Nouvelle étude
Stérilité vaccinale : une nouvelle hypothèse en attendant les données de Pfizer
Une étude israélienne explique comment les injections à ARN messager pourraient entraîner une stérilité féminine mais également masculine. Ce mécanisme a été décrit en février 2023 par un cadre de Pfizer qui évoquait un scénario dramatique si cette hypothèse était confirmée. Pourrait-il également expliquer l'impact des injections sur la spermatogenèse ? Est-ce la raison pour laquelle le laboratoire n’a jamais publié les résultats de son étude sur la stérilité masculine ?

L’étude[1] a été publiée le 26 juin dans la revue Nature par une équipe de chercheurs de l’université de Tel-Aviv et commentée par la journaliste Sonia Elijah le 30 juin dernier. Son objectif était de déterminer si les injections à ARN messager peuvent être à l’origine des modifications du cycle menstruel rapportées par un grand nombre de femmes vaccinées.
Cette étude est d’un intérêt crucial en raison de la gravité de cet effet indésirable, les saignements menstruels étant considérés comme un « le cinquième signe vital » en raison de leur impact sur la fertilité mais également sur la morbidité et la mortalité :
Les périodes irrégulières sont importantes bien au-delà de la fertilité et de l’inconfort qu’elles imposent ; elles sont associées au risque de morbidité cardiovasculaire, de maladies chroniques et de mortalité prématurée.
Bar-Joseph H, Raz Y, Eldar-Boock A, Michaan N, Angel Y, Saiag E, et al. The direct effect of SARS-CoV-2 virus vaccination on human ovarian granulosa cells explains menstrual irregularities. NPJ Vaccines. 2024 Jun 26;9(1):117. https://doi.org/10.1038/s41541-024-00911-2.
Les scientifiques alertent sur les hémorragies menstruelles post vaccinales depuis mai 2021
La première partie de l’article cite une liste d’études[2] décrivant un lien « mécaniste » entre des irrégularités menstruelles caractérisées par des saignements prolongés et abondants et les injections anti-COVID à ARN messager[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13]. Cette association avait été formellement établie fin 2023[14] chez des femmes ménopausées par une équipe de chercheurs norvégiens[15] :
Chez les femmes ménopausées, le risque de saignements vaginaux inattendus (c.-à-d. saignements postménopausiques) dans les 4 semaines suivant la vaccination contre la COVID-19 était multiplié par deux à trois, par rapport à une période de pré-vaccination. Le risque correspondant de saignements vaginaux inattendus après la vaccination était multiplié par trois à cinq chez les femmes non menstruées en périménopause et en préménopause. Chez les femmes préménopausées, les 4 premières semaines après une dose de Spikevax® (Moderna) ont été associées à un risque accru de 32 % par rapport à Comirnaty® (Pfizer).
Blix K, Laake I, Juvet L, Robertson AH, Caspersen IH, Mjaaland S, et al. Unexpected vaginal bleeding and COVID-19 vaccination in nonmenstruating women. Sci Adv. 2023 Sep 22;9(38):eadg1391 https://doi.org/10.1126/sciadv.adg1391.
Cet événement indésirable avait pourtant été identifié par Pfizer dès le tout-premier rapport périodique actualisé de sécurité (PSUR 1, p. 94-95)[15] couvrant la période de décembre 2020 à juin 2021, et confirmé dans le PSUR 3[16] soumis en août 2022 à l’Agence européenne des médicaments (EMA), mais le laboratoire avait imputé ce phénomène au « stress provoqué par la pandémie ».
