Rapport officiel
L’Australie réévalue de + 50 % les décès causés par les vaccins COVID-19
L’Australie a publié fin août son rapport concernant la surmortalité pandémique. Sur 78 pages, une seule est consacrée à la vaccination. Le rapport soutient qu’elle a sauvé des millions de vies, mais il a exclu 70 % des contributions transmises. Petit inventaire des preuves non publiées par les autorités australiennes.
Comme la plupart des pays occidentaux, l’Australie est en proie à une surmortalité exceptionnelle depuis le déploiement des injections anti-COVID. Le Sénat a accepté en début d’année de conduire une enquête (la première au monde) pour tenter de comprendre pourquoi la population australienne meurt depuis 2021 dans des proportions qui n’avaient jamais été observées depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour prendre une image simple, cette surmortalité représente l’équivalent de deux crashs hebdomadaires d’avions gros porteurs, chaque semaine, depuis trois ans.
L’éléphant a finalement accouché d’une souris
L’enquête a débuté en mars dernier et a donné lieu à un certain nombre d’auditions, lors desquelles ont été fournis des éléments à charge contre la vaccination. Ces contributions devaient être publiées sur le site officiel du Sénat. Or comme l’explique la journaliste Rebekah Barnett, les deux tiers de ces contributions (128 sur 187) ont été censurées et exclues du rapport. N’ont été retenues que celles émanant des autorités sanitaires, qui ont attribué au COVID près des deux tiers de la surmortalité enregistré entre 2021 et 2023, soit 17 200 décès sur un total de 27 200, dont la plupart serait pourtant survenu selon elles[1] « après que la grande majorité de la population a été vaccinée ».
Surmortalité annuelle, Australie, 2020-2023
Parmi les témoignages que le gouvernement a refusé de publier figurent ceux de l’avocat argentin Augusto Roux, victime de plusieurs effets secondaires graves lors de l’essai clinique Pfizer, qu’il poursuit aujourd’hui pour avoir falsifié son dossier et dissimulé des décès survenus lors de l’essai clinique, ou celui du chercheur australien Raphael Lataster, ancien pharmacien et administrateur hospitalier.
Il est l’auteur de plusieurs publications[2],[3] concernant la balance bénéfice-risque de la vaccination anti-COVID, dont un article paru en juillet dernier[4] qui soutient que leur efficacité a toujours été probablement nulle, voire négative, ainsi qu’une étude publiée[5],[6] il y a quelques semaines, dans laquelle il établit une corrélation statistique entre le nombre de doses de vaccin COVID-19 administrées et la surmortalité observée dans 30 pays européens présentant un taux de vaccination élevé. L’étude démontre a contrario que les pays les moins vaccinés (Bulgarie, Roumanie) sont confrontés à une surmortalité moins importante.
Deux autres contributions majeures ont été également occultées ou partiellement retranscrites : celle du Dr Melissa McCann, qui avait pourtant été personnellement invitée à témoigner, et celle de la Société australienne des professionnels de la médecine (AMPS). Elles rapportent pourtant plusieurs statistiques troublantes, notamment :
- 28 % des décès enregistrés dans la base de pharmacovigilance australienne se sont produits dans la semaine suivant la vaccination, la majorité se sont produits dans les six semaines ou moins à partir de la vaccination. La même ventilation des décès a été retrouvée aux États-Unis et au Japon[7] ;
- les décès liés au COVID représenteraient en réalité moins de 29 % de la surmortalité totale vs 100 % dans l’analyse officielle. On ne sait toutefois pas de quoi sont décédés la plupart des Australiens, la première cause de décès excédentaire non-COVID (2 557 décès) étant « cause inconnue » ;
- cette surmortalité est probablement sous-estimée de 25 % par les autorités australiennes : elle s’établirait selon l’AMPS à 40 000 décès vs 29 601 officiellement recensés ;
- l’Australie occidentale a enregistré une augmentation de + 2 400 % du taux de notification des effets indésirables pour 100 000 doses par rapport à tous les autres vaccins combinés, dont plus de 50 % d’effets indésirables graves ;
- les vaccins COVID ont été associés à 400 nouveaux types d’événements indésirables qui n’avaient jamais été signalés au cours des 52 années d’existence de la base de pharmacovigilance.
