Réglementation

Équipe Le Point Critique | 14 octobre 2023

Classement de l’ensemble des vaccins non géniques en substances toxiques : doit-on s’inquiéter ?

Le 7 septembre 2023, l’ANSM a inscrit l’ensemble des vaccins sur la liste des « substances vénéneuses » à l’exception des vaccins contre la grippe et le COVID-19. Quelles sont les conséquences d’une telle décision ? Faut-il y voir une stratégie de remplacement des vaccins traditionnels par des produits utilisant une technologie basée sur l’ARN messager ? Huit éléments nous semblent problématiques dans cette décision, et autorisent à poser ouvertement cette question.

Flacon contenant une substance toxique.
© Josefe Photography/iStock

L’annonce a été publiée le 13 septembre 2023 sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé : « L’ANSM classe plusieurs vaccins sur la liste I des substances vénéneuses. » C’est en réalité l’ensemble des vaccins actuellement utilisés en France, à l’exception des vaccins grippaux et contre le COVID-19, que l’Agence a décidé de classer parmi les substances toxiques.

Officiellement, cette décision vise à « régulariser et harmoniser les conditions de prescription et de délivrance des vaccins, en lien avec les nouvelles compétences des pharmaciens, infirmiers et sages-femmes » qui ont obtenu en novembre 2022 (LFSS, art. 33) le pouvoir de prescrire certains vaccins. Il s’agit plus précisément d’harmoniser les conditions d’accès aux vaccins, dont certains étaient disponibles jusqu’à présent sans ordonnance, en accord avec le droit européen [1], selon lequel « tout ce qui est injectable [doit] être soumis à prescription » (Le Quotidien du médecin).

En d’autres termes, cette décision vise à restreindre les compétences des pharmaciens, infirmiers et des sages-femmes quelques mois après les avoir élargies, sans préjudice pour les vaccins contre la grippe et le COVID.

L’ANSM choisit d’exclure de la liste des produits toxiques le seul qui réponde à cette définition

Si le calendrier vaccinal suffit a priori à justifier cette exception qui est compatible avec la directive européenne, huit éléments nous semblent suffisamment intrigants ou contradictoires dans la décision de l’ANSM pour qu’on s’interroge sur les motivations et les conséquences de ce nouveau classement.

1. Les vaccins deviennent officiellement les substances les plus toxiques pour la santé humaine

Les substances vénéneuses sont réparties dans deux listes dont les produits qui la composent diffèrent par leur degré de toxicité. La liste I sur laquelle l’ANSM a choisi d’inscrire les vaccins traditionnels inclut les « les substances ou les préparations qui présentent les risques les plus élevés pour la santé ». Pourquoi ce choix s’il est motivé par un simple ajustement réglementaire visant à exclure les produits injectables ? L’inscription sur la liste II aurait également permis de soumettre la délivrance des vaccins à une prescription dont le caractère renouvelable – si tant est que ce soit ce qui pose problème à l’ANSM – peut être interdit par le prescripteur. A contrario, ce classement inédit n’a entraîné qu’une modification des conditions de délivrance : les 11 vaccins pédiatriques restent donc obligatoires, bien qu’ils soient officiellement toxiques.

2. Les vaccins anti-COVID sont exclus de cette liste alors que leur évaluation n’est pas terminée

L’article 71 de la directive européenne qui encadre les conditions de prescription inclut trois critères supplémentaires. Il impose notamment de soumettre à prescription les médicaments qui « contiennent des substances ou des préparations à base de ces substances, dont il est indispensable dapprofondir lactivité et/ou les effets indésirables » :

1. Les médicaments sont soumis à prescription médicale lorsqu’ils :
• sont susceptibles de présenter un danger, directement ou indirectement, même dans des conditions normales d’emploi, s’ils sont utilisés sans surveillance médicale, ou
• sont utilisés souvent, et dans une très large mesure, dans des conditions anormales d’emploi et que cela risque de mettre en danger directement ou indirectement la santé, ou
• contiennent des substances ou des préparations à base de ces substances, dont il est indispensable d’approfondir l’activité et/ou les effets indésirables, ou
• sont, sauf exception, prescrits par un médecin pour être administrés par voie parentérale.

Article 71, Directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. JOCE. 28/11/2001. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32001L0083.

Pourquoi avoir exclu les vaccins COVID-19 ?