Il a fallu attendre octobre 2022[17] pour que l’EMA reconnaisse « les saignements menstruels lourds » comme un effet indésirable des vaccins ARNm Comirnaty® (Pfizer-BioNTech) et Spikevax® (Modderna), soit 18 mois après l’alerte émise par le BMJ en mai 2021. Leur impact éventuel sur la stérilité n’a en revanche pas été établi, ces saignement étant considérés par l’Agence comme un effet transitoire et sans gravité :
Les données disponibles examinées concernaient principalement des cas de nature non grave et temporaire. […] Il n’y a pas de preuve suggérant que les troubles menstruels observés par certaines personnes ont un impact sur la reproduction et la fertilité. Les données disponibles donnent une assurance quant à l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 à l’ARNm avant et pendant la grossesse. Une étude réalisée par le groupe de travail d’urgence de l’EMA a montré que les vaccins à base d’ARNm COVID-19 ne causent pas de complications de la grossesse aux femmes enceintes et à leurs bébés, et qu’ils sont aussi efficaces pour réduire le risque d’hospitalisation et de décès chez les personnes enceintes que chez les personnes non enceintes.
European Medicines Agency. Meeting highlights from the Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC) 24-27 October 2022. https://www.ema.europa.eu/en/news/meeting-highlights-pharmacovigilance-risk-assessment-committee-prac-24-27-october-2022.
Le Comité réaffirme que l’ensemble des données disponibles confirme que les bénéfices de ces vaccins l’emportent largement sur les risques.
Ce que révèle l’étude israélienne de juin 2024
À rebours de cette conclusion optimiste, les chercheurs ont souhaité déterminer si les nanoparticules lipidiques (NPL) contenant l’ARNm vaccinal pouvaient endommager les cellules ovariennes et perturber le cycle menstruel des femmes vaccinées, voire compromettre leur fécondité. L’objectif de l’étude était donc d’étudier l’impact du vaccin ARNm Pfizer sur les cellules de la granulosa (GC) – des cellules somatiques présentes dans les follicules ovariens qui jouent un rôle essentiel dans la fertilité féminine et la régulation hormonale –, et son influence sur les schémas menstruels.
Résultats in vitro
Les chercheurs ont prélevé des cellules de la granulosa sur des femmes âgées de 20 à 45 ans, suivies au centre médical Sha’are Zedek de Tel-Aviv (Israël) dans le cadre d’un traitement pour une fécondation in vitro (FIV), plusieurs mois après l’administration d’une première ou d’une seconde dose de vaccin COVID-19 Pfizer/BioNTech.
Ils ont exposé in vitro ces cellules primaires de la granulosa (hpGC) au vaccin Pfizer selon deux concentrations équivalant à une dose injectée lors d’une vaccination, et une « dose de fin d’organe », correspondant au taux de nanoparticules lipidiques retrouvées dans les ovaires des rats lors des études précliniques.
Pour rappel, l’étude de pharmacocinétique du vaccin Comirnaty® réalisée sur des rats[18] a montré que les NPL contenant l’ARNm vaccinal se retrouvaient dans 4 organes sur les 28 examinés, dont les ovaires, 48 heures après l’administration d’une seule dose (tableau 2.6.5.5B, p. 13).
Les auteurs de l’étude israélienne ont établi que le vaccin Pfizer Covid n’avait pas affecté la vitalité des cellules de la granulosa :
Tout d’abord, nous avons examiné si le vaccin infligeait un effet toxique sur la vitalité des cellules. En utilisant un test MTT (Fig. 11), nous avons montré que la vitalité des cellules n’est pas compromise par le vaccin, indépendamment de la concentration de la dose ou du temps d’exposition.
Dans un second temps, ils ont étudié les niveaux de transcription d’ARNm des gènes associés à l’activité des GC. Ils se sont intéressés plus particulièrement à deux marqueurs hormonaux permettant d’évaluer les possibilités de fécondité :
- l’inhibine B, sécrétée par certaines cellules de l’ovaire chez la femme et par les testicules chez l’homme. Elle est systématiquement dosée dans les bilans d’infertilité en amont des démarches de procréation médicalement assistée (PMA) chez la femme où elle permet de mesurer la réserve ovarienne ;
- l’hormone antimüllérienne (AMH), qui est un facteur prédictif du déclin de la fonction gonadique chez l’homme (spermatogenèse) et ovarienne chez les femmes (œstrogenèse). Elle est un indicateur crucial du risque d’échec de grossesse après une FIV.
