Crime contre l'humanité
RKI files : la gestion du COVID fut « une attaque contre la population civile exécutée par l’État »
Une fuite massive de documents révèle que les autorités allemandes savaient dès 2020 que les confinements et les masques étaient contre-productifs. Elle confirme également que le gouvernement a censuré l’ivermectine et la vitamine D pour imposer des injections expérimentales à la population en sachant qu’elles étaient inefficaces et potentiellement mortelles. Des échanges avec la cellule de crise de l’Élysée suggèrent qu'elle disposait des mêmes informations. Ils savaient aussi que le virus a été probablement conçu en laboratoire.
Le gouvernement allemand s’est appuyé sur les recommandations de l’institut Robert-Koch (RKI), l’agence de santé publique allemande, pour élaborer sa stratégie sanitaire et sa communication durant la pandémie. En mars dernier[1], le RKI a été contraint de publier, sur requête judiciaire, les protocoles et les procès-verbaux des réunions de crise organisées entre le 6 janvier 2020 et le 30 avril 2021.
Bien que de nombreuses sections soient caviardées[2], le document démontre que l’ensemble de ces mesures ont été décidées par l’État et l’Armée, sans débat ni argumentation scientifique, en sachant pertinemment qu’elles étaient délétères. On sait aujourd’hui qu’un chantage a été imposé le 5 mai 2020 (p. 802) aux employés du RKI « déloyaux » envers l’institution, menacée de ne plus être « associée à des missions similaires » au cas où « elle ne se conformerait pas aux exigences politiques ». Le deal était donc le suivant : ne pas contredire le ministère de la Santé, mais signalé lorsqu’une demande ne reposait sur aucune base scientifique, « afin de ne pas mettre en danger la crédibilité de l’institut ».
Les révélations des RKI files de mars 2024
Sur quelles bases scientifiques le gouvernement allemand a-t-il élaboré son dispositif sanitaire ?
- Dès le 16 décembre 2020, il savait que les confinements favorisaient la propagation de l’épidémie et causaient plus de dommages que le COVID (p. 1919-1920). Même chose pour les masques, suspectés dès novembre 2020 d’entraîner des effets secondaires (p. 1759).
- Le 20 janvier 2021, il est alerté sur l’efficacité potentielle de l’ivermectine et de la vitamine D (« des questions techniques légitimes se posent », p. 2077).
- Le 8 février 2021, le RKI admet que les injections ne préviennent ni la transmission ni les contaminations et que l’on ne sait pas si elles protègent contre les formes graves (p. 2174). Il suggère la mise en place d’un protocole afin d’évaluer les « percées vaccinales » et les « réinfections symptomatiques » (p. 2174). La supériorité de l’immunité naturelle est clairement posée le 19 février : « Est-il est prouvé que la vaccination produit une immunité plus élevée que l’infection naturelle ? Le corrélat pour la protection n’est pas encore établi de manière optimale. » (p. 2234).
- Le 17 février 2021, les inquiétudes de la population concernant les effets secondaires des injections sont évoquées en réunion. En réponse, il est proposé de présenter la vaccination comme un « game changer » (p. 2221). Le procès-verbal (PV) du 19 février 2021 indique pourtant que la toxicité du vaccin Astra Zeneca était parfaitement connue à cette date : « Les médias rapportent de plus en plus d’effets secondaires. Ce n’est pas tout à fait surprenant, le profil d’effet indésirable est connu. » (p. 2233).
- Le 19 mars 2021, le RKI confirme non seulement que les enfants et les jeunes ne sont pas affectés par le COVID (« Le principal risque de mourir du COVID-19 est l’âge »), mais que le COVID-19 est moins mortel qu’une épidémie saisonnière de grippe (« Le principal risque de mourir du COVID-19 est l’âge. […] Le COVID-19 ne doit pas être comparé à la grippe, plus de personnes meurent lors d’une vague normale de grippe. » (p. 2355).