  • L’autorisation de mise sur le marché (AMM) a été conditionnée en 2021 par la réalisation d’une série d’essais qui ne sont toujours pas clôturés ou dont les données n’ont jamais été transmises par les laboratoires. Plusieurs études cliniques visant à évaluer leurs effets secondaires ont été programmés après la découverte d’un signal de sécurité non détecté lors de l’essai pivot, dont un essai (C4591036) débuté le 21 novembre 2022 pour évaluer les séquelles à long terme des myocardites/péricardites contractées après l’administration du vaccin Pfizer. Les résultats ne seront connus que dans plusieurs années.
  • L’AMM conditionnelle des vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont été converties en AMM standard en octobre dernier (Janssen a dû attendre janvier 2023), mais les données brutes de l’essai clinique pivot n’ont pas encore été transmises au régulateur européen puisque la période probatoire a été initialement arrêtée au 31 décembre 2023. C’est seulement à cette date que les laboratoires sont tenus d’avoir « éventuellement » transmis ces données.
  • La Commission européenne a fait modifier l’AMM du vaccin anti-COVID Pfizer (Comirnaty) le 29 août 2023, en indiquant qu’il peut provoquer des effets indésirables graves, dont la mort (Résumé des caractéristiques produit). Pourquoi les avoir exclus alors qu’ils répondent précisément au critère de produit toxique ?

3. Les vaccins COVID-19 ne correspondent pas à la définition militaire d’un vaccin

Le nouveau classement de l’ANSM cible spécifiquement la présence de « virus vivant » atténué dans les vaccins et non les vaccins en tant que tels, puisque ce sont les substances qu’elle énumère dans sa décision. Or le Pentagone continue, dans son Programme d’immunisation actualisé au 27 février 2023, de définir précisément un vaccin comme :

Une préparation qui contient un ou plusieurs composants d’un agent biologique ou d’une toxine et induit une réponse immunitaire protectrice contre cet agent lorsqu’il est administré à un individu.

Department of Defense. DOD Instruction 6205.02. DOD Immunization Program, p. 19

Si c’est précisément pour cette raison que l’ANSM a choisi de classer les virus vivants sur la liste des substances vénéneuses, elle ne peut ignorer que les vaccins anti-COVID ne correspondent pas à la définition d’un vaccin, contrairement à ce qu’elle suggère.

4. Les nanoparticules lipidiques peuvent-elles être assimilées à des « substances vénéneuses » ?

L’extrême toxicité des nanoparticules lipidiques (LNP) dans lesquelles l’ARNm des vaccins est encapsulé est aujourd’hui attestée par des centaines d’études. Les doutes exprimés par la communauté scientifique sur leur innocuité justifieraient donc de soumettre les vaccins anti-COVID à une prescription obligatoire au titre de l’article 71. Katalin Karikó, la directrice scientifique de BioNTech, colauréate du prix Nobel de médecine, a par ailleurs cosigné en novembre 2021 une étude dans laquelle les auteurs expliquent que leurs effets sur la santé humaine ne sont actuellement pas connus  :

Alors que les vaccins à ARNm-LNP modifiés par des nucléosides sont pour la première fois déployés chez l’homme à grande échelle, les études examinant le mécanisme d’action deviennent essentielles pour améliorer et affiner l’efficacité de ces vaccins.

Alameh MG. Lipid nanoparticles enhance the efficacy of mRNA and protein subunit vaccines by inducing robust T follicular helper cell and humoral responses. Immunity. 2022 Jun 14;55(6):1136-1138. https://doi.org/10.1016/j.immuni.2021.11.001

5. Personne ne connaît la composition des vaccins anti-COVID

La composition des injections anti-COVID est protégée par le secret de fabrication. Les décisions de justice qui imposaient aux laboratoires ou aux gouvernements de divulguer cette information ont toutes été annulées pour raison d’État (Uruguay, Royaume-Uni). En France, l’ensemble des documents encadrant la gestion de la crise de sanitaire, dont la campagne de vaccination, sont protégées par le secret défense, les documents ne seront donc pas consultables avant plusieurs décennies.

