Traitements précoces

Mathilde Debord | 09 mars 2022

Ivermectine : de la DARPA à Buckingham, jusqu’où ira le scandale ?

L’ivermectine soigne-t-elle le COVID ? Deux événements récents relancent cette question : le premier avec la divulgation de documents classifiés de l'Armée américaine montrant que les États-Unis savent depuis le début de la pandémie que cette molécule est efficace contre le COVID. Le second avec l’annonce par une télévision australienne que la reine Elizabeth II pourrait en bénéficier aujourd'hui. Cette actualité est l’occasion de se poser la question : les Français ont-ils été privés d'un accès à des traitements précoces qui auraient pu modifier la trajectoire de la pandémie ? Nous revenons dans cet article sur les principales étapes de ce que certains scientifiques considèrent comme le scandale majeur qui occupera la scène de l'après-COVID, l'ivermectine gate.

Ivermectine, un scandale d'État
© DR

Quel rapport peut bien exister entre l’ivermectine, cette petite molécule ancienne et « nobélisée », massivement utilisée dans les pays qui ont surmonté l’épidémie et/ou n’ont eu que peu de morts à déplorer, l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (Defense Advanced Research Projects Agency, DARPA) et Buckingham Palace ?

L’association entre ces trois noms peut en effet surprendre. Ils sont pourtant reliés par une double actualité qui ne fait qu’alourdir un dossier déjà particulièrement compromettant pour l’ensemble des acteurs (gouvernements, agences sanitaires, médecins, médias) qui auront utilisé toute leur énergie et tous les moyens à leur disposition depuis le début de la pandémie, pour que les citoyens de la planète consomment massivement les vaccins concoctés à leur attention.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, l’ivermectine est une molécule ancienne, considérée comme essentielle par la plupart des scientifiques, mais honnie depuis le début de la pandémie par de nombreux médecins, dont Olivier Véran, Gilbert Deray, Karine Lacombe, Mathias Wargon ou Dominique Costagliola. A contrario, voici ce qu’écrivait par exemple en juin 2021 le Dr Gérard Maudrux, ancien directeur de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), dans son billet de blog « Les miracles de l’ivermectine » :

« Après son action dans près de 200 maladies parasitaires chez l’animal, action également toujours chez l’animal dans quelques cancers, dans nombre d’infections virales et bactériennes, l’ivermectine n’a pas fini de nous étonner et mérite bien son prix Nobel. Je l’avais mise sur le podium des meilleurs médicaments depuis des siècles, au même titre que l’aspirine et la pénicilline, je confirme avec une nouvelle découverte. Voilà que l’ivermectine serait un médicament prometteur contre la sclérose en plaques ! »

Gérard Maudrux

Les révélations contenues dans les documents de la DARPA

Que chacun se rassure, Olivier Véran et les médecins qui se relaient depuis plus d’un an sur les plateaux télé pour assurer que l’ivermectine est un vermifuge pour chevaux (ce qu’elle est également), toxique et inefficace contre le COVID ne font que régurgiter la doxa martelée à l’envi aux quatre coins de la planète.

Les preuves de cette opération de dénigrement – qui s’explique logiquement lorsqu’on réalise que l’une des trois conditions à l’homologation des vaccins était qu’il n’existe aucun traitement contre le COVID – sont aujourd’hui légion, mais celle qu’apporte aujourd’hui un lanceur d’alerte de la DARPA via les journalistes de Projet Veritas est cruciale. Retour sur les faits.

 James O’Keefe affirme avoir obtenu des documents surprenants concernant les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça 

Projet Veritas, la FDA et Pfizer

Le 10 janvier 2022, le rédacteur en chef du Projet Veritas, James O’Keefe, affirme avoir obtenu « des documents surprenants et inédits concernant les origines du COVID-19, la recherche sur le gain de fonction, les vaccins, les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça ».

Pour information, Projet Veritas est une organisation composée de journalistes regroupés autour d’un projet commun : « enquêter et dénoncer la corruption, la malhonnêteté, les délits d’initié, le gaspillage, la fraude et autres inconduites dans les institutions publiques et privées afin de parvenir à une société plus éthique et transparente » (LinkedIn). Ce mot d’ordre peut faire sourire, mais le talent des journalistes du Projet Veritas est de parvenir à obtenir des documents accablants pour les personnes qu’ils incriminent, sans que leurs accusations ne soient jamais contredites par la justice.

Leur dernier fait d’armes, par exemple, est d’avoir piégé le directeur général de la puissante Food and Drug Administration (FDA) expliquant, face caméra, comment l’industrie pharmaceutique achète à grand renfort de centaines de millions de dollars l’homologation des vaccins, alors même que l’Agence refuse de livrer à la justice les données de sécurité du vaccin Pfizer. L’agenda est cruel… Il y a quelques mois, ils avaient également divulgué des échanges d’e-mails entre le directeur scientifique de Pfizer et le directeur principal de la recherche mondiale montrant comment le laboratoire organise une contre-communication visant à dissimuler la présence d’embryons humains dans leur vaccin contre le COVID.

