Témoignage

Équipe Le Point Critique | 11 juin 2024

Les injections anti-COVID sont des armes biologiques, selon l’auteur de la loi américaine

Dans un affidavit daté du 27 mai, le Pr de droit international Francis Boyle déclare sous serment que les injections anti-COVID sont des armes de destruction massive et qu’elles enfreignent la législation sur les armes biologiques, qu’il a lui-même écrite.

Rangée d'ampoules avec un signe de danger biologique
© iStock/автор

Ce témoignage a été présenté dans le cadre d’une affaire (SC2024-0327), déposée le 3 mars 2024 par le Dr Santone devant la Cour suprême de Floride. Dans cet affidavit, le Pr Fancis Boyle déclare sous serment :

Mon avis d’expert est que les injections de nanoparticules de COVID-19 ou les injections de nanoparticules d’ARN messager ou les injections de COVID-19 répondent aux critères des armes biologiques et des armes de destruction massive selon l’article 175 du Code fédéral des États-Unis sur les armes biologiques (Biological weapons 18 USC § 175) de 1989 et l’article 790 166 de la loi de l’État de Floride sur les armes et armes à feu de 2023 (§ 790 166 Fla. Stat. [2023]).

https://karenkingston.substack.com/cp/145386473

Le contexte de cette déclaration

Le recours vise à obtenir une ordonnance dite « de mandamus » qui obligerait le gouverneur et le procureur général de l’État de Floride à interdire immédiatement la distribution, la promotion, l’accès et l’administration de l’ensemble des produits utilisant la technologie ARNm dans l’État de Floride.

Il s’appuie notamment sur une résolution du Parti républicain du 21 février 2023 déclarant les injections anti-COVID comme des armes biologiques. Cette résolution a été approuvée par le ministre de la Santé de l’État de Floride et par le Pr Francis Boyle, professeur de droit international à l’université de l’Illinois et auteur de la loi de 1989 sur les armes biologiques et la lutte contre le terrorisme (Biological Weapons and Anti-Terrorism Act).

Une demande d’appel a été déposée le 27 mai 2024 après le rejet de la pétition en première instance, le 9 avril 2024. Celle-ci est déjà soutenue par un volume considérable de preuves, mais l’inclusion de la déclaration de Francis Boyle dans le dossier d’appel apporte un poids considérable à cette requête.

La déclaration sous serment du 27 mai 2024

Cette déclaration renvoie à une interview accordée le 14 avril 2023 au journalise Stew Peter, sur le média Truth Justice, dont le Pr Boyle certifie qu’elle exprime de manière « juste et précise [s]on opinion professionnelle » sur les injections anti-COVID. La traduction d’un extrait de l’interview est accessible sur le réseau X :

Francis Boyle : Je pense que, comme je l’ai déjà recommandé, Stew, n’importe qui pourrait déposer une plainte auprès d’une autorité chargée de l’application de la loi, pour meurtre, conspiration en vue de commettre un meurtre, et exiger que des personnes soient arrêtées et poursuivies. Et d’ailleurs, je voulais attirer l’attention de votre auditoire sur ce communiqué de presse de 2013 d’où proviennent véritablement ces armes biologiques vaccinales ARNm.
La DARPA accorde à Moderna Therapeutics une subvention pouvant aller jusqu’a 25 millions de dollars pour développer des thérapies à base d’ARN messager. Il faut savoir que la DARPA, c’est le Pentagone.
Permettez-moi de le répéter : la DARPA, c’est le Pentagone. C’est le Pentagone qui a acheté, payé et imaginé ces armes biologiques vaccinales ARNm.
Je dois également souligner que Fort Detrick a été impliqué dans le développement du COVID 19, l’arme de guerre biologique offensive, à l’Université de Caroline du Nord, BSL 3 (niveau 3 de biosécurité). Le Pentagone joue donc sur les deux tableaux. Il développe l’arme et les prétendus vaccins, qui sont aussi une arme. Mais la preuve est là.

Stew Peter : Pour autant que nous le sachions, il n’y a pas de loi dans ce pays, au niveau fédéral, au niveau de l’État, au niveau municipal, qui protège quiconque du déploiement d’une arme de guerre biologique. Elle ne leur confère aucune sorte de protection en matière de responsabilité. Dans un sens, il n’y a pas d’immunité de responsabilité. Alors ne serait-il pas vrai que cette histoire de responsabilité du Congrès à l’égard de Pfizer est une sorte d’opération psychologique ?

Francis Boyle : C’est exact, Stew. La question de la responsabilité concerne la responsabilité civile, le paiement de dommages et intérêts. Ici, nous parlons de responsabilité pénale.

Le journaliste Peter Stew en a fait une synthèse plus complète sur son compte X, accessible en anglais.

Ce que dit la législation américaine sur les armes biologiques et le terrorisme

Cette déclaration intervient en marge des auditions qui se déroulent actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’enquête du Congrès sur les origines de la pandémie. Plusieurs noms sont cités, dont celui d’A. Fauci, accusé d’avoir « pris part à une conspiration pour détruire ou cacher les documents officiels concernant les origines du COVID-19 », ou de P. Daszak, suspecté d’avoir joué un rôle crucial dans la conception et la diffusion du virus.

Que risquent-ils ?

