Plasmid Gate

Équipe Le Point Critique | 19 juillet 2023

20 à 35 % du contenu des vaccins Pfizer et Moderna seraient contaminés par de l’ADN bactérien

L’homologation des vaccins COVID-19 s’est faite sans que le régulateur européen ait pu officiellement accéder ni aux données brutes finales ni aux données intermédiaires des laboratoires supposées garantir l’intégrité du processus de fabrication. La découverte récente de quantités alarmantes d’ADN bactérien (20 à 35 %) dans les vaccins Pfizer et Moderna par l’un des chercheurs en génomique les plus expérimentés au monde suscite aujourd’hui des inquiétudes majeures parmi les scientifiques quant au risque notamment de cancer induit par ces injections.

Hélice d'ADN
© Sangharsh Lohakar

L’apparition d’un cancer malin chez une souris de laboratoire seulement deux jours après avoir reçu une deuxième dose de vaccin de Pfizer a confirmé que le risque de turbo-cancer induit par les injections n’est pas purement théorique. Le lien n’a toutefois pas à ce stade été formellement établi (on sait uniquement que cette souris n’est pas décédée d’un cancer induit par le COVID), mais les récentes découvertes d’un chercheur autorisent à le penser.

Découverte d’ADN bactérien dans les vaccins Pfizer et Moderna

Début février 2023, le Dr Kevin McKernan, microbiologiste et ancien chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), décide d’analyser les flacons de vaccin Pfizer et Moderna pour tenter d’expliquer la présence prolongée d’ARNm vaccinal dans le lait maternel et le plasma sanguin, retrouvé dans plusieurs études [1],[2],[3],[4],[5]. Précision, le Dr Kevin McKernan travaille depuis 25 ans dans le champ de la génomique. Il a dirigé le projet titanesque de séquençage du génome humain (The human genome project and informatics) avant de fonder sa propre société (Medicinal Genomics) et de développer un séquenceur d’ADN de nouvelle génération (SOLiD) qu’il a utilisé pour étudier la composition des sérums. Qu’a-t-il découvert ?

Selon son analyse :

  • les vaccins Pfizer et Moderna contiennent, en plus de l’ARN officiellement déclaré, de l’ADN bactérien dit « plasmidique » dont cet ARNm est dérivé. Les plasmides sont de petites molécules d’ADN circulaires présentes dans les bactéries et certains autres organismes microscopiques, physiquement séparées de l’ADN chromosomique et qui se répliquent indépendamment. Or le vaccin final, pour être homologué, ne doit plus contenir que de l’ARN messager, les autres composants étant supposés être éliminés lors des différentes étapes du processus de fabrication ;
  • cet ADN bactérien est présent dans des quantités disproportionnées (20 à 35 %) par rapport au plafond imposé par l’Agence européenne des médicaments [6, p. 74], ce qui signifie que le processus de purification n’a pas été réalisé ou pas correctement ;

« Les estimations précédentes basées sur l’ARN-Seq de la contamination par l’ADN double brin (ADNdb) dans les vaccins ont considérablement sous-estimé l’ampleur de la contamination. En utilisant la qPCR et l’électrophorèse, nous démontrons que les niveaux de contamination par l’ADNdb sont 100 fois plus élevés et impliquent des billions de molécules d’ADN par dose. La contamination par l’ADN de Pfizer varie de 8,19 à 11,3 ng/ul avec 23 à 28 ng/ul d’ARNm. La contamination de l’ADN Moderna varie de 7,5 à 9,5 ng/ul avec 25,7 ng/ul à 55,9 ng/ul d’ARNm. Cela représente en moyenne une concentration moyenne d’ADN de 9,1 ng/ul contre une concentration moyenne d’ARN de 33,4 ng/ul. Cela équivaut à 27,3 % (9,1/33,4) de l’acide nucléique dans chaque vaccin étant un vecteur d’expression. C’est plusieurs ordres de grandeur au-dessus de la limite fixée par l’EMA de 330 ng/mg. »

McKernan. Les vaccins bivalents Pfizer et Moderna contiennent 20 à 35 % de vecteur d’expression et sont compétents pour la transformation dans E. coli. 09/03/2023.
  • il contient un gène qui le rend résistant à un antibiotique (la kanamycine), utilisé notamment dans le traitement de la tuberculose ;
  • la forme de cet ADN (double brin circulaire) le rend « compétent pour la réplication », ce qui signifie qu’il peut théoriquement s’intégrer au génome. Or c’est précisément sur l’impossibilité de cette intégration que repose depuis le départ l’hypothèse selon laquelle les vaccins géniques ne peuvent en aucun cas promouvoir le cancer :