Mais revenons-en aux derniers éléments rendus publics en ce début d’année. Au-delà des révélations concernant le financement par le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci, d’études de gain de fonction conduites dans le laboratoire P4 de Wuhan, c’est la mise au jour d’un document explosif qui inquiète aujourd’hui l’administration américaine.

 L’efficacité de l’ivermectine et l’hydroxychloroquine est connue des autorités depuis avril 2020 et elle est cohérente avec la manière dont le virus a été modifié 

Un document de la DARPA accablant pour le gouvernement américain

Parmi les documents révélés le 10 janvier 2022, figure un rapport destiné à l’inspecteur général du ministère de la Défense, rédigé par le major du US Marine Corp, Joseph Murphy, ancien boursier de la DARPA, que James O’Keefe a transmis à la justice. À la page 4 du rapport, on y apprend que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine sont chacune un traitement dont l’efficacité est avérée contre tous les stades de la maladie mais, surtout, qu’elle est connue des autorités :

« Bon nombre des premiers protocoles de traitement ignorés par les autorités fonctionnent parce qu’ils inhibent la réplication virale ou modulent la réponse immunitaire aux protéines de pointe, ce qui est logique dans le contexte créé par EcoHealth. Certains de ces protocoles de traitement inhibent également l’action de la protéine de pointe du moteur. Par exemple, l’ivermectine (identifiée comme curative en avril 2020) agit à toutes les phases de la maladie car elle inhibe à la fois la réplication virale et module la réponse immunitaire. Il convient de noter que le phosphate de chloroquine (hydroxychloroquine, identifié en avril 2020 comme curatif) est identifié dans le protocole comme un inhibiteur du SRASr-CoV, tout comme l’interféron (identifié en mai 2020 comme curatif). »

Rapport DARPA (Source : Project Veritas)

Autre fait accablant, le document précise que cette efficacité est cohérente avec la manière dont le virus a été modifié dans le laboratoire P4 de Wuhan, ce qui relance cette question : pourquoi, en cas de fuite accidentelle, ces traitements n’ont-ils pas été proposés à la population ?

L’étrange reportage sur le traitement de la reine Elizabeth II

Hasard ou coïncidence, on apprenait le 22 février 2022 dans un reportage diffusé sur la chaîne australienne 9 Network, dans l’émission A Current Affair, que la reine Elizabeth II avait contracté le COVID. Une partie du reportage était alors consacrée à des « traitements nouveaux et prometteurs » :

Ivermectinegate (A Current affair, 9Network, 22 février 2022)

« Les personnes de plus de 90 ans courant un risque important de conséquences néfastes du COVID. Le Dr Mukesh Hawikerwal affirme qu’un patient COVID de l’âge de la reine devrait être isolé et pourrait bénéficier des nouveaux médicaments actuellement approuvés pour les patients à haut risque dans les hôpitaux australiens. Ces comprimés ou ces perfusions peuvent faire une différence considérable pour leur bien-être et leur santé immédiats, comment ils se sentent, mais aussi apporter bienfaits à long terme. Le COVID peut-il être bénin à 90 ans ? Oui… »

A Current Affair

Les auteurs du reportage sommés de s’excuser pour avoir répandu une fakenews

La réaction ne s’est pas fait attendre, une pluie de démentis solennels (la chaîne et le présentateur ont présenté leurs excuses) s’est immédiatement abattue pour ne pas laisser s’insinuer le moindre doute : non, la reine Elizabeth n’a pas été soignée à l’ivermectine, l’incrustation de la boîte de Stromectol, l’un des noms commerciaux de l’ivermectine (et l’idée de l’utiliser dans ce contexte), était le fruit d’une « erreur humaine ».

Libération, à travers sa rubrique CheckNews précise ainsi :

« Partant de ces images, de nombreux internautes ont relayé l’idée que la reine serait traitée avec ce médicament, dont l’intérêt thérapeutique dans le traitement du COVID-19 est fortement contesté. Les synthèses d’études qui tiennent compte de la qualité méthodologique des travaux réalisés concluent à l’absence d’intérêt de ce traitement. Contacté par CheckNews, le service presse d’Elizabeth II précise qu’aucun détail concernant l’état de santé de la reine ou sa prise en charge médicale n’a été communiqué, au-delà de sa positivité au COVID-19. “Nous n’avons communiqué et ne communiquerons aucun détail médical. Ce dimanche, la reine bénéficiait encore d’un suivi médical, en application des recommandations en vigueur au Royaume-Uni.” Or à ce jour, l’ivermectine ne fait pas partie des traitements recommandés outre-Manche pour le COVID-19. »

Libération, 22 février 2022

Cachez ces traitements que les citoyens ne sauraient voir !