- Le 19 mars 2021, dans la même discussion, il reconnaît qu’il ne dispose d’aucune preuve que le vaccin réduit la mortalité chez les personnes âgées : « Est-il clair que moins de personnes âgées meurent en raison de l’effet vaccinal ? Est-ce trop tôt pour le dire ? Les personnes vaccinées meurent-elles ? » (p. 2355).
La correspondance avait également révélé que le niveau de la menace sanitaire a été classé de « modéré » à « élevé » le 16 mars 2020 sur ordre politique (« dès qu’un signal sera donné », p. 369) alors que le pays ne dénombrait que 12 morts. Un e-mail du 23 février 2020 indique que le passage de « faible à modéré » à « modéré » ne reposait lui-même sur aucune base scientifique et montre les difficultés du RKI pour tenter de justifier cette aggravation de l’épidémie :
23/02/2020 : À l’heure actuelle, j’ai encore du mal à améliorer la note de « faible à modéré » car, comme je l’ai dit, nous n’avons aucune connaissance que quoi que ce soit ait changé (même si nous ne pouvons évidemment pas exclure des phénomènes non détectés).
Correspondance RKI du 23/02/2020, p. 1
Les minutes indiquent par ailleurs que la vaccination générale a été envisagée pour la première fois le 27 février 2020 (p. 245), quinze jours avant la déclaration de l’urgence pandémique et près de deux mois avant le début des essais cliniques. Dès juillet 2020, la vaccination obligatoire des soignants était inscrite à l’ordre du jour (p. 1153).
Les fuites de la cellule de crise COVID de juillet 2024
Le 23 juillet, une nouvelle salve de documents transmis par un ancien employé du RKI à la journaliste indépendante Aya Velázquez a été divulguée sur les réseaux sociaux. Elle contient l’intégralité des protocoles établis par la cellule de crise COVID entre 2020 et 2023, ainsi que de 10 Go de données complémentaires non expurgées.
#1 – Les personnes vaccinées sont aussi contagieuses que les non-vaccinées
Dans un premier tweet daté du 23 juillet, Aya Velázquez présente les principales informations dont disposait le RKI à cette époque. Elles ont été détaillées lors d’une conférence de presse organisée le même jour à Berlin en présence de deux médecins allemands, et dont le média Essentielnews propose une retranscription en français.
Le gouvernement allemand savait dès le 29 juin 2020 que les personnes asymptomatiques ne jouent pas un rôle majeur dans la transmission[3], et que le fait de les tester reposait donc sur un mensonge scientifique. Selon le Dr Michael Spitzbart, le but était de « produire sciemment des quantités de cas » afin de simuler une pandémie de grande ampleur.
Le 5 novembre 2021 marque un moment charnière dans la gestion de la pandémie, avec la confirmation par le RKI que les personnes non vaccinées ne sont pas responsables de la propagation de l’épidémie[4] :
05/11/2021 : Les médias parlent d’une pandémie de non-vaccinés. Ce n’est pas correct d’un point de vue technique, c’est toute la population qui y contribue. Cela doit-il être repris dans la communication ?
RKIProtokolle2021gesamt, 2021, p. 1122
Le PV de réunion est accablant puisqu’il suggère (cette section est surlignée en jaune et précédée par des points d’exclamation) que les personnes vaccinées seraient potentiellement plus contagieuses que les non-vaccinées en raison d’un risque accru de réinfection deux mois après la deuxième dose. Il précise que la durée de protection diminue après chaque nouvelle injection, mais que cette information serait inaudible pour la population. Il recommande donc de privilégier les boosters, les masques et les mesures de distanciation :
05/11/2021 : À mesure que les anticorps neutralisants diminuent, l’immunité locale diminue à nouveau, de sorte qu’après cette fenêtre de 2 à 8 semaines, la protection contre l’infection est considérablement plus faible. Ainsi, les personnes vaccinées peuvent être à nouveau infectées plus facilement > 2 mois après la vaccination. On s’attend à ce que la plupart des personnes vaccinées ne présentent pas ou peu de symptômes, mais qu’elles présentent des concentrations élevées de virus dans le nez/la gorge et soient contagieuses. […]
Il faut donc être très prudent lorsqu’on affirme que les vaccinations protègent contre toute infection (même asymptomatique). À mesure que le délai entre les vaccinations augmente, cela devient de moins en moins le cas. Cela est d’autant plus vrai qu’on peut supposer que le virus s’adapte continuellement à la pression de sélection immunitaire au sein de la population, ce qui pourrait également réduire à l’avenir l’effet protecteur de la vaccination contre l’infection. […]
La communication ne peut pas être modifiée. Cela causerait une grande confusion. D’autres aspects sont à privilégier : distanciation sociale, hygiène des mains, masques (AHA+L), booster.
