Chronique d'un suicide politique

Mathilde Debord | 08 juillet 2023

Code de Nuremberg : un médecin exige la condamnation des auteurs du « plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour » (1/2)

La vaccination contre le COVID a été officiellement qualifiée d’« essai clinique » par la Commission européenne, en janvier 2022. En accusant l’IHU Méditerranée d’avoir commis « le plus vaste essai thérapeutique sauvage connu à ce jour », perpétré sur des personnes fragiles, un médecin explique involontairement pourquoi avoir forcé des mineurs, des femmes enceintes et des personnes âgées à se faire vacciner constitue une infraction au Code de Nuremberg. Il confirme également que l'establishment médical avait parfaitement conscience de ce qu'il faisait en façonnant de toutes pièces le mythe des vaccins sûrs et efficaces, notamment pour les femmes enceintes. Chronique en deux temps d’un mensonge d’État hors norme.

Vaccination de la députée Olivia Grégoire par le ministre de la Santé Olivier Véran, à l'hôpital Necker, pour inciter les femmes à se vacciner

Près d’un mois après la publication de la tribune du Monde dans laquelle 16 sociétés savantes accusent l’institut hospitalo-universitaire (IHU) – Méditerranée infection d’avoir mené « le plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour », l’un des médecins à la pointe de cette campagne de diffamation, le Dr Damien Barraud, médecin réanimateur au centre hospitalier régional (CHR) de Thionville, franchit une nouvelle étape dans l’hystérie médiatique. L’essai aurait été conduit sur des enfants, des femmes enceintes et des personnes résidant en Ehpad, dont le consentement libre et éclairé n’aurait pas été ou pu être recueilli.

L’objet officiel du délit

Pour comprendre les motivations et l’outrance de cette saillie médiatique, rappelons que la haine du Dr Damien Barraud à l’encontre du Pr Raoult a débuté au lendemain de la publication des premiers résultats de l’IHU concernant l’hydroxycholoquine. Il est notamment soupçonné d’avoir participé, avec un ensemble de médecins et de chercheurs dont le Dr Wargon et le Pr Karine Lacombe, à des attaques d’une extrême violence, synchronisée sur les réseaux sociaux, s’apparentant à un « harcèlement de meute ». Chaque abonné Twitter a pu prendre par lui-même la mesure de cette obsession, dont les ressorts sont, à l’évidence, très éloignés du simple dissensus scientifique.

Précision utile, le Dr Barraud est, avec plusieurs médecins et chercheurs issus de cette nébuleuse, l’un des coauteurs d’une lettre à l’éditeur (« Pourquoi l’article qui a conduit à l’utilisation généralisée de l’hydroxychloroquine dans COVID-19 devrait être rétracté » [1]), publiée dans la revue Therapies dont le rédacteur en chef – le Pr Dominique Deplanque – est également le président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT), l’une des 16 sociétés  savantes ayant cosigné la tribune du Monde. L’article en question est l’étude publiée en juillet 2020 (Gautret et al.) [[2]] par des chercheurs de l’IHU Méditerranée présentant le protocole à base d’hydroxychloroquine élaboré par le Pr Raoult, dont cette lettre à l’éditeur est la énième demande de rétractation.

Les accusations portées dans cette tribune, proférées une première fois en 2020, ont été classées sans suite à l’époque par le Parquet de Marseille, le Pr Raoult y a déjà répondu en septembre 2020. Que s’est-il passé depuis ? L’IHU aurait continué d’administrer de l’hydroxychloroquine et plusieurs autres molécules (zinc, ivermectine, azithromycine) ne disposant pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans cette indication, sans demander l’aval de l’Agence nationale de santé du médicament et des produits de santé (ANSM) et en dépit de preuves supposées formelles de l’inefficacité et de la toxicité de l’hydroxychloroquine. L’ANSM a annoncé le 4 avril 2023 qu’elle poursuit ses investigations pour déterminer si l’étude conduite à l’IHU s’apparente ou non à un essai thérapeutique et qu’elle se réserve le droit d’attaquer l’institut le cas échéant.