CQFD. On notera que le personnel médical de Sa Majesté est apparemment plus soucieux de l’égalité de traitement entre ses sujets que le gouvernement français ne l’est, la Première Dame ayant relaté en ces termes sa « convalescence », le 24 décembre 2021 sur TF1, dans un contexte où l’unique « traitement » auquel les Français ont accès à ce jour est le Doliprane dont on sait aujourd’hui qu’il aggrave le COVID et supprime le seul symptôme permettant à un malade d’évaluer la gravité de son état avant l’apparition des premiers signes souvent alors trop tardifs pour empêcher une entrée en réanimation :

« “J’ai été malade, j’ai été soignée, j’ai eu une forme médiane” de la maladie, “différente” de celle d’Emmanuel Macron, a partagé Brigitte Macron sur le plateau du JT de TF1 ce dimanche soir, confiant avoir été victime de “perte de goût, perte d’odorat, fatigue et migraines”. »

Brigitte Macron, TF1

 L’arsenal thérapeutique contre le COVID-19 compte à ce jour 511 traitements potentiels, dont 30 précoces approuvés par 70 pays, adossés à 1 479 études 

La censure des traitements, l’État pourra-t-il éternellement éviter ce scandale ?

L’explication apportée par Libération pour justifier « l’erreur » commise par les auteurs du reportage est-elle le fruit d’un travail journalistique ou répond-elle à d’autres exigences plus politiques ? Elle est en tout cas compatible avec les propos tenus par Brigitte Macron le 14 janvier 2022, pour justifier la volonté du Président de la République d’« emmerder les non-vaccinés » :

« Emmanuel parle très franchement, parle très cash et nuit et jour il s’occupe de la crise sanitaire. Pas que cela, mais il est tout le temps dans la crise sanitaire donc il sait qu’il n’y a pas d’autre issue pour l’instant. Il n’existe rien d’autre concrètement que le vaccin. C’est la raison pour laquelle il faut le faire. »

Brigitte Macron, RTL (minute 5)

Si tant est que ce soit une raison pour imposer à des millions de Français l’inoculation d’un produit en phase en test, pourtant proscrite par plus de dix textes de loi, notamment le nouveau règlement européen, peut-on sérieusement affirmer qu’« il n’existe rien d’autre concrètement que le vaccin » ?

Au-delà de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine, l’arsenal thérapeutique contre le COVID-19 compte à ce jour 511 traitements potentiels, dont 30 précoces approuvés par 70 pays, adossés à 1 479 études recensées dans la base de données https://c19early.com/ qui précise par ailleurs :

« Les traitements ne remplacent pas les vaccins et autres mesures. Tous les moyens pratiques, efficaces et sûrs doivent être utilisés. L’élimination est une course contre l’évolution virale. Aucun traitement, vaccin ou intervention n’est disponible à 100 % et efficace pour toutes les variantes. Nier l’efficacité augmente le risque que le COVID-19 devienne endémique ; et augmente la mortalité, la morbidité et les dommages collatéraux. »

Source : https://c19early.com/

L’ivermectine a-t-elle subi le même sort que l’hydroxychloroquine ? Oui si l’on en croit le document de la DARPA et plus généralement les dizaines milliers de médecins éparpillés sur la planète qui dénoncent cet authentique scandale, aujourd’hui largement documenté, comme le relate ici le Dr P. McCullough dans une longue interview : « La suppression inexplicable de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine et d’autres traitements COVID-19 ».

 Le Pr J.-F. Delfraissy y relatait notamment la pression médiatico-politique en faveur d’un accès généralisé à l’hydroxychloroquine 

Le scandale de l’hydroxychloroquine pourrait revenir au galop

La loi pour la liberté de l’information (Freedom of Information Act, FOIA), aux États-Unis, a permis de rendre publics les mails échangés avec plusieurs décideurs nationaux par Antony Fauci, influent directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), dont l’ombre pèse depuis près d’un demi-siècle sur la politique sanitaire mondiale.

Le Pr J.-F. Delfraissy y relatait notamment (p. 1842) la pression médiatico-politique en faveur d’un accès généralisé à l’hydroxychloroquine dont l’efficacité pour la prévention et le traitement du SARS-Cov-1 était a minima suggérée par la littérature, à laquelle il disait résister. Le scandale du Lancet Gate abandonné en plein champ pourrait-il enfin trouver une issue grâce à la divulgation de ces documents ?

La dernière intervention du Pr Raoult relance en tout cas cette hypothèse :

COVID : échange de gènes entre virus et avec l’homme (Didier Raoult, 1er mars 2022)

Le ministre de la Santé reconnaît que l’ivermectine est peut-être efficace mais refuse de lui accorder une autorisation d’urgence

Olivier Véran l’a admis tacitement en refusant de répondre à cette question pourtant simple :

« En votre âme et conscience, pensez-vous honnêtement et sincèrement qu’il n’y a aucune présomption d’efficacité comme le prétend l’ANSM ? Nous souhaitons une réponse claire à cette question. »

Cette question lui était posée à travers un « recours gracieux » présenté par 1 500 médecins le 7 mai 2021 sur la base d’une revue de la littérature partielle mais fournie, lui demandant de confirmer ou d’infirmer par écrit le refus de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dont il est l’autorité tutelle, d’accorder une autorisation de mise sur le marché (AMM) à l’ivermectine, justifié en ces termes par l’Agence le 1er avril 2021 :