L’analyse in vitro a démontré, après seulement 48 heures d’exposition à la 3e dose d’ARNm vaccinal, une régulation massive à la hausse de l’inhibine B et une régulation à la baisse de l’AMH :
Après 48 heures d’exposition, la dose de l’organe cible a entraîné une augmentation profonde (plus de 200 %) du taux d’ARNm d’inhibine B, associée à une régulation à la baisse du taux d’AMH aux deux doses.
Ce résultat est présenté comme catastrophique par Sonia Elijah, l’inhibine B produite par les cellules GC inhibant la sécrétion de l’hormone folliculo-stimulante (FSH). Or la FSH est une hormone cruciale pour la reproduction, dont la fonction est de stimuler la croissance et la maturité des follicules ovariens qui préparent les œufs à l’ovulation. Sa régulation à la hausse dans des proportions aussi importantes peut donc être considérée comme une découverte alarmante.
Résultats in vivo
Dans la deuxième partie de l’étude, les chercheurs ont interviewé des femmes suivies pour une FIV au centre médical de Sourasky de Tel-Aviv, 4 mois environ après avoir reçu une troisième dose de vaccin anti-COVID Pfizer. Sur les 124 femmes incluses, 40 % des femmes ayant des menstruations régulières et 53 % des femmes ayant des menstruations irrégulières ont signalé des changements dans leur durée de cycle et leurs schémas hémorragiques après avoir reçu la 3e dose.
Cette enquête a été complétée par une analyse d’échantillons sanguins de cinq femmes avant et plus d’un mois après l’administration de la troisième dose :
- 100 % des femmes présentaient des modifications de la formule de leurs saignements menstruels après le vaccin ;
- 100 % des femmes testées présentaient un ratio FSH/inhibine B modifié de 2 à 3 fois après la vaccination, alors qu’il reste normalement relativement constant chez une même femme, indépendamment du jour de son cycle.
Interprétation de ces résultats
Les chercheurs tirent quatre conclusions de ces résultats.
- L’analyse du ratio FSH/inhibine B avant et un mois après la 3e dose confirme que la vaccination a probablement provoqué une élévation immédiate de l’expression d’inhibine B, à l’origine des changements observés dans les saignements menstruels, ainsi qu’une modification du rapport FSH/inhibine B un mois plus tard.
- Les modifications du cycle menstruel surviennent après la 3e dose (plus de 6 mois après la seconde dose) et pas seulement après la première et la deuxième vaccination.
- Ces résultats ne sont pas imputables à une altération de la vitalité des cellules, mais à l’évolution de leur activité. Ils indiquent « un impact significatif sur l’axe hypothalamique-hypophysaire-ovarien et le cycle menstruel ».
- Le vaccin anti-COVID étant le premier vaccin ARNm commercialisé à ce jour, il est impossible d’exclure que ces changements aient été induits par les NPL et non spécifiquement par la séquence d’ARNm vaccinal, autrement dit, par la plateforme vaccinale. Compte tenu du nombre de vaccins ARNm en développement, il est impératif de comprendre la cause de cette toxicité reproductive. À titre d’information, les pipelines Pfizer et Moderna dénombrent à elles seules 47 vaccins ARNm pour Moderna, 19 pour Pfizer et 14 pour BioNTech.
Nous avons abordé la toxicité de ces nanoparticules lipidiques pour le fœtus et la femme enceinte dans plusieurs articles, notamment dans celui analysant les résultats de l’essai clinique réalisé par Pfizer sur les femmes enceintes, publiés avec 20 mois de retard. Nous soulignions notamment dans cet article que :
- la toxicité des nanoparticules pour la reproduction est connue depuis 2012[19] (hormis celle de deux composants, ALC-0315 et ALC-0519, jamais utilisés chez l’homme avant la pandémie de COVID-19) ;
- une étude publiée en 2018[20] détaille le spectre des dommages causés par ces NPL sur l’appareil reproducteur féminin et masculin (figure 1) ;
- l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé l’utilisation des injections ARNm chez la femme enceinte le 28 février 2022 contre l’avis du laboratoire Pfizer et en dépit des résultats alarmants des études précliniques et de données préoccupantes collectées dans la population générale.