« Compte tenu de la contamination quasi équimolaire, les études évaluant la capacité transcriptase inverse de LINE-1 doivent être reconsidérées. Si chaque injection fournit des milliards de contaminants d’ADNds, l’activité LINE-1 RT n’est pas une étape nécessaire pour l’intégration du génome. Les critiques d’Alden et al. se sont concentrées principalement sur le fait que LINE-1 est principalement exprimé dans les lignées de cellules cancéreuses et que l’observation de LINE-1 ne doit pas être extrapolée aux patients. […] Avec ces niveaux de contamination, l’activité RT de LINE-1 n’est pas une condition préalable à l’intégration du génome. […] Indépendamment de ces préoccupations hypothétiques, la contamination par l’ADNdb dépasse les spécifications de l’EMA de plusieurs ordres de grandeur et un examen plus approfondi doit être appliqué aux niveaux d’endotoxine et d’ARNdb dans ces vaccins. »

McKernan. Les vaccins bivalents Pfizer et Moderna contiennent 20 à 35 % de vecteur d’expression et sont compétents pour la transformation dans E. coli. 09/03/2023.

Ces plasmides d’ADN polluants ont été retrouvés dans les vaccins monovalents et bivalents Pfizer et Moderna (rappel Omicron) et, de manière plus inquiétante, dans les vaccins pédiatriques Pfizer destinés aux 5-12 ans.

Ces résultats ont été détaillés par le Dr McKernan dans une série d’articles [7],[8],[9], dont une étude en préimpression [10] et commentés par deux chercheurs (Palmer & Gilthorpe) qui ont expliqué les implications de la présence de ces contaminants d’ADN dans un document daté du 5 avril 2023 [11].

Ils ont fait l’objet le 15 juin 2023 d’une présentation de 45 minutes par le Dr McKernan devant la Food & Drug Administration (FDA) [12], suivie, le 28 juin dernier, d’un dépôt officiel du vecteur d’expression du vaccin Pfizer (son génome en quelque sorte) dans la banque de gènes de la Bibliothèque nationale de médecine américaine (NIH). La balle est donc dans le camp du régulateur américain.

Les conséquences de cette découverte sont incalculables

Si l’ampleur de cette contamination est confirmée, ses conséquences sanitaires pourraient être catastrophiques compte tenu de la capacité de cet ADN à s’intégrer à celui de son hôte et des quantités colossales retrouvées dans les échantillons testés. Bien que ces risques ne soient pas calculables, la faille de sécurité béante dévoilée par le Dr McKernan et son équipe autorise en tout cas à parler d’une « fraude scientifique majeure », qualifie de Plasmid Gate par la communauté scientifique indépendante, en raison du dépassement des seuils autorisés par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Le journaliste Julian Gilepsie, juriste et ancien avocat en Australie, a résumé le 27 mai 2023 les enjeux de cette découverte, dans un article publié par le Brownstone Institute :

« Cette découverte de contamination soulève une question. Que sait le Bureau australien du régulateur de la technologie génique (OGTR) sur la sécurité de ces injections d’ARNm ? Et quelles discussions ont eu lieu entre la Therapeutic Goods Administration (TGA) [le régulateur australien] et l’OGTR concernant la sécurité de ces injections ?

Certaines de ces questions sont posées et, espérons-le, obtiendront des réponses. Bientôt, nous l’espérons.

Une autre question pèse lourdement. Que signifie cette « découverte accidentelle » pour ceux qui ont reçu les injections d’ARNm, en termes de santé, pour leur progéniture et l’avenir du génome humain ?

Les scientifiques et les experts en génomique sont choqués par cette découverte. McKernan aussi, “Je ne m’attendais pas à trouver le plan complet de Pfizer sur la façon dont ils fabriquent cette chose qui se trouve dans le flacon”.

Nous non plus. »

Gillepsie J, Sladden J. The vax-gene files: an accidental discovery. Brownstone Institute. 27/05/2023.

Ces questions, formulées dans le cadre du droit australien, se posent dans les mêmes termes en Europe et dans l’ensemble des États où les vaccins Pfizer et Moderna ont été homologués. On ne peut donc que s’inquiéter du silence assourdissant de l’EMA face à une découverte dont la gravité aurait dû justifier une enquête et le rappel de l’ensemble des lots de vaccins, le régulateur européen s’étant félicité, le 22 juin 2023, de la qualité exceptionnelle de la surveillance des vaccins ayant permis d’établir leur sécurité.