« De par leurs limites méthodologiques, les données publiées disponibles à ce jour ne sont pas de nature à permettre d’étayer un bénéfice clinique de l’ivermectine, quel que soit son contexte d’utilisation, en traitement curatif ou en prévention de la maladie COVID-19. »

Agence nationale de sécurité du médicament

Olivier Véran avait justifié son refus ne pas donner suite à ce recours en démentant avoir une quelconque influence, donc une autorité sur les décisions de l’ANSM. On se souvient pourtant qu’il est intervenu personnellement pour modifier les règles de prescription de l’hydroxychloroquine, en mars 2020, après saisie du Haut Conseil de la santé publique, et plus récemment pour limiter celle d’azythomycine dont l’efficacité est aujourd’hui déterminante lorsqu’elle est associée à l’hydroxychloroquine.

Le magazine Nexus publie aujourd’hui un dossier complet sur le sort qui a été réservé à l’ivermectine sous la houlette d’Olivier Véran, et dont le titre du numéro est un clin d’œil à la décision du ministre d’en censurer l’accès malgré les preuves accablantes de son efficacité.

Dossier “Ivermectine : présumé inefficace ?” (Nexus, numéro de mars 2022)

Le site c19ivermectin.com recense 148 études comparant l’ivermectine à d’autres traitements. Elles ont porté au total sur 85 767 patients 

L’efficacité de l’ivermectine est soutenue par plus de 200 publications

Les autorités sanitaires française pourront-elles être poursuivies demain pour n’avoir pas tout tenté alors que la doxa était que nous étions en guerre, a fortiori si la justice américaine confirme l’authenticité du document exhumé du disque dur de la DARPA compte tenu des liens entre le Pr Delfraissy et Anthony Fauci mis en évidence par leurs échanges d’e-mails ? Plus précisément, en supposant que l’ANSM ait rendu un autre avis il y a un an, cette décision aurait-elle changé le cours de l’épidémie et permis de sauver un certain nombre de vies ?

Le Dr Pierre Kory, médecin-chef de l’Alliance Front Line COVID-19 Critical (FLCCC) a déjà répondu il y a plus d’un an à cette question. Il évoque des centaines de milliers de vies qui ont été sacrifiées dans ce qu’il qualifie de « crime du siècle ». Le Pr Satoshi Ōmura, récompensé pour sa découverte, publiait également en mars une tribune contre l’obscurantisme consistant à vouloir se priver d’une telle molécule, qu’il qualifie de « magnifique cadeau de la Terre » et qui présente par ailleurs deux atouts essentiels dans un contexte pandémique : un indice de sûreté qualifié de « superbe » et un coût dérisoire.

Ce ne sont en réalité que deux exemples parmi la masse de publications qui jalonnent une opération de censure méthodique dont l’actualité récente – du scandale qui se joue actuellement au Pentagone et à la DARPA, au refus des agences sanitaires américaines (FDA, CDC) de transmettre les données (qu’on suppose de facto accablantes) des essais cliniques Pfizer – permet de prendre indirectement la mesure.

Si la justice ne s’est pas encore prononcée sur les accusations portées par Projet Veritas, les études s’accumulent aujourd’hui qui attribuent une efficacité exceptionnelle à l’ivermectine dans la lutte contre le COVID, que ce soit en termes de réduction de la mortalité ou du nombre d’hospitalisations. Le site c19ivermectin.com en recense 148, dont 100 revues par les pairs et 78 la comparant à d’autres traitements. Elles ont porté au total sur 85 767 patients répartis dans 27 pays. Une étude d’envergure conduite en Argentine et dont les résultats viennent tout juste d’être publiés le confirme à son tour.

 La liste des pays qui ont fait ce choix ne cesse de s’allonger (on en dénombre 22 aujourd’hui), celle des scandales qui entravent son utilisation également 

Sur le terrain, les médecins qui utilisent l’ivermectine font tous le même constat. Ils évoquent une amélioration des patients en l’espace de 24 heures et expliquent qu’ils ont réussi à « casser la courbe de l’épidémie » dès lors qu’ils l’ont intégrée à leur arsenal thérapeutique. Le site ivermectine-covid.ch propose un grand nombre de ressources, notamment vidéo, confirmant cette analyse. Celui du collectif de médecins Front Line COVID-19 Critical Care Alliance permet de visionner les témoignages du Dr Pierre Kory devant le comité du Sénat américain sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales où il atteste de l’efficacité de l’ivermectine, et plus généralement des traitements précoces dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Délai d’apparition des bénéfices de l’ivermectine : témoignage du Pr Nagao (Japon, août 2021)
Bénéfices de l’ivermectine chez les patients diabétiques : témoignage du Dr Jacky Stone (Zimbabwe, avril 2021)

 Il a reconnu avoir inversé les conclusions de sa propre méta-analyse qui contredisent ainsi les résultats mis en évidence dans l’étude 

Au-delà de ces témoignages de médecins, la liste des pays qui ont fait le choix d’utiliser l’ivermectine pour traiter ou pour prévenir le COVID ne cesse de s’allonger (on en dénombre 22 aujourd’hui), celle des scandales qui entravent son utilisation également.

