My body your choice

Ève Bouysse | 24 août 2024

Vaccin « testé sur des milliards d’humains », l’aveu de Barack Obama refait surface

Michelle Obama a rappelé le 20 août, lors de la Convention démocrate, que la liberté de faire ses propres choix de santé est un droit humain fondamental. En 2020, elle martelait avec la même énergie que le vaccin COVID-19 était sûr et efficace pour convaincre ses concitoyens de se faire injecter. Un an plus tard, lors d’un discours à charge contre la désinformation et les réseaux sociaux, son époux se félicitait que le vaccin ait été « testé » sur plusieurs milliards d’êtres humains.

Siège du Parti démocrate, Washington
© iStock/Hapabapa

Internet a de la mémoire, c’est l’un des problèmes des réseaux sociaux. Dans un discours vibrant que certains ont qualifié de « discours de précampagne », Michelle Obama a fait part de ses craintes pour la santé des femmes si l’accès à la procréation médicalement assistée – que ce soit par insémination artificielle, fécondation in vitro ou gestation pour autrui (GPA) – venait à être remis en cause par le candidat républicain.

Nous enlever notre liberté de contrôler nos corps, notre liberté de devenir mère grâce à la FIV/PMA comme je l’ai fait, ces choses ne vont pas améliorer les résultats de la santé de nos épouses, mères et filles.

Michelle Obama, 20/08/2024

À quand remonte cet attachement à l’autonomie corporelle ? Curieusement, la voix de l’ancienne First Lady ne s’est pas fait entendre lorsque l’administration démocrate a imposé la vaccination contre le COVID aux militaires, aux professionnels de santé, aux travailleurs, aux étudiants ou encore aux enfants à partir de 5 ans. Le fameux slogan « My body, my choice »…

Son mari fut au contraire l’un des premiers à « encourager » les Américains à se faire vacciner contre le COVID, avant même que les injections ne reçoivent une autorisation d’urgence. Il s’est porté personnellement volontaire le 3 décembre 2020 pour se faire injecter devant les caméras, comme il s’y était engagé dès février 2020, afin de prouver à quel point le vaccin est sûr, ce que même la Food and Drugs Administration (FDA) n’avait pas encore établi. Il s’est fait injecter publiquement le 29 mars 2021 avec son épouse.

Cette foi dans la sécurité des injections ne s’est jamais démentie. Barack Obama est sorti de l’ombre à chaque fois que la campagne patinait pour marteler le même slogan.

Le 11 mars 2021, il a récité l’argumentaire commercial de Pfizer et Moderna dans les jardins de la Maison-Blanche aux côtés de George W. Busch et G. Clinton. Rappelons que Pfizer fut l’un des plus gros donateurs de la campagne de son épouse en 2017 et qu’il est étroitement engagé aux côtés du couple, que ce soit à travers leur fondation ou l’ONG qu’ils ont créée en 2015 (Clinton Global Initiative).

En décembre 2021, il s’est déplacé en personne aux côtés d’Anthony Fauci dans une école primaire, pour convaincre les enfants de se faire injecter. Sa fondation est une ode à la vaccination et au patriotisme vaccinal, où il n’hésite pas à se mettre en scène avec son épouse pour inciter les communautés de couleur à se faire vacciner.

Pourtant, le 21 avril 2021, il a tenu des propos pour le moins étonnants sur le campus de l’université de Stanford lors d’un discours sur la désinformation et sur « les défis » qu’elle représente pour la démocratie :

Le fait que des scientifiques développent des vaccins sûrs et efficaces en des temps record est une performance incroyable. Et malgré le fait que nous avons maintenant testé le vaccin sur des milliards de personnes dans le monde, environ un Américain sur cinq se met en danger plutôt que de se faire vacciner. Des gens meurent à cause de la désinformation.

https://www.c-span.org/video/?519625-1/president-obama-speaks-threat-disinformation (29:09’)

C’est à notre connaissance l’aveu le plus cynique entendu de la part d’un responsable politique ayant promu aussi intensément la vaccination en assurant qu’elle ne présentait aucun risque, afin d’inciter ses concitoyens à tester sa sécurité. Même Olivier Véran n’a pas osé avouer aux Français qu’il avait instrumentalisé leur consentement en leur expliquant que le vaccin était « en phase post-test » alors qu’il n’avait reçu qu’une autorisation de marché conditionnelle et que la phase 3 s’est terminée seulement en février 2023.

Au-delà de souligner la duplicité du couple Obama, cette séquence soulève une question : quelles peuvent être les motivations d’un ancien président et de son épouse qui les poussent à s’investir personnellement pour convaincre leurs concitoyens de s’inoculer un produit expérimental en manipulant activement leur consentement ? Peut-on imaginer un seul instant qu’ils se soient fait injecter alors qu’ils savaient que le vaccin n’avait pas été évalué et qu’il n’était ni sûr ni efficace, comme l’a reconnu l’ex-coordinatrice de la réponse pandémique de la Maison-Blanche ?

L’ancien directeur adjoint de la FDA l’a lui-même reconnu. À la question « Avez-vous pris le booster ? », il a répondu sous serment le 26 juin dernier : « Non ».

Si le camp démocrate l’emporte, il n’y aura en revanche aucune dérogation possible à la vaccination pour la population. Kamala Harris exige que l’ensemble de son personnel de campagne soit à jour de ses obligations vaccinales contre le COVID telles que définies par les CDC qui recommandent que toute personne de 6 mois ou plus reçoive une nouvelle dose de rappel cet hiver, y compris les femmes en âge de procréer, en dépit de risques de stérilité désormais documentés.

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