Figure 1 : Effets indésirables des nanoparticules sur les organes et molécules des cellules reproductrices.

Légende : Abréviations : E2, estradiol ; FSH, hormone folliculo-stimulante ; LH, hormone lutéinisante ; NP, nanoparticules ; PRL, prolactine ; T, testostérone.
Sonia Elijah a également publié en avril 2023 une lettre écrite par la directrice exécutive de l’EMA, anciennement lobbyiste en chef de l’Agence, Emer Cooke, dans laquelle elle confirme que l’ensemble des régulateurs savaient pertinemment que les nanoparticules lipidiques s’accumulaient dans les ovaires lorsqu’ils ont approuvé les injections ARNm anti-COVID et qu’ils n’ont émis aucune alerte concernant la vaccination des femmes enceintes[21].
Pfizer sait depuis plus d’un an que son vaccin pourrait favoriser une stérilité
Les auteurs de l’étude israélienne indiquent dans le résumé de l’étude :
Les cellules de la granulosa (GC) participent à la boucle de rétroaction hypothalamo-hypophyso-ovarien (hypothalamic-pituitary-ovarian, HPO) stricte qui régit le cycle menstruel par l’intermédiaire des régulateurs endocriniens et paracriniens, comme l’AMH et les inhibines. […] Cette expression altérée de l’inhibine B pourrait avoir un impact significatif sur l’axe HPO chez les femmes vaccinées et pourrait finalement influencer la cyclicité de l’endomètre, se manifestant cliniquement par les modifications fréquemment rapportées des schémas de saignement menstruels.
Pfizer savait que les problèmes de cycle menstruel peuvent être un indicateur d’infertilité
Ce mécanisme a été évoqué il y a plus d’un an par le Dr Jordon Trishton Walker, directeur de recherche et du développement international chez Pfizer, lors d’un échange avec un journaliste de Project Veritas, filmé en caméra caché le 2 février 2023 et retranscrit par le Dr Malone.
Interrogé sur le problème des hémorragies menstruelles postvaccinales et du risque d’infertilité, il confirme que cette question était déjà étudiée à l’époque par les scientifiques de Pfizer – l’hypothèse émise en interne était alors que le vaccin perturbe l’axe hypothalamus-hypophyse-gonadique –, mais il dresse un tableau particulièrement inquiétant des conséquences qu’aurait un tel scénario s’il s’avérait que l’ARNm persiste dans l’organisme et qu’il traverse la barrière hémato-encéphalique :
— Il n’y a pas eu de problèmes jusqu’à présent, mais nous verrons dans les deux prochaines années si quelque chose arrive. J’espère que ce ne sera évidemment pas le cas.
Malone R. Troisième vidéo du Dr JT Walker/Pfizer-Project. 2023 Feb 2.
— J’espère que personne n’a trois pattes ou quelque chose dans ce genre là, n’est-ce pas ?
— Ouais, ou comme si toute la prochaine génération était super foutue… Tu imagines le scandale ? Oh mon Dieu. Je retirerais Pfizer de mon CV.
Il y a quelque chose d’anormal dans leurs cycles menstruels, nous devrons donc enquêter là-dessus plus tard, car c’est un peu inquiétant. Car si tu te réfères à la sciences, le vaccin COVID-19 ne devrait pas interagir avec ça… Tu sais… C’est ce qu’on appelle l’axe hypothalamus-hypophyse-gonadique, les hormones qui régulent leurs cycles menstruels et des choses comme ça. Le vaccin ne devrait pas interférer avec cela, donc nous ne comprenons pas vraiment. […]
— Il ne devrait pas ?
— Non, il ne devrait pas.
— Mais c’est ce qu’il fait ?