La littérature dit pourtant autre chose puisque 394 études incluant 520 058 patients évalués dans 58 pays ont été conduites à ce jour, dont 15 essais cliniques, confirment une réduction drastique de la mortalité évaluée à 72 % lorsque l’hydroxychloroquine est administrée précocement, ce qui est peu ou prou la mortalité retrouvée dans la toute dernière étude de l’IHU, où le taux de décès observé durant la pandémie serait de fait le plus bas au monde, selon le Pr Raoult. Le procès intenté aujourd’hui contre l’institut marseillais est d’autant plus inepte que les effets antiviraux de l’hydroxychloroquine sur l’infection par le SARS-CoV avaient été démontrés dès 2005 dans une étude des CDC (« La chloroquine est un puissant inhibiteur de l’infection et de la propagation du coronavirus du SRAS »), et que cette efficacité a été confirmée en avril 2020 par l’Agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire (DARPA) pour l’hydroxychloroquine et l’ivermectine (p. 4 du rapport), comme nous le relations dans un précédent article :

« Bon nombre des premiers protocoles de traitement ignorés par les autorités fonctionnent parce qu’ils inhibent la réplication virale ou modulent la réponse immunitaire aux protéines de pointe, ce qui est logique dans le contexte créé par EcoHealth. Certains de ces protocoles de traitement inhibent également l’action de la protéine de pointe du moteur. Par exemple, l’ivermectine (identifiée comme curative en avril 2020) agit à toutes les phases de la maladie car elle inhibe à la fois la réplication virale et module la réponse immunitaire. Il convient de noter que le phosphate de chloroquine (hydroxychloroquine, identifiée en avril 2020 comme curative) est identifié dans le protocole comme un inhibiteur du SARS-CoV, tout comme l’interféron (identifié en mai 2020 comme curatif). »

Rapport DARPA (Source : Project Veritas)

La balle est donc dans le camp de la justice, si tant est que l’ANSM ose s’aventurer sur ce terrain puisque ses doutes sont contredits par une série d’éléments, notamment le Code de la santé publique (article L. 1121-1) ou l’Ordre des médecins, qui a rappelé en septembre 2020 que le recours à des molécules hors AMM est une pratique à la fois licite et courante (20 % à 80 % des prescriptions concernées).

Le procès intenté aujourd’hui contre l’IHU sur les réseaux sociaux vise en ce sens à médiatiser une guerre ancienne dont l’objectif est pleinement assumé : discréditer l’IHU et plus particulièrement le Pr Raoult dont le Dr Barraud réclame officiellement la tête.

Simple contre-feu médiatique ? Le Dr Barraud cite quatre entorses majeures à l’éthique médicale qui auraient été commises à l’IHU et qui constitueraient selon lui une violation du Code de Nuremberg. Dont acte, mais ces accusations nous forcent à revenir sur le scandale de la vaccination et à démentir, à notre tour, ses quatre mensonges fondateurs ou péchés capitaux.

Péché capital no 1 : La Commission européenne a reconnu formellement que la vaccination contre le COVID-19 était un essai clinique

« Si nous avions demandé aux gens il y a deux ans s’ils voulaient se faire injecter dans le corps un produit de thérapie génique ou cellulaire, nous aurions obtenu 95 % de refus. » (8’ 45 »)

S. Oelrich, World Health Summit, 16/11/2021. https://www.youtube.com/watch?v=IKBmVwuv0Qc

Péché capital no 2 : Les femmes enceintes ont été vaccinées hors de tout cadre légal

Le Dr Barraud et le Pr Molimard, chef du service de Pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux en charge de l’évaluation des effets indésirables du vaccin Pfizer mais également du dosage du Paxlovid, par ailleurs responsable scientifique du groupe de travail « Médicaments et COVID » de la SFPT et membre du Comité éditorial de la revue Therapies ont publié fin juin une série de tweets dans lesquels ils dénoncent la toxicité de l’hydroxychloroquine pour le fœtus lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse, ce dont ils accusent les équipes de l’IHU :

« 😱 La majorité des femmes enceintes traitées par hydroxychloroquine dans l’étude sauvage chez 30000 patients 😱 !!!! https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32961123/ +30% de risque de malformation On ne prescrit pas de traitement sans preuve formelle d’efficacité… surtout pendant la grossesse @ansm »

Pr Mathieu Molimard, 22/06/2023

Il ajoute dans un autre tweet :

« En 2020, le risque de l’hydroxychloroquine était connu. En mars 2021, confirmation du risque tératogène https://ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7501839/ Quand on donne systématiquement de l’hydroxychloroquine à des femmes enceintes sans preuve d’efficacité on les prend pour des cobayes, c’est monstrueux !! »

Pr Mathieu Molimard, 22/06/2023

Ces accusations trouvent leur origine dans un article de Mediapart, qui rappelle que « Toute prise de médicament est un risque pour le fœtus ». Mediapart a-t-il hiberné pendant deux ans ou a-t-il été incité à le faire ?