L’un des plus emblématiques est probablement le conflit d’intérêts majeur, dénoncé il y a plusieurs fois sous le terme d’UniGaite entre le virologue Andrew Hill et la Fondation Bill & Melinda Gates. Pour mémoire, la fondation Gates, principal contributeur au financement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) aurait attribué subvention de 40 millions de dollars à Andrew Hill en début d’année 2021. Problème, cette subvention lui a été accordée alors que l’OMS lui avait confié la rédaction d’une méta-analyse en vue de déterminer l’opportunité ou non de recommander l’ivermectine.

Andrew Hill, par ailleurs auteur d’une publication qui saluait l’efficacité de cette molécule en janvier 2021, a conclu négativement à cette question dans le cadre de la commande passée par l’OMS. Il a reconnu depuis avoir inversé les conclusions de sa propre méta-analyse qui contredisent ainsi – situation totalement inédite – les résultats mis en évidence dans l’étude, en considérant à l’époque que « cela ne retarderait probablement l’adoption de l’ivermectine au Royaume-Uni et aux États-Unis que de “six semaines” environ, après quoi il serait prêt à soutenir son utilisation ».

L’affaire est d’une telle gravité que trois médecins, le Dr Tess Lawrie, directrice de l’Evidence-based Medicine Consultancy à Bath (Angleterre), le Dr Pierre Kory et le Pr Paul Marik, directeur de l’unité de soins intensif de l’université médicale de Virginie (États-Unis) ont écrit à Andrew Hilll et ont choisi de publier cette lettre, qu’ils présentent dans une courte vidéo : « Lettre à Andrew Hill : ce chercheur a-t-il volontairement saboté les données sur l’ivermectine pour empêcher son approbation ? »

Pour les plus curieux, un long thread publié le 8 mars 2022 par le Collectif Pro-Science relate l’histoire détaillée de ce scandale, à la faveur d’un nouveau rebondissement : la mention de plusieurs coauteurs dont le nom apparaît dans les métadonnées de l’étude signée par Andrew Hill, suggérant l’ingérence d’« auteurs fantômes » dans la rédaction des conclusions de l’étude.

 Olivier Véran s’était déjà enthousiasmé il y a quelques mois pour une molécule, le bamlanivimab, jugée inefficace contre Omicron, à l’efficacité fluctuante mais surtout toxique 

Après le vaccin le plus toxique et le plus controversé de l’Histoire, le ministère de la Santé choisit le pire des traitements

L’ivermectine aurait-elle pu être ce game changer qu’Olivier Véran annonçait le 26 octobre 2021 avoir enfin trouvé avec le molnupiravir (minute 28) ? Le ministre de la Santé aurait-il eu une intuition puisque le molnupiravir n’était plébiscité à l’époque que par seule étude, émanant de surcroît du laboratoire qui le produit (Merck) et qui est également le fabricant de l’ivermectine ?

Merck a en tout cas cessé de recommander l’ivermectine depuis qu’il travaille au développement de son successeur, et on ne peut que le comprendre compte tenu du prix de vente du molnupiravir (700 $) comparé à celui de l’ivermectine (1 $). Le ministre a de son côté fait commander 50 000 doses de cette nouvelle molécule miraculeuse, à propos duquel la revue Nature écrivait pourtant le 13 septembre 2021 : « Molnupiravir: coding for catastrophe? »

S’il fallait s’en convaincre, le site c19mp.com qui recense les essais cliniques conduits sur le molupiravir affiche cette mise en garde explicite que le ministre des Solidarités et de la Santé ne peut pas ignorer :

« Des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que le mécanisme d’action mutagène pourrait créer des variantes dangereuses ou provoquer le cancer. Il existe un biais de publication positif substantiel. Deux essais (CTRI/2021/05/033864 et CTRI/2021/08/0354242) n’ont rapporté aucune efficacité significative, mais les résultats n’ont pas encore été publiés. Le molnupiravir a été officiellement adopté pour le traitement précoce dans 6 pays. »

Source : c19mp.com

La toxicité du molnupiravir est en réalité connue depuis plus de six mois, une étude parue dans le Jounal des maladies infectieuses le 2 août 2021 ayant démontré qu’il « inhibe le SRAS-CoV-2 par mutagenèse mortelle, et qu’il est également mutagène pour les cellules de mammifères ».

Olivier Véran accusera-t-il demain l’ANSM d’avoir autorisé sans son accord ce traitement dont il confirmait avoir lui-même validé les précommandes et qu’il se félicitait de pouvoir offrir aux Français malgré son coût exorbitant, sa toxicité avérée et les réserves quant à son efficacité ?