Tout ce que l’on sait est que les laboratoires ont interdit aux gouvernements, selon la députée Michèle Rivasi, de réaliser leur propre analyse indépendante des sérums vaccinaux. L’ANSM ne dispose donc d’aucune garantie que ces nouvelles injections sont effectivement exemptes de tout ingrédient toxique. Or l’article 72 de la même directive précise : « Les médicaments non soumis à prescription sont ceux qui ne répondent pas aux critères énumérés à l’article 71 ». En excluant les vaccins COVID-19 de cette liste, l’ANSM affirme donc qu’ils ne contiennent aucune substance potentiellement toxique ou qu’ils ont été testés de manière suffisante, ce qu’elle ne peut en aucun cas ni penser ni déclarer.

6. La composition des injections est remise en cause par la communauté scientifique

Ces questions se posent pourtant avec d’autant plus d’acuité compte tenu des récentes découvertes de la communauté scientifique. Pour rappel, le Dr Kevin McKernan a révélé il y a quelques mois la présence non réglementaire d’ADN bactérien dans l’ensemble des flacons de vaccins Pfizer et Moderna qu’il a analysés et, de manière plus alarmante, l’utilisation par le laboratoire Pfizer de plusieurs éléments d’un virus oncogène (SV40) qui permettraient une intégration de cet ADN bactérien dans le génome des personnes vaccinées.

7. La toxicité des vaccins COVID-19 dépend en partie de la manière dont ils sont injectés

Les effets indésirables des vaccins COVID-19 sont susceptibles d’être favorisés ou majorés si les nanoparticules pénètrent dans une artère au moment de l’injection si celle-ci n’est pas réalisée correctement par le praticien. C’est donc non seulement la substance qu’ils contiennent, mais leur dimension « injectable » qui sont incriminées par certains scientifiques.

Si l’injection dans le deltoïde est intraveineuse, le bolus ira au cœur et immédiatement aux poumons, perdant probablement le revêtement protecteur à travers les capillaires pulmonaires, et n’aura qu’un potentiel de transfection significatif à l’extérieur du cœur dans l’aorte et le système artériel. Mais alors comment mon ami a-t-il perdu 30 % de ses poumons ? […] Il faut donc envisager la possibilité d’une injection intra-artérielle […].
Les types de pathologies déclenchées par une injection d’un vaccin transfectant par voie intravasculaire sont :
A. Dommages artériels entraînant une athérosclérose supplémentaire et, dans les cas les plus graves, une rupture artérielle, une hémorragie et la mort.
B. Coagulation et thrombose veineuse profonde causées par des lésions endothéliales importantes dans les artères.
C. Inflammation, dysfonctionnement ou défaillance d’un organe dû à divers degrés d’attaques immunitaires localisées dans les capillaires.
D. Fuite de la barrière hématotissulaire, transitoire ou permanente, pouvant entraîner une variété de maladies en fonction de la sens’bilité de l’organe aux éléments sanguins (sensibilité du’cerveau à l’albumine par exemple), ou l’i’plication d’éléments incontrôlés pr’duits par l’organe tels que les globules rouges, des cellules immunitaires immatures ou des hormones.

Girardot M. Quand, comment et pourquoi les vaccins transfectant peuvent être dangereux ? – Un exercice de visualisation. Covid Myth Buster. 2022 Nov 1. https://covidmythbusterversionfrancaise.substack.com/p/quand-comment-et-pourquoi -les vaccins?utm_source=twitter&sd=pf

8. La présence de substances vénéneuses n’implique pas nécessairement de prescription médicale

Selon la réglementation citée par l’ANSM, un médicament contenant une substance vénéneuse peut, sous certaines conditions (dosage faible, durée brève de traitement, indication thérapeutique), être exonéré de figurer sur cette liste et être ainsi délivré sans ordonnance. Pourquoi les vaccins anti-COVID ont été exclus de cette liste si la seule raison était de ne pas les soumettre à prescription ?

Un empressement suspect et irresponsable

La nécessité d’« harmoniser les conditions de prescription et de délivrance des vaccins », vingt ans après la publication de la directive européenne invoquée par l’ANSM, imposait-elle de définir les vaccins traditionnels comme toxiques et d’exclure de cette liste les seuls qui ne correspondent pas légalement à la définition d’un vaccin, mais qui répondent objectivement à celle d’une substance vénéneuse, selon le droit européen ?