L’AMPS a par ailleurs présenté les éléments de preuve suivants :
- la mortalité toutes causes confondues n’est apparue qu’après l’introduction des vaccins COVID alors que la population était exempte de COVID, l’Australie ayant fait le choix radical d’une stratégie « zéro COVID » ;
- une partie des décès survenus lors de l’essai clinique Pfizer dans le groupe vacciné a été dissimulée aux agences de régulation avant la date limite de l’approbation d’urgence des États-Unis (EUA). Celle-ci a été accordée sur la base de 6 décès déclarés, dont 4 survenus dans le groupe vacciné, mais l’analyse des données de Pfizer montre que 10 autres participants sont décédés durant cette période, dont 6 dans le groupe vacciné (60 %)[8] ;
- les événements cardiaques enregistrés lors de l’essai clinique Pfizer ont été 3,7 fois plus nombreux dans le groupe vacciné (11 vs 3)[9] ;
- les données supplémentaires de l’étude du NEJM[10] qui conclut à l’efficacité du vaccin Pfizer à 6 mois font état de 29 décès, dont 52 % parmi les participants vaccinés (15 vs 14), mais elles omettent 5 décès survenus dans le groupe vacciné (20 vs 14)[11],[12]. Après réanalyse des données, ce sont 38 patients qui sont décédés durant cette période, dont 21 dans le groupe vacciné (55 %).
Pfizer sait depuis plus d’un an que les injections répétées ont créé une épidémie de formes graves
Le Dr Melissa McCann explique dans sa contribution, jugée « non publiable », que l’une des principales causes de décès pourrait être la maladie aggravée par la vaccination (vaccine-associated enhanced disease – VAED), qui est pointée depuis la première évaluation du vaccin Pfizer comme un « risque potentiel important ». Elle vient d’être définitivement confirmée par un brevet (WO2024176192A1) enregistré le 24 février 2023 par le PDG de BioNTech, Uğur Şahin, et publié le 29 août 2024, qui démontre que Pfizer et BioNTech sont parfaitement conscients du risque mortel que représentent les mises à jour vaccinales qu’ils continuent pourtant de développer :
L’émergence de ces nouveaux variants circulants du SARS-CoV-2 a suscité des inquiétudes importantes quant à l’efficacité temporelle des interventions vaccinales. […] On trouvera d’autres discussions sur le phénomène d’empreinte immunitaire dans le contexte du SRAS-CoV-2 dans Wheatley et al., Trends Immunol, 2021, dont le contenu est incorporé par référence dans le présent document.
Patent Sun. Original Antigenic Sin: From BioNTech patent. 2024 Sept 09. https://patentsun-substack-com.translate.goog/p/antigenic-original-sin-from-biontech?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true
En l’occurrence, l’étude de Wheatley et al.[13] citée par BioNTech, expliquait dès novembre 2021 pourquoi la stratégie soutenue par Pfizer et Moderna risquait principalement de favoriser la propagation de l’infection et l’apparition de symptômes sévères chez les personnes vaccinées.
Au final, seule une contribution est mentionnée dans le rapport de 78 pages publié par la Commission, qui n’en consacre qu’à peine une à la vaccination, dont la moitié est composée de citations.
Le régulateur australien a dissimulé des décès provoqués par les vaccins
Dans un second article publié le 6 septembre, Rebekah Barnett revient sur la déclaration du représentant du Bureau australien des statistiques concernant la mortalité vaccinale. Lors de son audition, il a officiellement reconnu l’existence de 21 décès imputables au vaccin COVID, soit 50 % de plus que les 14 admis par le régulateur australien. Bien que le vaccin n’ait été identifié que dans 16 cas sur 21comme la seule cause sous-jacente, l’ABS a confirmé par écrit que le lien d’imputabilité était suffisant dans les cinq autres cas pour attribuer les décès au vaccin :
À ce jour, l’Autorité australienne de réglementation de la sécurité des médicaments, la Therapeutic Goods Administration (TGA), n’a reconnu que 14 décès liés aux vaccins COVID, alors que plus de 1 000 décès ont été notifiés dans la base de pharmacovigilance, la Database of Adverse Event Notifications (DAEN).
https://news-rebekahbarnett-com-au.translate.goog/p/official-covid-vaccine-death-count?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true
Toutefois, le témoignage du Bureau australien des statistiques (ABS) lors de la récente enquête sur la surmortalité révèle que l’ABS reconnaît officiellement 21 décès dus au vaccin COVID.