Olivier Véran, Commission des affaires sociales du Sénat, 26 octobre 2021

On se rappellera qu’il y a quelques mois, il s’était déjà enthousiasmé pour une autre molécule non moins prometteuse, le bamlanivimab, jugée depuis inefficace contre Omicron, à l’efficacité fluctuante mais surtout toxique et dont la FDA a révoqué l’autorisation d’urgence sur demande du laboratoire (Eli Lilly) lui-même. Est-elle toujours administrée aux Français ou le Gouvernement en a-t-il fait détruire le stock ?

Les superpouvoirs d’Emmanuel Macron n’ont malheureusement pas fonctionné pour l’ivermectine

On se souviendra également qu’Emmanuel Macron s’était personnellement impliqué dans cette commande, sur les conseils du cabinet McKinsey et contre l’avis de la communauté scientifique mais pour le plus grand bonheur de plusieurs membres de son entourage proche, comme le suggère Libération.

Au-delà de la question d’un possible conflit d’intérêts, le principal enseignement de l’affaire du bamlanivimab est que le Président de la République, dont on savait déjà qu’il s’occupait à temps plein de la crise, qu’il était devenu épidémiologiste à la faveur du COVID et qu’il avait bâti sa réputation de Mozart de la finance sur un « deal financier historique » avec Pfizer, comme le relatait le site atlantico.fr au lendemain de sa nomination à Bercy, a aussi le pouvoir d’outrepasser les réserves des agences sanitaires pour imposer un traitement à ses concitoyens :

« Son nom n’apparaît pas encore. À peine celui de son employeur est-il signalé. Dans les articles de presse qui relatent l’un des plus gros deals financiers de l’année 2012, c’est seulement au détour d’une phrase que la banque apparaît. “Nestlé, conseillé par Rothschild, a remporté les enchères face à son challenger Danone.” Une transaction à 9 milliards d’euros. Une bataille homérique entre les deux géants mondiaux de l’agro-alimentaire pour racheter à l’américain Pfizer sa branche spécialisée dans la nutrition infantile. L’apogée de la carrière de banquier d’affaires d’Emmanuel Macron. Son ticket d’entrée pour la politique, surtout.
Avec ce deal, celui qui travaille pour Rothschild depuis près de quatre ans maintenant vient d’acquérir son indépendance financière. De quoi devenir “suffisamment riche pour se mettre à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours”, comme l’écrira le quotidien Libération. La déclaration de patrimoine qu’il publiera à sa nomination à Bercy en témoigne. De 2008 à 2012, son passage dans la banque d’affaires lui aura rapporté près de 3 millions d’euros de revenu brut. De quoi voir venir.
 »

François-Xavier Bourmaud, Comment Emmanuel Macron est devenu “le petit Mozart de la finance” après avoir gagné sa liberté (et la richesse…) chez Rothschild

Pfizer sinon rien ?

Faut-il s’attendre au même échec avec le dernier traitement proposé par Pfizer pour lutter contre les formes graves du COVID, le Paxlovid®, approuvé de manière définitive par l’Agence européenne des médicaments sur en l’absence d’études (encore une première dans l’histoire de la médecine), et toujours à l’étude par la FDA qui précise sur son site que « des effets secondaires graves et inattendus peuvent survenir » ? Un professeur d’immunopathologie alertait récemment sur Twitter en évoquant, à la lecture des données fournies par l’EMA, un risque de résistance au VIH-1, le virus du sida.

La Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) et la pharmacienne Hélène Banoun expriment également des inquiétudes sur la sécurité de ces nouveaux médicaments et s’interrogent sur le choix du Gouvernement d’exclure l’ivermectine et l’hydroxychloroquine au profit du Paxlovid® :

« Le traitement oral Paxlovid®, qui est composé de nirmatrelvir et de ritonavir (antirétroviral utilisé pour soigner le VIH), est une association de deux antiviraux qui n’ont jamais fait leurs preuves. Du recyclage de molécules qui “d’un point de vue théorique sont forcément des médications toxiques comme tous les antiviraux spécifiques contrairement aux antiviraux non spécifiques comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine” souligne Hélène Banoun, qui précise : “Elles interfèrent avec certains de nos processus biologiques qui sont communs à nos cellules et aux virus.”

De plus, le Paxlovid® “risque d’entraîner des réactions graves ou de mettre en jeu le pronostic vital”, met en garde la Société française de pharmacologie et de thérapeutique. En cause, l’une de ses deux composantes, le ritonavir, susceptible d’affecter l’action d’une enzyme intervenant dans le métabolisme de nombreux médicaments. Quand on sait que les personnes susceptibles de faire des formes graves ont des comorbidités donc des traitements en cours… »

Source : https://rebootinfo.net/

 Le vaccin n’est et n’a jamais été la seule voie possible 

Une stratégie sanitaire qui interroge plus que jamais

Quelles raisons pourraient donc dissuader un gouvernement d’utiliser une telle molécule alors que le nombre de morts du COVID s’élève officiellement en France à plus de 137 000 (dont 72 000 depuis l’introduction des vaccins versus 65 000 avant leur déploiement alors que le virus était beaucoup plus létal lors de la première vague), pour une population de 67 millions d’habitants ?