RKIProtokolle2021gesamt, p. 1124-1125.
#2 – Le gouvernement allemand a validé le principe d’une vaccination expérimemtale de masse
On apprend également que la décision de ne pas attendre la fin des essais cliniques pour débuter la vaccination de masse, et donc de tester le vaccin directement sur la population, a été proposée en avril 2020 par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et le laboratoire Pfizer. Les autorités allemandes ne s’y sont pas opposées, en dépit des mises en garde du RKI, ce qui explique probablement que cette section ait été caviardée dans la version officielle du document :
15/04/2020 : L’EMA et Pfizer réfléchissent à l’opportunité d’ignorer les études de phase III et de passer directement à une utilisation généralisée. Si les régulateurs décident de le faire, cela permettrait de ne pas avoir à attendre 12 à 18 mois. Pour nous, une telle décision signifie : une bonne communication sur les risques et une surveillance post-commercialisation appropriée afin que les complications importantes liées à la vaccination puissent être identifiées rapidement.
RKIProtokolle2020gesamt, p. 570.
Sont notamment mentionnés le risque de maladie aggravée par la vaccination, le problème des anticorps facilitants, le risque d’échec vaccinal et les incertitudes majeures concernant la technologie ARNm[5]. Le RKI s’était préparé à un volume important d’effets secondaires :
15/04/2020 : L’aggravation immunitaire (maladie grave provoquée par la vaccination) est actuellement discuté dans la littérature. […]
Les incidences de fond pour les signaux d’effets secondaires ont été à nouveau priorisées afin de disposer de données au moment de l’introduction de la vaccination. […]
Des études sur les complications/l’efficacité de la vaccination sont également prévues, car de nombreux vaccins en préparation n’ont pas encore été correctement testés.
RKIProtokolle2020gesamt, p. 570.
Les autorités allemandes ont donc choisi de passer outre toutes les barrières de sécurité et d’enfreindre le délai de 12 à 18 mois pourtant incompressible.
#3 – Les effets secondaires ont été sciemment dissimulés à la population
Les informations les plus choquantes concernent la vaccination des enfants, qui a été décidée avant la recommandation de l’EMA et du Comité permanent allemand de la vaccination (STIKO), et ce alors que les autorités savaient qu’elle était inutile et particulièrement risquée.
19/05/2021 : Les associations professionnelles de pédiatrie sont prudentes quant à la vaccination des enfants. Les politiques préparent déjà des campagnes de vaccination afin que les tranches d’âge concernées soient vaccinées d’ici la fin des vacances.
RKIProtokolle2021gesamt, p. 606.
15/12/2021 : Un rappel de vaccination pour les enfants est actuellement disponible du côté ministériel, même s’il n’y a pas de recommandation et, dans certains cas, aucune approbation.
RKIProtokolle2021gesamt, p. 1263
La publication révèle notamment que le Gouvernement savait dès le 19 mars 2021 que le vaccin AstraZeneca, supposé avoir été administré au ministre de la Santé et aux plus hauts représentants de l’État, multiplie par 20 le risque de contracter une thrombose veineuse sinusale (p. 377-378), potentiellement létale, ce qui suggère qu’il a menti sur la réalité de ces vaccinations pour inciter la population à se faire injecter. Le même raisonnement peut-il être tenu pour la France ?