L’« enquête » de Mediapart, qualifiée d’« extraordinaire » par l’écrivain et ancien médecin Christian Lehman, permettrait selon lui de prendre la mesure du « délire collectif [de] l’IHU pendant la crise COVID, avec des believers qui suivent aveuglément le gourou ».

De quel délire parle-t-on ?

La toxicité de l’hydroxychloroquine chez les femmes enceintes a été démentie il y a plus de dix ans

Le Dr Éric Chabrière (IHU Méditerranée) a réagi à ces accusations en citant une étude de 2011 (Chico et al.[7] réalisée sur plus de 800 femmes enceintes traitées par combinaison de chloroquine et d’azithromycine, ayant conclu il y a douze ans que « la chloroquine […], peut être administrée en toute sécurité à n’importe quel trimestre de la grossesse et traverse facilement le placenta des femmes enceintes sans effet tératogène ».

Précision, le communiqué de l’ANSM cité par le Dr Barrière et Mediapart a été publié le même jour qu’un autre avertissement de l’Agence sur la toxicité de l’hydroxychloroquine, concernant cette fois sa cardiotoxicité, dont le mythe a été battu en brèche en avril 2020 [8].

Le 14 avril 2023, 11 sociétés savantes avaient pourtant adressé une réponse à l’ANSM dans laquelle elles lui demandent de corriger son communiqué et déplorent de ne pas avoir été consultées en amont. Elles relèvent notamment les points suivants :

  • l’ANSM a oublié de prendre en considération une étude de cohorte danoise, publiée en mai 2021, portant sur 1 240 875 grossesses, dans laquelle les auteurs n’ont retrouvé « aucun risque accru de malformations congénitales majeures, d’accouchement prématuré ou de petit âge gestationnel » associé à la prise d’hydroxychloroquine [9] ;
  • elle a également oublié d’intégrer à son avertissement une étude de 2015 démontrant que l’hydroxychloroquine réduit la morbidité néonatale chez les femmes atteintes de lupus érythémateux disséminé en diminuant significativement le taux de bébés prématurés et anormalement petits [10] ;
  • l’étude citée par l’ANSM est une analyse des données américaines d’assurance maladie, ancienne et de plus petite envergure, basée sur de simples prescriptions dont on ignore si elles ont été réellement utilisées, mais surtout, elle conclut que le risque de malformation est « faible et inférieur aux bénéfices de ce traitement dans les maladies auto-immunes chez les femmes enceintes ». Ces conclusions sont-elles transposables au COVID ? ;
  • l’ANSM évoque un risque de « malformation grave » à la naissance. Or non seulement l’étude américaine ne met en évidence aucune malformation grave, mais ces résultats ne sont pas retrouvés dans l’étude danoise, plus large et plus récente ;
  • une critique de cette étude (« Hydroxychloroquine en début de grossesse et risque d’anomalies congénitales : ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ») avait déjà été publiée en janvier 2021, contestant la tératogénicité de l’hydroxychloroquine [11] ;
  • l’ANSM évoque également des atteintes oculaires qui nécessiteraient un suivi ophtalmologique. Là encore, les signataires de cette réponse s’étonnent d’une telle mise en garde qu’ils estiment « en contradiction avec les données de la science, [leurs] pratiques et les recommandations européennes ou américaines » :

« Ce léger surrisque disparaît pour des doses d’hydroxychloroquine < 40 0mg/jour et n’a pas été confirmé dans une étude danoise. Il s’agit du seul “faible signal de cette nature et la synthèse de toute la littérature sur ce sujet à ce jour ne le valide pas. »

Courrier collectif au nom des sociétés savantes, 14/04/2023.

Ces 11 sociétés savantes sont-elles compétentes pour apprécier la toxicité de l’hydroxychloroquine sur la grossesse ?