Il nous semble au contraire qu’un avertissement de sécurité et un renforcement des conditions de prescription de ces injections, imposant aux personnes vaccinées de discuter de l’opportunité de se vacciner compte tenu de leurs antécédents médicaux, par exemple de cancer, serait une attitude avisée compte tenu des découvertes récentes concernant la composition des injections. L’ANSM ne peut pas en effet ignorer ce scandale compte tenu de son ampleur, qui ne cesse de grossir, et de ses possibles conséquences sanitaires.

Précisons que l’ANSM n’a pas non plus exclu le vaccin Gardasil, dont trois ingrédients sont pourtant réputés toxiques : le polysorbate 80, le borax et le sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe.

La fin programmée des vaccins traditionnels ?

Si cette décision se présente comme un simple ajustement réglementaire, il n’en reste pas moins que la toxicité des vaccins traditionnels a été formellement actée par l’ANSM, et ce dans une totale discrétion. L’ANSM est-elle devenue « antivax » ou souhaite-t-elle simplement promouvoir une nouvelle technologie vaccinale, en cours d’implantation dans les vaccins antigrippaux auxquels elle assimile déjà les vaccins contre le COVID ? Trois sont en cours de développement chez Pfizer, dont un vaccin combiné grippe/COVID.

Ce classement permettra-t-il demain aux laboratoires, lorsqu’ils déposeront une demande d’autorisation de mise sur le marché pour un nouveau vaccin, de se prévaloir qu’il permet de « répondre à un besoin médical non satisfait » ?

Ce serait en tout cas un formidable coup d’accélérateur pour le remplacement des vaccins classiques, présenté comme inéluctable par une partie de la communauté médicale ou scientifique, a fortiori si certains d’entre eux subissaient des tensions d’approvisionnement, comme c’est aujourd’hui le cas pour 13 vaccins. Pfizer a d’ores et déjà développé une nouvelle version pour quatre d’entre eux. Deux partenariats ont par ailleurs été formalisés avec Pfizer et Moderna, impliquant l’AP-HP, le CNRS et l’Institut Pasteur : le premier vise à créer un incubateur de startups chargées de développer des solutions innovantes et sera chaperonné par Pfizer ; le second consiste en un « accord de recherche collaborative stratégique à long terme, en vue de la découverte et du développement de médicaments et vaccins à partir de la plate-forme mRNA Therapeutics », mise au point par Moderna.

Tout commence comme en 2020…

L’ANSM cherche-t-elle à reproduire le même scénario qu’en 2019, lorsqu’elle a placé l’hydroxychloroquine sur la liste des substances vénéneuses au motif d’un alignement sur la chloroquine ? Comme nous l’avons largement expliqué dans un précédent article, l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le COVID-19 n’est plus contestée aujourd’hui que par les médecins qui ont milité pour son éviction de l’arsenal thérapeutique utilisé contre le COVID-19, à une époque où personne ne savait encore que le virus circulait en France depuis un an, sans qu’il n’entraîne aucune surmortalité. Plus de 400 études contredisent aujourd’hui l’Agence qui semble plus que jamais enfermée dans son déni.

La chloroquine est inscrite sur la liste II des substances vénéneuses […] par arrêté du 7 janvier 1999. Les données issues de la littérature ont montré un potentiel génotoxique de la chloroquine in vitro et in vivo. Les données disponibles sur la génotoxicité de l’hydroxychloroquine sont quant à elles limitées. Toutefois, du fait de la similitude de structure et des propriétés pharmacologiques des deux molécules, le risque génotoxique de l’hydroxychloroquine ne peut être exclu.

ANSM. Lettre de sollicitation de l’avis de classement de l’hydroxychloroquine. 13/12/2019

À la différence de cet épisode, l’ANSM n’a pas, à notre connaissance, publié la lettre qu’elle est supposée avoir adressée à son homologue, l’Anses, pour solliciter ce classement des vaccins en substances toxiques. Elle mentionne simplement dans sa décision que cette consultation est une obligation réglementaire, mais a choisi de ne pas communiquer sur ses motivations, contrairement à ce qu’elle avait fait en 2019 pour l’hydroxychloroquine. Nous ne savons donc pas quels arguments scientifiques ont été avancés par l’Agence pour prendre une telle décision.

On peut seulement supposer que l’ANSM estime que les vaccins présenteraient une toxicité plus élevée que l’hydroxychloroquine puisqu’elle s’était contentée de la classer sur la liste II des substances vénéneuses. Or le tort causé à l’hydroxychloroquine en décembre 2019 par la décision de l’ANSM démontre son pouvoir de nuisance, puisqu’elle a confirmé en avril 2023 sa position, bien que les risques qu’elle dénonce soient aujourd’hui contestés par 11 sociétés savantes.