L’Inde en recense a contrario 512 000 pour une population de 1,38 milliard d’habitants, soit proportionnellement 5 fois moins que la France. De son côté, le Japon dénombre aujourd’hui 22 000 victimes du COVID pour une population de 126 000 millions d’habitants, soit 12 fois moins que dans l’Hexagone. Est-ce le fait que chacune de ces pays ait introduit l’ivermectine dans son arsenal thérapeutique qui explique de tels écarts de mortalité ?

Ils ont fait ce choix en tout cas sans renoncer à la vaccination. Le Nigeria, quant à lui, pionnier dans le recours aux traitements précoces, totalise 3 142 morts pour une population de 206 millions d’habitants (136 fois moins qu’en France) et affiche le taux de vaccination le plus faible au monde (8 %). Le vaccin n’est donc et n’a jamais été la seule voie possible.

Mais on peut alors se demander quelles raisons empêchent aujourd’hui l’ANSM de réviser sa position comme elle s’y était pourtant engagée lors de son refus initial. Où en sont les études qu’elle disait appeler de ses vœux ? Ont-elles seulement été programmées ? Voici en effet ce que l’Agence écrivait il y a quelques mois :

« En raison des données disponibles à ce jour, nous ne pouvons pas répondre favorablement à la demande de RTU. Cependant, nous soulignons la nécessité de mettre en œuvre de larges études cliniques randomisées en vue de conclure sur la base d’une méthodologie adaptée à la possible utilisation de l’ivermectine dans le contexte de la maladie Covid-19.

Cette position pourra être révisée à tout moment, dès lors que des résultats d’études cliniques seraient susceptibles, en tenant compte d’une évolution de la prise en charge standard selon la population cible, de modifier le constat établi à ce jour. »

Agence nationale de sécurité du médicament

Pour information, les études font état des efficacités suivantes pour l’ivermectine et le molnuprivarir :

Efficacité globale de l’ivermectine : 65 %

  • En prévention : 83 %
  • En phase précoce : 63 %
  • En phase tardive : 39 %
  • Efficacité sur la mortalité : 54 %
Source : https://ivmmeta.com/

Efficacité globale du molnuprivarir : 34 %

  • En prévention : –
  • En phase précoce : 55 %
  • En phase tardive : – 8 %
  • Efficacité sur la mortalité : –
Source : https://c19mp.com/

L’OMS recense 6 195 effets secondaires en 30 ans pour l’ivermectine et 3 287 621 aujourd’hui pour les quatre vaccins contre le COVID-19 en 1 an 

À quoi joue donc aujourd’hui le Gouvernement et plus précisément Olivier Véran dont la liste des mensonges proférés depuis le début de la pandémie (qu’il s’agisse de la vaccination des femmes enceintes, des personnes immunodéprimées ou des enfants, des effets secondaires, des données épidémiologiques ou des statistiques d’efficacité du vaccin) donnerait presque raison à ces milliers de scientifiques qualifiés de « complotistes  », tant nous semblons avoir affaire à une savante architecture de fakenews convergeant vers un point focal de plus en plus obscur : la vaccination.

La balance bénéfice-risque obtenue lorsqu’on compare les effets secondaires de l’ivermectine à celle des vaccins, sur la base des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est littéralement sidérante, puisque la base VigiAccess de l’OMS recense 6 195 effets secondaires en trente ans pour l’ivermectine et 3 287 621 aujourd’hui pour les quatre vaccins contre le COVID-19 en à peine un plus d’un  an (données au 24 février 2022). Certes, ces chiffres ne tiennent pas compte du nombre de doses administrées, mais on rappellera que l’ivermectine fait partie des molécules les plus abondamment diffusées en Afrique, où les enfants la consomment comme des bonbons.

Risques vaccinaux : l’interdiction des traitements n’est plus audible

Si l’on résume la stratégie sanitaire choisie par le Gouvernement, telle qu’elle peut être formulée sur la base des dernières données de la littérature, elle repose aujourd’hui sur un arbitrage dont le degré de cynisme ne devrait laisser personne indifférent : imposer au forceps à l’ensemble des Français un vaccin dont l’inefficacité est établie pour l’immense majorité d’entre eux et qui est associé à un volume hors norme d’effets indésirables graves, notamment de décès, en les exposant à un risque de forme grave (VAED) suspecté depuis le début et auquel ils ne sont pas exposés naturellement, au prix d’un retard dans l’acquisition d’une immunité collective en vertu d’un bénéfice collectif inexistant, plutôt que de leur donner à des traitements qui ont permis de mettre un terme à l’épidémie dans les pays qui les utilisent massivement ?

Nous pourrions ajouter, au risque de paraître cruel : au nom d’un hypothétique allègement de la pression hospitalière contrebalancé par des hospitalisations induites par les effets secondaires du vaccin pour compenser la fermeture de milliers de lits décrétée au plus fort de la pandémie (nous sommes le seul pays à avoir eu l’indécence de le faire) et l’exclusion de dizaines de milliers de soignants privés de ressources aujourd’hui, dont on sait aujourd’hui qu’elle n’était pas justifiée.

