Urgence de santé publique

Équipe Le Point Critique | 24 juin 2024

Hausse de + 160 % des démences chez les personnes vaccinées

Une étude sud-coréenne suggère une association potentielle entre la vaccination contre le COVID-19 et le développement d’une maladie neurodégénérative, en particulier la maladie d'Alzheimer.

Plaques amyloïdes dans la maladie d'Alzheimer

L’étude[1] a été publiée il y a un mois dans une revue à comité de lecture (elle a donc été validée par des pairs), mais les résultats ont été commentés il y a quelques jours par un professeur japonais de neurosciences.

Ce que dit l’étude

Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective réalisée à Séoul (Corée du Sud) à partir des données du Service national coréen d’assurance maladie. Les chercheurs ont analysé les dossiers de plus de 500 000 personnes de 65 ans et plus (50 % de la population de la ville de cette tranche d’âge), sélectionnés de manière aléatoire. Ils ont été répartis en deux groupes constitués en fonction du statut vaccinal (vaccin COVID à ARN messager ou ADN).

Les chercheurs ont évalué l’évolution de l’incidence de la maladie d’Alzheimer et des troubles cognitifs légers (mild cognitive impairment), c’est-à-dire des démences légères, chez les personnes vaccinées en la comparant à celle des personnes non vaccinées. Les résultats ont montré une augmentation préoccupante du nombre de personnes vaccinées, en particulier avec des vaccins ARNm, présentant des symptômes de démence légère et de maladie d’Alzheimer, avec :

  • pour la maladie d’Alzheimer : une incidence supérieure de + 22,5 % dans le groupe vacciné par rapport au groupe non-vacciné ;
  • pour les démences légères : une différence de + 138 % dans le groupe vacciné (2,38 fois plus de cas).

Les auteurs formulent logiquement la conclusion suivante :

Les preuves préliminaires suggèrent un lien potentiel entre la vaccination contre la COVID-19, en particulier les vaccins à ARNm, et l’augmentation des incidences de maladie d’Alzheimer et de troubles légers de la cognition. Cela souligne la nécessité de recherches plus approfondies pour élucider la relation entre les réponses immunitaires induites par le vaccin et les processus neurodégénératifs, en plaidant pour une surveillance et une enquête continues sur les impacts neurologiques à long terme des vaccins.

Ce que ces résultats préliminaires font craindre

L’étude n’a porté que sur une période de trois mois, il est donc probable que l’incidence des démences, dont les troubles cognitifs légers sont des précurseurs, soit à terme infiniment plus élevée. Deux autres éléments alimentent cette inquiétude :

  • l’étude n’a inclus dans le groupe vacciné que des personnes ayant reçu deux injections. L’effet des boosters n’est donc pas pris en compte ;
  • la courbe d’incidence ne montre aucun ralentissement de son augmentation, il est donc impossible de prédire quand et si cette tendance s’infléchira.
Incidence de la maladie d'alzheimer et des démences légères post-vaccinales, étude coréenne, 2024

Le 16 juin, le Pr Hiroto Komano, neuroscientifique et professeur au département de neurosciences de l’université Iwate Medical (Japon), a exprimé ses préoccupations concernant le résultat de cette étude. Il alerte sur le risque d’une augmentation significative du nombre de cas de démence, qui concernent actuellement une personne sur cinq âgée de plus de 65 ans, et qui pourrait doubler si la vaccination se poursuit chez les personnes âgées.

Il précise qu’il n’existe aucun traitement curatif à ce jour pour les pathologies neurodégénératives, qui sont généralement fatales à une échéance de dix ans. Il ajoute que l’administration des vaccins contre le COVID-19 « conduit à un affaiblissement du système immunitaire en raison de l’induction de l’IgG4 et les personnes meurent d’autres maladies ».

Il pointe également la situation particulière du Japon où a été homologué en mai dernier un vaccin autoamplifiant[2], dont l’objectif est d’augmenter l’expression de « la protéine d’intérêt » (en l’occurrence la protéine Spike, dont la toxicité est aujourd’hui démontrée[3]), sans que des études approfondies d’excrétion soient conduites. Le principe de cette nouvelle génération de vaccins, Or on sait aujourd’hui que les personnes vaccinées excrètent et continuent de produire de la protéine Spike des mois après la vaccination (on ignore si elles arrêtent d’en produire), et qu’elles sont susceptibles de contaminer leur entourage. Ce phénomène s’appelle le shedding[4]. Ces contaminations vaccinales fortuites sont mentionnées dans le protocole d’essai de Pfizer[5] comme un événement indésirable grave.

Aucun de ces éléments n’a été correctement étudié, et pourtant, ils développent le prochain vaccin ARNm autorépliquant. C’est incroyable qu’ils développent également d’autres vaccins à ARN messager.