L’ANSM peut-elle être suspectée de poursuivre aujourd’hui le même objectif qu’en 2019 ? Le Pr Harvey Risch, épidémiologiste à Yale, estimait en 2022 (2’ 53’’) que le classement de l’hydroxychloroquine, sollicité le 8 octobre 2019 par Agnès Buzyn – qu’il nomme expressément –, a joué un rôle décisif dans la promotion des vaccins.

Le silence de l’Agence face à son ministre de tutelle

Est-ce cette stratégie de remplacement qui explique la déclaration surréaliste du nouveau ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, le 3 octobre dernier ?

L’ANSM n’est à aucun moment intervenue dans le débat suscité par l’outrance verbale du ministre lorsqu’il a assuré que les vaccins contre le COVID n’avaient entraîné aucun effet secondaire. À la date du 28 août 2023, l’Agence dénombre pourtant 193 934 événements indésirables pour 156 788 000 injections administrées, soit 1 cas sur 808, dont 25 % sont considérés comme graves.

À titre de comparaison, à la date du 6 octobre 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre 12 082 086 événements indésirables associés aux vaccins contre le COVID-19, ayant affecté 5 188 403 personnes à l’échelle mondiale en l’espace de moins de trois ans pour 13 milliards de doses injectées, versus 831 314 cas individuels recensés depuis 1968 pour l’ensemble des 14 vaccins déclarés toxiques par l’ANSM (VigiAcess) :

  • Coqueluche : 2 298 ;
  • HiB : 93 027 ;
  • Leptospirose : 224 ;
  • Méningocoque (Neisseria meningitidis) : 149 520 ;
  • Typhus (Salmonella typhi) : 16 787 ;
  • Pneumocoque (Streptococcus pneumoniae) : 267 265 ;
  • Encéphalite japonaise : 4 752 ;
  • Fièvre jaune : 28 256 ;
  • Hépatite B : 111 618 ;
  • Oreillons : 754 ;
  • Poliomyélite : 135 971 ;
  • Rougeole : 7 916 ;
  • Rubéole : 2 749 ;
  • Vaccine : 10 177 ;

Précisons que l’OMS recense à la même date 37 603 cas individuels pour l’hydroxychloroquine, soit 37 603 personnes ayant déclaré au moins un événement indésirable consécutif à la prise de ce médicament en soixante-dix ans, dont le Pr Raoult évalue à 100 milliards le nombre de « doses » consommées mondialement depuis sa mise sur le marché, ce qui représente une toxicité au moins 8 000 fois élevée que celle des vaccins anti-COVID.

L’irresponsabilité des autorités sanitaires

La déclaration du ministre est d’autant plus choquante qu’elle vise à convaincre les Français de se faire injecter un nouveau vaccin dont la version Pfizer a été testée uniquement sur 10 souris et dont celle de Moderna est associée à un risque d’effet secondaire grave évalué à 1 cas sur 50, alors que le variant actuellement dominant serait 20 fois moins infectieux que la précédente souche. Une plainte a d’ailleurs été adressée le 6 octobre 2023 à la Cour de justice de la République par le président de l’association Bonsens.org à l’encontre d’Aurélien Rousseau pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination COVID-19. Plusieurs associations, notamment de victimes, se sont jointes à cette démarche, auxquelles le ministre a répondu par une seconde provocation :

Le Pr. Perronne et France Soir m’attaquent devant la CJR. Le motif (si je comprends bien) : avoir dit que les vaccins à ARN messager contre le Covid sont sûrs et efficaces… Que dire ?, sinon que les vaccins à ARNm sont sûrs, efficaces et essentiels pour protéger les + fragiles.

Aurélien Rousseau, 8/10/2023

Elle est en revanche parfaitement irresponsable si elle vise à entériner ce slogan afin de favoriser, à terme, le remplacement des vaccins dits « traditionnels » par une technologie ayant engendré en trois ans près de 300 fois plus d’effets secondaires que l’ensemble de ces 14 vaccins réunis, dont les laboratoires ont fait inscrire dans les contrats qu’ils ne connaissaient pas leurs effets à long terme et dont on sait aujourd’hui qu’elle consiste fondamentalement en un abonnement vaccinal. Les agences sanitaires ne l’ont d’ailleurs pas découvert au cours de la campagne de vaccination puisque la FDA l’avait anticipé dès décembre 2020.

