USA - Pouvoir et décadence
Hunter Biden, des selfies pornos et une accusation de « trafic d’êtres humains »
Ce 19 juillet, Marjory Taylor Green, sénatrice républicaine, a exposé au Comité de contrôle et de responsabilité de la Chambre des représentants des photographies compromettantes de Hunter Biden, fils du président américain en exercice, sur lesquelles il s’affiche nu en plein acte sexuel avec de jeunes prostituées.
Selon toute vraisemblance, ces photos auraient été trouvées pour partie sur le disque dur de l’ordinateur portable de l’intéressé, ainsi que sur des « plateformes en ligne de partage d’images à caractère pornographique », selon l’élue de Géorgie.
À l’occasion de cette audience du comité de contrôle, Marjory Taylor Green a pu questionner deux lanceurs d’alerte, Gary Shapley et Joseph Ziegler, ayant enquêté sur les malversations bancaires et fiscales du fils du président Biden, dans le cadre de leur mission au sein de l’administration fiscale (Internal Revenue Service, IRS). Durant son intervention, elle a ainsi mis en évidence des achats de titres de transport aérien pour le compte d’une « prostituée californienne » afin qu’elle puisse se rendre à Dallas où le fils du président aurait ensuite eu recours à ses services sexuels.
De la violation de la loi Mann à la fraude fiscale
L’élue républicaine a d’abord exposé les paiements effectués par Hunter Biden pour l’achat de billets d’avion destinés à la personne décrite comme une « prostituée ». Les vols correspondaient à un aller-retour Los Angeles-Dallas effectué sur une période de vingt-quatre heures.
La représentante de la Chambre a ainsi pointé une violation caractérisée du Mann Act (loi Mann, aussi appelée « loi sur la traite des Blanches ») qui interdit le déplacement de personnes d’État à État pour la commission de crimes sexuels. À l’occasion de cette audition, elle a demandé par ailleurs à Joseph Ziegler de valider qu’une somme de dix mille dollars avait bien été réglée par Hunter Biden, enregistrée comme paiement d’une « carte de membre de club de golf », et correspondant in fine la rétribution des services de l’escorte sexuelle.
Si Joseph Siegler a dans un premier temps semblé vouloir circonscrire son témoignage à ses strictes compétences d’enquêteur des services du fisc, celui-ci a ensuite pris un tournant plus significatif lorsque le lanceur d’alerte a confirmé devant le Comité que le cabinet d’avocat de Hunter Biden avait été utilisé pour le paiement de ces services, les faisant passer pour des « notes de frais » afin de s’assurer de leur « exonération fiscale ».
Une progéniture présidentielle en pleine décadence
En sept minutes, Marjory Taylor Green a exposé au comité et devant l’ensemble des télévisions internationales sept photographies de Hunter Biden, en partie prises par ses soins, sur lesquelles on le voit nu, pratiquant des actes sexuels avec une jeune prostituée.
Selon Marjory Taylor Green, ces clichés auraient été découverts sur le disque dur du fils du président et auraient circulé sur diverses plateformes d’échange de photos pornos, une thèse qui semble corroborée par les images circulant abondamment depuis des mois sur les réseaux sociaux.
La famille Biden déjà sous le coup de graves accusations
Hunter Biden et l’actuel président des États-Unis d’Amérique font actuellement face à une enquête du Congrès américain diligentée à la suite de la publication du rapport FD-1023 sur la page officielle du sénateur Chuck Grassley, exposant des faits de corruption commis sous la mandature Obama.
Hunter Biden et son père, alors vice-président des États-Unis, auraient imposé à Mykola Zlochevsky, dirigeant de la société gazière ukrainienne Burisma, le versement de dix millions de dollars pour se voir garantir le licenciement à distance d’un procureur local enquêtant sur son entreprise.
Hunter Biden, largement mis en cause dans cette affaire de corruption, ferait l’objet d’une quinzaine d’enregistrements attestant de son implication dans les tractations frauduleuses alors qu’il occupait un emploi, si ce n’est fictif, en tout état de cause « très rémunérateur », au conseil d’administration de cette même société Burisma.
La mise en cause du fils Biden dans une violation caractérisée de la loi Mann pourrait encore assombrir les perspectives politico-judiciaires déjà bien moroses de la famille Biden.
Affaire à suivre…