Le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT), qui est l’autorité de référence pour évaluer les risques médicamenteux pendant la grossesse, par ailleurs financée en partie par l’ANSM et également signataire de cette réponse, estime quant à elle que l’hydroxychloroquine, administrée lors du premier trimestre de la grossesse « n’augmente pas le risque malformatif » (elle évoque des données « nombreuses et rassurantes »), que « son utilisation est possible, quel que soit le terme de la grossesse à posologie efficace » et qu’elle n’est contre-indiquée ni en prévision d’une grossesse ni pendant l’allaitement.

Fin de la plaisanterie.

A contrario, que sait-on de la sécurité des injections chez la femme enceinte ?

La SFPT continue de présenter la vaccination des femmes enceintes, en février 2023, comme « la manière efficace et sûre de protéger la femme enceinte, l’enfant à naître et le nouveau-né ». Elle la recommande quel que soit le moment de la grossesse et avec des doses de rappel. Sur quelles bases éthiques et scientifiques se fonde une telle recommandation ?

La vaccination des femmes enceintes n’est pas recommandée par les laboratoires

« De nombreuses études cliniques sont en cours, qui n’aboutiront vraisemblablement pas avant plus mois, pour déterminer si les vaccins sont aussi sûrs et efficaces chez les enfants. Sans ces données, aucune agence sanitaire ne peut autoriser l’utilisation. » (Minute 13 de la Conférence de presse du 26 août 2021)

Olivier Véran, Conférence de presse, 26/08/2021.

Le risque COVID justifiait-il une telle précipitation ?

  • Une étude de cohorte rétrospective portant sur les données de santé officielles de l’Ontario (2,5 millions de grossesses), publiée en août 2021, n’a montré aucune variation du nombre de fausses couches et de mortinaissances pendant les 12 premiers mois de la pandémie par rapport aux 17,5 années précédentes [16]. C’est seulement après la vaccination qu’elles explosent.
  • Les études sur lesquelles se sont basées les recommandations vaccinales pour les femmes enceintes relèvent de la mystification :
    • catégorisation des femmes vaccinées depuis moins de cinq semaines comme non vaccinées (étude initiale de Dagan et al. [17]) ;
    • sous-estimation du risque de fausse couche dans l’étude des CDC (Shimabukuro et al.[18] de juin 2021 qui a servi de référence mondiale pour la vaccination des femmes enceintes. Elle dû être corrigée trois mois après sa publication. Sa réanalyse indépendante en novembre 2021 retrouve une incidence 7 à 8 fois élevée [19] ;
    • risque de naissance prématurée supérieur pour les femmes doublement vaccinées (7,3 %) vs non vaccinées (6,9 %) dans l’étude sur la sécurité de la 3e dose (Dick et al.[20] ;
    • exclusion a priori de la moitié des grossesses dans l’étude de Nature du 28 février 2023 (Zerbo et al.[21] qui montre que le vaccin favoriserait le COVID néonatal.
  • L’essai INTERCOVID-2022 [22] sur lequel se fonde la SFPT pour recommander la vaccination des femmes enceintes est perclus de conflits d’intérêts, impliquant notamment les hôpitaux universitaires de Genève (HUG) (plus de 8 millions perçus de l’industrie pharmaceutique entre 2015 et 2021) et le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) rattaché commercialement à Pfizer depuis 2019. Sur le fond, l’étude est entachée de multiples biais : pas d’étude randomisée en double aveugle, données douteuses et/ou contradictoires, pas d’accès autorisé aux données brutes, auteurs anonymes ayant contribué à l’étude…
  • Les études montrant que les risques associés à la vaccination sont supérieurs à ceux associés à l’infection, a contrario, ont été ignorés, notamment une étude de décembre 2022 qui montre la contamination des cellules souches sanguines du cordon ombilical par le vaccin [23].

Peut-on considérer que le vaccin est sûr pendant la grossesse ?

  • Un rapport du Centre national des statistiques sur la santé (NCHS) américain [24], daté de mars 2023, indique une hausse de 37 % des mortinaissances et une augmentation de 40 % du taux de mortalité maternelle aux États-Unis en 2021 vs 2020, malgré la baisse globale du nombre de femmes enceintes.
  • Le système de pharmacovigilance américain (VAERS), fait quant à lui mention, au 1er juillet 2023, de plus de 5 000 fausses couches qu’il estime potentiellement sous-notifié d’un facteur de 100 [25] (voir figure).
  • Des médecins du Pentagone ont signalé, il y a dix-huit mois, une explosion du nombre de fausses couches (x 3,79) et de malformations congénitales (x 2,55 par rapport à la moyenne des cinq années précédentes), recensées dans la base de données d’épidémiologie médicale de la Défense (DMED). Cette alerte a donné lieu à la programmation d’un nouvel essai clinique (C4591011) et à son inscription dans le Plan de gestion des risques de Pfizer (p. 136).

