Devoir de mémoire
425 études démontrent l’échec des mesures de restrictions anti-COVID
Le Brownstone Institute a recensé plus de 400 études, en 2021, démontrant l’échec des stratégies de lutte contre le COVID basées sur le contrôle social. Ces mesures n’ont pas réussi à contenir l’épidémie ni à sauver la moindre vie. Elles ont en revanche causé des dommages sociétaux incommensurables. Le Point critique n’existait pas encore, mais il nous paraît important, par devoir de mémoire, de mettre en valeur cette étude.
![Enseigne d'un magasin fermé pendant le confinement](https://lepointcritique.fr/wp-content/uploads/2024/07/confinement-enseigne.jpg)
Le Brownstone Institute est une ONG fondée en mai 2021 dans le contexte de la pandémie de COVID-19, en réaction à l’obscurantisme des décisions prises durant cette période et au renoncement de la société à ses droits fondamentaux. Son objectif est d’éclairer le débat public, à travers des contributions émanant de chercheurs, de philosophes et de scientifiques, « pour défendre et promouvoir la liberté indispensable à une société éclairée ».
Cette publication occupe donc une place particulière dans le corpus colossal d’articles publiés depuis plus de trois ans par le Brownstone Institute. Son auteur est le Dr Paul Alexander, épidémiologiste de formation, ancien consultant de l’OMS et conseiller principal au ministère américain de la Santé et des Services sociaux en 2020 pour la réponse au COVID-19. Il est également l’auteur de trois autres revues de la littérature portant sur l’inefficacité et les méfaits des masques (plus de 170 études), les fermetures d’écoles pendant la pandémie de COVID-19 (75 études) ou encore la supériorité de l’immunité naturelle (plus de 160 études recensées en octobre 2021).
La masse d’articles recensés par le Brownstone Institute démontre l’ampleur de la défaillance des autorités sanitaires et la démesure de leur entêtement à imposer des réponses identifiées de longue date comme ineptes et contre-intuitives. Les confinements, les quarantaines, les fermetures d’écoles et le port du masque obligatoire ont tous échoué dans leur objectif de freiner la transmission ou de réduire les décès.
Ces politiques restrictives ont été des échecs inefficaces et dévastateurs, causant un tort immense, en particulier aux plus pauvres et aux plus vulnérables au sein des sociétés.
Presque tous les gouvernements ont tenté des mesures obligatoires pour contrôler le virus, mais aucun gouvernement ne peut prétendre avoir réussi. La recherche indique que les mandats de masque, les verrouillages et les fermetures d’écoles n’ont eu aucun impact perceptible sur les trajectoires des virus.
Alexander PE. Plus de 400 études sur l’échec des interventions Covid obligatoires (confinements, restrictions, fermetures). Brownstone Institute. 2021 Nov 30. https://fr.brownstone.org/des-articles/plus-de-400-%C3%A9tudes-sur-l%27%C3%A9chec-des-interventions-covid-obligatoires/
L’article met en exergue plusieurs études dont les conclusions auraient dû mettre un terme, dès l’année 2021, à la folie qu’a représentée cette gestion bétaillère de l’humanité. Il détaille les preuves (études comparatives, rapports, discussions) de l’échec de trois types de mesures et des « dommages écrasants » qu’elles ont causés à la société : le masquage (leur inefficacité et leur impact sur la santé : 167 études), les fermetures d’écoles (84 études) et les confinements (174 études).
Inefficacité des mesures
Le Pr John Ioannidis (épidémiologiste à l’université de Stanford) a commencé à alerter en décembre 2020[1] sur l’inefficacité des confinements en démontrant que les avantages soutenus par les modélisations de l’Imperial College étaient « grossièrement exagérés » par rapport à la réalité épidémiologique.
Dans une seconde étude publiée en janvier 2021[2], il a confirmé ce diagnostic en établissant qu’il n’existe aucune preuve que les confinements et les fermetures d’établissements (écoles, entreprises, commerces…) auraient permis de réduire le nombre de nouveaux cas en Europe et aux États-Unis. L’étude a comparé l’impact de ces mesures sur la dynamique de l’épidémie avec celui d’interventions moins restrictives, adoptées en Suède ou en Corée du Sud. Elle estime que les « avantages postulés » de cette stratégie n’ont pas compensé ses « effets nocifs potentiels » sur la santé :
En raison des effets potentiellement nocifs des mesures restrictives sur la santé – notamment la faim, les surdoses liées aux opioïdes, les vaccinations manquées, l’augmentation des maladies non liées au COVID dues à l’absence de services de santé, la violence domestique, la santé mentale et les tendances suicidaires, ainsi qu’une multitude de conséquences économiques ayant des implications sur la santé – il est de plus en plus reconnu que leurs avantages supposés méritent une étude approfondie. […] Bien que de petits avantages ne puissent être exclus, les interventions non pharmaceutiques (INP) plus restrictives n’ont pas montré d’avantages significatifs sur la croissance des cas. Des réductions similaires de la croissance des cas peuvent être réalisables avec des interventions moins restrictives.