Je pense donc qu’il est tout à fait impossible que si une autorité sanitaire connaît ces dangers, les politiciens responsables soient laissés dans l’ignorance et se fassent ensuite vacciner avec ce vaccin AstraZeneca.
https://essentiel.news/wp-content/uploads/2024/07/Revelation-de-tous-les-protocoles-Covid-du-RKI.pdf (p. 12)
Idem pour les myocardites, dont l’incidence et son lien avec les injections ont été scrupuleusement dissimulés par le gouvernement allemand :
07/05/2021 : Effets secondaires
RKIProtokolle2021gesamt, p. 552
L’Institut Paul-Ehrlich (PEI) en a recensé 45 000 au cours des dernières semaines. Cela peut être dû au simple volume de plus d’un million de doses de vaccin par jour. Une fraction des personnes vaccinées présente des réactions vaccinales, celles-ci sont pour la plupart inoffensives, mais sont toujours signalées, également en raison de l’attention accrue.
Le défi pour le PEI consiste à identifier les éléments pertinents, par exemple la myocardite chez les jeunes hommes, la thrombose de la veine sinusale, etc.
07/05/2021 : Myocardite dans les vaccins à ARNm.
RKIProtokolle2021gesamt, p. 553
Les cas groupés chez les hommes de moins de 30 ans représentent actuellement un signal. On ne sait pas encore s’ils seront inclus comme avertissement de sécurité et aucune causalité n’a été établie. Doit être surveillé, mais comment l’identifier? Perte de performances?
17/09/2021 : Dans le rapport de sécurité du PEI (au 31 juillet), 393 cas de myocardite ont été signalés pour les vaccins ARNm et 39 cas de myocardite pour les vaccins vectoriels (bien qu’un nombre significativement plus élevé de vaccins ARNm ait été administré).
RKIProtokolle2021gesamt, p. 1004
ToDo : Rechercher si des décès dus à la myocardite se sont également produits ; puis diffusion dans la liste de diffusion de l’équipe de crise
15/10/2021 : La raison en est l’augmentation du nombre de cas de myocardite, notamment chez les jeunes. Le risque était 4 fois plus élevé avec le vaccin Moderna qu’avec le vaccin Biontech. Il existe encore peu de données correspondantes en Allemagne. Ceux-ci sont en cours de traitement. Ceci est également pertinent pour une vaccination de rappel recommandée.
RKIProtokolle2021gesamt, p. 1046
15/10/2021 : Quelle pourrait être la raison de la myocardite ?
RKIProtokolle2021gesamt, p. 1064
Une concentration plus élevée du vaccin ? Non confirmé, mais pas d’explication supplémentaire
#4 – L’Élysée a piloté l’harmonisation des agendas sanitaires en Europe
Dans un second tweet daté du 29 juillet, Aya Velázquez commente un nouveau jeu de données (939 pages[6]) contenant l’ensemble des e-mails échangés par le RKI entre 2020 et 2022, notamment avec ses homologues européens. La fuite inclut une lettre signée de la main d’Emmanuel Macron[7], datée du 25 juin 2020, dans laquelle il propose d’« harmoniser » la réponse sanitaire entre l’Allemagne et la France, ainsi qu’une série d’e-mails adressés par le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique durant la pandémie.
Dans celui du 25 octobre 2020, il dit hésiter entre trois types de mesures pour freiner la propagation de l’épidémie : l’autoconfinement des personnes à risque, un couvre-feu généralisé avec fermeture des lieux de vie et confinement en cas d’échec de cette stratégie, ou un confinement généralisé « à l’irlandaise » suivi d’un déconfinement progressif assorti d’un couvre-feu. La présentation de sa démarche confirme son embarras face à la radicalité de ces mesures dont il convient lui-même qu’elles n’ont pas de justification sanitaire :
Bien entendu, nous sommes pleinement conscients que les enjeux sont autres que sanitaires liés au COVID, qu’ils sont aussi :
* Sociétal : acceptation des mesures +++
* Économique : coût estimé à 2b : 1 milliard d’euros par mois, 2c : 10 milliards d’euros par mois
* Et sanitaire, à moyen terme, non lié au COVID.La vague étant européenne, même s’il existe des différences, ne faut-il pas inciter nos gouvernements à avoir une réponse, sinon identique, du moins coordonnée ? Cela aurait probablement deux avantages :
• Une meilleure perception de la situation par les citoyens des différents pays ;
• Et une meilleure acceptation des mesures, si elles ne sont pas prises pays par pays, mais s’il y a une vision plus globale.Ce sont bien sûr des décisions politiques, mais nous pouvons encourager nos gouvernements respectifs à mieux se coordonner.
