Manipulation de l'information

J.Y. Drustan | 28 juin 2023

De la manipulation des images à la noyade journalistique, de quoi la consultante de LCI est-elle le symptôme ?

Mardi 20 juin 2023, 09 h 50, Alla Poedie, consultante autoproclamée en « géopolitique et intelligence comportementale », publie sur son compte Twitter un démenti à l’annonce de la mort du directeur du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, qui semble s'appuyer sur un montage photographique. Truquages, falsification des chiffres, racisme assumé, slogans aux accents de culte de la personnalité, nous tentons ici de comprendre la dérive journalistique à laquelle il nous est aujourd'hui donné d'assister, en lieu et place d’un exercice d'information rigoureux, éthique et indépendant. 

Photo truquée utilisée par Alla Poedie sur Twitter pour appuyer la propagande ukrainienne | Source Twitter

« Le chef du GUR Kyrylo #Budanov a rencontré l’ambassadeur du #Japon en Ukraine M.Matsuda Kuninori, avec la vice-ministre des Affaires étrangères Mme Emine Japarova Il est donc bien en forme et continue à sévir par l’intermédiaire de ses nombreux agents là ou il faut, à la grande déception des ennemis russes. »

Alla Poedie. Twetter. 20 juin 2023

Les habitués des prises de parole de l’experte autoproclamée des questions ukrainienne reconnaîtront sans doute rapidement cette sémantique au léger accent nord-coréen qui l’a aussi sans doute amenée au succès qu’on lui connaît :

« Pour tous ceux qui s’inquiétaient de la disparition du tout-puissant chef de renseignement militaire ukrainien de l’espace médiatique, et aussi pour ceux (trolls et autres prorusses) qui ont annoncé joyeusement ses blessures graves et même sa mort, !! ».

Alla Poedie. Twetter. 20 juin 2023

L’invité de LCI termine finalement sa publication en nous gratifiant de deux preuves irréfutables attestant de la véracité de son annonce : une coupe de cheveux ratée et une photographie d’une rencontre officielle mettant en présence M. Boudanov, l’ambassadeur d’Ukraine au Japon, M. Matsuda Kuninori, ainsi que la vice-ministre des affaires étrangères, Mme Emine Japarova.

La publication de ce tweet, au lendemain de l’annonce faite par Vladimir Poutine de la mort du chef du renseignement, aurait pu passer pour une action de réinformation finalement compréhensible, si elle avait été proposée par journaliste affilié à un médias répondant aux critères d’une presse indépendante et aux attendus du quatrième pouvoir. Mais ni A. Poedie ni LCI ne semblent plus répondre à cette description et quelque chose ne collait décidément pas dans cette photo. Il nous était donc difficile de nous fier à la probité et à l’autorité de Mme Poedie, invitée récurrente de la chaîne, et plus connue pour ses saillies russophobes que pour la neutralité bienveillante de ses propos.

Une grossière tentative de manipulation ?

Une brève analyse de la photo brandie par l’invitée de plateau nous amène à nous poser une première question : cette hydrocéphalie dont semblent victimes les protagonistes de ce cliché serait-elle le symptôme d’un mal étrange qui touche les institutions internationales ?

Photo truquée porposée publiée sur Twitter par Alla Poedie, mettant en scène une rencontre en Boudanvov, Jarapova et Kuninori..

Trêve de plaisanterie, nous décidons de demander son avis à un graphiste et son analyse semble corroborer nos premières intuitions.

Les têtes respectives de l’ambassadeur et du directeur du renseignement ukrainien sont franchement disproportionnées et des différences colorimétriques suspectes apparaissent clairement à la base du cou des personnalités présentes sur la photographie.

Photo montée de M.Matsuda Kuninori. Le visage du ministre japonais semble avoir été superposé sur le corps d'un tiers.
Photo montée de M. Kyrylo Budanov. Le visage du chef de renseignement ukrainien semble avoir été superposé sur le corps d'un tiers.
Photo montée de Mme Emine Japarova. Le visage la ministre ukrainienne semble avoir été superposé sur le corps d'un tiers.

L’agrandissement du cliché est ensuite sans appel. Les visages semblent avoir été détourés et superposés sur le document en laissant transparaître de sérieuses anomalies, telles que des différences colorimétriques évidentes sur certaines zones des visages, tracé artificiels de pixels, des erreurs de détourage, etc.

Les différences de pixellisation sont parfois à ce point outrancières que de gros blocs carrés de pixels débordent même des visages de MM. Boudanov et Kuninori.