Avantages de la plateforme vaccinale à ARN messager, présentation de la FDA, décembre 2020.
FDA. BNT162b2 vaccine candidate against COVID-19. Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee.
Avantages de la plateforme de vaccins à ARNm. 10/12/2020, p. 7.

A contrario, pour ceux qui ont oublié ce qu’était un vaccin, l’OMS le rappelait en mai 2023, à propos de la vaccination contre la fièvre jaune :

La prévention de la fièvre jaune est possible grâce à un vaccin extrêmement efficace, sûr et peu coûteux. Une seule dose de celui-ci confère une immunité durable et protège à vie contre la maladie, sans qu’il y ait besoin d’une dose de rappel. Le vaccin confère une immunité efficace dans les 30 jours pour 99 % des sujets vaccinés.

OMS. Fièvre jaune. 31/05/2023

Est-ce précisément le problème ?

Conclusion

Quoi qu’il en soit des motivations de l’ANSM, on ne peut que déplorer qu’elle ne se soit pas saisie de l’occasion unique de durcir les conditions d’accès aux vaccins anti-COVID, alors que l’OMS a déclaré la fin de l’urgence pandémique il y a plusieurs mois, voire d’annuler, par souci de cohérence, le caractère obligatoire des 11 vaccins pédiatriques. On peut également regretter que le ministre de la Santé n’ait pas pris la peine de lire, en amont du lancement de la campagne de vaccination automnale, la toute dernière revue de la littérature [2] coréalisée par le Dr Peter McCullough, le cardiologue ayant produit le plus grand nombre d’articles au monde sur le COVID, et la chercheuse Stefanie Seneff (MIT), dont les conclusions démentent que les vaccins géniques sont sûrs et efficaces.

Précisons à toutes fins utiles que l’article, publié le 14 septembre dernier dans la revue internationale Autoimmunity, a été revu par des pairs, et qu’il s’appuie sur une sélection de 85 études, parmi des milliers d’articles concluant au même diagnostic :

L’association de la vaccination contre le COVID-19 avec le développement de complications cardiovasculaires graves, en particulier parmi les groupes d’âge plus jeune et en meilleure santé, a été largement reconnue. Dans un nombre croissant d’études, il a été déterminé lors de l’autopsie que les conditions induites par le vaccin étaient la cause du décès. En général, les risques potentiels d’un vaccin génétique qui incite les cellules humaines à devenir des cibles d’attaques auto-immunes ne peuvent pas être pleinement évalués sans connaître la distribution et la cinétique exactes des LNP et de l’ARNm, ainsi que la production de protéines de pointe. Étant donné que le corps humain n’est pas un système strictement compartimenté, cela constitue un sujet de préoccupation majeur pour tout vaccin génétique (actuel ou à développer dans le futur) qui incite les cellules humaines à synthétiser des antigènes du non-soi. En fait, pour certains tissus, comme ceux différenciés en phase terminale, la perte de cellules entraîne des dommages irréversibles au pronostic potentiellement mortel. En conclusion, à la lumière des preuves indéniables d’une distribution hors cible, l’administration de vaccins génétiques contre le COVID-19 devrait être interrompue jusqu’à ce que des études pharmacocinétiques, pharmacodynamiques et de génotoxicité précises soient réalisées, ou ils ne devraient être administrés que dans des circonstances où les bénéfices dépassent largement les risques.

Polykretis P, et al. Autoimmune inflammatory reactions triggered by the COVID-19 genetic vaccines in terminally differentiated tissues. Autoimmunity. 2023 Dec;56(1):2259123. DOI: 10.1080/08916934.2023.2259123.

Notes

[1] Commission européenne. Article 71. Directive 2001/83/CE du Parlement europén et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. Journal officiel des Communautés européennes. 2001 Nov 28. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32001L0083.

[2] Polykretis P, et al. Autoimmune inflammatory reactions triggered by the COVID-19 genetic vaccines in terminally differentiated tissues. Autoimmunity. 2023 Dec;56(1):2259123. Publié en ligne le 14/09/2023. DOI: https://doi.org/10.1080/08916934.2023.2259123.

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