— Il se passe quelque chose, mais nous ne comprenons toujours pas quoi. […] J’espère que nous ne découvrirons pas quelque chose de vraiment grave en fin de compte. J’espère que nous ne découvrirons pas que cet ARNm persiste dans le corps, car il doit avoir perturber le système hormonal pour avoir un impact sur les cycles menstruels. Donc, d’une manière ou d’une autre, le vaccin doit interagir avec cet axe, l’axe HPG, pour provoquer des mutations dans les cycles menstruels…
— Donc l’axe HPG est la raison pour laquelle les problèmes de fertilité surviennent ?
— Oui, parce qu’ils contrôlent le cycle, donc si quelque chose a un impact sur cela, cela doit avoir un impact sur ces hormones d’une manière ou d’une autre, mais nous devons ensuite comprendre comment ils affectent les hormones parce que la signalisation commence dans le cerveau. Le vaccin ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique. Je dirais que si finalement il y a quelque chose qui ne va pas avec le vaccin, alors évidemment les gens critiqueront cette gigantesque opération, parce qu’il y avait beaucoup de pression sociale, de pression gouvernementale, de pression professionnelle pour obtenir le vaccin. On devait se faire vacciner pour ne pas être viré. Si quelque chose de vraiment grave devait se produire en aval, l’ampleur du scandale serait énorme.
Pfizer savait que le vaccin peut pénétrer dans dans le cerveau
On savait pourtant déjà à l’époque que l’ARNm persiste dans l’organisme, on ne sait toujours pas en revanche si sa transcription s’interrompt et si le corps parvient à éliminer la protéine Spike produite par les cellules transfectées par cet ARNm : il a été retrouvé dans le cœur un patient décédé 30 jours après la dernière vaccination lors d’une étude publiée fin 2023[22], mais en février 2022, soit un an avant cet échange, il avait déjà établi qu’il persiste pendant au moins deux mois dans les tissus[23].
On savait également, d’après les propres données cliniques des laboratoires, que les NPL traversent la barrière hémato-encéphalique ; on sait aujourd’hui que la protéine Spike la franchit également[24],[25] :
De faibles niveaux d’ARNm ont pu être détectés dans tous les tissus examinés à l’exception du rein. Cela comprenait le cœur, les poumons, les testicules et également les tissus cérébraux, indiquant que la plate-forme ARNm/LNP traversait la barrière hématoencéphalique, bien qu’à des niveaux très bas (2 à 4 % du niveau plasmatique).
EMA. Assessemnt report: COVID-19 Vaccine Moderna. 2021 Mar 11. p. 47.
Plusieurs rapports de la littérature indiquent que les ARN formulés par LNP peuvent distribuer de manière plutôt non spécifique à plusieurs organes tels que la rate, le cœur, les reins, les poumons et le cerveau.
EMA. Assessemnt report: Comirnaty. 2021 Feb 19. p. 54.
Stérilité masculine : mêmes causes, mêmes effets ?
Pfizer a annoncé le 9 février 2021 avoir débuté un essai clinique (NCT04778033) visant à établir que son vaccin COVID-19 n’affecte pas la qualité du sperme. Il précise dans la présentation de l’étude : « Des affirmations infondées dans les médias populaires ont établi un lien entre le vaccin contre le COVID-19 et l’infertilité potentielle féminine et masculine. » L’étude devait inclure 75 hommes ayant reçu leur deuxième dose un mois avant la collecte de sperme, avec une date de fin prévue le 1er mai 2021. Près de trois ans plus tard, l’essai n’est toujours pas clôturé. Pfizer a-t-il fait une découverte embarrassante justifiant qu’il refuse de publier ses résultats ?
On dispose malheureusement aujourd’hui d’au moins quatre études qui révèlent une altération du sperme, en qualité ou en volume, chez des hommes injectés avec l’ARNm de Pfizer/BioNTech.
- Une étude israélienne[26] publiée en 2023 dans la revue Andrology, portant sur l’analyse de 220 échantillons de sperme issus de donneurs vaccinés. Les auteurs ont constaté une diminution de la concentration de sperme entre 75 et 120 jours après la deuxième dose, avec une récupération globale à 150 jours du volume et de la motilité du sperme, mais à des niveaux inférieurs à ceux observés avant la vaccination.