Source : https://openvaers.com/covid-data/reproductive-health

Nous pourrions compléter cette liste déjà fournie, mais ce n’est pas l’objet premier de cet article.

Les vaccins ont été homologués alors que les risques pour la grossesse étaient connus de Pfizer et des régulateurs

Les risques liés à l’allaitement ont été dissimulés par les régulateurs mais ils sont aujourd’hui connus

  • La Food and Drug Administration (FDA) sait depuis février 2021 que le vaccin ARNm traverse le placenta, passe dans le lait et occasionne des effets indésirables chez le bébé allaité [28].
  • De l’ARNm a également été retrouvé dans le sang et le lait de mères allaitantes, à des concentrations similaires, dans une étude publiée en janvier 2022 [29]. Ces quantités sont-elles de nature à remettre en question l’allaitement des bébés de femmes vaccinées ? La SFPT assure dans la FAQ consacrée à la balance bénéfice/risque des vaccins COVID que ce risque est imaginaire : « Oui, je peux poursuivre l’allaitement après une vaccination par un vaccin à ARNm (Pfizer-BioNtech ou Moderna). On ne retrouve pas de passage du vaccin chez l’enfant. »
  • Ce sont en réalité jusqu’à 256 000 molécules d’ARNm/ml de lait qui ont été retrouvées dans le lait maternel dans une étude de septembre 2022 [30].
  • Le premier rapport périodique actualisé relatif à la sécurité (Periodic safety update report – PSUR 1) établi par Pfizer portant sur la période entre le 19 décembre 2020 et le 18 juin 2021 mentionne deux cas de bébés ayant subi un AVC hémorragique consécutif à l’ingestion de lait maternel empoisonné par le vaccin (p. 165 du rapport).
  • Le rapport Pfizer sur la grossesse et allaitement signale six bébés ayant subi des événements indésirables graves, attribués par Pfizer à un transfert du vaccin par voie transplacentaire.

Compte tenu du profil de sécurité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, connu depuis plus de dix ans et confirmé par le CRAT, était-il éthique de vacciner les femmes enceintes avec une injection expérimentale, sans aucune donnée clinique, contre une maladie pour laquelle le taux de survie revendiqué par le Pr Molimard pour contester l’efficacité de l’hydroxychloroquine, serait de plus de 98 %, sans traitement ? Est-il légitime de continuer à couvrir la vaccination des femmes enceintes au regard des données acquises depuis le déploiement des injections, notamment les données cliniques des laboratoires, comme le fait aujourd’hui la SFPT ?

Lire le deuxième volet de notre enquête : Code de Nuremberg : un médecin exige la condamnation des auteurs du « plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour » (2/2)


Références

[1] Barraud D, Besançon L, Bik EM, Billy E, Clarot F, Frank F, Guihur A, Hajage D, Lacombe K, Maisonneuve H, Molimard M, Mulot M, Samuel A. Why the article that led to the widespread use of hydroxychloroquine in COVID-19 should be retracted. Therapie. 2023 Jun 2:S0040-5957(23)00081-1. DOI: https://doi.org/10.1016/j.therap.2023.06.001.

[2] Gautret P, Lagier JC, Parola P, Hoang VT, Meddeb L, Mailhe M, et al. Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial. Int J Antimicrob Agents. 2020;56:105949. DOI : https://doi.org/10.1016/j.ijantimicag.2020.105949.

[3] Debord M. Consentement éclairé : les vaccinés sont-ils informés de l’ensemble des risques ? Le Point Critique. 2022 Feb 18. https://lepointcritique.fr/2022/02/18/consentement-eclaire-risques/.

[4] Équipe Le Point Critique. Jurisprudence : la vaccination obligatoire contre le COVID et la suspension des soignants jugées illégales. Le Point Critique. 2022 Mar 14. https://lepointcritique.fr/2022/03/14/decision-justice-vaccination-obligatoire-covid-illegale/.