On comprend donc entre les lignes que le Conseil scientifique savait que des mesures ciblées seraient sans doute suffisantes, voire plus pertinentes sur le plan sanitaire ; qu’il avait parfaitement anticipé la déflagration économique que provoquerait la mise sous cloche du pays et qu’il savait que cette option était socialement inacceptable. Idem pour la vaccination et le testing de masse, présenté le 14 novembre comme inefficace et coûteux, mais envisagé à titre « expérimental » :
Au Conseil scientifique français, nous sommes en train de réfléchir sur 2 sujets : les tests de masse et l’accès au vaccin.
1. Dans vos différentes commissions, pensez-vous au Mass Testing ? En France, nous y étions très enthousiastes il y a 10 jours, maintenant nous hésitons, compte tenu de la modélisation et de l’effort énorme pour un résultat limité, à faire peut-être quelques expérimentations.
2. Comment voyez-vous la stratégie globale d’introduction des vaccins dans vos différents pays à 1 ou 2 mois : populations clés, stratégie opérationnelle…
Si vous avez des retours, je serais intéressé.
Le gouvernement français a fini retenu les pires options en matière de restrictions, de tests et de vaccination. Pouvait-il ignorer ce que le RKI savait ? Nous ne le saurons que dans 75 ans, puisqu’Emmanuel Macron a classé secret-défense l’ensemble des documents relatifs à la gestion de la crise sanitaire et à la vaccination. Est-ce la raison pour laquelle il s’accroche à sa fonction avec une telle détermination ?
#5 – Le ministère de la Santé allemand a menti sur la prévention des COVID longs
Autre information scandaleuse divulguée dans cette fuite de mails : le RKI a formellement exprimé ses doutes quant à un éventuel effet protecteur de la vaccination contre les COVID longs, qui ont été l’argument phare au nom duquel le ministre de la Santé Karl Lauterbach justifiait la nécessité d’injecter les enfants en juillet 2021.
Dans un mail du 1er avril 2022, il estime qu’il n’existe pas de preuves suffisantes pour affirmer qu’une vaccination complète réduit la fréquence et la gravité des symptômes prolongés du COVID (p. 100). Dans un second mail daté du 1er juillet 2022, il confirme ce statu quo et estime que la communication officielle sur les bénéfices de la vaccination devrait être modifiée en ce sens :
Chers collègues,
Voici notre suggestion de formulation coordonnée :
« Plusieurs études indiquent qu’une vaccination complète contre le SRAS-CoV-2 peut atténuer la fréquence et la gravité des symptômes prolongés du COVID. Cependant, les preuves sur cette question sont hétérogènes et les revues systématiques précédentes ne sont pas encore parvenues à une conclusion définitive. »
Le 10 juillet, Karl Lauterbach donnait une interview pour le Spiegel dans laquelle il explique, sur le réseau X :
Le danger de #LongCovid est largement sous-estimé. Nous ne disposons même pas de lieux de thérapie pour cela. Les gens ne devraient pas s’exposer à la légère à une infection qui peut changer leur vie. Les vaccinations réduisent considérablement le risque d’infection.
https://x.com/Karl_Lauterbach/status/1546107041944584192
#6 – L’origine artificielle était probablement connue dès février 2020
Le supplément de données divulgué fin juillet confirme que le Pr Christian Drosten, le virologue qui a mis au point le protocole de test RT-PCR COVID frauduleux[8],[9], dont la première version a été publiée 48 heures après le séquençage du virus[10], ne pouvait pas ignorer que le SARS-CoV-2 était issu d’un laboratoire.
