement de la Constitution américaine. La gravité de ces accusations a été confirmée par Mark Zuckerberg dans une lettre adressée le 26 août dernier au président de la Commission judiciaire du Congrès américain, Jim Jordan, où il exprime ses regrets pour avoir induit en erreur le peuple américain.
L’association America First Legal dévoile aujourd’hui de nouvelles informations sur la manière dont Facebook a collaboré durant cette période avec les autorités sanitaires, en l’occurrence les CDC, en leur fournissant un accès secret (backdoor) pour soumettre des demandes de suppression de certains messages, de manière autonome.
Elle avait obtenu en juillet 2022 la déclassification d’une série de documents révélant un système organisé de surveillance et d’échanges (réunions, mails) entre les CDC et les opérateurs numériques (Twitter, Facebook, Google), visant à contrôler étroitement l’information relative à la pandémie, aux mesures sanitaires, aux traitements et à la vaccination contre le COVID.
Le document divulgué il y a quelques jours dans la continuité de ce litige met en évidence un dispositif de censure beaucoup plus sophistiqué et puissant, basé sur un système de reporting (p. 54-72) et un processus de signalement accessible au personnel du CDC, qui aurait conduit à la suppression de plus de 16 millions de pages rien qu’en 2021 (p. 53), avec un objectif chiffré : convaincre 50 millions de personnes de se faire vacciner (p. 43) :
Facebook a « construit un “flux de travail de bout en bout” adapté aux besoins de censure de la Maison-Blanche », qui a fourni au personnel du CDC un processus en quatre étapes pour signaler les « fausses informations » COVID-19 en vue de leur suppression.
https://childrenshealthdefense.org/defender/facebook-cdc-partnership-censor-misinformation/
L’association America First Legal précise sur son site :
• Facebook n’a donné accès au portail qu’au personnel autorisé du gouvernement et des forces de l’ordre ;
https://aflegal.org/explosive-censorship-documents-america-first-legal-releases-complete-internal-facebook-onboarding-documents-used-to-train-cdc-employees-on-how-to-censor-the-american-public/
• Le nouveau portail a considérablement augmenté l’efficacité de la machine de censure en permettant de traiter jusqu’à vingt demandes de censure simultanément ;
• Chaque demande de censure générait automatiquement un numéro de ticket afin que le gouvernement puisse vérifier si Facebook se conformait à ses exigences de censure ;
• Les documents montrent en outre comment Facebook a expliqué précisément quel contenu il supprimerait et ce dont il avait besoin de la part du CDC afin de censurer certains récits dans les limites de ses « normes communautaires ».
Selon le rédacteur en chef du média The Sociable, Tim Hinchliffe, ce dispositif a probablement été imaginé après le scandale des Twitter Files, où le système de requête FOI basé sur la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act) avait permis d’obtenir la déclassification, fin décembre 2022, de l’ensemble des documents échangés entre l’ancienne administration de Twitter et le Gouvernement américain pour censurer certains comptes ou informations.
En utilisant ce portail spécialisé, et non le courrier électronique, le gouvernement pouvait contourner les lois fédérales sur la conservation des documents. Requêtes FOIA ? Contrôle public ? Oubliez tout cela. Le nouveau système permettait de s’assurer que les actions du gouvernement étaient bien cachées dans un logiciel propriétaire.
La politique éditoriale mise en place par Facebook dès mars 2020 et élargie en 2021 est probablement l’une des entreprises de censure les plus décomplexées et les plus méthodiques mises en place depuis la création de la propagande d’État par le régime nazi. La divulgation d’un pan inédit de cette « collaboration entre le public et le privé qui fusionne l’entreprise et l’État », qui est la définition même du fascisme, confirme à quel point la pandémie nous aura ramenés 90 ans en arrière, aux heures les plus sombres de l’histoire moderne.