[5] ANSM. Les enfants exposés à l’hydroxychloroquine pendant la grossesse de leur mère courent un risque plus élevé de malformation grave à la naissance. ANSM. 2023 Apr 5. https://ansm.sante.fr/actualites/les-enfants-exposes-a-lhydroxychloroquine-pendant-la-grossesse-de-leur-mere-courent-un-risque-plus-eleve-de-malformation-grave-a-la-naissance.

[6] Huybrechts KF, Bateman BT, Zhu Y, et al. Hydroxychloroquine early in pregnancy and risk of birth defects. Am J Obstet Gynecol. 2021 Mar;224(3):290.e1-290.e22. DOI: https://doi.org/10.1016/j.ajog.2020.09.007.

[7] Chico RM, Chandramohan D. Azithromycin plus chloroquine: combination therapy for protection against malaria and sexually transmitted infections in pregnancy. Expert Opin Drug Metab Toxicol. 2011 Sep; 7(9): 1153-67. DOI: https://doi.org/10.1517%2F17425255.2011.598506.

[8] Saleh M, Gabriels J, Chang D, et al, Effect of chloroquine, hydroxychloroquine, and azithromycin on the corrected QT interval in patients with SARS-CoV-2 infection. Circ Arrhythm Electrophysiol. 2020 Jun;13(6):e008662. DOI: https://doi.org/10.1161/circep.120.008662.

[9] Andersson NW, Skov L, Andersen JT. Fetal safety of chloroquine and hydroxychloroquine use during pregnancy: a nationwide cohort study. Rheumatology (Oxford). 2021 May 14;60(5):2317-2326. DOI: https://doi.org/10.1093/rheumatology/keaa592.

[10] Leroux M, Desveaux C, Parcevaux M, et al. Impact of hydroxychloroquine on preterm delivery and intrauterine growth restriction in pregnant women with systemic lupus erythematosus: a descriptive cohort study. Lupus. 2015 Nov;24(13):1384-91. DOI: https://doi.org/10.1177/0961203315591027.

[11] Bermas BL, Chambers C. Hydroxychloroquine early in pregnancy and risk of birth defects: don’t throw out the baby with the bathwater. Am J Obstet Gynecol. 2021 May;224(5):548-549. DOI: https://doi.org/10.1016/j.ajog.2020.12.1218.

[12] BioNTech. Repeat-dose toxicity study of three LNP-formulated RNA platforms encoding for viral proteins by repeated intramuscular administration to Wistar Han rats. Report No. 38166. FDA-CBER-2021-5683-0765716. 2020 Jun. https://icandecide.org/wp-content/uploads/2023/03/125742_S1_M4_4.2.3.2-38166.pdf.

[13] https://www.youtube.com/watch?v=wSb9sOVct5M

[14] Comirnaty, Comirnaty Original/Omicron BA.1, Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 (COVID-19 mRNA Vaccine). Risk management plan. RMP Version number:9.0. 2023 June. https://www.ema.europa.eu/en/documents/rmp-summary/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf#page=134.

[15] FDA. Pharmacovigilance plan for biologic license application #125742 of COVID-19 mRNA vaccine (nucleoside modified) (BNT162b2, PF-07302048). Date of Report: 28 July 2021. Version 1.1. FDA-CBER-2021-5683-0651271. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2023/01/125742_S21_M1_pharmacovigilance-plan.pdf.

[16] Shah PS, Ye XY, Yang J, Campitelli MA. Preterm birth and stillbirth rates during the COVID-19 pandemic: a population-based cohort study. CMAJ. 2021 Aug 3;193(30):E1164-E1172. DOI: https://doi.org/10.1503/cmaj.210081.

[17] Dagan N, Barda N, Kepten E, et al. BNT162b2 mRNA Covid-19 vaccine in a nationwide mass vaccination setting. N Engl J Med. 2021 Apr 15;384(15):1412-1423. DOI: https://doi.org/10.1056/NEJMoa2101765.

[18] Shimabukuro TT, Kim SY, Myers TR, et al. Preliminary findings of mRNA Covid-19 vaccine safety in pregnant persons. N Engl J Med. 2021 Jun 17;384(24):2273-2282. DOI: https://doi.org/10.1056/NEJMoa2104983.