« Des études de preuves en situation réelle (RWE) ont complété ces activités de surveillance intensifiées en aidant à mieux caractériser les problèmes de sécurité importants et à collecter plus d’informations sur l’impact des vaccins et des traitements dans des populations spécifiques (par exemple, les femmes enceintes) ainsi que sur les caractéristiques de COVID-19 la maladie elle-même. 11 études RWE ont été commandées à des consortiums de recherche internationaux, dont six ont été finalisées à la fin de la période couverte par le rapport. Ces études ont contribué à l’ensemble des preuves soutenant le rapport bénéfice/risque favorable des vaccins COVID-19 et sont accessibles au public dans le registre EU PAS. »

EMA. Rapport : Comment l’UE a assuré la sécurité des médicaments pendant la COVID-19. 22/06/2023

Rappelons que l’EMA, dont la directrice exécutive fut l’une des cadres du lobby européen de l’industries pharmaceutique (European Federation of Pharmaceutical industries and Associations — EFPIA), est incapable à ce jour d’indiquer le nombre de décès causés par les vaccins. Si elle a fini par admettre publiquement, lors d’une conférence de presse, que les injections n’étaient ni sûres ni efficaces, elle ne reconnaît officiellement l’existence que de « 11 823 résultats mortels » sur un total de 50 648 cas déclarés dans la base qu’elle administre (EudraVigilance).

Rappelons à toutes fins utiles que la limite admise pour mettre fin à un programme de vaccination est historiquement de 25 à 50 morts.


Références

[1] Bansal S, Perincheri S, Fleming T, et al. Cutting edge: Circulating exosomes with COVID Spike protein are induced by BNT162b2 (Pfizer-BioNTech) vaccination prior to development of antibodies: A novel mechanism for immune activation by mRNA vaccines. J Immunol. 2021 Nov 15;207(10):2405-2410. DOI: https://doi.org/10.4049/jimmunol.2100637.

[2] Hanna N, Heffes-Doon A, Lin X, et al. Detection of messenger RNA COVID-19 vaccines in human breast milk. JAMA Pediatr. 2022 Dec 1;176(12):1268-70. DOI: https://doi.org/10.1001/jamapediatrics.2022.3581.

[3] Castruita JAS, Schneider UV, Mollerup S. SARS-CoV-2 spike mRNA vaccine sequences circulate in blood up to 28 days after COVID-19 vaccination. APMIS. 2023 Mar;131(3):128-32. DOI: https://doi.org/10.1161/10.1111/apm.13294. L’étude a été publiée en janvier 2023.

[4] Yonker LM, Swank Z, Bartsch YC, et al. Circulating Spike protein detected in post-COVID-19 mRNA vaccine myocarditis. Circulation. 2023 Mar 14;147(11):867-876. DOI: https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.122.061025.

[5] Patterson BK, Francisco EB, Yogendra R. Persistence of SARS CoV-2 S1 protein in CD16+ monocytes in post-acute sequelae of COVID-19 (PASC) up to 15 months post-infection. Front Immunol. 2022 Jan 10;12:746021. DOI: https://doi.org/10.3389/fimmu.2021.746021.

[6] EMA. Rapporteur Rolling Review critical assessment report: Quality aspects. COVID-19 mRNA Vaccine BioNTech Modified mRNA, encoding full length SARS-CoV-2 spike protein. EMEA/H/C/005735/RR/xxx. Applicant: BioNTech Manufacturing GmbH. https://mega.nz/file/tQgzBYIS#KZLmkCVKJljv2IotP8hnQNXPhEj-sZYos2mSv8o7fYE.

[7] McKernan K. Deep sequencing of the Moderna and Pfizer bivalent vaccines identifies contamination of expression vectors designed for plasmid amplification in bacteria. Nepetalactone Newsletter. 2023 Feb 16. 2023. https://anandamide-substack-com.translate.goog/p/curious-kittens?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp.

[8] McKernan K. Pfizer and Moderna bivalent vaccines contain 20-35% expression vector and are transformation competent in E.coli. Nepetalactone Newsletter. 2023 Mar 9. 2023. https://anandamide-substack-com.translate.goog/p/pfizer-and-moderna-bivalent-vaccines?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp.

[9] McKernan K. DNA contamination in Pfizer monovalent vaccines. Nepetalactone Newsletter. 2023 Mar 25. 2023. https://anandamide-substack-com.translate.goog/p/dna-contamination-in-pfizer-monovalent?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp.

[10]  McKernan K, Helbert Y, Kane LT, McLaug S. Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA vaccines reveals nanogram to microgram quantities of expression vector dsDNA per dose. 2023 Apr 10. DOI: https://doi.org/10.31219/osf.io/b9t7m.

[11] Palmer M, Gilthorpe J; COVID-19 mRNA vaccines contain excessive quantities of bacterial DNA: evidence and implications. 2023 Apr 5. https://drtrozzi.org/wp-content/uploads/2023/04/COVID-19-mRNA-vaccines-contain-excessive-DNA-Evidence-and-Implications.pdf.

[12] FDA. 182nd meeting of Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee. 2023 June 15. https://www.youtube.com/watch?v=gBOyPREXGh8.

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