La lanceuse d’alerte Wendy Mittemeijer a mis en évidence une photo issue du matériel complémentaire du RKI, prise par un employé de l’institut le 5 février 2020 lors d’une conférence organisée par le Dr Cormann, coïnventeur du test PCR COVID. La photo montre une diapositive pointant vers le site de clivage de la furine du SARS-CoV-2, considéré comme la preuve qu’il a été manipulé en laboratoire afin d’augmenter sa contagiosité chez l’homme.
Le monde entier a découvert en 2022 que cet ajout correspond à une séquence brevetée par le PDG de Moderna, mais la présence de ce motif a déclenché un début d’incendie dans la communauté scientifique dès le début de l’année 2020. Le nom de Christian Drosten a été cité à plusieurs reprises par la Commission d’enquête sur les origines du COVID (Select Subcommittee on the Coronavirus Pandemic) diligentée par le Congrès américain, pour sa présence lors d’une téléconférence organisée par A. Fauci, le 1er février 2020, et en tant que destinataire d’une série de mails visant à dissimuler l’origine artificielle du virus : « Notre principal travail au cours des dernières semaines s’est concentré sur essayer de réfuter tout type de théorie de laboratoire… » Christian Drosten est par ailleurs l’un des coauteurs de l’étude frauduleuse sur l’origine naturelle du virus, aux côtés de J. Farrar, l’actuel directeur scientifique de l’OMS, et de P. Daszak, considéré aujourd’hui comme le créateur du virus.
C. Drosten et J. Farrar étant les codestinataires des mails adressés par J-F. Delfraissy, il est permis de supposer que l’Élysée était au courant de cette information, voire qu’elle était en sa possession dès le début de la pandémie, puisque le laboratoire P4 de Wuhan où ont été réalisées les expériences de gain de fonction dont résulte le SARS-CoV-2 est le fruit d’une collaboration entre Paris et Pékin, pilotée par le mari d’Agnès Buzyn, Yves Lévy.
La presse française se terre dans le silence
Les données du RKI n’ont pas encore été exploitées en totalité, mais la journaliste Aya Velázquez a publié le 2 août une analyse beaucoup plus complète. Le média Essentialnews détaille les réactions de la presse et des autorités sanitaires allemandes à ces révélations, passées totalement sous silence en France malgré leur exceptionnelle gravité. Le journaliste Hans-Ulrich Jörges (Die Welt) exige aujourd’hui des excuses du gouvernement allemand et fait part de sa honte : « Les non-vaccinés ont été insultés et rabaissés d’une telle manière qu’on ne peut qu’en avoir honte rétrospectivement. »
Le ministère de la Santé et le RKI se sont simplement indignés de la manière illégale dont ces données ont été obtenues, mais assurent qu’ils s’apprêtaient eux-mêmes à les publier et qu’« Il n’y a pourtant rien à cacher ».
Si le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, est sincère lorsqu’il affirme que son gouvernement assume avoir violé les droits fondamentaux de sa population afin qu’elle se soumette à une vaccination expérimentale qu’il savait potentiellement létale, il est urgent de s’inquiéter de la nature du projet que fut la vaccination de masse, de son objectif concret et du niveau de cynisme atteint en 2024, moins de 100 ans après la rédaction du Code de Nuremberg. Faut-il le rappeler, ni la Chine ni la Russie n’ont utilisé de dispositifs forçant leurs citoyens à se faire injecter durant la pandémie. En quoi était-ce indispensable de le faire en France, au Canada, en Australie ou en Allemagne ?
Un médecin allemand, le Dr Gunter Frank, expliquait le 28 mars 2023, dans une interview pour le média Bild, comment les gouvernements se sont, selon lui, laissés entraîner dans une telle spirale :
Je crois qu’il est temps de dire la vérité. L’État a causé des dommages à des millions de personnes pendant la crise du COVID, physiquement, psychiquement et existentiellement à des millions de personnes. Il a tué plusieurs dizaines de milliers de personnes. Pourquoi ? Parce qu’il a poussé les citoyens dans un confinement tout à fait inutile et les a entraînés dans une campagne de vaccination criminelle, avec un vaccin qui, comme on le sait, n’a qu’un bénéfice marginal et un large éventail d’effets secondaires !