Selon Rebekah Barnett, le nombre de décès associés à la vaccination est en réalité beaucoup plus élevé que celui admis officiellement par les autorités australiennes. Deux patients en particulier ont été exclus de ce décompte en contradiction avec les résultats de l’autopsie (Caitlin Gotze, décédé d’une myocardite codifiée en « asthme ») ou leur historique médical (Amy Sedgewick, dont l’état neurologique s’est dégradé presque immédiatement après la vaccination, mais qui est officiellement décédée de cause inconnue). Ses parents relatent en ces termes l’agonie de leur fille :
Elle a d’abord ressenti une douleur aux pieds, puis un engourdissement. Neuf mois plus tard, Amy Sedgwick était morte. Ses parents, favorables à la vaccination, ont raconté en détail le calvaire qui a suivi les injections de vaccin COVID de l’étudiante de Sydney.
https://www.theaustralian.com.au/nation/amy-sedgwick-followed-the-rules-on-covid-jabs-was-that-a-fatal-mistake/news-story/c6e8e0e2167296652cf2feca76f42af8
Ne pas saper la confiance dans les injections
Plus inquiétant, des documents obtenus sur requête par le Dr Melissa McCann dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act — FOIA) révèlent que la TGA a dissimulé des décès d’enfants et des jeunes adultes, victime d’un arrêt cardiaque survenu juste après une vaccination COVID. Interrogée sur cette question, la TGA a confirmé avoir dissimulé les évaluations de causalité dans le registre public qu motif que « la divulgation de ces documents pourrait miner la confiance du public » :
Comme vous le comprendrez, la consultation des familles des personnes décédées n’a pas été jugée appropriée et, par conséquent, aucune consultation n’a été entreprise avec ces familles. En outre, le décideur a déterminé que la divulgation des documents pourrait miner la confiance du public et réduire la volonté du public de signaler les événements indésirables à la TGA.
https://news-rebekahbarnett-com-au.translate.goog/p/breaking-australias-drug-regulator?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true
Est-ce pour la même raison que le gouvernement australien, comme son homologue français, refuse obstinément de communiquer les données de mortalité toutes causes confondues par statut vaccinal ? Le rapport n’a pas permis de répondre à cette question, ce qui est en définitive la manière la plus limpide d’y répondre.
Last but not least, en août 2023, lors de l’audition de Pfizer devant la commission sénatoriale, l’un des médecins du laboratoire avait mis en avant le très faible nombre de décès officiellement imputés aux vaccins, en assurant que « la TGA analyse soigneusement tous les rapports qu’il reçoit et prend une décision s’il y a un lien avec le produit thérapeutique ou non », ce qu’ a formellement démenti la TGA dans une réponse écrite adressée à Rebekah Barnett :
Le TGA a reçu plus de 139 000 notifications d’événements indésirables pour les vaccins contre la COVID-19. Il est courant que les rapports disposent d’informations limitées sur lesquelles procéder à une évaluation de la causalité. Pour cette raison, presque tous les rapports reçus par le TGA se voient attribuer une causalité de « possible », même lorsque le rapporteur fournit des informations limitées, ou des informations suggérant que l’événement indésirable n’était pas lié à la vaccination.
https://news.rebekahbarnett.com.au/p/australias-drug-regulator-admits?utm_source=publication-search
Compte tenu de la sous-notification des décès dans les bases de pharmacovigilance[14],[15],[16] (le VAERS retient le facteur de 100, établi par Lazarus), cela signifie que 10 000 à 100 000 personnes pourraient être décédées des suites de la vaccination COVID. Quid des personnes blessées par les injections ? La pharmacovigilance australienne recense 22 000 événements indésirables (extrapolables à 220 000-2 200 000 selon le niveau de sous-déclaration), mais ne propose aucun suivi des patients. Sont-ils toujours en vie ? Enfin, combien de personnes ayant déclaré un problème médical au voisinage de la vaccination ont-elles effectué les démarches pour notifier leur cas ?
À titre de comparaison, la France recensait, au 28 août 2023, 193 934 cas d’événements indésirables, dont 25 %, soit 48 484, sont considérés comme graves par l’ANSM. C’est plus du double de l’Australie. Sachant que c’est le même produit qui coule dans les veines des Français et des Australiens, que faut-il en déduire ?
Références
[1] The Senate. Community Affairs References Committee: Excess Mortality. August 2024. https://parlinfo.aph.gov.au/parlInfo/download/committees/reportsen/RB000376/toc_pdf/ExcessMortality.pdf.