Bendavid E, Oh C, Bhattacharya J, Ioannidis JPA. Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19. Eur J Clin Invest. 2021 Apr;51(4):e13484. https://doi.org/10.1111/eci.13484.
De nombreux auteurs sont parvenus à la même conclusion dès l’année 2020 :
- Les confinements ne fonctionnent pas (Stone, 2020)
- Les politiques de confinement dans les pays d’Europe occidentale n’ont aucun impact évident sur l’épidémie de COVID-19 (Meunier, 2020)
- Une étude divulguée en interne par le gouvernement allemand prévient que le verrouillage pourrait tuer plus de personnes que le coronavirus (Watson, 2020)
- Le nouveau confinement est une terrible erreur (Gupta, 2020)
- L’impact catastrophique des confinements sociétaux forcés de COVID (Alexander, 2020)
- Les confinements ne contrôlent pas le coronavirus : les preuves (AIER, 2020)
- Le confinement « détruira au moins sept fois plus d’années de vie humaine » qu’il n’en sauvera (Watson, 2020)
- Une première revue de la littérature : les confinements n’ont eu qu’un faible effet sur le COVID-19 (Herby, 2021)
- La Suède a enregistré un taux de mortalité inférieur à celui de la plupart des pays européens en 2020, malgré l’absence de confinement (Miltimore, 2021)
- L’impact à long terme du choc du chômage provoqué par le COVID-19 sur l’espérance de vie et les taux de mortalité (Bianchi, 2021)
- Évaluation de l’effet des confinements sur la mortalité toutes causes confondues à l’ère du COVID : les confinements n’ont pas sauvé des vies (Johnson et Rancourt, 2022)
Impact sur la santé : un retour de boomerang explosif
La revue du Brownstone Institute consacre près de 250 études aux dégâts catastrophiques causés par les fermetures d’écoles et le masquage des enfants, ainsi qu’à l’erreur scientifique sur laquelle s’est fondée l’illusion de leur utilité. Notamment :
- Fermeture d’école : un examen minutieux des preuves (Alexander, 2020)
- Masquage : un examen minutieux des preuves (Alexander, 2021)
- Vingt raisons pour lesquelles les masques faciaux obligatoires sont dangereux, inefficaces et immoraux (Manley, 2021)
- 47 études confirment l’inefficacité des masques pour le COVID et 32 autres confirment leurs effets négatifs sur la santé (Lifesite, 2021)
- Une étude du CDC révèle que la majorité écrasante des personnes atteintes de coronavirus portaient des masques (Boyd, 2021)
- L’étude sur le mandat du masque du CDC démystifiée (Alexander, 2021)
- Masquer les enfants : tragique, non scientifique et dommageable (Alexander, 2021)
- Mesures non pharmaceutiques pour la grippe pandémique dans les milieux autres que les soins de santé – Mesures de protection individuelle et environnementale (Xiao/CDC, 2020)
- L’obligation du masque est responsable de graves dommages psychologiques et de l’affaiblissement du système immunitaire (TransitionNews, 2020)
- Les masques COVID-19 sont un crime contre l’humanité et la maltraitance des enfants (Griesz-Brisson, 2020)
Ce dernier article, écrit par une neurologue, explique l’impact délétère du masquage sur l’oxygénation du cerveau, et donc sur le développement cognitif des enfants :
La réinhalation de notre air expiré créera sans aucun doute une carence en oxygène et une inondation de dioxyde de carbone. Nous savons que le cerveau humain est très sensible à la dépravation d’oxygène. Il y a des cellules nerveuses, par exemple dans l’hippocampe, qui ne peuvent pas rester plus de 3 minutes sans oxygène – elles ne peuvent pas survivre. Les symptômes d’alerte aigus sont les maux de tête, la somnolence, les étourdissements, les problèmes de concentration, le ralentissement du temps de réaction du système cognitif. […] L’enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner. Nous n’avons pas besoin d’une étude clinique pour cela. C’est une physiologie simple et indiscutable. Une carence en oxygène consciente et intentionnellement induite est un danger absolument délibéré pour la santé et une contre-indication médicale absolue.