L’État s’est laissé manipuler par un réseau immense et a subi une pression énorme pour rentabiliser 4 000 brevets liés au COVID, peu importe le coût ! Et ne nous leurrons pas. Les confinements, l’obligation de porter des masques, l’incitation à la haine entre citoyens, la diffamation des critiques n’avaient qu’un seul objectif : créer une pression insupportable pour écouler un produit invendable issu de la recherche sur les armes biologiques.
Cela ne peut être évalué que comme une attaque contre la population civile exécutée par l’État. Des crimes graves ont été commis, notamment par les ministres de la Santé Spahn et Lauterbach, et par les directeurs du RKI et du PEI. Je pense que nous devons parler de blessures corporelles par négligence et d’homicides involontaires. Si nous sommes un État de droit, ces crimes doivent être jugés, car les prochaines attaques de ce type sont déjà planifiées et continueront de nuire à notre santé. C’est pourquoi je dis que la crise du COVID ne sera pas terminée que lorsque les responsables seront traduits en justice !
Il semble que les fuites du RKI confirment son analyse, avec malheureusement plus d’un an de retard.
Références
[1] Covid : des révélations créent un choc en Allemagne. Essentiel News. 2024 Apr 1. https://essentiel.news/covid-des-revelations-creent-un-choc-en-allemagne/.
[2] Seule une partie de ces sections a été décaviardée dans la version publiée le 30 mai 2024 par le RKI : https://www.rki.de/DE/Content/InfAZ/C/COVID-19-Pandemie/COVID-19-Krisenstabsprotokolle.html.
[3] RKIProtokolle2021gesamt, p. 1038.
[4] RKIProtokolle2021gesamt, p. 1122.
[5] RKIProtokolle2020gesamt, p. 570-571.
[6] Liens de téléchargement de la correspondance :
Proton : https://drive.proton.me/urls/BEMAXBR4NR#0Gt26IM1peiF
Méga : https://mega.nz/file/5L02Ba4J#TTJlQSsl72d-oeunMpCBPHVBAT7TJWf0tWsYtdGrmg
Uploady : https://uploady.io/vo7say094yve
Pixeldrain : https://pixeldrain.com/u/Y2zcDCR1
HiDrive : https://my.hidrive.com/lnk/Iww7mwgJ6
Le dossier « Zusatzmaterial msg als pdf Komplett je Jahr » comporte trois fichiers dans lesquels les échanges ont été assemblés pour chacune des trois années.
[7] Lettre de cadrage de la Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise du Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques. Zusatzmaterial MSG to PDF 2020 geschwärzt, p. 387.
[8] Engdahl W. Le scandale du coronavirus éclate dans l’Allemagne de Merkel. Faux positifs et test PCR Drosten. France Soir. 2020 Dec 12. https://www.francesoir.fr/politique-monde/le-scandale-du-coronavirus-eclate-dans-lallemagne-de-merkel-faux-positifs-et-test.
[9] Borger P, Malhotra BR, Michael Y, et al. Corman-Drosten Review Report. 2020 Nov 27. https://www.globalresearch.ca/external-peer-review-rt-pcr-test-detect-sars-cov-2-reveals-10-major-scientific-flaws-molecular-methodological-level-consequences-false-positive-results/5730889?pdf=5730889.
[10] Corman VM, Landt O, Kaiser M, Molenkamp R, Meijer A, Drosten C, et al. Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR. Euro Surveill. 2020;25(3):pii=2000045. https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.3.2000045.
Les autorités chinoises ont partagé la séquence complète du génome durant le week-end du 11-12 janvier 2020, la première version du protocole de diagnostic a été fournie à l’OMS le 13 janvier 2020.