Le dessin de l’implantation capillaire du directeur du renseignement militaire semble lui aussi avoir été « taillé à la hâche » et le menton de ce visage, littéralement superposé à son cou, présente une ombre délimitée ne pouvant être générée par aucune exposition à une lumière naturelle.

Un halo de pixels a de plus été oublié au-dessus de la tête de Mme Japarova, validant la thèse de son « ajout » à une photographie préexistante.

Cette photographie semble bien donc avoir été retouchée. Mais peu importe finalement que cette réunion se soit tenue ou non, ou que Kyrylo Boudanov soit mort ou vivant. L’important à ce stade est peut-être moins d’exposer une manipulation de l’image allègrement exploitée par Alla Poedie et qui pourrait avoir sa place au titre de contre-exemple dans les manuels de montage photographique, que de comprendre les conséquences de telles manipulations et en quoi elles sont en totale contradiction avec les aspirations d’une presse éthique dans un pays démocratique mature.

Les moyens de la fin pour les apôtres de la censure

L’un des points remarquables qui ressort des multiples interventions de Mme Poedie, au demeurant sous contrat avec la chaîne LCI, est sans doute sa propension, pour ne pas dire son extrême aisance, à relayer un discours enraciné dans l’une des plus pures traditions propagandistes : l’hygiénisme moraliste.

En effet, le matin même de sa publication, notre militante kiévienne n’hésitait pas à en appeler à la disparition des « crétins et autres pro russes qui ont répandu des #fakes concernant le chef d’État-Major » de l’espace public.

Et l’experte de plateau, d’ajouter sans vergogne :

« Aucune confiance ne peut plus vous être accordée. Les autres, vous, qui cherchez à comprendre ce qui se passe en Ukraine, n’écoutez pas ces minables trolls qui répandent les fakes et fausses infos… Cherchez les vraies sources, nourrissez-vous de la bonne information saine, protégez votre cerveau, il vous sera encore utile ».

On comprendra que pour Mme Poedie, un discours basé sur la manipulation d’un média est peut-être bien plus légitime que les interrogations du public sur l’absence remarquée du chef des armées ukrainiennes, au cœur d’un épisode militaire décisif pour son pays qui, soit dit en passant, aspire officiellement à la double intégration européenne et otanienne.

Mais quel rôle sont donc censés jouer ces médias, qui alors même que la France n’est officiellement en guerre contre personne, semble s’être irrémédiablement éloignés de la mission qui leur avait été confiée au sortir du conflit de 39-45 et de l’épisode de collaboration de la presse française avec un régime totalitaire ?

Des ordonnances de 44 à la manipulation de masse : la question d’une presse suicidée

Certains grands médias du PAF et de la presse écrite française semblent désormais se livrer à un exercice d’un autre temps, et c’est aujourd’hui à la pratique d’une propagande quasi industrielle, et présenté à l’envi comme « légitime », qu’il nous est donné d’assister.

Ainsi sur LCI en novembre dernier, cet échange aussi houleux qu’outrancier nous faisait prendre toute la mesure de l’effort réalisé par la chaîne pour assumer sur le vif un discours ouvertement raciste, et tenter finalement de lui imposer les limites attendues sur le plateau d’une chaîne d’information politiquement correcte.

— A. Poedie : « … ce centre culturel russe qui est honteusement planté en plein cœur de Paris … il faut ce centre fermer et complètement détruire il n’a pas le droit d’exister… »

— Guillaume Roquette : « On voit bien à quel point – et ce qu’on peut tout à fait entendre – ce sentiment que vous avez, pas seulement contre le régime russe mais contre les Russes dans leur globalité, quand vous voyez qu’il y a 200 000 jeunes hommes qui quittent le pays pour ne pas être enrôlés, ceux-là aussi vous voulez les mettre en prison ? ».

— Alla Poedie : « Des cafards, ils quittent le pays comme des cafards… ».

— Éric Brunet : « Attendez, Guillaume, j’assume sur ce point d’être en accord avec Alla, les Chinois sont en train de se révolter contre la dictature qui les oppresse…. Les Ukrainiens se sont battus à Maidan, ils sont morts pour des valeurs démocratiques… »

Retransmission de l’émission Brunet, Hammett & Cie du 29 novembre 2022

Ces propos tenus en direct, loin d’être rares, façonnent et nous imposent une vision arbitraire, raciste et déshumanisée de la population d’un pays avec lequel la France n’est décidément pas en guerre.

Que dire en effet de ces scènes de combats proposées par la régie de LCI, joyeusement illustrées, d’avatars présentant les soldats russes comme des « orcs » dépourvus d’humanité et que nous serions donc supposés traiter en animaux ?