L’article 175 du Code fédéral sur les armes biologiques prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à la détention à vie pour toute personne convaincue d’avoir facilité ou participé à l’utilisation d’une arme biologique, c’est-à-dire d’un agent pathogène ou d’un système d’administration conçu « à des fins de recherche autre que de bonne foi ». Le fait d’aider, de tenter ou de menacer d’aider sciemment une entité (un État étranger ou une organisation) à le faire, ou participant à une telle conspiration est passible des mêmes sanctions :

Quiconque développe, produit, stocke, transfère, acquiert, conserve ou possède un agent biologique, une toxine ou un système d’administration pour être utilisé comme arme, ou aide sciemment un État étranger ou une organisation à le faire, ou tente, menace ou conspire de faire de même, est passible d’une amende sous ce titre ou emprisonné à vie ou à toute autre période, ou des deux. Il existe une compétence fédérale extraterritoriale à l’égard d’une infraction visée par le présent article commise par ou contre un ressortissant des États-Unis.

Biological weapons 18 USC § 175

Dmitry Gorin, avocat agréé, ancien procureur adjoint principal auprès des tribunaux de Los Angeles pendant plus de dix ans, cite les exemples d’infraction suivants : un épidémiologiste engagé par un gouvernement pour cultiver des virus infectieux et ayant des antécédents de terrorisme, un microbiologiste qui étudie les effets de l’utilisation de certaines toxines pour lutter contre un nouveau virus qui se propage rapidement dans le monde, une étudiante conservant des échantillons d’une bactérie résistante dans son propre laboratoire.

L’article 790 166 de la loi de l’État de Floride sur les armes et armes à feu précise ce qu’est une « arme de destruction massive » et détaille les peines encourues en cas de fabrication, possession, vente, livraison, exposition, utilisation ou tentative ou menace d’utilisation de ce type d’armes, qui incluent l’emprisonnement à perpétuité.

L’appel à résister à l’OMS

Le 27 mars 2024, le Pr Francis Boyle a accordé une nouvelle interview au colonel de l’armée américaine Douglas Macgregor. Celle-ci a été diffusée sur le média Rumble qui n’est plus accessible depuis la France, mais dont le réseau X propose des extraits.

Dans le premier, le Pr Boyle dénonce l’extrême toxicité des injections anti-COVID et l’implication de la FDA dans le développement du COVID-19 :

La FDA était impliquée dans le développement du COVID-19 qui est une arme de guerre biologique offensive. Et aujourd’hui, c’est la Food and Drug Administration qui a approuvé tous ces vaccins contre le COVID-19. Ils ont donc aidé à développer cette arme et ils approuvent désormais ces soi-disant vaccins.
Quant aux vaccins eux-mêmes, je ne fais partie d’aucun mouvement antivax. Je les appelle des « vaccins Franken » (Franken shots) pour les distinguer des autres. Il existe des vaccins légitimes, mais j’appelle ces choses des vaccins Franken. […]
Ces ARNm contiennent des particules de COVID-19 qui sont injectées dans votre corps. Ils injectent dans votre corps des particules […] avec des propriétés de gain de fonction. Et c’est pourquoi nous constatons tant de décès excessifs, d’événements indésirables et de choses inhérentes à la nature de ces produits.

https://twitter.com/i/status/1799904005381816621

Dans le second extrait, il alerte sur le dispositif imaginé par l’OMS pour lutter contre les futures pandémies. Ce dispositif vise à donner les pleins pouvoirs aux États pour, entre autres, imposer par la contrainte une vaccination de masse et criminaliser toute forme d’opposition sur ce sujet :

Je voulais dire quelques mots sur la nécessité de s’opposer à l’Organisation mondiale de la santé.
Tout cela fait partie intégrante de la même chose. Ce sont les mêmes forces à l’origine de la pandémie de COVID qui sont désormais à l’origine du traité de l’OMS et de ses projets de règlements et de ses ordonnances.
Vous avez vu les conseils délétères émanant du CDC et de la FDA, mais ils émanaient aussi de l’OMS. Ils sont tous dans le même bateau. J’ai lu le traité et les règlements de l’OMS qui seront examinés en mai à l’Assemblée mondiale de la santé, et laissez-moi dire ceci.
J’étudie les organisations internationales depuis mes études de droit à Harvard. […] J’ai étudié toutes les organisations internationales depuis la Conférence de paix de La Haye de 1899. […] C’est la première fois que je lis un projet de plan visant à créer un État policier médical totalitaire pour le monde entier.

https://twitter.com/i/status/1800208498715918522

L’appel du Pr Boyle a été entendu puisque les États ne sont pas parvenus à un consensus sur le texte qui devait être soumis au vote lors de la 77e Assemblée mondiale de la santé, le 27 mai. Malgré cet échec, dont le directeur de l’OMS a acté publiquement en évoquant les dégâts incommensurables de la pandémie de COVID-19, un ensemble important d’amendements au Règlement sanitaire international, qui définit le cadre de l’action des États, a été adopté « par consensus » lors de cette assemblée, c’est-à-dire sans accord, incluant les principaux articles qui devaient être intégrés au Traité pandémies. Toute la question est donc aujourd’hui : quand la prochaine pandémie sera-t-elle annoncée ?

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