[19] Brock AR, Thornle S. Spontaneous abortions and policies on COVID-19 mRNA vaccine use during pregnancy. Sci Pub Health Pol & Law. 2021 NIV;4:130-43. https://media.ellinikahoaxes.gr/uploads/2021/11/Spontaneous-Abortions-and-Policies-on-COVID-19.pdf

[20] Dick A, Rosenbloom JI, Karavani G, et al. Safety of third SARS-CoV-2 vaccine (booster dose) during pregnancy. m J Obstet Gynecol MFM. 2022 Jul;4(4):100637. DOI: https://doi.org/10.1016/j.ajogmf.2022.100637.

[21] Zerbo O, Ray GT, Fireman B, et al. Maternal SARS-CoV-2 vaccination and infant protection against SARS-CoV-2 during the first six months of life. Nat Commun. 2023 Feb 28;14(1):894. DOI: https://doi.org/10.1038/s41467-023-36547-4.

[22] Villar J, Soto Conti CP, Gunier RB, et al. Pregnancy outcomes and vaccine effectiveness during the period of omicron as the variant of concern, INTERCOVID-2022: a multinational, observational study. Lancet. 2023 Feb 11;401(10375):447-457. DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(22)02467-9.

[23] Estep BK, Kuhlmann CJ, Osuka S, et al. Skewed fate and hematopoiesis of CD34 + HSPCs in umbilical cord blood amid the COVID-19 pandemic. iScience. 2022 Dec 22;25(12):105544. DOI: https://doi.org/10.1016/j.isci.2022.105544.

[24] Hoyert DL. Maternal mortality rates in the United States, 2021. NCHS Health E-Stats. 2023. DOI: https://dx.doi.org/10.15620/cdc:124678.

[25] Lazarus R. Electronic support for public health–Vaccine Adverse Event Reporting System (ESP:VAERS). Boston (Ma): Harvard Pilgrim Health Care, Inc; 2010. https://digital.ahrq.gov/ahrq-funded-projects/electronic-support-public-health-vaccine-adverse-event-reporting-system.

[26] TGA Australian Government. Nonclinical Evaluation of BNT162b2 [mRNA] COVID-19 vaccine (COMIRNATY) Submission No. PM-2020-05461-1-2. 2021 Jan. https://www.tga.gov.au/sites/default/files/foi-2389-06.pdf.

[27] FDA. COVID-19 vaccine safety review for PLLR label update. BNT162b2 cumulative review from pharmacovigilance database: Pregnancy and lactation cumulative review. 2021 Apr 20. FDA-CBER-2021-5683-0779752. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2023/04/125742_S2_M1_pllr-cumulative-review.pdf

[28] Banoun H. La FDA savait depuis février 2021 que le vaccin ARNm traverse le placenta, passe dans le lait et occasionne des effets indésirables chez le bébé allaité. 2023 Apr. https://www.researchgate.net/publication/370107222_La_FDA_savait_depuis_fevrier_2021_que_le_vaccin_ARNm_traverse_le_placenta_passe_dans_le_lait_et_occasionne_des_effets_indesirables_chez_le_bebe_allaite.

[29] Yeo KT, Chia WN, Tan CW, et al. Neutralizing activity and SARS-CoV-2 vaccine mRNA persistence in serum and breastmilk after BNT162b2 vaccination in lactating women. Front Immunol. 2022 Jan 11;12:783975. DOI: https://doi.org/10.3389/fimmu.2021.783975.

[30] Hanna N, Heffes-Doon A, Lin X, et al. Detection of messenger RNA COVID-19 vaccines in human breast milk. JAMA Pediatr. 2022 Dec 1;176(12):1268-1270. DOI: https://doi.org/10.1001/jamapediatrics.2022.3581.

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La lèpre a fait sa réapparition au Royaume-Uni en 2021. Une série d’études récentes suggère qu'elle pourrait être un effet secondaire de la vaccination…
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Le prix Nobel de physique 2022 dénonce le travestissement de la réalité climatique

John Clauser déclare que le changement climatique ne relève pas d'une crise. C'est une crise de pseudoscience | Quantum Korea 2023
Lors de son discours d’ouverture de la Quantum Korea 2023, le Dr John Clauser, prix Nobel de physique, a profité de son adresse aux jeunes scientifiques…
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