Diffusion d'image dégradante et déshumanisante de soldats- russes sur lci

Cette rhétorique nous questionne bel et bien sur l’état réel d’une information supposée juste et équitable, telle qu’elle fut pensée et introduite à la libération dans le paysage médiatique français.

Nous semblons en effet à des années-lumière de l’ordonnance du 26 août 1944 visant à « sanctuariser la presse vis-à-vis des puissances de l’argent et de l’influence de l’État » (Diard M. Concentrations des médias : les milliardaires vous informent !. La Pensée. 2016;385(1):17-26) et nous pourrions légitimement nous interroger sur cette recherche forcenée d’une adhésion à un discours qui ne semble ni servir nos intérêts, ni répondre à aucun des devoirs que nous pensions inscrits dans le marbre de la charte de Munich.

Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent 

Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte

Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste

Charte de Munich. Déclaration des droits et des devoirs de journalistes. 24 novembre 1971

Mais qui ou que sert finalement ce déversoir de haine ? Ces médias si prompts à la diffusion d’une vérité revue et corrigée seraient-ils investis d’une mission dont nous, trop illettrés, ne pourrions saisir toute l’étendue des enjeux et des bienfaits qui justifieraient que nous acceptions sereinement d’être manipulés ?

Alors que nous assistons depuis des mois à de vastes séances de décomplexion, mêlant inversion systématique du vrai et du faux, discrédit, sentences arbitraires, montages, filtrages de l’information, interviews à charge et arguments d’autorité décorrélés de toute réalité de terrain, plus un seul jour ne se passe sans que la sphère internet ne se moque ouvertement de ces assertions ridicules semblant directement empruntées à la novlangue d’Orwel.

« @LCI @EliMartichoux et son plateau « d’experts » qui commentent les vidéos des soldats russes emprisonnés pour refus de combat. Donc des prisonniers dans des conditions dégradantes à qui on a laissé leurs smartphones pour filmer leurs conditions dégradantes d’incarcération ?

Un expert des opérations psychologiques, de la désinformation serait le bienvenu sur le plateau @LCI pour les éclairer après (le BMP2 qui se rend, les soldats Ru filmés par drones tirant sur ceux qui fuient, l’assaut de la tranchée russe…). Journalisme ? Bêtise ? Que dire… ».

H. Carresse. Executive MBA-école de guerre 2022-2003, Colonel réserve opérationnelle (Armée de Terre), Consultant expert en communication & gestion de crise.)

Pas un seul jour passé sans que les médias indépendants ne s’étonnent qu’une telle « russophobie » puisse s’exprimer sur les plateaux télé, y compris parfois au prétexte de débat sur la réalité même de son existence…

Ainsi, lorsque qu’Eric Morillot questionne l’expertise de l’invitée mordante de La Chaîne Info, le site suisse arretsurinfo.ch décrit quant à lui « un racisme antirusse décomplexé » jouissant d’une « tolérance exceptionnelle », et nous rappele que ce phénomène fait aussi « suite à la déprogrammation depuis des mois d’œuvres [d’artistes russes] au théâtre, de musiciens russes dans les concerts, à l’opéra… » :

« Il faut détruire le centre culturel Russe, il n’a pas le droit d’exister […] ils quittent le pays comme des cafards (les russes) »

Alla Poedie LCI 29-11-2022

Et que dire finalement de cette énième et affligeante saillie russophobe de Bernard Henry Levy, qui à aucun moment ne s’est vu, ne serait-ce que modéré par le présentateur vedette Darius Rochebin ?

« L’économie s’est effondrée, ça ne se voit pas encore La #Russie est à genou, l’appareil productif est à l’arrêt, la population est démoralisée […]

La stratégie ukrainienne […] c’est pas la stratégie de bœufs et de benêt des généraux russes »

A minima peut-être, aurait-il pu lui rappeler que le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une augmentation de 1,3 point du PIB russe pour l’année 2024, et B.H.L. semble avoir bien du mal avec la littérature qui n’abonde pas dans le sens d’une propagande lobbyisée…

Cachez ces vérités que nous ne saurions voir

Dans ce contexte de consensus doxique, il nous revient sans doute de réfléchir à la déviance d’un positionnement duplice de ces médias francophones, pointée du doigt par Jacques Baud à l’occasion d’une récente interview accordée aux éditions Max Millo, dans laquelle l’ancien colonel et membre du Service de renseignement stratégique suisse, alertait sur la réalité du sacrifice lugubre imposé à l’Ukraine par les pays occidentaux.

« Les médias ne nous informent pas sur ce conflit, ils font de la propagande […] les médias francophones dans leur ensemble, peuvent facilement être qualifiés de propagandistes […].