- Une étude postmortem réalisée par le pathologiste allemand Arne Burkhardt, en février 2023. Ses conclusions ont été présentées lors d’une conférence où il a divulgué des clichés d’autopsies de sujets vaccinés chez qui le sperme avait été intégralement remplacé par de la protéine Spike. L’AFP s’est empressée de démentir ces résultats en citant deux études : une méta-analyse de 2022[27], dont les auteurs précisent qu’elle n’a étudié que l’impact de la première dose de vaccin, et une étude de 2021, produite par la Société américaine de médecine reproductive (ASRM) qui continue d’affirmer en 2024 que la vaccination des femmes enceintes est parfaitement sûre et efficace.
- L’étude de sécurité post autorisation de Pfizer[28] portant sur les 90 jours suivant le déploiement du vaccin Comirnaty®, qui mentionne « l’auto-immunité testiculaire » comme un possible effet indésirable (p. 37). Est-ce le mécanisme que le Dr Burkhardt a identifié lors de ses autopsies ?

- Une étude danoise[29] publiée en juin 2024 et portant sur des échantillons de sperme de 7 000 hommes âgés de 18 à 45 ans, collectés entre 2017 et 2022. Elle révèle :
- une augmentation de 2 à 12 % du volume de sperme, de la concentration de sperme et du nombre total de spermatozoïdes chez des candidats donneurs entre 2017 et 2019 ;
- une baisse régulière de 0,1 à 5 % par an de la concentration de sperme et du nombre total de spermatozoïdes entre 2019 et 2022 ;
- un déclin de 22 % de la concentration et du nombre total de spermatozoïdes mobiles (TMSC) entre 2019 et 2022.
La question à mille dollars qui se pose aujourd’hui est donc la suivante : Pfizer a-t-il découvert qu’il avait « bousillé » le système hormonal de plusieurs générations de citoyens ? Pour le dire autrement, a-t-il stérilisé des millions de jeunes adultes en âge de procréer et pour qui le vaccin était strictement inutile ?
Références
[1] Bar-Joseph H, Raz Y, Eldar-Boock A, Michaan N, Angel Y, Saiag E, et al. The direct effect of SARS-CoV-2 virus vaccination on human ovarian granulosa cells explains menstrual irregularities. NPJ Vaccines. 2024 Jun 26;9(1):117. https://doi.org/10.1038/s41541-024-00911-2.
[2] Les deux dernières ont été ajoutées par nous.
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[14] Blix K, Laake I, Juvet L, Robertson AH, Caspersen IH, Mjaaland S, et al. Unexpected vaginal bleeding and COVID-19 vaccination in nonmenstruating women. Sci Adv. 2023 Sep 22;9(38):eadg1391 https://doi.org/10.1126/sciadv.adg1391.
[15] Pfizer. Periodic Safety Update Report #1 for active substance. Interval covered by this report: 19 December 2020-18 June 2021. 2021 Aug 19. https://tkp.at/wp-content/uploads/2023/01/1.PSUR_orginial.pdf.
[16] Pfizer. Periodic Safety Update Report #3 for active substance. Interval covered by this report: 19 December 2021-18 June 2022. 2022 Aug 18. https://tkp.at/wp-content/uploads/2023/03/3.PSUR-1.pdf.
[17] European Medicines Agency. Meeting highlights from the Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC) 24-27 October 2022. https://www.ema.europa.eu/en/news/meeting-highlights-pharmacovigilance-risk-assessment-committee-prac-24-27-october-2022.
[18] SARS-CoV-2 mRNA Vaccine (BNT162, PF-0 7302048): 2.6.5.5B. Pharmacokinetics: organ distribution continued, report number: 185350, page 13. https://downloads.regulations.gov/CDC-2021-0034-1148/attachment1.pdf.
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[21] Therapeutics Good Administration (TGA). Nonclinical evaluation report BNT162b2 [mRNA] COVID-19 vaccine (ComirnatyTM). Submission No: PM-2020-05461. 2021 Jan. https://www.tga.gov.au/sites/default/files/foi-2389-06.pdf.
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