Griesz-Brisson M. COVID-19 masks are a crime against humanity and child abuse. Global Research. 2023 Jan 28. https://www.globalresearch.ca/covid-19-masks-crime-against-humanity-child-abuse/5726059.
Aucune de ces alertes n’a été entendue par les décideurs politiques, qui se sont obstinés au prétexte qu’aucune mesure donnant l’illusion de protéger la population ne devait être exclue, quels que soient ses bénéfices et ses risques réels. Même l’étude produite en 2022 par la prestigieuse Cochrane Collaboration[3], dont les revues systématiques sont considérées comme le plus haut niveau de preuves, n’a réussi à mettre un terme à cette folie.
Avec quelles conséquences pour la santé des enfants ?
Le Brownstone Institue mentionne une étude américaine publiée en 2022[4], démontrant une réduction drastique des performances cognitives verbales, motrices et globales des enfants nés pendant la pandémie par rapport à celles des enfants nés avant la pandémie.
Ce constat est confirmé par une nouvelle étude[5], dont les résultats ont été commentés par le New York Times, qui pointe un retard massif de développement cognitif chez les enfants américains scolarisés en maternelle, affectant les savoirs fondamentaux (tenir un crayon, identifier les formes et les couleurs), mais également les interactions sociales et la gestion des émotions : « On parle là d’enfants de moyenne et grande sections qui jettent des chaises, mordent, frappent, sans l’autorégulation habituelle. »
Les auteurs établissent un lien entre ces troubles cognitifs et les mesures de restriction adoptées pendant le COVID-19, à une étape du développement cruciale pour l’acquisition du langage et la construction du cerveau des enfants : « Nous leur avons demandé de porter des masques, de ne pas voir les adultes, de ne pas jouer avec les enfants. Nous avons vraiment coupé ces interactions, et les enfants ne peuvent plus récupérer ce temps. »
Ces retards pourront-ils être comblés ? Les pédiatres interrogés par le New York Times se veulent optimistes, mais personne ne connaît à ce jour la réponse. Ce que nous savons en revanche aujourd’hui, de la bouche même de l’architecte de la réponse pandémique aux États-Unis, Anthony Fauci, c’est qu’aucune des mesures prises durant le COVID n’était fondée scientifiquement.
Ces mesures avaient-elles un autre but que de faire flamber l’épidémie et de convaincre les citoyens de se faire injecter un vaccin « efficace à 100 % contre les confinements » ? Je crains hélas qu’il n’y en ait pas d’autres, mais que la société ait choisi de fermer les yeux sur ce crime contre l’humanité, et donc de s’exposer demain à revivre ce cauchemar. Le but de cet article est d’empêcher que cette page se tourne silencieusement, comme le souhaiteraient ceux qui ont promu ces mesures barbares, inefficaces et meurtrières.
Références
[1] Chin V, Ioannidis JPA, Tanner MA, Cripps S. Effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19: A Tale of Three Models. bioRxiv (Preprint). 2020 Dec 10. https://doi.org/10.1101/2020.07.22.20160341.
[2] Bendavid E, Oh C, Bhattacharya J, Ioannidis JPA. Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19. Eur J Clin Invest. 2021 Apr;51(4):e13484. https://doi.org/10.1111/eci.13484.
[3] Jefferson T, Dooley L, Ferroni E, Al-Ansary LA, van Driel ML, Bawazeer GA, et al. Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Cochrane Database of Systematic Reviews. 2023;1(CD006207). https://doi.org/10.1002/14651858.CD006207.
[4] Deoni SCL, Beauchemin J, Volpe A, D’Sa V, the RESONANCE Consortium. The COVID-19 pandemic and early child cognitive development: A comparison of development in children born during the pandemic and historical references. bioRxiv (Preprint). 2022 Aug 16. https://doi.org/10.1101/2021.08.10.21261846.
[5] Curriculum Associates. Student Growth in the Post-COVID Era: Research Report. June 2024. https://cdn.bfldr.com/LS6J0F7/at/4rqc5wtpxqf85mk4pxj6rm7/ca-2024-summer-research-student-growth-technical-report.pdf.