Confirmation officielle
Trois à cinq fois plus de morts chez les personnes vaccinées selon l’agence officielle de santé du Canada
L’agence officielle de santé du Canada a reconnu officiellement le 16 septembre que les personnes vaccinées ayant reçu 2 doses ou plus de « vaccin » COVID-19 ont un taux de mortalité 3 à 5 fois plus élevé que les personnes non vaccinées.
Cette information a été révélée le 25 septembre 2024 par la journaliste Tamarina Ugolin du média indépendant Rebel News. Elle est issue d’une réponse adressée par le Gouvernement canadien à une « demande de renseignement au gouvernement » (l’équivalent d’une requête Cada en France) soumise par la députée conservatrice Cathay Wagantall concernant la surmortalité par statut vaccinal observée au Canada en 2022. La demande portait plus précisément sur les décès COVID-19 survenus à partir de janvier 2022 parmi les personnes vaccinées et les personnes non vaccinées, en particulier celles âgées de moins de 45 ans où la surmortalité a été la plus élevée.
Dans sa réponse, l’Agence de santé publique du Canada (PHAC) reconnaît que ce sont les personnes ayant reçu un booster qui ont connu le taux de mortalité plus élevé. Le taux de mortalité observé entre début juin et fin août 2022 était trois à cinq fois plus élevé chez les personnes ayant reçu deux doses de vaccin ou plus que chez les personnes non vaccinées.
- Entre le 13 et le 27 juin 2022, le nombre moyen de décès hebdomadaires était de 23,3 parmi les personnes non vaccinées versus 1 parmi les personnes non encore protégées (i. e. dont le décès est survenu moins de 14 jours après la première dose), 8,3 parmi celles partiellement vaccinées (i. e. dont le décès est survenu 14 jours ou plus après la première dose, ou moins de 14 jours après la seconde dose), 73,3 parmi celles entièrement vaccinées (x 3,14) et de 144 parmi celles ayant reçu un booster (x 6,18).
- Entre le 4 et le 18 juillet 2022, le nombre moyen de décès hebdomadaires signalés était de 13 parmi les cas non vaccinées versus 23,5 parmi les personnes complètement vaccinées (x 1,8), de 63 parmi celles ayant reçu un booster (x 4,85) et de 20 parmi les cas complètement vaccinés avec celles ayant reçu deux boosters ou plus (x 1,54).
- Entre le 25 juillet et le 29 août 2022, le nombre moyen de décès hebdomadaires signalés était de 28,7 parmi les cas non vaccinés versus 7 parmi les cas ayant achevé la série primaire, 109,3 parmi celles ayant reçu un booster (x 3,8), et de 46,3 parmi celles ayant reçu deux boosters ou plus (x 1,6).
L’Agence précise toutefois qu’il s’agit de chiffres bruts ne tenant pas compte du nombre de personnes dans chaque catégorie de statut vaccinal. Ainsi, sur la période citée, les personnes ayant reçu au moins 2 doses complétées d’un booster « constituaient le groupe le plus important de la population (environ 50 % de la population canadienne et en augmentation) ». Ces données n’étant pas stratifiées par âge, elles ne tiendraient pas compte non plus de la part de personnes à risque qui étaient prioritaires pour les rappels COVID-19. L’Agence conclut :
Ainsi, bien que le nombre brut de décès soit le plus élevé dans ce groupe, le taux de décès chez les personnes ayant reçu une primo-vaccination et une dose supplémentaire est faible par rapport à celui des personnes non vaccinées. Les personnes non vaccinées étaient 8 fois plus susceptibles de mourir que celles qui avaient achevé la série de primo-vaccination et reçu une ou plusieurs doses supplémentaires.
Concernant le nombre de personnes ayant reçu un booster, le rapport statistique de Santé Canada précise de manière contradictoire que seuls 20 % de la population canadienne avaient reçu un ou plusieurs boosters le 7 août 2022 (p. 19), mais surtout, la réponse de l’Agence supposerait que le nombre de personnes à risque s’étant fait vacciner en priorité était 40 fois plus élevé que le nombre de personnes en santé. Or, on sait aujourd’hui que la vaccination COVID a au contraire largement bénéficié de l’effet vaccinal sain[1],[2], confirmé en septembre par une nouvelle étude[3].
On saluera l’effort de l’Agence pour tenter de sauver le vaccin, mais les données britanniques ont déjà démontré que le risque de décès augmentait proportionnellement au nombre de doses injectées, quelle que soit la tranche d’âge. Fait remarquable, les données finales des essais cliniques Pfizer et Moderna, conduits en parallèle de la campagne de vaccination, ont elles-mêmes établi que leur « vaccin » présentait une efficacité négative, en particulier contre les formes graves (qu’il favoriserait donc au lieu de les prévenir).
Pour Pfizer, cette efficacité serait de – 30 % à deux ans contre les formes graves (fichier no 8, p. 132). Pour Moderna, elle serait encore plus dramatique :
- efficacité de 2 doses sur les formes graves : – 60 % ;
- efficacité de 2 doses + un booster sur les formes graves : 5 % ;
- efficacité de 2 doses + un booster sur les infections : – 37 %.
Les personnes qui ont survécu au vaccin sont donc les vrais miraculés de cette pandémie.
Références
[1] Furst T, Straka R, Janosek J. Healthy vaccinee effect: A bias not to be forgotten in observational studies on COVID-19 vaccine effectiveness. Pol Arch Intern Med. 2024 Feb 28;134(2):16634. https://doi.org/10.20452/pamw.16634.
[2] Fürst T, Bazalová A, Fryčák T, Janošek J. Does the healthy vaccinee bias rule them all? Association of COVID-19 vaccination status and all-cause mortality from an analysis of data from 2.2 million individual health records. Int J Infect Dis. 2024 May;142:106976. https://doi.org/10.1016/j.ijid.2024.02.019.
[3] Chemaitelly H, Ayoub HH, Coyle P, Tang P, Hasan MR, Yassine HM, et al. Assessing Healthy Vaccinee Effect in COVID-19 Vaccine Effectiveness Studies: A National Cohort Study in Qatar. Medvrix [Preprint]. 2024 Sept 3. https://doi.org/10.1101/2024.07.28.24311115.