Cette stratégie est-elle audible aujourd’hui  à l’aune des révélations qui se multiplient concernant la manière dont ont été conduits les essais cliniques, et donc l’intégrité des données de sécurité, alors que le vaccin ne bénéficie que d’une homologation provisoire dont celle qui a été accordée pour la vaccination des enfants s’est faite sur la base d’un dossier d’évaluation caviardé et alors que les dernières données d’efficacité du vaccin s’avèrent in fine catastrophiques ? Pour rappel, Patrice Gilbertie détaillait il y a quelques semaines les conclusions de l’étude réalisée par l’université d’Oxford qui a suivi des malades vacciné et non vaccinés sur six mois après une infection :

«  Il est manifeste que la protection apportée lors de la phase aigüe de la maladie a pour contrepartie les effets secondaires dans les semaines qui suivent : pas de protection contre les formes graves des plus de 60 ans (sur six mois, phase aigüe de la maladie comprise), aucune différence pour l’hospitalisation, les réa… par contre plus de maladies cardio-vasculaires pour les vaccinés. Des effets qui interviennent bien après la phase aigüe comme si la protection initiale laissait place à une revanche de la spike chez les vaccinés. »

Patrice Gilbertie

De manière convergente, le Brownstone Institute, qui a produit une analyse détaillée des essais Pfizer et Moderna expliquait en décembre dernier qu’ils auraient induit collectivement à une mortalité plus élevée dans le groupe vacciné (37) comparé au groupe placebo (33). Le quotidien France Soir expliquait de son côté que l’étude d’efficacité du vaccin Pfizer réalisée à six mois fait apparaître 21 décès dans le groupe vacciné versus 17 dans le groupe placebo dans la version revue par les pairs. La même « efficacité négative » a également été retrouvée dans une étude canadienne conduite par la Canadian Covid Care Alliance (p. 12 de l’étude) concernant le vaccin Moderna.

Il est donc temps de se demander s’il faut se réjouir ou s’inquiéter des récentes déclarations d’Olivier Véran expliquant que « sa main ne tremblera pas » demain s’il lui paraît nécessaire de réactiver le passe vaccinal pour y inclure une quatrième dose, déjà proposée aux personnes fragiles en l’absence de toute étude clinique, et alors que le gouvernement britannique a admis en octobre dernier que les injections répétées endommagent durablement le système immunitaire.

Droit d’inventaire

Lorsqu’on se pose et que l’on regarde en arrière, avec lucidité, la question à laquelle il faudra bien que le Gouvernement réponde est simple : pourquoi avoir privé les Français d’un accès à des traitements dont tout laissait penser qu’ils auraient pu sauver des vies (Olivier Véran l’admet d’ailleurs à demi-mot puisqu’il déplorait devant les sénateurs que des traitements efficaces n’aient pas pu être proposés durant la première vague), et pourquoi avoir au contraire voulu les contraindre à se faire inoculer un produit expérimental en leur assurant qu’il ne présentait aucun danger et qu’il serait efficace, alors qu’il n’est à l’évidence ni l’un ni l’autre ?

Si madame Buzyn n’avait pas trouvé exil dans le bunker diplomatique que constitue l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aurait-elle l’audace de répéter devant les millions de Français qui se sont fait injecter sous la contrainte trois doses d’un cocktail dont on ignore toujours la composition exacte : le problème en France, c’est qu’on prend trop de médicaments ?

Références

Concernant la question des traitements, une petite bibliographie permet de se rendre compte assez rapidement de l’authentique scandale que constitue le refus de l’ANSM d’accorder une ATU à l’ivermectine :

Collectif citoyen. COVID-19 : les thérapies proposées s’affinent. Le vaccin, seule voie de sortie politique ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité. FranceSoir. 13/01/2021. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/therapies-vaccin.

Kory P. La scandaleuse indifférence à l’efficacité prouvée de l’ivermectine. FranceSoir. 2020 Nov 23. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/un-traitement-efficace-existe-mais-il-est-ignore.

Kory P. « Ivermectine : nous avons un traitement qui marche ». FranceSoir. 2020 Dec 10. https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/video-debriefing-dr-kory.

Kory P. Ivermectine : De l’indifférence scandaleuse au mensonge criminel. FranceSoir. 2020 Dec 23. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/ivermectine-de-lindifference-scandaleuse-au-mensonge-criminel.

Kory P. « Littéralement criminel » : Pierre Kory accuse la suppression des données sur l’ivermectine d’avoir coûté « un demi-million de vies ». FranceSoir. 2021 May 27. https://www.francesoir.fr/societe-sante/litteralement-criminel-pierre-kory-accuse-la-suppression-des-donnees-sur-livermectine

Maudrux G. COVID : Faits et chiffres. Dossier Ivermectine. https://www.covid-factuel.fr/page/3/?s=ivermectine

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