[2] Lataster R. When Covid-19 vaccine benefits are rarer than rare adverse effects. Int Clin Trials Clin Res. 2024;1(1):1-2. https://doi.org/10.61148/ICRCT/001
[3] Lataster R. Anti-science case study: COVID-19 vaccines’ effectiveness and safety exaggerated. Public Health Pract (Oxf). 2024 May 23;7:100517. https://doi.org/10.1016/j.puhip.2024.100517.
[4] Lataster R. Should we now discuss possible COVID-19 vaccine negative effectiveness? Aust J Gen Pract. 2024 Jul;53(7):423-8. https://www1.racgp.org.au/getattachment/abf6c70e-c2db-4035-8cf2-a60e3ae8d2c6/Letters.aspx.
[5] Lataster R. Study shows European excess mortality correlates with COVID-19 vaccines. 2024 Aug 30. https://okaythennews.substack.com/p/study-shows-european-excess-mortality
[6] Lataster R. European excess mortality correlates with COVID-19 vaccination into 2024. 24 Bulgar Med. 2023;13(2):24-8. https://basa.bg/en/images/Br_02_2023_bulgarska_medicina.pdf.
[7] Suzumura Y. Analysis of the association between BNT162b2 mRNA COVID-19 vaccination and deaths within 10 days after vaccination using the sex ratio in Japan. Cureus. 2023 Dec 7;15(12):e50144. https://doi.org/10.7759/cureus.50144.
[8] Michels C, Perrier D, Kunadhasan J, Clark E, Gehrett J, Gehrett B. Forensic analysis of the 38 subject deaths in the 6-month interim report of the Pfizer/BioNTech BNT162b2 mRNA vaccine clinical trial. Int J Vaccines Theory Pract Res. 2023 Oct;3(1):973-1009. p. 13. https://doi.org/10.56098/ijvtpr.v3i1.85.
[9] Michels C, Perrier D, Kunadhasan J, Clark E, Gehrett J, Gehrett B. Forensic analysis of the 38 subject deaths in the 6-month interim report of the Pfizer/BioNTech BNT162b2 mRNA vaccine clinical trial. Int J Vaccines Theory Pract Res. 2023 Oct;3(1):973-1009. https://doi.org/10.56098/ijvtpr.v3i1.85.
[10] Thomas SJ, Moreira ED Jr, Kitchin N, Absalon J, Gurtman A, Lockhart S, et al. Safety and efficacy of the BNT162b2 mRNA Covid-19 vaccine through 6 months. N Engl J Med. 2021 Nov 4;385(19):1761-1773. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2110345.
[11] Canadian Covid Care Alliance (CCA). The Pfizer inoculations for COVID-19: More harm than good. 2021 Dec 16. p. 12. https://www.canadiancovidcarealliance.org/wp-content/uploads/2021/12/The-COVID-19-Inoculations-More-Harm-Than-Good-REV-Dec-16-2021.pdf#page=12.
[12] Bridle BW, Martins I, Mallard BA, Karrow NA, Speicher DJ, Chaufan C, et al. Concerns regarding the efficacy and safety for BNT162b2 mRNA coronavirus disease (COVID-19) vaccine through six months. Canadian Covid Care Alliance. 2022 Jan 10. p. 5. https://www.canadiancovidcarealliance.org/wp-content/uploads/2022/01/Final-CCCA-Critique-Thomas-COVID-19-Vaccines-6-months-NEJM-Jan-10-22.pdf#page=5.
[13] Wheatley AK, Fox A, Tan HX, Juno JA, Davenport MP, Subbarao K, Kent SJ. Immune imprinting and SARS-CoV-2 vaccine design. Trends Immunol. 2021 Nov;42(11):956-959. https://doi.org/10.1016/j.it.2021.09.001.
[14] Hazell L, Shakir SA. Under-reporting of adverse drug reactions: A systematic review. Drug Saf. 2006;29(5):385-96. https://doi.org/10.2165/00002018-200629050-00003.
[15] Rose J. Critical appraisal of VAERS pharmacovigilance: Is the U.S. Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) a functioning pharmacovigilance system? Sci Public Health Pol Law. 2021 Oct;3:100-29. https://i-do-not-consent.netlify.app/media/Pharmacovigilance%20VAERS%20paper%20FINAL_OCT_1_2021.pdf.
[16] Lazarus R. Electronic support for public health: Vaccine Adverse Event Reporting System (ESP:VAERS). Grant Final Report. Harvard Pilgrim Health. 2010. https://digital.ahrq.gov/sites/default/files/docs/publication/r18hs017045-lazarus-final-report-2011.pdf.