La guerre, ce sont des gens qui meurent, et quand ils sont morts, ils sont morts, et ce n’est pas ce qu’on dit qui fait qu’ils le sont ou qu’ils ne le sont pas.

La réalité des choses, est qu’on a essayé de cacher ces morts. Je pense ici que les Occidentaux ont été de très mauvais conseil pour l’Ukraine, ils n’ont pas servi les intérêts de l’Ukraine mais d’autres intérêts.

En cachant les morts on a poussé l’Ukraine à persévérer dans des voix qui étaient erronées au sens militaire du terme, et on a laissé les Ukrainiens imaginer que cette voix allait leur assurer leur succès puisque grâce à ça ils auraient le soutien des Occidentaux, ils obtiendraient la défaite de la Russie, et grâce à cette défaite ils obtiendraient tout ce qu’ils espéraient de l’occident.

Les médias ne nous informent pas sur ce conflit, ils font de la propagande […] Sous couvert de travail journalistique et de comparaison des sources, ils recrachent en réalité la propagande ukrainienne. […] c’est d’ailleurs comme ça pratiquement pour tout, le nombre de morts, le nombre de morts ukrainiens.»

Depuis le 8 juin 2023, lancement officiel de la « contre-offensive » ukrainienne, un manège enchanté semble avoir envahi les plateaux de la chaîne LCI qui nous énumère tous les jours la liste des territoires « repris » du Dombass.

Et tant pis si les contradictions se font jour, nous assistons médusés à une valse endiablée de généraux en retraite, de « grands reporters » et autres « experts ukrainiens » qui tour à tour nous décrivent amusés l’alcoolisme patenté du « prolo russe » issu d’une province reculée, la bestialité de ces soldats qui violeraient sans distinction femmes et enfants, la désorganisation d’un appareil militaire vieillissant resté comme figé dans le temps après la victoire de Stalingrad, le manque d’armement, les morts par milliers et ces défenses d’un autre âge que l’armée « otano kiévienne » emboutira immanquablement jusqu’à la reprise de la Crimée !

Oui, mais voilà, le propre d’une propagande est de s’effondrer lorsque la réalité des faits rattrape son récit trop pesant, et il nous appartient à ce moment précis de nous poser la question des intérêts servis par cette presse capable de plaider « l’autosuggestion positive » sans jamais mettre en cause ni l’éthique ni la crédibilité de ses sources ou de ses intervenants.

« Existe-t-il un risque que nous ayons été trompés par de l’autosuggestion… positive ? »

D. Rochebin. LCI. 17-06-2023

Difficile en effet d’invoquer la naïveté lors ce que Mme Poedie – encore elle – déclarait moins de deux jours après ce mea culpla télévisuel :

« L’État-Major ukrainien sous la direction du génie de Général #Zaloujny, en pleine forme, gère la contre-offensive victorieuse. »

A. Poedie. Twitter. Le 19-06-2023 à 23 h 29

Notre quête de vérité passe donc sans doute par la diversification de nos sources d’information, en allant les chercher au-delà de la cloche médiatico-financière française et en nous exemptant des ces faux procès en complotisme et autres factchecking culpabilisants.

Ainsi, et dans le cas présent, les propos d’Alla Poedie auraient-ils pus aisément être confrontés à l’estimation plus réaliste, fournie par Mikael Vatersson, ancien officier des forces armées suédoises et de la défense aérienne, des pertes ukrainiennes et russes pour l’offensive en question depuis le début du mois de juin :

« Mon estimation des pertes ukrainiennes pour l’offensive de juin jusqu’à présent, sur tous les fronts, est d’environ 750 KIA/WIA, 10-12 chars et 25-30 IFV/APC par jour.

Les pertes russes sont probablement inférieures à la moitié des pertes ukrainiennes.

Cela donnerait des pertes ukrainiennes d’environ 15 000 KIA/WIA, 200-240 chars et 500-600 IFV/APC pendant la contre-offensive contre au plus des pertes russes de 7500 KIA/WIA, 100 chars et 250-300 IFV/APC. »

La nécessité de retrouver aujourd’hui notre sens critique et notre indépendance face à l’information filtrée qui nous est délivrée, s’impose plus que jamais comme une évidence, mais retrouver notre souveraineté intellectuelle passe par une prise de conscience, urgente et réactive, des manipulations récurrentes que ces médias censeurs (tellement en phase avec les bouleversements politiques et sociétaux du moment) nous infligent.

La digestion passive d’une information orientée, tronquée ou délibérément manipulée fait de nous les complices d’une certaine presse qui a si souvent tendance à oublier ses devoirs, à piétiner avec notre consentement tacite les socles de notre démocratie et nous écarter ainsi de nos propres libertés.

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