Pr Hiroto Komano

Commentaire

Le fait d’imposer ces injections à des personnes jeunes, chez qui les effets indésirables sont d’une fréquence et d’une gravité disproportionnées, à l’unique fin de protéger les personnes âgées, alors qu’on savait déjà qu’elles ne protégeaient pas de la transmission était déjà un raisonnement éminemment criminel. Cette nouvelle étude remet en question la balance bénéfices-risques des injections chez les personnes âgées, et rappelle que le péché originel de la stratégie vaccinale adoptée dans les pays occidentaux fut de censurer l’accès à des traitements éprouvés pour permettre aux vaccins d’être homologués.


Références

[1] Roh JH, Jung I, Suh Y, Kim MH. A potential association between COVID-19 vaccination and development of Alzheimer’s disease. QJM. 2024 May 28:hcae103. https://doi.org/10.1093/qjmed/hcae103.

[2] Ishikawa T, Narita K, Matsuyama K, Masuda M. Dissemination of the flavivirus subgenomic replicon genome and viral proteins by extracellular vesicles. Viruses. 2024 Mar 28;16(4):524. https://doi.org/10.3390/v16040524.

Les conclusions de cette étude et ses implications sont commentées ici :  https://note-com.translate.goog/hiroshi_arakawa/n/n4bf4f0bf4422?_x_tr_sl=ja&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=fr&_x_tr_hist=true.

[3] Parry PI, Lefringhausen A, Turni C, et al. “Spikeopathy”: COVID-19 spike protein Is pathogenic, from both virus and vaccine mRNA. Biomedicines. 2023 Aug 17;11(8):2287. https://doi.org/10.3390/biomedicines11082287.

[4] Taravel P. Quel pourrait être le lien entre les injections contre la Covid-19 et les décès ? France Soir. 2024 May 17. https://francesoir.fr/societe-sante/quel-pourrait-etre-le-lien-entre-les-injections-contre-la-covid-19-et-les-deces.

[5] Pfizer. A Phase 1/2/3 study to evaluate the safety, tolerability, immunogenicity, and efficacy of RNA vaccine candidates against COVID-19 in healthy individual: Protocol C4591001. 2020. p. 69. https://media.tghn.org/medialibrary/2020/11/C4591001ClinicalProtocolNov2020PfizerBioNTech.pdf – page=69

Le site lepointcritique.fr ne se fixe pour mission que d’informer le public. Il n’a donc en aucun cas vocation à se substituer ni à un avis ni à un diagnostic médical, encore moins à conseiller ses lecteurs sur l'usage ou le non-usage d'un médicament.

Dernièrement sur Le Point Critique

Un rapport sénatorial américain expose le mensonge sur les vaccins COVID

Capitole, Washington.
Le Sénat américain a publié mardi dernier un rapport intermédiaire sur les effets indésirables des vaccins contre le COVID-19. Il révèle comment…
Équipe Le Point Critique

L’Australie arrête de recommander la vaccination contre le COVID pour les mineurs en bonne santé

Container à déchets médicaux plein de seringues
La vaccination des enfants et des adolescents contre le COVID-19 n’est plus recommandée en Australie depuis le 2 mai dernier. Cette mise à jour intervient…
Équipe Le Point Critique

L’Australie s’apprête à détruire les données d’un essai en cours sur la sécurité des vaccins COVID

Collection de tubes contenant des échantillons sanguins
Une banque de données biologiques d'intérêt mondial, collectées dans le cadre d’un vaste essai clinique sur la sécurité et l’efficacité des…
Équipe Le Point Critique

L’expérience 56023 de Ralph Baric est-elle l’événement à l’origine du COVID ?

Représentation du virus SARS-CoV-2
Un nouveau document déclassifié accrédite l’hypothèse selon laquelle la pandémie de COVID n’aurait pas été provoquée par une fuite de laboratoire…
Équipe Le Point Critique

La Cour constitutionnelle roumaine enterre définitivement la démocratie

Palais du Parlement, Bucarest, Roumanie, siège de la Cour constitutionnelle
Deux requêtes en annulation ont été adressées à la Cour constitutionnelle au lendemain des accusations d'ingérence de l'État français dans l'élection…
Équipe Le Point Critique

Ingérence de la France en Roumanie : le cofondateur de Telegram est prêt à témoigner

Image générée par IA symbolisant un duel entre Emmanuel Macron et Pavlev Durov
Dimanche, le patron de Telegram a accusé les services de renseignement français d’avoir tenté de manipuler l’élection roumaine. La situation…
Équipe Le Point Critique

Roumanie, une colonie française ?

Nicușor Dan (X)
Le second tour de l’élection présidentielle roumaine s’est conclu ce dimanche, six mois après la tenue du premier tour. Il consacre l’européiste…
Équipe Le Point Critique

Fin programmée de la vaccination contre le COVID-19 des enfants et des femmes enceintes aux États-Unis

Femme enceinte
Le ministère américain de la Santé envisage de mettre fin à la recommandation de vacciner les femmes enceintes, les adolescents et les enfants contre…
Équipe Le Point Critique
Recevez gratuitement l’information du Point Critique, en continu sur vos écrans !